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Note
Sur
Villepreux


Par Amédée Brocard



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Saisie Jacques Delaune

Société Histoire Villepreux 2008



Il s’agit présentement d’une simple saisie « sous Word » du précieux ouvrage que Monsieur Amédée Brocard dut livrer vers 1884. Le but étant de faciliter les recherches orthographiques, voire de permettre le « copier/coller » des passages spécifiques de l’auteur.
Le texte a été respecté, et reproduit tel que lu. Pourtant, quelques mises entre parenthèses ont été effectuées, pour adapter certaines longueurs de phrases à la simplicité de la lecture.



Résumé historique



Quelques historiens ont voulu faire remonter l’origine de Villepreux aux premiers temps de l’occupation de la Gaule par les Romains, mais cette opinion qui ne reposait que sur un e équivalence de distances est aujourd’hui abandonnée.

(origine latine, Villa porcorum 866 – Villa prosa, Villa pirorum, Villa petrosa – origine celtique et romane. Villa pereur, Villa paror, Villapareur, 1274) – Pouillé de l’Abbé Gauthier.
Le premier document qui constate l’existence de notre village est daté de 856. C’est une charte de Charles le Chauve confirmant l’échange entre Hilduin Abbé de Saint Germain des Prés et Einard Abbé de Saint Maur, de terres labourables situées à Villepreux et Ouzoir la Ferrière.
An Moyen age, Villepreux devint le centre d’une importante seigneurie. Le seigneur était haut et bas justicier du lieu. Il percevait les impôts et les redevances de toutes natures. A ces divers titres, Villepreux possédait, outre une prévôté, une geôle, in pilori ou gibet, un moulin banal, un pressoir et un four dans lesquels les habitants étaient tenus, moyennant redevance, d’aller faire transformer leurs produits.
Le serf, ou vassal, devait également le service militaire ; et nous voyons, lors de la convocation du ban et de l’arrière-ban en 1272, un seigneur de Villepreux prendre les armes avec ses vassaux.
A la fin du XVIème siècle, François 1er ayant autorisé les habitants à entourer le bourg de « murs, ponts et fossés », Villepreux prit de ce fait un notable agrandissement par suite de la sécurité qu’y trouvaient les marchands et les voyageurs.
Villepreux formait alors une des étapes de la grande route de Normandie et de Bretagne venant du Pontel et de Neauphle et se dirigeant sur Paris par Noisy, Rocquencourt et Saint Cloud.
On trouvait alors à Villepreux, outre les professions ordinaires, plus de 25 …, 2 chirurgiens, des marchands poulaillers, coquetiers, drapier, chapelier, …, vignerons. (il restait encore plus de 20 arpents de vignes et cerisiers en 1736), … 174 maisons d’habitations (au lieu de 133 aujourd’hui), et plus …
… juridiction sur les villages de Bois d’Arcy, St Nom, la Breteche et Rennemoulin.
Le Prieuré, la Léproserie, fondés vers le XIIIème siècle, avaient aussi contribué au développement du bourg, ainsi que les foires et marchés créés en 1520.

En 1467, Louis XI passe à Villepreux, puis en 1476 et 1477.

En juin 1591, Henri IV y vient rejoindre son armée. La terre de Villepreux était alors en la possession des Gondy. Cette illustre famille amène à sa suite Vincent de Paul, qui fonde dans notre bourg la Confrérie de Charité, aujourd’hui Bureau de Bienfaisance.

En 1652, après les intrigues et les guerres de la Fronde auxquelles les Gondy avaient pris une part active, Mazarin exile Emmanuel de Gondy dans sa terre de Villepreux, et l’y tient ainsi relégué pendant près d’un an.

Lors de la création du Grand Parc de Versailles en 1678, la moitié environ du territoire de Villepreux s’y trouva comprise et devint inculte par la suite, à cause des dégâts énormes occasionnés par le gibier.
Nous voyons dans une supplique adressée en 1787 aux députés du bureau de St Germain - à l’effet d’obtenir une réduction d’impôts et de droits d’octroi – les habitants exposer « que leur bourg a perdu beaucoup d’importance depuis 40 ans, par suite du changement de direction de la route de Bretagne et de Normandie, et la suppression d’un marché qui doit sa chute aux mauvais chemins, et aussi à cause de la grande quantité de gibier que renferme le grand parc de Versailles qui tient moitié du territoire » (on percevait alors à l’entrée du bourg, par muid de vin 3 livres 10 sols ; par muid de cidre 1 livre 4 sols ; par muid d’eau de vie 11 livres 14 sols ; par bœuf 1 livre 6 sols).
En 1788, une grêle ayant anéanti toutes les récoltes et réduit lma plupart des habitants à une extrême misère, la 1ère municipalité élue (février 1790) ouvre un atelier de charité pour le percement de la butte de St Nom.

Le 20 juin suivant, la milice bourgeoise ou Garde Nationale créé en … puis licenciée, est reconstituée et on l’arme de 41 piques ; et un peu plus tard (en 1791) de 31 fusils.
Le 14 juillet 1790, a lieu à la place de la demi lune (fontaine des Dames) où un autel avait été dressé, la cérémonie du Serment Civique. Le cortège, parti de l’église après la grand’messe, se mit en marche dans l’ordre suivant :

1.La maréchaussée à cheval

2.La Garde Nationale et le drapeau

3.La Municipalité, le Maire et le Commandant de la Garde Nationale

4.Le Procureur, le greffier, les notables

5.La bannière de la Vierge, suivie de jeunes filles vêtues de blanc et ayant, en guise d’écharpe, un ruban aux trois couleurs de la Nation

6.La bannière du St Sacrement et les Marguilliers

7.La bannière de St Germain, plus une musique composée de 2 violons et 2 serpents jouant en duo et alternant avec le chant du Veni Creator.

Le cortège arrivé place de la demi lune a fait halte. La Municipalité s’est rangée à gauche, le clergé à droite, et le Maire a prononcé la formule du serment. Le Curé, la Municipalité, les Notables, ont défilé deux par deux devant lui, en levant la main et disant « je le jure ».

Un « Te Deum » a été ensuite chanté

Les habitants ont alors cueilli des branches de chêne en guise d’union, et en ont orné leurs fusils et leurs chapeaux. Le cortège s’est remis en marche aux acclamations de la foule qui criait « Vive la Nation, vive le Roi ».

A l’église, le Curé Teissier est monté en chaire, et dans un fort beau discours a prêché la soumission aux Lois et au Roi.

Le soir, tout le village s’est rendu à la demi lune où des divertissements et des danses avaient été organisés par la Municipalité.
En 1790, le Conseil Général de la Commune adresse aux Députés de Seine et Oise un mémoire tendant à faire ériger Villepreux en chef lieu de Canton ; l’année suivante il sollicite l’installation d’un bureau de poste ; et le 8 mars 1792 la résidence permanente d’un notaire public et de la Maréchaussée.
En 1792, la Patrie ayant été déclarée « en danger », la Commune de Villepreux envoie – dans la période de 1792 à 1794, 38 volontaires en partie équipés et armés de 15 fusils de la Garde Nationale. 27 furent dirigés sur la Vendée et les autres sur les armées du Nord et des Ardennes. A diverses reprises, la Municipalité les envoie des secours et les habitants s’engagent, pendant leur absence, « à cultiver leurs biens et à moissonner leurs récoltes ».
En 1793, une disette effroyable produite par la mauvaise récolte et aussi – disait-on alors – par les accaparements, force la Municipalité à prendre les mesures les plus énergiques. Au mois d’Août, on avait dû requérir tous les Citoyens et Citoyennes valides pour faire la moisson ; à la fin de l’année, il fallut procéder à des recensements minutieux chez tous les fermiers, et les enjoindre d’avoir à approvisionner le marché du Bourg ; plus tard, on est obligé de faire acheter des grains dans les « pays agricoles » pour nourrir les habitants. Cet état se trouvait encore aggravé par les réquisitions continuelles de chevaux et voitures attelées, de harnais, et se salpêtre pour les Armées.

En exécution de la loi du 13 novembre 1793, la Municipalité fait concession à plus de 100 personnes indigentes ou peu aisées, d’un arpent ou demi-arpent de terre (à la Porte de Paris et à la Beurrerie) provenant des biens nationaux non aliénés, moyennant une redevance annuelle de 25 à 30 francs par arpent.

En 1794, les cloches et tous les objets et ornements du culte sont vendus ou portés à Versailles. L’église sert, pendant toute la période révolutionnaire, aux repas et réunions publiques.

Le 11 avril 1794, le Conseil choisit et nomme pour la première fois un Instituteur et une Institutrice.
Le 30 août 1795, Lecture de la Constitution, en présence de la Municipalité, des Notables et de la population, sur la « ci-devant place de la Croix », en face de l’arbre de la liberté.
En 1802, rétablissement du culte catholique, et installation le 31 décembre, de Jacques Brochier, nommé Curé de Villepreux. 2 ans plus tard, la paroisse de Rennemoulin est réunie à celle de Villepreux.
En 1806, Blocus continental. Ordre est donnée à la Municipalité de faire ensemencer 7 hectares 45 ares de betteraves pour la fabrication du sucre.
Le 31 juillet 1808, une grêle semblable à celle de 1787 anéantit la plus grande partie des récoltes. Un secours de 2000 francs est donné par le Gouvernement Impérial.
A l’occasion du baptême du Roi de Rome (2 juin 1811), la Commune prend part à une souscription destinée à donner une dot à un militaire et à une jeune fille pauvre ou orpheline du canton, qui doivent contracter mariage ce même jour.
1812 – campagne de Russie. 12 soldats originaires de notre Commune perdent la vie dans la désastreuse retraire qui en fut la suite.
En 1814 – première invasion. Des détachements des armées alliées arrivent à Villepreux le 7 avril, et somment la Municipalité de leur livrer 400 rations de foin, 400 de paille et une vache. Le village était occupé par les Cuirassiers russes (160 hommes et 160 chevaux), et les réquisitions furent faites régulièrement jusqu’au 2 juin suivant, jour de leur départ.
Après Waterloo (18 juin 1815) – 2ème invasion. Villepreux est occupé à partir de juillet 1815, pendant près de 2 ans par divers détachements étrangers logés chez les habitants.
En 1816, le blé ayant germé sur terre par suite des pluies continuelles, il y eut une disette qu’aggravait encore l’occupation étrangère. A la fin de cette même année, des industriels établissent, dans l’aile gauche de l’ancien château seigneurial, une usine pour le filage et le tissage du mérinos.
Le 13 février 1820, le duc de Berry est assassiné par Louvel. Par une étrange fatalité, une brillante cavalcade se préparait pour le lendemain. Elle fut contremandée par ordre.
En 1831, Villepreux est choisi comme centre et chef lieu du bataillon cantonal composé des Gardes Nationales de Chavenay, Les Clayes, Feucherolles et Plaisir.
A cette époque, Villepreux n’était desservi que par des chemins de terre souvent impraticables. Les rues du village étaient même en fort piteux état, et nous voyons en 1805, la Municipalité faute de ressources, inviter les habitants à boucher « les trous avec des pierres ». Ce n’est qu’en 1836 que la Commune entreprit, au moyen de souscriptions et d’emprunts, la construction de la route du Trou Moreau (route auxiliaire 34). En 1827, le Conseil Général de Seine et Oise avait également fait achever la route de St Nom.
Le 10 septembre 1839, mort à Villepreux – où il était né le – avril 1769, de Joseph Guinard, membre du Conseil des Cinq Cents et du Tribunat ; et en dernier lieu Receveur Général à Lille.
Le 2 décembre 1840 – retour des restes de Napoléon 1er. Villepreux envoie au Pecq une députation de Gardes Nationaux et de soldats du 1er Empire, dont un Monsieur Moret, légionnaire, en costume du temps.
En 1841, création d’une subdivision de Sapeurs Pompiers de 25 hommes, transformée depuis 1878 en escouade de pompiers travailleurs (les 7 médailles obtenues dans les concours de 1868, 1870 à 1874, ainsi que le drapeau donné par le drapeau donné par le Général Bertin, sont déposés depuis 1878 à la Mairie).
En 1848, Proclamation de la République sur la place de la Mairie, en présence de la Municipalité, de la Garde Nationale, des habitants ; et bénédiction, par le Curé Lelièvre, de l’Arbre de la Liberté.

Aux journées de juin, Villepreux envoie un détachement de gardes nationaux, pour contribuer au rétablissement de l’ordre à Paris.

Le 4 avril 1848, le Conseil Général vote 1000 francs pour le parachèvement du chemin de Noisy.
Le 15 décembre 1852 – Proclamation de l’Empire, sur la place publique, et distribution de secours aux indigents.
Le 15 juin 1864, inauguration de la ligne de Paris à Dreux et ouverture de la station de Villepreux
Guerre de 1870, le 20 septembre à 10 heures, arrivée des Uhlans à Villepreux et destruction des fusils de la Garde Nationale formée un mois auparavant. A partir de cette date, la Commune est successivement occupée par des détachements de Cuirassiers blancs, d’infanterie, d’artillerie et de train auxiliaire. 2 généraux y séjournent consécutivement du 27 septembre au 17 novembre, avec leurs services accessoires (intendance, poste et télégraphe, Conseil disciplinaire)

Le 15 novembre, 3000 hommes de Landwehr y cantonnent pendant une nuit.
En février 1871, le Département de Seine et Oise est frappé d’une imposition de guerre de 10 millions de francs : sur laquelle notre Commune est appelée à fournir 14.776 francs.

Le 12 mars 1871, départ du train auxiliaire prussien. Pendant l’occupation, les Allemands avaient perçu les impôts et levé d’énormes réquisitions de bétail, de fourrages et de grains.

En outre, 3 jeunes soldats : Tremblay Louis, Faroul Louis et Bouquet Thimothée, avaient péri sur différents champs de bataille.
Le 5 juin 1874, mort de Guinard Augustin, membre de l’Assemblée Constituante de 1848, Colonel de la Légion d’Artillerie de la Seine (à ses obsèques assistaient : Etienne Arago, ancien Maire de Paris en 1870, qui prononça un discours ; Gambetta ; Spuller, Lepère, Périn et députés).
Le 30 septembre 1879, mort de Bertin de Vaux, Général de division de réserve, ancien pair de France, Grand Officier de la Légion d’Honneur ; en son château, ancienne demeure des Francini.
En 1879-1880, terrible hiver pendant lequel le thermomètre atteint à Villepreux les basses températures de 28 et 26 degrés au-dessous de zéro, les 9 et 10 décembre 1879 ; et 28 le 17 décembre suivant. Un grand nombre d’arbres fruitiers et forestiers furent gelés.
En juillet 1882, le Comice Agricole de Seine et Oise se tient à Villepreux dans la prairie de la Ferme des Grand’Maisons. Cette fête qui comportait – outre une exposition d’instruments et d’animaux – des courses de chevaux et un brillant steeple chease militaire, avait attiré une affluence énorme de visiteurs de toutes les Communes environnantes.

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