télécharger 375.34 Kb.
|
Document n°105Résultat aux élections prud’homales, en % des suffrages exprimés
Source : Alternatives économiques, HS, n°62, 4°trim 2004 & Wikipédia Taux d’abstention aux élections prud’hommales
Source : Alternatives économiques, HS, n°62, 4°trim 2004 & OECD Document n°106 « La faiblesse du syndicalisme français ne s’explique plus seulement par des spécificités nationales. Elle s’inscrit au contraire dans un mouvement de recul international, lié à la montée en puissance d’un « capitalisme séparateur ». Vu de l’étranger, la vie sociale française est étroitement associée à de larges mouvements de contestation orchestrés par des syndicats réputés puissants et arc-boutés sur les acquis de la société salariale et de l’Etat providence d’après-guerre. C’est cette représentation qui a ainsi présidé au récit de ces dernières semaines dans une grande partie des journaux européens et américains. Elle semble pourtant ignorer l’un des faits les plus objectifs de la situation hexagonale : l’exceptionnelle faiblesse du syndicalisme. D’où vient cette faiblesse du syndicalisme français ? Trois explications sont d’ordinaire mises en avant : une explication culturelle et institutionnelle (la France jacobine n’aurait jamais donné toute leur place aux syndicats et à la négociation collective), une explication économique (les transformations du système productif auraient rendu le travail de syndicalisation beaucoup plus difficile que par le passé) et une explication sociologique (les nouveaux adhérents en particulier, et les salariés en général, seraient porteurs d’attentes beaucoup plus individualistes, que les syndicats peinent à satisfaire). Ces trois explications sont certainement cumulatives, mais elles sont souvent mal hiérarchisées. Or, de cette hiérarchie des causes dépend en grande partie la compréhension que l’on a du problème. Je me concentrerai principalement sur les deux premières explications (institutionnelle et économique) pour montrer que la lecture économique est non seulement la plus éclairante aujourd’hui, mais la mieux partagée au plan international. On peut même considérer que le déclin du syndicalisme est, à cet égard, l’un des meilleurs analyseurs des mutations contemporaines du tissu productif et du marché du travail : la faiblesse grandissante du syndicalisme traduit ainsi l’avènement d’un capitalisme qui tend à évacuer la conflictualité organisée par la dissémination et la fragmentation du salariat et des relations d’emploi. J’évoquerai également la lecture sociologique pour montrer qu’elle pointe des phénomènes qui sont plus des effets que des causes du problème. Or, à prendre l’effet pour la cause, on risque de proposer des solutions trompeuses. |
![]() | ... | ![]() | «le devoir de juste représentation» (ci-après djr). 10 Autrement dit, le djr est le corollaire du monopole de représentation |
![]() | «seniors» assortie d’objectifs identifiés tout en veillant à assurer son articulation avec la politique globale de l’emploi au sein... | ![]() | «l’intention littéraire et l’intention politique». Mais IL lui faudra encore cinq ans pour se défaire vraiment des «préjugés sucés... |
![]() | «l’ensemble des règles juridiques régissant l’exercice du pouvoir politique au sein de l’état» | ![]() | «l’ensemble des règles juridiques régissant l’exercice du pouvoir politique au sein de l’état». Constitution = pour les états |
![]() | «une branche de la politique qui concerne les relations entre Etats, un art de la représentation des intérêts d’un gouvernement à... | ![]() | «droit naturel procédural7». On aurait tort cependant de limiter la rule of law à des critères formels et procéduraux, car elle porte... |
![]() | ![]() |