Plan d’animation – La guerre n’est pas un jeu (Primaire)








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date de publication10.07.2017
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Plan d’animation – La guerre n’est pas un jeu (Primaire)

Une animation offerte par le Réseau In-Terre-Actif du Comité de Solidarité/Trois-Rivières
Diapo 1 : Présentation de l’animateur(trice) et du Réseau In-Terre-Actif du Comité de Solidarité/Trois-Rivières
Comité de Solidarité/Trois-Rivières (CS/TR) : Organisme d’éducation et de sensibilisation à la solidarité internationale qui existe depuis 40 ans (en 2013). Il soutient, entre autres, des projets de coopération à Cuba, en Haïti, au Mali, en Bolivie, au Nicaragua, etc.
Réseau In-Terre-Actif : Secteur jeunesse du CS/TR. Vise les jeunes de 9 à 17 ans et les intervenants scolaires qui les accompagnent (enseignants, animateurs, etc.). Il alimente un site web contenant des outils pédagogiques téléchargeables et reproductibles gratuitement, propose des campagnes de solidarité jeunesse, organise des activités sur le terrain, etc.
Diapo 2 : Les objectifs de l’animation


  • Sensibiliser les jeunes à la réalité de la guerre;

  • Favoriser le développement d’un esprit critique par rapport à la culture de la violence;

  • Faire connaître des solutions et des comportements pacifiques à utiliser pour résoudre des conflits et favoriser une culture de la paix.


Diapo 3 : La guerre, un sujet toujours d’actualité…
La guerre, c’est malheureusement toujours un sujet d’actualité. En 2006, il y avait 26 pays dans le monde où se déroulaient des conflits armés… et en 2013 la situation n’a toujours pas vraiment changé. Une des principales différences est cependant que depuis ce temps, le Canada – autrefois reconnu mondialement pour sa tradition pacifiste et son grand rôle dans les missions de paix, a décidé d’investir de plus en plus d’argent dans le budget militaire du pays (acheter des armes, enrôler de nouveaux soldats, s’investir dans des missions « offensives » plutôt qu’humanitaires…).
Diapo 4 : Pourquoi dit-on que « la guerre n’est pas un jeu »?
Qui d’entre nous n’a pas un jour joué à la guerre avec des amis pour s’amuser? Bien que ces jeux nous semblent des plus inoffensifs, on oublie parfois que pour plusieurs milliers (et même millions) d’êtres humains, la guerre n’est pas un jeu, mais bien une réalité quotidienne loin d’être rose…
Diapo 5 : Pourquoi la guerre n’est-elle pas un jeu? (suite)
Parce que la guerre provoque des souffrances humaines horribles…
Demander aux élèves : Quelles peuvent être, selon vous, les conséquences de la guerre sur les personnes qui y sont impliquées?

Éléments de réponse : Des gens meurent, se blessent, deviennent handicapés, développent des maladies, perdent leur famille et leur maison, ont faim, ont peur, sont traumatisés, etc.
De plus, la majorité des personnes qui sont tuées lors des conflits armés sont de simples civils (c’est-à-dire des « non-militaires » : des citoyens, des enfants, etc.). Par exemple : en 2010, en Afghanistan, 2777 civils et 711 militaires ont été tués à cause du conflit en cours… ce qui représente 80 % de civils et 20 % de militaires1.

Demander aux élèves : Qu’en pensez-vous? Trouvez-vous que cette situation est normale?
Parce que la guerre provoque de vastes dégâts matériels…

La guerre peut parvenir à détruire l’économie du pays qui est touché. Elle engendre la destruction des usines (moins de travail disponible = moins de revenus pour la population), des champs (moins de nourriture = hausse des prix de la nourriture et famine pour les plus démunis), des écoles, des hôpitaux, des stations d’épuration des eaux, des ponts, des routes, des lignes électriques, etc.
Diapo 6 : Les impacts de la guerre sur l’environnement
Durant les guerres, les armes utilisées contiennent parfois des composantes (ex. : substances chimiques) dangereuses pour la santé et l’environnement.
Exemple de l’uranium appauvri : C’est un produit radioactif qui a été employé dans la fabrication d’obus utilisés, entre autres, contre l’Irak lors de la guerre du Golfe au début des années 1990. L’uranium appauvri pollue le sol et l’eau pour plusieurs milliers d’années et provoque chez les populations touchées une multiplication des cancers, des maladies graves et l’apparition de malformations congénitales monstrueuses. Par exemple : Dans le sud de l’Irak, après la guerre du Golfe en 1991, on estime qu’environ 900 000 tonnes de plantes comestibles et près du tiers des animaux ont été contaminés. De plus, les médecins ont constaté une augmentation de 700 % du nombre de cancers, de 400 % du nombre de malformations congénitales et de 350 % du nombre de leucémie2.
D’autres conséquences de la guerre sur l’environnement : pollution de l’air et des cours d’eau, destruction des forêts et/ou des champs agricoles, mortalité d’animaux, etc.
Demander aux élèves : Saviez-vous qu’à Nicolet (au Centre-du-Québec), un lac est lui aussi contaminé par des obus d’essais?
Exemple du lac St-Pierre : Au début des années 1950, l’armée canadienne a commencé à tirer des obus dans le lac St-Pierre, près de Nicolet et en bordure du St-Laurent, pour des fins d’entraînement et de mise au point des équipements. Au total, les forces armées y ont tiré près de 300 000 obus directement dans le lac, dont environ 8000 contiendraient encore aujourd’hui des charges explosives3. Sous la pression des citoyens et des environnementalistes, l’armée a été obligée de réviser son programme d’essai sur le site. Depuis janvier 2000, il n’y a donc plus de tirs dans le lac St-Pierre. Toutefois, de nombreux obus n’ayant pas explosé lors des tirs (défectueux) se trouvent toujours dans le lac et menacent la vie des résidents et des citoyens sur les berges. Des accidents, dont une explosion mortelle, ont déjà eu lieu et des risques d’accident subsisteront tant qu’il restera des obus au fond et sur les rives du lac St-Pierre. De plus, l’oxydation des matériaux qui composent les obus provoque la contamination du milieu aquatique, ce qui nuit au développement des plantes et des poissons du lac.
Diapo 7 : La guerre n’est pas un jeu puisqu’elle brime les droits humains
La guerre brime particulièrement les droits des femmes et des enfants :

  • Droit d’être en sécurité;

  • Droit à la nourriture;

  • Droit à l’éducation et à la santé;

  • Droit à la liberté d’expression;

  • Etc.


La guerre et les femmes :

Les femmes ont depuis toujours été parmi les premières victimes des conflits armés qui sévissent aux quatre coins du monde. Lorsque les hommes quittent pour les champs de bataille, les femmes se retrouvent alors seules pour prendre soin de leur famille et doivent souvent assumer seules toutes les tâches en lien avec la gestion de la maisonnée, de la famille et des enfants. Lorsque leur conjoint décède ou est blessé, cela change la trajectoire de leur vie à tout jamais et ajoute un fardeau de plus aux lourdes tâches qu’elles doivent déjà assumer, notamment en ayant maintenant à assumer seules toutes les dépenses de la famille.
Aussi, n’oublions pas le fait que pour les forces militaires qui arrivent dans une ville ou un village, les femmes ou les fillettes constituent souvent des cibles de choix vu leur fragilité et leur incapacité de se défendre : elles sont battues, violentées, violées et/ou tuées.

Le cas des enfants-soldats :


Pendant la première décennie des années 2000, les conflits armés ont provoqué la mort de 2 millions d’enfants et fait 6 millions de blessés graves ou d’invalides4. De 8000 à 10000 enfants sont tués ou cruellement blessés par des mines antipersonnel chaque année5. Des milliers d’enfants ont été témoins d’horribles actes de violence, certains ont même été forcés d’y participer.
On prétend que des enfants comme soldats sont plus obéissants, ne contestent pas les ordres qui leur sont donnés (ex. : pour vérifier si on peut faire confiance au jeune, tout en le traumatisant et en suscitant sa peur pour favoriser son obéissance, on lui demande de tuer son meilleur ami… s’il refuse, on demande à son ami de le tuer en retour… s’ils refusent tous les deux, les deux sont exécutés…), sont plus faciles à manipuler que les adultes. Dans le monde, il y aurait environ 250 000 enfants-soldats6.
Au Congo et au Rwanda, par exemple, des groupes armés attaquent des villages, des camps de réfugiés et des écoles dans le but spécifique d’enlever des enfants7. Ces enfants sont déracinés de leur milieu, coupés de leur vie d’enfants et drogués dans la plupart des cas. Il arrive aussi qu’ils soient amenés à se battre dans un conflit à l’extérieur de leur pays d’origine. La vie des enfants qui vivent dans des zones de conflits est très différente de la vie quotidienne des enfants québécois.
Diapo 8 : FACULTATIF Activité « Enfants-soldats : un récit où vous devez faire des choix »

Cette activité est une « histoire dont vous êtes le héros » à réaliser oralement en classe avec les élèves. Lire l’histoire à voix haute et solliciter l’avis des jeunes au moment de prendre des décisions.
Contexte :

Nous sommes en l’an 2000, la guerre civile ravage la Sierra Leone depuis quelques années et les rebelles qui contrôlent les mines de diamants multiplient les massacres parmi la population à travers le pays. Fais ton choix entre les deux options suivantes.
Devant cette situation, la famille de Salomon Saidu, un garçon âgé de 10 ans, décide de :

A) Rester au pays et attendre dans la crainte, en espérant que la situation s’améliore. (aller au paragraphe 4)

B) Fuir dans le pays voisin, le Libéria, afin d’échapper à l’arrivée possible des rebelles dans leur village. (aller au paragraphe 2)
Paragraphe 1

Salomon peut à peine supporter le poids de l’énorme carabine que les chefs du groupe rebelle qui vient d’envahir son village lui remettent le jour suivant. Et comble de malheur, les chefs lui demandent de participer à la destruction des villages voisins. Certains des enfants qu’il rencontre dans son groupe armé, comme son cousin, ont été enlevés par les combattants depuis plusieurs mois. Depuis, ils n’ont jamais revu leurs parents et leur école, certains ont même des blessures de guerre horribles. Les chefs les forcent à tuer des gens « pour devenir de vrais guerriers » et leur font boire de l’alcool jusqu’à en être malade tous les soirs. Il est difficile de parler avec les autres membres du groupe; tous sont agressifs et Salomon a l’impression qu’il deviendra comme eux s’il continue de vivre dans ces conditions. Cela fait maintenant deux semaines que Salomon est séparé de sa famille. Il doit prendre une décision :

C) Rester au sein du groupe armé en essayant de ne pas trop s’exposer au danger. (aller au paragraphe 6)

D) S’enfuir pendant la nuit pour se rendre dans le pays voisin, le Libéria. (aller au paragraphe 3)

Paragraphe 2


Après que la famille Saidu ait ramassé quelques bagages et un âne, elle part sur une longue route de terre pour plusieurs jours de marche les menant jusqu’au Libéria. Les réfugiés sont nombreux et, se sentant ainsi plus en sécurité, la famille Saidu se joint à quatre autres familles ayant elles aussi entrepris ce long voyage d’exil vers le pays voisin. Cependant, à un certain endroit sur la route, tout le groupe est aux aguets : il est extrêmement dangereux de marcher sur une mine antipersonnel qui peut exploser sous leurs pieds. Que faire?

  1. Continuer la route vers le Libéria. (aller au paragraphe 5)

  2. Rebrousser chemin pour retourner au village. (aller au paragraphe 1)


Paragraphe 3

Les risques et périls de l’exil sont nombreux pour Salomon, qui doit voyager sans se faire repérer par les groupes armées. Il réussit néanmoins à traverser la frontière du Libéria sans marcher sur une mine et ressent une vague impression de liberté une fois arrivé à destination. Salomon n’est toutefois pas au bout de ses peines. Le chemin est long vers les camps de réfugiés et il est malheureusement sans le sou. Il s’alimente avec des feuilles de végétaux et grignote des bouts de bois pour tromper la faim. Sur sa route, il croise des familles entières qui, comme lui, ont fui la guerre dans leur pays. Mais il n’arrive pas à retrouver des membres de sa propre famille. Sur cette route de l’espoir, on entend des rumeurs disant que des pays comme le Canada ont envoyé des Casques bleus en Sierra Leone pour soutenir les efforts pour la paix et protéger les personnes touchées par le conflit. (aller au paragraphe 6)
Paragraphe 4

La famille de Salomon se fait très discrète, par crainte des violences dont elle pourrait être victime de la part des rebelles. La vie en Sierra Leone n’est pas tous les jours facile, et les affrontements violents imprévus y sont encore trop fréquents. Une rumeur circule d’ailleurs sur le fait que le village situé à quelques kilomètres de celui des Saidu a été brûlé et que des hommes, des femmes et des enfants y avaient été enlevés. Un matin, à l’aube, des gens armés et masqués défoncent la porte des Saidu. Salomon est amené de force par un groupe armé. Sa famille est dispersée et chassée du village qui est, à son tour, brûlé. (aller au paragraphe 1)
Paragraphe 5

Ils continuent de marcher tous ensemble. Le deuxième soir, au moment où ils aperçoivent un camion sur la route, tous se cachent rapidement derrière les buissons. Salomon croit reconnaître, à l’arrière du camion, son cousin avec un fusil à la main. Spontanément, Salomon sort de sa cachette pour être vu par cousin afin que celui-ci le rejoigne avec sa famille. Le camion s’immobilise alors brusquement et les rebelles armés foncent sur Salomon. Ils l’embarquent avec eux et le séparent de sa famille, désespérée. (aller au paragraphe 1)

Paragraphe 6


Deux ans plus tard, la paix est officiellement annoncée en Sierra Leone. On estime que de 1991 à 2002, plus de 50 000 personnes ont été tuées et 2 millions ont été déplacées dans leur propre pays ou contraintes de fuir à l'étranger, tandis que des milliers de personnes ont été mutilées, violées et torturées. (Source : Amnistie internationale)
Demander aux élèves : Selon vous, qu’est-il arrivé à Salomon? Est-il resté en vie? Où est-il présentement? (En discuter en classe et réintégrer les notions vues précédemment sur les conséquences de la guerre.)

Diapo 9 : Le cas d’Omar Khadr

Le cas d’Omar Khadr est le seul cas d’enfant-soldat canadien actuellement connu. Le père de Khadr, lié à Al-Quaida, l’aurait amené en Afghanistan afin qu’il participe à des camps d’entraînement pour lutter auprès des talibans. Celui-ci y a été capturé en 2002 par les forces américaines à l’âge de 15 ans, lors d’un affrontement sanglant entre les Américains et les insurgés afghans.
Khadr a été formellement accusé d’avoir tué un soldat américain en lui lançant une grenade. Bien qu’aucune preuve formelle du fait qu’il ait commis ce crime n’ait été fournie, Khadr a été jugé devant une cour militaire pour adulte, puis transféré à la prison américaine de Guantanamo. Il y est resté pendant 10 ans avant d’être transféré dans une prison canadienne, où il se trouve toujours8. Cet enfant-soldat a vu sa jeunesse être complètement hypothéquée à cause qu’il a été impliqué malgré lui dans la guerre en Afghanistan…
La guerre fait des ravages chez des millions d’enfants autour du globe… même au Canada.
Diapo 10 : La vie dans une zone militarisée
Demander aux élèves : Selon vous, qu’est-ce qu’une zone militarisée?

Éléments de réponse : Une zone militarisée est un endroit où il y a la présence de forces armées. Dans une zone militarisée, c’est la loi du fusil qui règne… toute la vie quotidienne est teintée de la présence des forces militaires et des affrontements violents.
Demander aux élèves : Selon vous, quelles sont les conséquences reliées au fait de vivre dans une zone militarisée?

Éléments de réponse : Développement d’une culture de la violence, misère, faim, désespoir, peur, stress…
Des études démontrent (et les faits prouvent) qu’à l’intérieur d’une zone militarisée, les droits des hommes, des femmes et des enfants sont restreints. Il y a augmentation de l’alcoolisme, de la prostitution, de la traite d’esclaves sexuelles et un taux de personnes infectées par le sida nettement plus élevé que dans les zones libres de militaires.
Le militarisme entraîne aussi une désorganisation sociale qui empêche les populations de contribuer au développement de leur propre société. Les gens deviennent réfugiés, sans emplois ou dépendants de l’aide humanitaire.
Diapo 11 : Le cercle vicieux de la guerre et de la pauvreté
Il faut également comprendre qu’il y a un lien très clair entre la guerre et la pauvreté au sein d’un pays. Lorsque les besoins primaires des gens ne sont pas comblés (manger, boire, se vêtir, se loger, avoir accès aux services sociaux – santé et éducation, avoir accès à de bons emplois, gagner suffisamment d’argent pour vivre décemment…), cela peut créer un grand mécontentement au sein de la population. Ce mécontentement, lorsqu’il est partagé par des milliers de personnes, peut facilement mener à des grandes démonstrations de violence (vols, meurtres, vandalisme, etc.)… qui, elles, peuvent dégénérer jusqu’à en devenir une guerre – civile ou hors des frontières du pays, telle qu’on se l’imagine. Lorsqu’un pays entre en guerre, de très grandes sommes sont investies par le gouvernement en place dans les dépenses militaires (soldats, équipement, etc.)… et ces sommes ne sont plus disponibles par la suite pour être investis afin de répondre aux besoins primaires de la population, qui s’appauvrit encore et toujours. Et le cercle vicieux se poursuit ainsi sans fin…
Diapo 12 : Pourquoi y a-t-il des guerres?
Pourquoi y a-t-il la guerre? Il y a évidemment beaucoup de causes à la guerre, mais le désespoir engendré par la pauvreté et les inégalités constitue bien souvent une des principales raisons qui amènent une population à envisager la guerre comme une solution pour parvenir à sa survie.
Également, pour une poignée de gens riches, cupides et sans scrupule, la guerre peut s’avérer très payante. Ainsi, une guerre peut être entamée dans le but de contrôler les richesses naturelles d’un pays comme le pétrole ou les diamants.
FACULTATIF Qui en profite? : Pendant ce temps, les grandes entreprises (ex. : du Canada) qui fabriquent et vendent des armes font des affaires en or et elles ont évidemment intérêt à ce que les hostilités se poursuivent. Les pays en guerre dépensent des sommes très élevées pour s’armer. Par exemple, la guerre en Irak a coûté, entre 2003 et 2013, près de 4000 milliards de dollars aux États-Unis9 (sans compter les coûts engendrés par les autres pays du monde!). Faire écrire au tableau par un élève : 4 000 000 000 000 $. On compte actuellement environ 640 millions d’armes légères en circulation dans le monde, en plus des 8 millions qui continuent à être produites en usine chaque année10.
Diapo 13 : Qu’est-ce qu’on peut y faire?
Demander aux élèves : Selon vous, y a-t-il des choses que l’on peut faire, des actions que l’on peut poser afin de contribuer à bâtir un monde plus pacifique et ouvert aux autres? Et ce, même si notre propre pays n’est pas en guerre?
À notre niveau, la meilleure chose à faire pour travailler à bâtir un monde plus pacifique, c’est de militer pour la non-violence autour de nous-mêmes… parce qu’en tant qu’enfant, nous sommes les adultes demain. Si nous grandissons en devenant des personnes pacifiques, nous avons plus de chances de reproduire ces mêmes comportements lorsque nous serons des adultes et en position de pouvoir.
Diapo 14 : Agir contre la culture de violence à la télévision
Saviez-vous que…? :

    • À l’âge de 12 ans, un enfant ayant une consommation « moyenne » de télévision aura été témoin de 8 000 meurtres11.

    • En 2011, la moyenne de temps passée devant le téléviseur, chez les Québécois, était de 28h30 par semaine… soit plus de 4h par jour12!


Ce qu’on peut faire :

    • Choisir de regarder des films ou des émissions à contenus non violents.

    • Réduire le temps passé devant la TV (ex. : Défi sans télé)

    • Éviter les chaînes de TV réputées pour leur contenu violent et éviter de regarder la télévision après 20 h (heure après laquelle la majorité des contenus violents sont projetés).


ACTIVITÉ FACULTATIVE : Compter le nombre d’actes de violence (physique ou psychologique : donner deux exemples) dans une émission à la télé, y compris les annonces publicitaires, ou encore pendant une soirée complète passée devant la télévision.

Exemples : Pousser, menacer, frapper, tuer, insulter…
Diapo 15 : Privilégier des jeux vidéo non violents
Une importante partie des jeux classés pour adolescents requièrent du joueur qu’il blesse un adversaire et/ou accordent même des points pour le meurtre d’un adversaire. Notons par ailleurs que, souvent, les ennemis dans les jeux ressemblent aux ennemis stéréotypés par les médias occidentaux (ex. : Noirs, Arabes, etc.).
La tendance actuelle est d'attribuer au joueur le rôle du « méchant » et de lui accorder, par exemple, des points chaque fois qu'il attaque et extermine des passants innocents. Le joueur, peu importe son âge ou sa maturité, doit apprendre, sur une longue période de temps, à accepter, à tolérer ou encore à apprécier la violence qu’il inflige. Avec les jeux vidéo, les enfants ne se contentent plus de voir la violence, ils la commettent. Ces jeux vidéo ne sont pas inoffensifs. Ils renforcent chez les jeunes la tendance actuelle de banaliser et d’intérioriser la violence comme mode de comportement anodin et acceptable.
Croyez-vous que ce type de divertissement aurait un effet sur vous? C’est ce dont l’armée américaine est persuadée, finançant la création des jeux America's Army et Full Spectrum Warrior afin d’accroître son recrutement13.
ACTIVITÉ FACULTATIVE : Faire le recensement de ses jeux vidéo agressifs et dire si on se sent plus impulsifs ou agressifs après y avoir joué.

Diapo 16 : Pratique de la communication non violente au quotidien
Mettre en pratique la règle d’or de la communication : Le « tu » tue et le « je » donne vie!
Expliquer cette règle aux élèves en donnant un exemple.

Au lieu de : « Tu m’énerves. », on peut dire : « Je n’aime pas lorsque tu fais telle chose. ». Le fait de débuter notre intervention par le « je » et non le « tu » est moins agressant et nous permet d’exprimer nos propres émotions plutôt que d’accuser l’autre.
Diapo 17 : Adopter des attitudes pacifiques au quotidien
Pour bâtir un monde plus pacifique… il faut d’abord commencer par soi-même! Une foule de gestes peuvent être posés au quotidien par tous et chacun :

    • Être respectueux avec ses parents, ses amis, son enseignant, son entourage;

    • Être ouvert à ceux qui sont différents de nous;

    • Être souriant… même avec les gens que l’on ne connait pas!;

    • Être poli et courtois (ex. : céder sa place dans l’autobus, utiliser les formules de politesse de base, etc.);

    • Régler ses conflits par la parole plutôt qu’avec les poings;

    • Voir le positif dans chaque situation;

    • Évacuer nos frustrations en faisant du sport;

    • Aller chercher de l’aide lorsqu’on est victime ou témoins d’une situation où la violence est présente.


Un geste à la fois... nous bâtirons un monde aux couleurs de nos valeurs!
Diapo 18 : Merci pour votre écoute et votre participation!

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