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Protagoras, Sophocle, Socrate, Aristote et les autres…[*][*][*][*]La leçon d’AristoteL’homme est-il la mesure de toutes choses ou existe-t-il des lois qui lui sont supérieures ? [ Soulevée par des admirateurs de canards sans tête [1] -et autres défenseurs de bestiaux imaginaires à longue queue [2]-, ] la question du « mariage pour tous »[3][4, notes 21 à 23][5, note 19][6, AV note 299][7, notes 436 à 439] (§1) Dès la plus haute Antiquité, en Mésopotamie, les textes attestent d’une réflexion sur les notions de « droit », de « justice », et de « loi ». Ces textes définissent l’origine et la finalité du droit. Dans les cités grecques, les penseurs [9] qui s’intéressèrent à l’organisation de la cité se sont très tôt interrogés sur les fondements du droit. (§2) La contradiction possible entre une justice établie par la loi, c’est-à-dire par la volonté de ceux qui ont le pouvoir de l’édicter, et une justice qui serait l’expression d’un ordre naturel échappant à la volonté humaine fut, par les sophistes [10], tranchée au bénéfice de la volonté législative. Ainsi Protagoras [11] affirme que l’homme est la mesure de toutes choses ; que seule compte la loi humaine ; que rien n’est supérieur à celle-ci : « Quelles que soient les choses qui apparaissent à chaque cité comme justes et bonnes, elles demeurent justes et bonnes pour la cité tant qu’elle le décrète ». (§3) Face à eux se dressa Sophocle [12] qui invoque, dans Antigone [12bis], l’autorité des lois non écrites et immuables des dieux. De leur côté, Socrate [13][14, note 2] et ses disciples, Xénophon [15], Isocrate [16], Platon [17] affirmèrent l’existence d’un droit indépendant de la volonté humaine, supérieur à l’arbitraire des hommes. Leur réflexion fut approfondie par Aristote. Aristote dans ses écrits (§4) Aristote [16] (384-322 av. J.-C.) s’intéressa au droit naturel et à la justice dans trois de ses œuvres : dans la Politique [17][18pdf], il traite de la nature de la société, de la notion de justice et de la constitution de la cité. Dans les Éthiques, notamment dans le cinquième livre, l’Éthique à Nicomaque [19][20doc], il traite de la morale et de la justice. Dans la Rhétorique [21][22pdf], il traite du rôle de l’avocat (§5) Aristote affirme que l’homme recherche le bonheur [31, note 5], que ce bonheur consiste à agir « conformément à la vertu parfaite » (§6) Or, la traduction de ce bien en politique est le juste : « Le juste, c’est le bien politique » (Politique, III, 12). Aristote consacre une place importante à définir la notion de justice. « La justice est un raccourci de toutes les vertus » (§7) Ainsi, « la loi prescrit d’agir en hommes courageux (§8) Dans les relations individuelles, Aristote distingue deux aspects : la justice comme vertu et la justice comme action. Dans les deux cas, la justice consiste dans l’attribution équilibrée des choses. « Elles relèvent du juste milieu » (EN, V, 9) (§9) Au sein de la justice politique |
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![]() | «Entre relativisme et universalisme» p. 64-67 dans le collectif Claude Lévi-Strauss. Tristes tropiques, Paris, Ellipses, 1992 | ![]() | |
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