Résumé Chapitre 1 Au mois d’«octobre 181.»








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titreRésumé Chapitre 1 Au mois d’«octobre 181.»
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’’les tours’’» : Ces «tours» de guet et de défense avaient été construites pour défendre les villages corses contre les incursions sarrazines. Elles existent encore. Celle de Colomba, antérieure aux inimitiés, surveille la vallée aboutissant au golfe de Valinco ; de sa fenêtre, on aperçoit la mer.

- «un colombier» : Construction en forme de tour isolée, dans laquelle on loge des pigeons.

- «roide» : Raide.

- «un mâchecoulis» : Ou «mâchicoulis» : balcon de fortification dont le fond présente des ouvertures permettant de lancer ou de laisser tomber des projectiles sur les assaillants. À Olmeto et Fozzano, Mérimée avait vu cette «espèce de fortification domestique, mâchicoulis disposés en avant d’une fenêtre au-dessus de la porte d’entrée, laquelle est d’ordinaire assez élevée et précédée d’un escalier étroit et raide.» (‘’Notes d’un voyage en Corse’’).

- «antiquaires» : Archéologues.
Page 377 :

- «chambranles» : Encadrements.

- «archere […] meurtrières» : Ouvertures étroites, ménagées entre de grosses bûches avec lesquelles on bouche la partie inférieure d’une fenêtre. Lorsqu’on craint quelque attaque, on se barricade de la sorte, et l’on peut, à l’abri des bûches, tirer à couvert sur les assaillants. À Sartène, où il fut reçu par le sous-préfet Costa, signataire du traité qui interrompit en 1834 l’inimitié entre deux familles, les Ortoli et les Roccaserra, Mérimée, bien que le pays fut calme depuis cinq ans, put voir un décor semblable (meurtrières dans les façades, «mucchio» sur la route) et entendre les récits, plus ou moins déformés selon le parti auquel appartenait l’interlocuteur.

- «endurants» : Patients.

- «bravade» : Provocation.

- «l’oracle du bourg» : Ses paroles jouissaient d’une grande autorité.

- «de la viande de boucherie à bon marché» : Expression corse populaire et brutale pour désigner des gens fraîchement tués ; déjà le matelot avait parlé de «viande fraîche» (page 344). L’expression s’entend encore aujourd’hui.
Chapitre 10
Page 379 :

- «les aigles impériales» : Emblêmes du régime de Napoléon.

- «arrêts» : Punition qui consiste à défendre à un officier de sortir d’un lieu bien déterminé pendant un certain temps.

- «Quatre-Bras» : Combat livré par Ney la veille de Waterloo. Il entraîna la retraite provisoire de Wellington.
Page 380 :

- «l’opinion de Pietranera commençait à être celle du monde» : Elles n’en feront qu’un, maintenant qu’il ne sortira plus de son village.

- «le talisman de Miss Nevil» : la bague qu’elle lui a offerte (page 365).

- «Sur cette bonne pensée, il se leva» : ll y a dans ce paragraphe le schéma d’un monologue classique.
Page 381 :

- «une révérence à la paysanne» : Salut accompagné d’un fléchissement des genoux, longtemps à la mode à la campagne.

- «Chili» : Abréviation familière de «Chilina», pour «Michelina». C’est la nièce du bandit Brandolaccio, dont elle fait les commissions.

- «à vous servir» : Pour vous servir ; à votre service.

- «Dame !» : Exclamation marquant la surprise.

- «châtaignes» : Une des végétations les plus productives de l’île (du 15 octobre à la fin de décembre), surtout dans la Corse centrale, qui s’appelle d’ailleurs la Castagniccia. Pendant la lutte de l’indépendance contre les Génois, les châtaignes rendirent aux habitants encerclés le même service qu’aux bandits dans le maquis.
Page 382 :

- «les bandits» : Ils ont actuellement disparu après que certains d’entre eux aient abusé de leur situation pour se comporter en véritables brigands, sans honneur et sans générosité, et que des opérations de police en aient purgé le maquis.

- «à la campagne» : «Être ‘’alla campagna’’, c’est-à-dire être bandit. Bandit n’est point un terme odieux : il se prend dans le sens de banni ; c’est l’’’outlaw’’ des ballades anglaise.» (note de Mérimée).

- «je n’entends pas» : «Je ne veux pas».

- «mezzaro» : Voile de soie noire que les femmes corses portent sur la tête, croisé sous le menton et serré autour du cou. On dit aussi «mesaru».

- «que ton oncle veille bien sur Orso !» : L’appel sera entendu (chapitres 15, 17 et 19).
Chapitre 11
Page 383 :

- «archere» : Ouvertures étroites, ménagées entre de grosses bûches avec lesquelles on bouche la partie inférieure d’une fenêtre. Lorsqu’on craint quelque attaque, on se barricade de la sorte, et l’on peut, à l’abri des bûches, tirer à couvert sur les assaillants.

- «une force peu commune» : Ce détail explique à l’avance l’énergie de l’intervention de Colomba contre Orladuccio.
Page 384 :

- «serrer» : Ranger.

- «affectation» : Exagération.

- «garder le deuil si lontemps» : Usage local dont Mérimée avait pu constater l’authenticité auprès de Mme Colomba Bartoli elle-même.

- «un homme qui aurait fait trois choses» : Pour compléter la phrase, on pourrait se reférer au fragment de «ballata» qu’allait chantonner Colomba en quittant le vieux barricini (chapitre 21).
Page 385 :

- «Cela devient de la folie» : Cette folie semblera à Orsa presque de la sagesse quand il sera redevenu vraiment Corse.

- «câlinerie» : Flatterie caressante.

- «redingote» : Vêtement croisé, à basques et à revers.

- «jais» : Lignite d’un noir très brillant dont on faisait des sortes de perles.

- «houppe» : Touffe de soie surmontant un sommet carré.

- «la cartouchière» : «’’Carchera’’, ceinture où l’on met des cartouches. On y attache un pistolet à gauche.» (note de Mérimée).

- «l’Ambigu-Comique» : Un des plus anciens théâtres de Paris, établi en 1769 sur le boulevard du Temple et spécialisé, à l’époque où se déroulent les événements, dans le mélodrame.

- «bonne façon» : Belle allure.

- «’’pointu’’» : «’’Pinsuto’’. On appelle ainsi ceux qui portent encore le bonnet pointu, ‘’barreta pinsuta’’» (note de Mérimée).

- «brave» : Beau.
Page 386 :

- «choses les plus vulgaires» : Les plus communes.

- «avec un livre et du papier» : Afin d’étudier sous la direction de son frère.

- «mezzaro» : Voile de soie noire que les femmes corses portent sur la tête, croisé sous le menton et serré autour du cou. On dit aussi «mesaru».

- «boîte à cartouches» : Boîte de fer blanc, qui se portait en bandoulière.

- «un homme ne doit jamais sortir sans son arme» : En 1828, l’auteur d’une étude sur la Corse écrivait : «Les habitants des villes maritimes exceptés […] vous ne rencontrerez pas un Corse qui ne soit, pour ainsi dire, en équipage de guerre.»

- «Il faut se conformer à la mode» : Cette plaisanterie d’Orso étonne à ce moment du récit, mais marque l’ironie qu’il affecte par opposition au sérieux tragique de sa sœur.

- «un chemin creux» : Le chemin où le colonel a été assassiné.

- «qui serpentait dans les vignes» : Ce membre de phrase suffit à dessiner le paysage.
Page 387 :

- «un demi-mille» : Près de sept cent cinquante mètres.

- «trois pieds» : Presque un mètre.

- «paganisme» : Religion professant le culte de dieux représentant les éléments de la nature, et à laquelle les paysans sont restés plus longtemps fidèles que les gens des villes.

- «le ‘’mucchio’’» : Mot italien (tas, monceau), à prononcer «muttio», à la corse. C’était un usage très ancien, dont il est fut fait mention par Dante dans ‘’Le purgatoire’’ (III, 129).

- «arbousier» : Arbuste méridional aux fruits rouges qui, par leur apparence, rappellent la fraise mais sont aigrelets.

- «Prions pour son âme, mon frère !» : Même situation que dans ‘’Les choéphores’’ d’Eschyle, où Électre amène son frère, Oreste, sur la tombe de leur père, pour le préparer à la vengeance.

- «L’œil sec» : Alors que son frère pleure. Mais il est vrai que Colomba est habituée à cette expérience qui est nouvelle et soudaine pour Orso.

- «le signe de croix» : Il ne se fait que dans les circonstances graves, et n’est pas étendu à l’île entière.
Page 388 :

- «cassette» : Petite boîte où l’on met des objets précieux.

- «la chemise de votre père» : «La chemise sanglante d’un homme assassiné est gardée dans une famille comme un souvenir de vengeance. On les montre aux parents pour les inciter à punir les meurtriers.» (Mérimée, ‘’Notes d’un voyage en Corse’’).

- «deux balles oxydées» : Altérées par un long contact avec l’air.

- Mérimée put voir Mme Colomba Bartoli entretenir sa haine et son chagrin en lui montrant les vêtements et les objets de son fils assassiné.

- «tu le vengeras !» : Futur équivalant à un impératif. Colomba tutoie pour la première fois Orso. On remarque qu’il y a autant de concision dans le dialogue que dans la description.

- «fureur» : Égarement, exaltation.

- «pétrifié» : Immobilisé par la stupeur, comme changé en pierre.

- «oracle» : Ordre d’un dieu auquel on ne peut se soustraire.

- «fatal» : Voulu par le destin.

- «un oracle fatal, inévitable, qui lui demandait du sang, et du sang innocent» : La phrase résume bien le caractère du conflit et l’inégalité des deux adversaires.

- «supposé» : Inventé faussement.
Page 389 :

- «poignants» : Pénibles à supporter.

- «expédient» : Solution plus ou moins bonne pour se tirer d’embarras.

- «Cicéron» : Il écrivit, après la mort de sa fille, une consolation qui ne nous est pas parvenue.

- «M. Shandy» : Héros de ‘’La vie et les opinions de Tristram Shandy’’, Walter Shandy est un homme d’affaires retiré dans son pays, méticuleux et casanier, ponctuel au plus haut point, qui possède une qualité «connue sous le nom de persévérance dans une bonne cause, et d’obstination dans une mauvaise.» Plus les idées sont bizarres, plus il leur est attaché : il est notamment convaincu que la grandeur et la forme du nez exercent une influence prépondérante sur la réussite sociale.

- «gardez ma croix et ma chemise sanglante» : C’est la chanson que le matelot chantait sur le bateau.

- «d’une voix terrible» : La violence d’Orso s’explique par son exaspération devant toutes les incitations à vendetta auxquelles il est soumis.
Page 390 :

- «Pour vous servir» : Réponse affirmative polie et insistant sur le dévouement de l’oncle à l’égard d’Orso.

- «Lucquois» : Nom des habitants de la ville toscane de Lucques mais par lequel les Corses désignaient avec mépris les Italiens en général qui venaient faire sur l’île les gros travaux. Ici, ce sont des bûcherons qui travaillent dans le maquis.

- «un chien» : Les interventions d’animaux sont rares dans l’œuvre de Mérimée.
Page 391 :

- «cépée» : Ensemble de rejets poussant en grand nombre autour d’une souche vigoureuse et formant buisson.

- «cistes» : Arbuste méditerranéen à grandes feuilles violacées.

- «myrtes» : Grand arbrisseau à feuilles persistantes et à petites fleurs blanches, donnant des fruits noirs.

- «bonnet pointu» : Mérimée avait déjà coiffé de ce bonnet le Gianetto Sampiero de ‘’Mateo Falcone’’.

- «déchiré plus d’une cartouche» : Quand on chargeait une arme, on commençait par déchirer la cartouche avec les dents, près de l’extrémité opposée à la balle, puis on la vidait dans le canon, avec la balle retournée la pointe en haut, la poudre prenait feu sous l’action du briquet, pièce d’acier frappant une pierre à feu.

- «châtaignes» : Principale nourriture des pauvres en Corse, les châtaignes complètent le salaire quotidien des bûcherons.

- «la fièvre» : Le paludisme, jadis très répandu en Corse, en raison de l’abondance des marécages dans les basses vallées et vers les côtes, aujourd’hui disparu à la suite de travaux d’assainissement.

- «Les fainéants !» : Il est assez plaisant d’entendre lancer cette apostrophe contre des travailleurs un homme qui vit dans l’oisiveté !

- «notre pauvre compatriote qu’on a réformé» : Périphrase désignant Napoléon qu’on a envoyé à Sainte-Hélène. Brandolaccio aime à plaisanter.

- «je gage» : Je parie.
Page 392 :

- «monsieur le curé» : Le bandit Quastana, que Mérimée a peut-être connu, fournit quelques éléments à ce personnage. Élève au grand séminaire d’Ajaccio lorsque son père fut tué, il gagna le maquis, d’où il fit une guerre acharnée à ses ennemis : il en tua vingt-huit ! Mais il ne rançonnait personne.

- «le futur» : Celui qui devait l’épouser.

- «en venir à la pierre à fusil» : À l’assassinat. Mérimée indiqua dans une note : «’’La scaglia’’, expression très usitée».

- «retarder le moment où il lui faudrait rentrer chez lui» : Colomba commence à susciter la crainte chez Orso.
Page 393 :

- «maxima debetur pueris reverentia» : «Le plus grand respect est dû aux enfants» (Juvénal, ‘’Satires’’, XIV, 47).

- «un supposé» : Un faussaire.
Page 394 :

- «lettre de change» : Acte enjoignant à une personne de payer, à date fixée, une somme à l’ordre du souscripteur.

- «Orezza» : Chef-lieu de canton, au nord-est de Corte, où la densité de la population, assez grande pour la Corse, était due aux châtaigniers (la région s’appelle la Castaniccia) qui fournissaient aux habitants la base de leur alimentation et permettaient l’existence de petites industries locales. On y trouve des eaux thermales ferrigineuses et bicarbonatées appréciées en Corse.

- «manant» : Paysan (péjoratif).

- «maroufle» : Fripon, voleur.

- «vilain» : Autre mot péjoratif pour désigner un paysan.

- «soufflet» : Coup du plat ou du revers de la main sur la joue.
Page 395 :

- «’’Bastaccio’’» : «Les Corses montagnards détestent les habitants de Bastia, qu’ils ne regardent pas comme des compatriotes. Jamais ils ne disent ‘’Bastiese’’, mais ‘’Bastaccio’’ ; on sait que la terminaison ‘’accio’’ se prend d’ordinaire dans un sens de mépris.» (note de Mérimée).

- «usurier» : Cet événement fut inspiré par la vie du bandit Quastana : un de ses compagnons, le bandit Gallochio, peu scrupuleux, ayant demandé, avec menaces, trois mille francs au maire du village, Quastana tua son camarade «d’un coup de pistolet à la nuque», et rendit l’argent.

- «’’Liquefacto tempora plumbo / Diffidit, ac multa porrectum extendit arena’’» : «Et d’un plomb qu’il avait fondu, il lui fendit la tempe et l’étendit mort sur le sable dont il recouvrit une large place» (‘’Énéide’’, IX, 587-588).

- «balistique» : Science qui étudie le mouvement des projectiles lancés par les armes à feu.

- «argumenter» : Discuter de façon raisonnée.
Page 396 :

- «une première pierre» : Cérémonie officielle marquant le commencement d’une construction.

- «démêler» : Débattre.

- «mouflon» : Grand mouton aux poils sombres, dont le mâle porte des cornes en volutes. Les naturalistes ont donné au «mouflon commun» (différent du «rnouflon à manchettes») le nom de «mouton de Corse», bien qu'on le trouve aussi en Sardaigne, en Crète et en Espagne.
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