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BRUN Stéphanie - CABRERA Christelle – CAFARDY Estelle - CALCUL Johanna - CAUVER Lydia – CHAULET Eddy – CLAVER Pauline – CLEKA Jérémie - COROSINE Elisabeth – DACLINAT Caroline – GASSETTE Adeline





LE PRELEVEMENT DE PLAIE





Table des matières




Introduction 2

Législation 2

Pourquoi effectuer un prélèvement 3

Les différents types de prélèvement 5

Méthodologie 7

Risques et complication 11

Surveillance infirmière 12

Conclusion 12

Sources 13


Introduction

Législation


Le prélèvement de plaie est un acte à visée diagnostic ou épidémiologique, sous prescription médicale, effectué par une personne habilitée, comme le médecin, le pharmacien, l’infirmier.

Cet acte est inscrit dans le Décret du 11 février 2002, relatif aux actes professionnels et à l’exercice de la profession d’infirmier, mais aussi dans l’Article R4311-7 du CSP Code de la Santé Publique aux alinéas 37 et 38.

« L'infirmier est habilité à pratiquer les actes suivants soit en application d'une prescription médicale qui, sauf urgence, est écrite, qualitative et quantitative, datée et signée, soit en application d'un protocole écrit, qualitatif et quantitatif, préalablement établi, daté et signé par un médecin :

- Prélèvements non sanglants effectués au niveau des téguments ou des muqueuses directement accessibles ;

- Prélèvements et collecte de sécrétions et d'excrétions ;

- Transmission des indications techniques se rapportant aux prélèvements en vue d'analyses de biologie médicale ; »

Il peut se faire sur différents types de plaies : post- opératoire, traumatique, escarre, ulcère, mal perforant plantaire, fistule, etc.

Quelques petits rappels :

  • Le consentement du patient

Il faut prévenir et informer le patient avant tout prélèvement, sur ses contraintes, sa technique et son but. Le patient dispose de droits fondamentaux et de droits des usagers du système de santé. Ces droits sont issus de la Loi du 04 mars 2002.

Le droit au consentement est inscrit dans le CSP à l’article L.1111-4 : « aucun acte médical, ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment. »

  • La prescription :

Doit être claire, précise (selon la nomenclature des actes de biologie médicale)

Doit comporter :

- La nature de l’échantillon

- L’origine anatomique

- Le mode de recueil

- Le nom et la qualité du prescripteur

- L’identité du malade (nom, prénom, sexe, date de naissance, date d’hospitalisation)

- Le numéro d’identification

- L’objectif de l’analyse : Diagnostic ou épidémiologique

- Le degré d’urgence

Il faut également informer le préleveur et le biologiste.

Pourquoi effectuer un prélèvement


Le prélèvement de plaie permet d’isoler les micro-organismes responsables de l’infection, de les identifier, de déterminer leur sensibilité aux anti-infectieux et d’adapter le traitement. Cependant, il ne doit pas être systématique mais envisagé uniquement en présence d’éléments cliniques concrets, en faveur d’un processus infectieux.

La présence de bactéries dans une plaie peut entraîner :

Une contamination : le nombre de bactéries n’augmente pas et elles n’entraînent pas de problème clinique.

Une colonisation : les bactéries se multiplient mais les tissus de la plaie ne sont pas endommagés

Une infection : les bactéries se multiplient, la cicatrisation est interrompue et les tissus de la plaie sont endommagés (= infection locale). Les bactéries peuvent produire des problèmes à proximité de la plaie (dissémination de l’infection) ou entraîner une atteinte systémique (infection systémique).

Il est donc important de savoir à quel moment effectuer ou non son prélèvement, en vue de l’utilisation d’un antiseptique. C’est-à-dire, être capable de déterminer sur quel type de plaie il sera réalisé et savoir quel type de bactérie on est susceptible de trouver. Le choix du traitement se fera en fonction du micro-organisme responsable de l’infection.

On se base sur les signes cliniques de l’infection pour déterminer la nécessité ou non de l’examen :

  • Dans le cas d’une plaie, avec au moins deux des signes suivants :

    • Chaleur locale

    • Érythème 0,5 à 2 cm autour de l’ulcère

    • Sensibilité locale ou douleur

    • Tuméfaction ou induration

    • Décharge purulente (sécrétion épaisse, opaque à blanchâtre ou sanguinolente)

  • Lors d’infection atteignant les structures au-delà de la peau et du tissu sous-cutané (abcès profond ou ostéite...)

  • Quel que soit l’infection locale, si présence de signes systémiques manifestés par au moins deux des caractéristiques suivantes :

    • Température > 38 °C ou < 36 °C

    • Frissons

    • Asthénie

    • Fréquence cardiaque > 90 battements par minute

    • Fréquence respiratoire > 20 cycles par minute

  • Quand une plaie ne répond pas au traitement ou se détériore malgré un traitement antibactérien approprié.

  • Pour la surveillance de bactéries multi-résistantes.

Différents types d’agents pathogènes peuvent être rencontrés dans les prélèvements : des bactéries, des virus, des champignons et des parasites.

AGENT PATHOGENE

EXEMPLE

PATHOLOGIE

Bactérie

Staphylococcus aureus

Streptococcus pyogènes

Clostridium perfringens

Furoncle, folliculite superficielle

Impétigo

Gangrène

Virus

Human herpesvirus 3 (HHV3) ou virus varicelle zona (VZV)

Herpès, Varicelle, Zona

Champignon

Candida

Trichophyton mentagrophytes (Dermatophytes)

Candidoses

Teignes suppurées

Parasites

Sarcoptes scabei

Pediculus humanus

Gale

Poux de tête ou de pubis

( ! absence de plaie)


Les différents types de prélèvement




  • Ecouvillonnage simple

Indication : L’écouvillonnage est la méthode la plus facile. Elle permet d'effectuer des prélèvements dans un but diagnostique. Il convient au prélèvement superficiel et peu profond.

Cette méthode recueille la totalité de la flore aérobie colonisante. Elle présente des difficultés à isoler les bactéries anaérobies strictes.

Matériel : Un écouvillon est un petit instrument en forme de tige en bois, comportant à son extrémité du coton.

Technique : L'écouvillonnage s'effectue avant la réfection du pansement. Le sortir de son emballage en le saisissant par le bouchon à l’extrémité de la tige sans la toucher.

Prélever l'exsudat là où il est le plus important sans toucher la peau péri lésionnelle.

Quelle que soit la zone prélevée, un écouvillon est utilisé pour un seul prélèvement

A la fin de l'examen, l’écouvillon est replacé dans son étui en prenant soin de ne pas toucher l'extérieur de l'emballage.

  • Curetage- écouvillonnage

Indication : Prélèvement de tissu à la base de la plaie, au moyen d’une curette ou d’un scalpel stérile. Cette méthode est utilisée pour les prélèvements superficiels et les plaies profondes.

Matériels : un scalpel stérile et/ou une curette stérile

Technique : Le débridement : il se fait au lit du malade, au moyen d’une curette ou d’un scalpel stérile Exciser les parties molles nécrosées, les tissus dévitalisés et contaminés et les tissus fibreux pour ne laisser en place que du tissu sain.

Ensuite, un nettoyage doit être réalisé avec une compresse imbibée de sérum physiologique stérile.

Les cellules prélevées par curetage sont récupérés et mis dans un plusieurs flacons stériles selon le type d’examens demandés

  • La Biopsie (!!! prélèvement pratiquer par un médecin)

La biopsie est un examen complémentaire d'une valeur diagnostique primordiale, permettant de confirmer ou d'infirmer le diagnostic posé lors de l'examen clinique.

La biopsie consiste à prélever un fragment de tissu vivant, par des moyens chirurgicaux, dans le but de pratiquer un examen histologique, biochimique, microbiologique ou immunologique. Ce prélèvement se fait à la suite d’une anesthésie locale par infiltration en périphérie de la zone à prélever.

Indication : L'indication la plus commune d'une biopsie est l'établissement ou la confirmation du diagnostic d'une lésion suspecte. Cette dernière est caractérisée par les éléments suivants :
- Absence de guérison dans un laps de temps raisonnable (2 semaines),
- Symptomatologie et aspect clinique ne permettant pas de poser le diagnostic ou de déterminer s'il s'agit d'une lésion bénigne ou maligne.

Technique : elle consiste au prélèvement de 2 ou 3 fragments de tissus obtenus à partir de plusieurs zones et immédiatement déposés dans un tube stérile, additionné de quelques gouttes de sérum physiologique stérile, pour éviter la dessiccation.

  • L’aspiration à l’aiguille ( !!prélèvement pratiquer par un médecin ex. ponction d’ascite)

Les aspirations à l'aiguille fine (AF) sont utilisées pour obtenir des tissus ou liquides provenant de presque toutes les régions du corps, avec des risques minimaux.

La ponction doit être effectuée en passant par une zone saine, préalablement désinfectée. La seringue ayant servi aux prélèvements est envoyée au laboratoire (sans l’aiguille), purgée d’air et bouchée hermétiquement et stérilement.

  • Hémocultures (hors sujet)


Utile en cas de sepsis1

L'hémoculture est un prélèvement sanguin stérile dont la culture va permettre la mise en évidence de la présence de germes aérobies et ou anaérobies2. Il permet donc de poser un diagnostic pour savoir si l'état est septicémique ou bactériémie.

  • Germes aérobies : germes ayant besoin d'oxygène pour se développer.

Le flacon aérobie doit contenir un peu d'air pour permettre la culture des germes aérobies, si le prélèvement ne permet pas l'introduction d'air dans le flacon, il faut injecter un peu d'air dans celui-ci à la fin du recueil.

  • Germes anaérobie : germes n'ayant pas besoin d'oxygène pour se développer.

Le flacon anaérobie ne doit pas contenir d'air pendant et après le prélèvement.

C’est la méthode à privilégier chaque fois que possible, si le malade porteur de plaie à une réaction systémique (fièvre, frisson) et ou des signes de gravités.

En sommes lors de tout prélèvement réalisé, il nous incombe : la surveillance du point de ponction et le niveau d’état de conscience du patient.

Méthodologie


Tout d’abord, avant de commencer le prélèvement, il est important d’informer le patient sur l’intérêt et le déroulement de l’examen, mais aussi ses contraintes, sa technique et son but.

Le prélèvement de plaie consiste à recueillir un échantillon des sécrétions de la plaie, selon les différentes méthodes citées précédemment, afin d’isoler l'agent pathogène.

Cet échantillon sera ensuite analysé par le laboratoire qui identifiera le micro-organisme responsable.

  • Préparation du matériel

Il est important de vérifier la conformité de la prescription médicale. Elle doit être quantitative et qualitative, écrite et signée par un médecin. Nous pourrons, ensuite, nous attarder sur la préparation du matériel, en vérifiant les dates de péremption et l’intégrité des emballages.

  • Compresses stériles

  • Selon le mode de prélèvement : écouvillon,

  • Savon antiseptique

  • Solution antiseptique cutanée

  • Set à pansement

  • Pansement type Omnifix®

  • Eau stérile

  • Gants à usage unique, non stérile

  • Plateau

  • Sacs pour DAOM

  • Sacs pour DASRI

  • Solution hydro alcoolique

  • Etiquette patient

  • Bon de demande d’examen bactériologique, comportant le nom, le sexe, la date et le lieu de naissance du patient, l’heure et la date de prélèvement, le service et le nom du préleveur ainsi que les informations cliniques.

  • Une pochette plastique, à double poches pour permettre de séparer le prélèvement des feuilles d’examens.

Installer le patient confortablement, afin de favoriser le bon déroulement du soin et permettre au soignant d’évoluer sans encombre, durant son acte.


  • Désinfection des mains et respect des précautions standards.

Les mains constituent la voie la plus importante de transmission des infections croisées. Les micro-organismes manu-portés d’un patient à l’autre contribuent au développement des infections nosocomiales. C’est pour cela que le lavage des mains simple, complété par une friction avec une solution hydro-alcoolique évite la contamination du prélèvement ainsi que celle du matériel par des germes extérieurs.

Sans oublier les principes de base, effectués au préalable, comme :

  • Avoir les ongles coupés

  • Ne pas porter de vernis à ongle

  • Ne pas porter de bijoux aux mains et aux poignets

Afin d’éviter toutes transmissions de micro-organismes, entre le patient et le soignant, il est important de respecter certaines précautions standards, notamment le port des gants : 1 paire, 1 geste, 1 patient :

  • Il y a un risque d’exposition au sang et aux liquides biologiques, dû aux différents lieux de prélèvement : muqueuses, peau lésée, suintante ou purulente

  • Le risque est aussi lié à la manipulation de matériel souillé et de déchets biologiques

  • Il y a un risque de piqûre ou de coupure, sur le matériel usagé

  • Mais aussi, en cas de lésions au niveau des mains du soignant

Durant les diverses manipulations, il est également primordial d’éviter de « déstériliser » le matériel, lors de la réalisation du prélèvement, afin d’éviter toute contamination externe.

  • Prélèvement

Il est nécessaire d'effectuer un prélèvement dans le cas de : 

  • Plaies chroniques montrant des signes locaux ou généraux d'infection  

  • Plaies ne répondant pas aux traitements ou se détériorant malgré un traitement antibactérien adapté 

  • Surveillance de bactéries multi-résistantes 

 

Le mode opératoire, selon le CLIN

  • Réaliser une friction des mains 

  • Mettre des gants et un masque en cas de plaie étendue

  • Préparer la plaie (si prélèvement de sécrétion : ouvrir le pansement et prélever l’exsudat à l’aide d’un écouvillon. Si prélèvement de plaie : nettoyer au sérum physiologique et passer l’écouvillon à l’intérieur de la plaie.

  • Effectuer le prélèvement 

  • Retirer les gants 

  • Faire une friction hygiénique des mains 

  • Refermer le pansement 

  • Acheminement rapide de l’échantillon au laboratoire 

 

Les techniques de prélèvement sont établies d'après des protocoles déterminés en amont par des cliniciens. Il n'existe pas de consensus sur la meilleure technique, qui dépend donc des établissements de santé. 

Afin d'effectuer un prélèvement permettant un recueil fiable des données microbiologiques, il faut impérativement préparer la plaie :  

  • Enlever le pansement déjà présent (en respectant les règles d'hygiène et d'asepsie) 

  • Laver les berges de la plaie avec une solution antiseptique, ce qui permet d'éliminer la flore commensale 

  • Débrider si nécessaire ou demandé par le prescripteur, au moyen d’une curette ou d’un bistouri stérile pour éliminer les parties molles nécrosées, les tissus dévitalisés et contaminés et les tissus fibreux 

  • Nettoyer la plaie avec une compresse stérile humidifiée avec du sérum physiologique stérile  


Après la préparation de la plaie, le prélèvement nécessite de : 

  • Prélever les sécrétions les plus douteuses, au milieu de la plaie en évitant les bords pour limiter la contamination par la flore cutanée. 

. Prélever avec des écouvillons spécifiques comprenant un milieu de transport ou à la seringue, en cas de plaie profonde.

  • A l'aide de gants non stériles, on peut placer le prélèvement dans un flacon d'hémoculture anaérobie. (possible mais peu fréquent)

 

Par la suite, il faut : 

  • Refaire le pansement 

  •  Identifier le prélèvement et le placer dans un sac plastique 

  • Remplir la fiche de demande d'examen en prenant soin de préciser :  

    - le lieu et le type de plaie (mal perforant, ulcère, escarre) 

- la date et l’heure de prélèvement,  

- le traitement du patient  

  • Acheminer le prélèvement au laboratoire avec la feuille de demande d'examen dans un délai maximal de 90 minutes. 

 

  • Acheminement

La règle générale pour l'acheminement est que le prélèvement doit être le plus rapide que possible en prenant toutes les précautions pour éviter les risques de contamination et de dégradation des constituants.

Ici, le prélèvement de plaie doit être acheminé dans un délai court afin de préserver la survie des microorganismes les plus fragiles et d'éviter qu'ils soient inhibés par des bactéries plus résistantes à l'environnement extérieur.

Les tubes sont conservés à température ambiante (moins de 30°C). Ils ne doivent jamais être déposés ni dans l’étuve ni au réfrigérateur.

Accompagné du bon de demande d’examen, il faut s’assurer que tous les champs de la requête Labo soient correctement remplis : identité, matériel, site du prélèvement, date, heure, diagnostic, renseignements cliniques et antibiothérapie.

Il faut renseigner les informations particulières en cas de :

  • Recherche de micro-organismes particuliers

  • Existence d’affections associées

Le médecin doit indiquer ce qu’il attend du prélèvement en fournissant des renseignements cliniques et indiquer si le prélèvement a été réalisé avant toute antibiothérapie. Le microbiologiste pourra isoler et identifier le ou les microorganismes responsables de l’infection.

Il faut savoir qu’en cas de prélèvements multiples, chaque prélèvement a une requête individuelle, 1 sachet par prélèvement et donc un bon par prélèvement.

Il est possible de numéroter chaque prélèvement et de la noter sur une feuille. Par contre Si par exemple, il y a une demande bactériologique et une cytologique : 2 échantillons et 2 feuilles.

Le prélèvement est acheminé par un transporteur (désigné selon le service) au laboratoire de bactériologie pour permettre l’ensemencement dans les meilleurs délais. 

  • Traçabilité

La traçabilité est une obligation. Elle permet une bonne prise en charge du patient et la continuité des soins.

Elle vise à:

  • Protéger le patient

  • Protéger les professionnels

  • Améliorer la qualité et le contrôle des soins.

Plusieurs outils de traçabilité ont été mis en place:

  • Une fiche de transmission pour le prélèvement à transmettre au laboratoire

  • Une fiche de traçabilité dans le dossier du patient.

Une fois le prélèvement effectué, le préleveur doit s’occuper des pots et de la fiche de transmissions.

Les échantillons doivent d'être identifiés, avec les mentions suivantes:

  • Nom (+ Nom de naissance) - Prénom

  • Age, sexe

  • Date de naissance


Ensuite, le préleveur doit remplir une fiche de transmission, où l'on trouve plusieurs mentions:

  • L'identification du patient (Nom, Nom de naissance, Prénom, Sexe, Age, Date de naissance, téléphone, adresse...)

  • Des informations sur l'examen et le prescripteur (Joindre la prescription)

  • Des informations sur le prélèvement (heure, date, nature du prélèvement et localisation)

  • L'identité complète du préleveur est obligatoire, avec la mention IDE.


Si l’un des éléments est manquant, le laboratoire demandera une confirmation par Fax. Celui-ci doit être renvoyé sous les 24h sous peine de recevoir un compte-rendu de non-conformité qui sera adressé au service

Risques et complication


Pour le patient, le prélèvement peut entraîner :

  • Un risque hémorragique si prélèvement traumatique (utilisation du scalpel…)

  • Un risque d’infection de la plaie si non-respect des règles d’asepsie

  • Un risque de douleur, du simple fait du prélèvement

  • Un risque de transmission croisée si non-respect des règles d’asepsie

Pour le prélèvement :

  • Un risque de dégradation de l’échantillon, en cas de mauvaise condition d’acheminement ou d’utilisation du matériel.

  • Un risque de souillures externes par erreur de manipulation des écouvillons, faussant le résultat

Autres complications pouvant compromettre le prélèvement :

  • La non-coopération du patient

  • La localisation du prélèvement (œil, appareil génital, anus...)

Tout incident rencontré durant l’examen, devra être noté sur le dossier patient.

Surveillance infirmière


Surveillance de la plaie (saignement, rougeur, chaleur, apparition de sécrétions ou d'écoulement purulents, évolution des dimensions)

Evaluation de la douleur

Surveillance du transfert du prélèvement, dans les délais prévus

Conclusion


En conclusion, ce qu’il faut retenir au sujet du prélèvement :

  • L’infection de plaie est déterminée par l’état clinique du patient

  • Le diagnostic bactériologique n’est pas standardisé et dépend du type de plaie

  • Des prélèvements bactériologiques de bonne qualité, réalisés selon les règles d’asepsie, contribueront à la mise en place d’une thérapie rapide et efficace


Sources


cclin-sudest.chu-lyon.fr

huep.aphp.fr

http://www.ch-millau.fr/wp-content/uploads/2012/01/MANUEL-DE-PRELEVEMENT-2014.pdf

https://rfid.ooreka.fr/comprendre/tracabilite-des-soins

SOCIETE FRANÇAISE DE MICROBIOLOGIE. Le Rémic : Référentiel en microbiologie médicale et mycologie). Ed. 2M2. http://www.2m2.fr/ouvrage/remic.htm

ASSOCIATION DES PROFESSEURS DE PATHOLOGIES INFECTIEUSES ET TROPICALES. Le E. CALES. Le E. Pilly, Maladies Infectieuses et Tropicales. Ed. 2M2 18ème édition 2002, 654 pages

//www.soins-infirmiers.com/hemoculture.php

http://rhc-arlin.pasman.fr/wp-content/uploads/2011/10/2011-fiche-h%C3%A9moc.pdf

http://www.hug-ge.ch/procedures-de-soins/prelevement-bacteriologique-par-frottis-au-moyen

http://www.mediterraneeinfection.com/arkotheque/client/ihumed/_depot_arko/articles/285/manuel-de-prelevement_doc.pdf

http://www.spectrabiologie.fr/wp-content/uploads/2012/05/SB159_29-34.pdf

https://www.legifrance.gouv.fr/

Fiches de soins infirmiers 3ème édition Elsevier-Masson

https://www.infirmiers.com


1 Sepsis : dysfonctionnement d’un ou plusieurs organes, mettant la vie en danger, causé par une dérégulation de la réponse de l’hôte à une infection.

2 Le terme anaérobie qualifie un organisme qui vit ou fonctionne en absence d'air ou un milieu dépourvu d'air. L'anaérobiose caractérise des conditions de vie en absence d'air.

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