Promo 2015 – 2018
BRUN Stéphanie - CABRERA Christelle – CAFARDY Estelle - CALCUL Johanna - CAUVER Lydia – CHAULET Eddy – CLAVER Pauline – CLEKA Jérémie - COROSINE Elisabeth – DACLINAT Caroline – GASSETTE Adeline
LE PRELEVEMENT DE PLAIE
Table des matières
Introduction 2
Législation 2
Pourquoi effectuer un prélèvement 3
Les différents types de prélèvement 5
Méthodologie 7
Risques et complication 11
Surveillance infirmière 12
Conclusion 12
Sources 13
Introduction Législation Le prélèvement de plaie est un acte à visée diagnostic ou épidémiologique, sous prescription médicale, effectué par une personne habilitée, comme le médecin, le pharmacien, l’infirmier.
Cet acte est inscrit dans le Décret du 11 février 2002, relatif aux actes professionnels et à l’exercice de la profession d’infirmier, mais aussi dans l’Article R4311-7 du CSP Code de la Santé Publique aux alinéas 37 et 38.
« L'infirmier est habilité à pratiquer les actes suivants soit en application d'une prescription médicale qui, sauf urgence, est écrite, qualitative et quantitative, datée et signée, soit en application d'un protocole écrit, qualitatif et quantitatif, préalablement établi, daté et signé par un médecin :
- Prélèvements non sanglants effectués au niveau des téguments ou des muqueuses directement accessibles ;
- Prélèvements et collecte de sécrétions et d'excrétions ;
- Transmission des indications techniques se rapportant aux prélèvements en vue d'analyses de biologie médicale ; »
Il peut se faire sur différents types de plaies : post- opératoire, traumatique, escarre, ulcère, mal perforant plantaire, fistule, etc.
Quelques petits rappels :
Le consentement du patient
Il faut prévenir et informer le patient avant tout prélèvement, sur ses contraintes, sa technique et son but. Le patient dispose de droits fondamentaux et de droits des usagers du système de santé. Ces droits sont issus de la Loi du 04 mars 2002.
Le droit au consentement est inscrit dans le CSP à l’article L.1111-4 : « aucun acte médical, ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment. » Doit être claire, précise (selon la nomenclature des actes de biologie médicale)
Doit comporter :
- La nature de l’échantillon
- L’origine anatomique
- Le mode de recueil
- Le nom et la qualité du prescripteur
- L’identité du malade (nom, prénom, sexe, date de naissance, date d’hospitalisation)
- Le numéro d’identification
- L’objectif de l’analyse : Diagnostic ou épidémiologique
- Le degré d’urgence
Il faut également informer le préleveur et le biologiste.
Pourquoi effectuer un prélèvement Le prélèvement de plaie permet d’isoler les micro-organismes responsables de l’infection, de les identifier, de déterminer leur sensibilité aux anti-infectieux et d’adapter le traitement. Cependant, il ne doit pas être systématique mais envisagé uniquement en présence d’éléments cliniques concrets, en faveur d’un processus infectieux.
La présence de bactéries dans une plaie peut entraîner :
Une contamination : le nombre de bactéries n’augmente pas et elles n’entraînent pas de problème clinique.
Une colonisation : les bactéries se multiplient mais les tissus de la plaie ne sont pas endommagés
Une infection : les bactéries se multiplient, la cicatrisation est interrompue et les tissus de la plaie sont endommagés (= infection locale). Les bactéries peuvent produire des problèmes à proximité de la plaie (dissémination de l’infection) ou entraîner une atteinte systémique (infection systémique).
Il est donc important de savoir à quel moment effectuer ou non son prélèvement, en vue de l’utilisation d’un antiseptique. C’est-à-dire, être capable de déterminer sur quel type de plaie il sera réalisé et savoir quel type de bactérie on est susceptible de trouver. Le choix du traitement se fera en fonction du micro-organisme responsable de l’infection.
On se base sur les signes cliniques de l’infection pour déterminer la nécessité ou non de l’examen :
Dans le cas d’une plaie, avec au moins deux des signes suivants :
Chaleur locale
Érythème 0,5 à 2 cm autour de l’ulcère
Sensibilité locale ou douleur
Tuméfaction ou induration
Décharge purulente (sécrétion épaisse, opaque à blanchâtre ou sanguinolente)
Lors d’infection atteignant les structures au-delà de la peau et du tissu sous-cutané (abcès profond ou ostéite...)
Quel que soit l’infection locale, si présence de signes systémiques manifestés par au moins deux des caractéristiques suivantes :
Température > 38 °C ou < 36 °C
Frissons
Asthénie
Fréquence cardiaque > 90 battements par minute
Fréquence respiratoire > 20 cycles par minute
Quand une plaie ne répond pas au traitement ou se détériore malgré un traitement antibactérien approprié.
Pour la surveillance de bactéries multi-résistantes.
Différents types d’agents pathogènes peuvent être rencontrés dans les prélèvements : des bactéries, des virus, des champignons et des parasites.
AGENT PATHOGENE
| EXEMPLE
| PATHOLOGIE
| Bactérie
| Staphylococcus aureus
Streptococcus pyogènes
Clostridium perfringens
| Furoncle, folliculite superficielle
Impétigo
Gangrène
| Virus
| Human herpesvirus 3 (HHV3) ou virus varicelle zona (VZV)
| Herpès, Varicelle, Zona
| Champignon
| Candida
Trichophyton mentagrophytes (Dermatophytes)
| Candidoses
Teignes suppurées
| Parasites
| Sarcoptes scabei
Pediculus humanus
| Gale
Poux de tête ou de pubis
( ! absence de plaie)
|
Les différents types de prélèvement
Indication : L’écouvillonnage est la méthode la plus facile. Elle permet d'effectuer des prélèvements dans un but diagnostique. Il convient au prélèvement superficiel et peu profond.
Cette méthode recueille la totalité de la flore aérobie colonisante. Elle présente des difficultés à isoler les bactéries anaérobies strictes.
Matériel : Un écouvillon est un petit instrument en forme de tige en bois, comportant à son extrémité du coton.
Technique : L'écouvillonnage s'effectue avant la réfection du pansement. Le sortir de son emballage en le saisissant par le bouchon à l’extrémité de la tige sans la toucher.
Prélever l'exsudat là où il est le plus important sans toucher la peau péri lésionnelle.
Quelle que soit la zone prélevée, un écouvillon est utilisé pour un seul prélèvement
A la fin de l'examen, l’écouvillon est replacé dans son étui en prenant soin de ne pas toucher l'extérieur de l'emballage. Indication : Prélèvement de tissu à la base de la plaie, au moyen d’une curette ou d’un scalpel stérile. Cette méthode est utilisée pour les prélèvements superficiels et les plaies profondes.
Matériels : un scalpel stérile et/ou une curette stérile
Technique : Le débridement : il se fait au lit du malade, au moyen d’une curette ou d’un scalpel stérile Exciser les parties molles nécrosées, les tissus dévitalisés et contaminés et les tissus fibreux pour ne laisser en place que du tissu sain.
Ensuite, un nettoyage doit être réalisé avec une compresse imbibée de sérum physiologique stérile.
Les cellules prélevées par curetage sont récupérés et mis dans un plusieurs flacons stériles selon le type d’examens demandés
La Biopsie (!!! prélèvement pratiquer par un médecin)
La biopsie est un examen complémentaire d'une valeur diagnostique primordiale, permettant de confirmer ou d'infirmer le diagnostic posé lors de l'examen clinique.
La biopsie consiste à prélever un fragment de tissu vivant, par des moyens chirurgicaux, dans le but de pratiquer un examen histologique, biochimique, microbiologique ou immunologique. Ce prélèvement se fait à la suite d’une anesthésie locale par infiltration en périphérie de la zone à prélever.
Indication : L'indication la plus commune d'une biopsie est l'établissement ou la confirmation du diagnostic d'une lésion suspecte. Cette dernière est caractérisée par les éléments suivants : - Absence de guérison dans un laps de temps raisonnable (2 semaines), - Symptomatologie et aspect clinique ne permettant pas de poser le diagnostic ou de déterminer s'il s'agit d'une lésion bénigne ou maligne.
Technique : elle consiste au prélèvement de 2 ou 3 fragments de tissus obtenus à partir de plusieurs zones et immédiatement déposés dans un tube stérile, additionné de quelques gouttes de sérum physiologique stérile, pour éviter la dessiccation.
L’aspiration à l’aiguille ( !!prélèvement pratiquer par un médecin ex. ponction d’ascite)
Les aspirations à l'aiguille fine (AF) sont utilisées pour obtenir des tissus ou liquides provenant de presque toutes les régions du corps, avec des risques minimaux.
La ponction doit être effectuée en passant par une zone saine, préalablement désinfectée. La seringue ayant servi aux prélèvements est envoyée au laboratoire (sans l’aiguille), purgée d’air et bouchée hermétiquement et stérilement.
Hémocultures (hors sujet)
Utile en cas de sepsis1
L'hémoculture est un prélèvement sanguin stérile dont la culture va permettre la mise en évidence de la présence de germes aérobies et ou anaérobies2. Il permet donc de poser un diagnostic pour savoir si l'état est septicémique ou bactériémie.
Germes aérobies : germes ayant besoin d'oxygène pour se développer.
Le flacon aérobie doit contenir un peu d'air pour permettre la culture des germes aérobies, si le prélèvement ne permet pas l'introduction d'air dans le flacon, il faut injecter un peu d'air dans celui-ci à la fin du recueil.
Germes anaérobie : germes n'ayant pas besoin d'oxygène pour se développer.
Le flacon anaérobie ne doit pas contenir d'air pendant et après le prélèvement.
C’est la méthode à privilégier chaque fois que possible, si le malade porteur de plaie à une réaction systémique (fièvre, frisson) et ou des signes de gravités.
En sommes lors de tout prélèvement réalisé, il nous incombe : la surveillance du point de ponction et le niveau d’état de conscience du patient.
Méthodologie Tout d’abord, avant de commencer le prélèvement, il est important d’informer le patient sur l’intérêt et le déroulement de l’examen, mais aussi ses contraintes, sa technique et son but.
Le prélèvement de plaie consiste à recueillir un échantillon des sécrétions de la plaie, selon les différentes méthodes citées précédemment, afin d’isoler l'agent pathogène.
Cet échantillon sera ensuite analysé par le laboratoire qui identifiera le micro-organisme responsable. Il est important de vérifier la conformité de la prescription médicale. Elle doit être quantitative et qualitative, écrite et signée par un médecin. Nous pourrons, ensuite, nous attarder sur la préparation du matériel, en vérifiant les dates de péremption et l’intégrité des emballages.
Compresses stériles
Selon le mode de prélèvement : écouvillon,
Savon antiseptique
Solution antiseptique cutanée
Set à pansement
Pansement type Omnifix®
Eau stérile
Gants à usage unique, non stérile
Plateau
Sacs pour DAOM
Sacs pour DASRI
Solution hydro alcoolique
Etiquette patient
Bon de demande d’examen bactériologique, comportant le nom, le sexe, la date et le lieu de naissance du patient, l’heure et la date de prélèvement, le service et le nom du préleveur ainsi que les informations cliniques.
Une pochette plastique, à double poches pour permettre de séparer le prélèvement des feuilles d’examens.
Installer le patient confortablement, afin de favoriser le bon déroulement du soin et permettre au soignant d’évoluer sans encombre, durant son acte.
Désinfection des mains et respect des précautions standards.
Les mains constituent la voie la plus importante de transmission des infections croisées. Les micro-organismes manu-portés d’un patient à l’autre contribuent au développement des infections nosocomiales. C’est pour cela que le lavage des mains simple, complété par une friction avec une solution hydro-alcoolique évite la contamination du prélèvement ainsi que celle du matériel par des germes extérieurs.
Sans oublier les principes de base, effectués au préalable, comme :
Avoir les ongles coupés
Ne pas porter de vernis à ongle
Ne pas porter de bijoux aux mains et aux poignets
Afin d’éviter toutes transmissions de micro-organismes, entre le patient et le soignant, il est important de respecter certaines précautions standards, notamment le port des gants : 1 paire, 1 geste, 1 patient :
Il y a un risque d’exposition au sang et aux liquides biologiques, dû aux différents lieux de prélèvement : muqueuses, peau lésée, suintante ou purulente
Le risque est aussi lié à la manipulation de matériel souillé et de déchets biologiques
Il y a un risque de piqûre ou de coupure, sur le matériel usagé
Mais aussi, en cas de lésions au niveau des mains du soignant
Durant les diverses manipulations, il est également primordial d’éviter de « déstériliser » le matériel, lors de la réalisation du prélèvement, afin d’éviter toute contamination externe. Il est nécessaire d'effectuer un prélèvement dans le cas de :
Plaies chroniques montrant des signes locaux ou généraux d'infection
Plaies ne répondant pas aux traitements ou se détériorant malgré un traitement antibactérien adapté
Surveillance de bactéries multi-résistantes
Le mode opératoire, selon le CLIN
Réaliser une friction des mains
Mettre des gants et un masque en cas de plaie étendue
Préparer la plaie (si prélèvement de sécrétion : ouvrir le pansement et prélever l’exsudat à l’aide d’un écouvillon. Si prélèvement de plaie : nettoyer au sérum physiologique et passer l’écouvillon à l’intérieur de la plaie.
Effectuer le prélèvement
Retirer les gants
Faire une friction hygiénique des mains
Refermer le pansement
Acheminement rapide de l’échantillon au laboratoire
Les techniques de prélèvement sont établies d'après des protocoles déterminés en amont par des cliniciens. Il n'existe pas de consensus sur la meilleure technique, qui dépend donc des établissements de santé.
Afin d'effectuer un prélèvement permettant un recueil fiable des données microbiologiques, il faut impérativement préparer la plaie :
Enlever le pansement déjà présent (en respectant les règles d'hygiène et d'asepsie)
Laver les berges de la plaie avec une solution antiseptique, ce qui permet d'éliminer la flore commensale
Débrider si nécessaire ou demandé par le prescripteur, au moyen d’une curette ou d’un bistouri stérile pour éliminer les parties molles nécrosées, les tissus dévitalisés et contaminés et les tissus fibreux
Nettoyer la plaie avec une compresse stérile humidifiée avec du sérum physiologique stérile
Après la préparation de la plaie, le prélèvement nécessite de :
Prélever les sécrétions les plus douteuses, au milieu de la plaie en évitant les bords pour limiter la contamination par la flore cutanée.
. Prélever avec des écouvillons spécifiques comprenant un milieu de transport ou à la seringue, en cas de plaie profonde.
A l'aide de gants non stériles, on peut placer le prélèvement dans un flacon d'hémoculture anaérobie. (possible mais peu fréquent)
Par la suite, il faut :
Refaire le pansement
Identifier le prélèvement et le placer dans un sac plastique
Remplir la fiche de demande d'examen en prenant soin de préciser :
- le lieu et le type de plaie (mal perforant, ulcère, escarre)
- la date et l’heure de prélèvement,
- le traitement du patient
Acheminer le prélèvement au laboratoire avec la feuille de demande d'examen dans un délai maximal de 90 minutes.
La règle générale pour l'acheminement est que le prélèvement doit être le plus rapide que possible en prenant toutes les précautions pour éviter les risques de contamination et de dégradation des constituants.
Ici, le prélèvement de plaie doit être acheminé dans un délai court afin de préserver la survie des microorganismes les plus fragiles et d'éviter qu'ils soient inhibés par des bactéries plus résistantes à l'environnement extérieur.
Les tubes sont conservés à température ambiante (moins de 30°C). Ils ne doivent jamais être déposés ni dans l’étuve ni au réfrigérateur.
Accompagné du bon de demande d’examen, il faut s’assurer que tous les champs de la requête Labo soient correctement remplis : identité, matériel, site du prélèvement, date, heure, diagnostic, renseignements cliniques et antibiothérapie.
Il faut renseigner les informations particulières en cas de :
Recherche de micro-organismes particuliers
Existence d’affections associées
Le médecin doit indiquer ce qu’il attend du prélèvement en fournissant des renseignements cliniques et indiquer si le prélèvement a été réalisé avant toute antibiothérapie. Le microbiologiste pourra isoler et identifier le ou les microorganismes responsables de l’infection.
Il faut savoir qu’en cas de prélèvements multiples, chaque prélèvement a une requête individuelle, 1 sachet par prélèvement et donc un bon par prélèvement.
Il est possible de numéroter chaque prélèvement et de la noter sur une feuille. Par contre Si par exemple, il y a une demande bactériologique et une cytologique : 2 échantillons et 2 feuilles.
Le prélèvement est acheminé par un transporteur (désigné selon le service) au laboratoire de bactériologie pour permettre l’ensemencement dans les meilleurs délais. La traçabilité est une obligation. Elle permet une bonne prise en charge du patient et la continuité des soins.
Elle vise à:
Protéger le patient
Protéger les professionnels
Améliorer la qualité et le contrôle des soins.
Plusieurs outils de traçabilité ont été mis en place:
Une fiche de transmission pour le prélèvement à transmettre au laboratoire
Une fiche de traçabilité dans le dossier du patient.
Une fois le prélèvement effectué, le préleveur doit s’occuper des pots et de la fiche de transmissions.
Les échantillons doivent d'être identifiés, avec les mentions suivantes:
Nom (+ Nom de naissance) - Prénom
Age, sexe
Date de naissance
Ensuite, le préleveur doit remplir une fiche de transmission, où l'on trouve plusieurs mentions:
L'identification du patient (Nom, Nom de naissance, Prénom, Sexe, Age, Date de naissance, téléphone, adresse...)
Des informations sur l'examen et le prescripteur (Joindre la prescription)
Des informations sur le prélèvement (heure, date, nature du prélèvement et localisation)
L'identité complète du préleveur est obligatoire, avec la mention IDE.
Si l’un des éléments est manquant, le laboratoire demandera une confirmation par Fax. Celui-ci doit être renvoyé sous les 24h sous peine de recevoir un compte-rendu de non-conformité qui sera adressé au service
Risques et complication Pour le patient, le prélèvement peut entraîner :
Un risque hémorragique si prélèvement traumatique (utilisation du scalpel…)
Un risque d’infection de la plaie si non-respect des règles d’asepsie
Un risque de douleur, du simple fait du prélèvement
Un risque de transmission croisée si non-respect des règles d’asepsie
Pour le prélèvement :
Un risque de dégradation de l’échantillon, en cas de mauvaise condition d’acheminement ou d’utilisation du matériel.
Un risque de souillures externes par erreur de manipulation des écouvillons, faussant le résultat
Autres complications pouvant compromettre le prélèvement :
La non-coopération du patient
La localisation du prélèvement (œil, appareil génital, anus...)
Tout incident rencontré durant l’examen, devra être noté sur le dossier patient.
Surveillance infirmière Surveillance de la plaie (saignement, rougeur, chaleur, apparition de sécrétions ou d'écoulement purulents, évolution des dimensions)
Evaluation de la douleur
Surveillance du transfert du prélèvement, dans les délais prévus
Conclusion En conclusion, ce qu’il faut retenir au sujet du prélèvement :
L’infection de plaie est déterminée par l’état clinique du patient
Le diagnostic bactériologique n’est pas standardisé et dépend du type de plaie
Des prélèvements bactériologiques de bonne qualité, réalisés selon les règles d’asepsie, contribueront à la mise en place d’une thérapie rapide et efficace
Sources cclin-sudest.chu-lyon.fr
huep.aphp.fr
http://www.ch-millau.fr/wp-content/uploads/2012/01/MANUEL-DE-PRELEVEMENT-2014.pdf
https://rfid.ooreka.fr/comprendre/tracabilite-des-soins
SOCIETE FRANÇAISE DE MICROBIOLOGIE. Le Rémic : Référentiel en microbiologie médicale et mycologie). Ed. 2M2. http://www.2m2.fr/ouvrage/remic.htm
ASSOCIATION DES PROFESSEURS DE PATHOLOGIES INFECTIEUSES ET TROPICALES. Le E. CALES. Le E. Pilly, Maladies Infectieuses et Tropicales. Ed. 2M2 18ème édition 2002, 654 pages
//www.soins-infirmiers.com/hemoculture.php
http://rhc-arlin.pasman.fr/wp-content/uploads/2011/10/2011-fiche-h%C3%A9moc.pdf
http://www.hug-ge.ch/procedures-de-soins/prelevement-bacteriologique-par-frottis-au-moyen
http://www.mediterraneeinfection.com/arkotheque/client/ihumed/_depot_arko/articles/285/manuel-de-prelevement_doc.pdf
http://www.spectrabiologie.fr/wp-content/uploads/2012/05/SB159_29-34.pdf
https://www.legifrance.gouv.fr/
Fiches de soins infirmiers 3ème édition Elsevier-Masson
https://www.infirmiers.com
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