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LA CLEF DE LA VIE CHRÉTIENNE ! Colossiens 2:6-7Le 24 septembre 2006
& Un pasteur a mentionné que certaines personnes pensent que la vie chrétienne se résume à demander à Jésus d'entrer dans notre cœur, à pardonner nos péchés et à nous sauver. Alors, quand ils commencent à faire un effort pour vivre la vie chrétienne, ils découvrent qu'il y a un coût « caché » qu’ils ignoraient. On leur souligne, généralement après leur conversion, qu’ils doivent également mettre à part une partie de leur argent, leur dimanche matin, leur dimanche soir et leur mercredi soir. Ils doivent lire leur Bible et prier. Ils doivent cesser de pécher et s’engager à faire de bonnes oeuvres. Et (selon leur affiliation confessionnelle) ils doivent aussi renoncer à certaines choses : à écouter des films, à la télévision, aux jeux vidéo, aux boissons gazeuses, aux fruits de mer, au porc, à la viande le vendredi, à la musique rock, au rouge à lèvres, aux jeans, à la danse, à la natation dans un lieu public ou à tout ce qui contient de la caféine. Est-ce vraiment à cela que la vie chrétienne ressemble : suivre un ensemble de règles ? Pas étonnant que beaucoup de chrétiens se surprennent à penser que « c'est impossible ! Je ne peux pas le faire. » Ils s’efforcent d'être obéissants — ils essayent de suivre les règles, mais plus ils cherchent à les respecter, plus il semble en avoir. Alors, ils roulent leurs manches de chemise et ont l’air de réussir pendant une semaine ou deux. Malgré cela, ils touchent le fond, cèdent à la tentation, deviennent trop occupés pour lire leur Bible et trop désillusionnés pour prier. Par conséquent, ce n'est pas long avant que le péché s’agrippe à leur vie. Après quoi ils sont envahis par le découragement et marchent misérablement pendant des jours ou des semaines ou des mois avant qu'ils ne soient capables de rassembler l'énergie nécessaire pour essayer de nouveau. Est-ce vraiment à cela que la vie chrétienne ressemble : suivre un ensemble de règles ?
I. DE M’ENRACINER DANS MA COMMUNION AVEC LE SEIGNEUR JÉSUS ! (v.7a)
& Prenons l’exemple d’un arbre : Dans sa croissance, un arbre n’est pas canalisé avant tout vers les fruits à porter ou les feuilles à conserver. Il est concentré à s’enraciner profondément dans le sol pour y puiser l’eau et les nutriments nécessaires à son développement. C’est cette source de vie dans le sol qui déterminera la quantité et la qualité des branches, des feuilles et des fruits !
I. DE M’ENRACINER TOUJOURS PLUS PROFONDÉMENT EN LUI ! (v.7a) II. DE CONSTRUIRE TOUTE MA VIE INTÉRIEURE SUR LUI ! (v.7b)
& L’exemple suivant peut aider à comprendre cette vérité : Un homme a trouvé un jour le cocon d'un papillon. Quelque temps plus tard, une petite ouverture est apparue, il s’est alors assis et a observé le papillon pendant plusieurs heures luttant pour sortir par l’orifice visiblement trop étroite pour son corps. Durant un moment, il paraissait s’être arrêté de faire des progrès. Il semblait à l’homme que le papillon avait essayé aussi loin qu’il pouvait, mais qu’il serait incapable de faire plus d’efforts. Alors, il a décidé de porter secours au papillon ; il a donc pris une paire de ciseaux et a coupé la particule restante du cocon. Celui-ci a par conséquent pu se dégager facilement. Mais il avait un corps gonflé et petit, des ailes ratatinées. L'homme a continué à examiner le papillon parce qu'il s’attendait, à tout moment, à voir les ailes s’agrandir et s'étendre afin d’être en mesure de soutenir le corps. Mais rien n'est arrivé ! En fait, le papillon a passé le reste de sa vie à ramper parce qu’il n’a jamais été capable de s’envoler. L’homme, dans sa bonté et sa hâte, n'a pas compris que la limitation de l’ouverture dans le cocon et la lutte exigée pour le papillon afin de passer l'orifice minuscule était le plan de Dieu. Elle servait à forcer le liquide se trouvant dans ses ailes de passer dans son corps afin d’être prêt à voler une fois libéré du cocon.
III. DE M’ATTACHER À LUI PAR LA FOI ! (v.7c)
& J’aimerais vous lire le témoignage suivant : Quand mon fils le plus âgé est parti à l’université d'État, j’étais inquiet qu'il perde la foi qu'il avait développée au cours des années. J'ai prié longtemps que Dieu lui donne un camarade de chambre chrétien pour ses années d’études, quelqu'un qui ne le dérouterait pas ou qui tenterait de le détourner. Au lieu de cela, il a partagé sa chambre avec un athée qui venait de New York. De bien des façons, il était différent de Jim. Il était « un malpropre » qui laissait de vieilles boîtes de pizza et des sous-vêtements sales traînés autour de la pièce pendant des mois, tandis que le côté de Jim était propre et bien organisé. Et il se moquait constamment de la foi de Jim, le diminuant et lui posant des questions stupides. Un jour de printemps, quand Jim et moi parlions ensemble, je lui ai fait des excuses et lui ai dit que je ne pouvais pas comprendre pourquoi Dieu n'avait pas répondu à ma prière. Jim, dans la sagesse de sa jeunesse, m’a alors dis : « Maman, ne priais-tu pas pour que ma foi continue à grandir et se renforcer ? Si c'était là ce que tu voulais, je veux que tu saches que j'ai grandi plus cette année que n'importe quelle année précédente. J'ai dû fouiller dans la Bible pour moi-même, parce que je ne pouvais pas venir te poser mes questions. » Il avait parfaitement raison !
IV. D’ABONDER EN ACTION DE GRÂCE ! (v, 7d)
& Un auteur inconnu a écrit : Soyez reconnaissant que vous n'avez pas déjà tout ce que vous désirez. Si vous l’aviez, que pourriez-vous espérer avoir d’autre ? Soyez reconnaissant lorsque vous ne savez pas quelque chose, parce que cela vous donne l'occasion d'apprendre. — Soyez reconnaissant pour les temps difficiles. Ces temps vous permettent de grandir. Soyez reconnaissant de vos limitations, parce qu'elles vous donnent la possibilité pour vous améliorer. — Soyez reconnaissant pour chaque nouveau défi, parce qu'ils construiront votre force et votre caractère. Soyez reconnaissant de vos erreurs. Parce qu’ils vous enseigneront des leçons de valeur. — Soyez reconnaissant quand vous êtes fatigués après votre travail, parce que cela signifie que vous avez fait une différence. Il est facile d'être reconnaissant pour de bonnes choses. Une vie riche en réalisations est le lot de ceux qui sont aussi reconnaissants des revers de la vie. — La gratitude peut tourner le négatif en positif. Trouvez une façon d'être reconnaissant pour vos ennuis, et ils pourront devenir vos bénédictions.
& Un article chrétien fait mention d’une expérience intéressante : Il y a un certain temps de cela, dit-il, on a remarqué que certains pays européens, les gens devenaient dépressifs pendant les longs jours sombres d'hiver. Au début des années 80, une poignée d’experts de l'Institut National de Santé mentale ont eu une idée : si les gens, se sont-ils dit, sont déprimés quand les jours deviennent plus sombres, pourquoi ne pas leur donner plus de lumière ? Ils ont évalué leur théorie sur Herb Kern, un ingénieur de recherche de 63 ans qui tombait dans une dépression profonde chaque automne. Ils ont demandé à Kern de s’asseoir devant une grande boîte adaptée avec des tubes fluorescents pendant trois heures avant l'aube et trois heures après le coucher du soleil, et cela, chaque jour. Cela a fonctionné. Trois jours plus tard, Kern souriait de nouveau. Sur une durée expérimentale s’échelonnant sur 15 ans, les études ont montré l'efficacité de cette thérapie de la lumière pour les patients aux prises avec la dépression hivernale, connue médicalement comme le « désordre saisonnier affectif. » Et l’auteur de cet article conclu en soulignant que la relation que nous avons avec la lumière est similaire à notre rapport avec Dieu. La Parole de Dieu nous dit que nous sommes dépendants de Dieu pour notre vie. Cependant, nous oublions trop fréquemment cette vérité. Nous négligeons notre dépendance de Dieu et cherchons à vivre la vie chrétienne par nos propres forces. Le résultat pourrait aussi s’appeler : « le désordre spirituellement affectif ».
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