télécharger 100.99 Kb.
|
Cours histoire des mythes Pas de livre « d'histoire des mythes », le prof a dit « le livre c'est moi » Le mythe est par nature désagrégation, le mythe ne se compte pas il se conte. L'Histoire se base sur le passé, en histoire on raconte ce qui s’est passé à une date précise. Le mythe lui est permanent, il n'a pas de début ni de fin. Une fois écrit le mythe devient de la littérature, ce n'est plus un mythe. Dans ce cours on va apprendre ce qu'est un mythe. Le mythe a quelque chose d'à la fois profane et sacré, le mythe est complet. Le mythe concerne chacun de nous, le rêve fait partie de la réalité, le rêve est un mythe. Le miroir > première illusion d'optique au cinéma, si on b-veut filmer quelqu’un qui se regarde dans un miroir, cette personne ne doit pas se voir dans le miroir, pour donner une notion de réalité on doit déformer cette dite réalité. Le mythe de Narcisse c'est que le reflet est une chose fausse, mais il reste quand même là a contempler son reflet dans l'eau et meurt d'anorexie, mais il ne meurt pas, il se transforme, il se métamorphose. Le mythe est un passage, il est constitué de tout ce qui permet le passage. Le mythe de narcisse est là pour nous dire que le mythe est a la fois changement et permanence, il n'y a pas de début ni de fin au mythe. Le mythe en grec c'est le pneuma, la source vitale. L’apparence visible est une chose infime, le reste est mythe. Le mythe est antérieur au nom. Mythe=battement de vie. Altérité, l'autre. Dans ma façon de ma positionner dans mon environnement, domaine du pressentiment. Conscience de l’individualité par rapport à l’autre. Si l'Homme était seul il n'aurait pas cette conscience de l'individu. A l'origine du monde il y a la nuit, pas de forme, mais il y a des ondes. Quand Narcisse apparait la fleur, voir La métamorphose de Narcisse de Dali> 2 Narcisses pour l'altérité, une sorte de reflet, on ne voit pas le visage du narcisse de droite, quand on fixe le tableau au centre le Narcisse de gauche a tendance a disparaître au profils du Narcisse de droite pour devenir une main tenant un œuf (l'oeuf primordial) d'où sort une fleur. Il est tout a fait probable que la mort, telle que nous humains la voyons, soit le passage tel que le voient les aborigènes. En se droguant ils voient l’infra-monde, ce sont des choses que l'on ne voit pas, un peu comme le surréalisme nous montre des choses que l'on pense impossibles. Chez Platon la réminiscence c'est la reconnaissance d'une chose déjà vue, ça renvoi au mythe de la réincarnation. Sêma>le signe, a donner aussi la sémantique et le sens. Personne A meurt, sa psyché, son âme, s'en va du corps, avec la psyché, il a les idées aléthéia, les idées traversent le léthé, le fleuve de la mort (un truc comme ça), puis la psyché vas dans un notre corps, B. de temps en temps B a des réminiscences des idées de A, il se souvient fugitivement de son âme, peut apercevoir un coïncidence. Ces idées c'est le daïmon, le démon, vague onde, pressenti. Celons certains le corps est le sêma de l'âme, le tombeau de l'âme. Le hasard, la coïncidence, n'a pas de moral. Il n'y a pas de distinction morale/sexe dans le mythe. Il n'y a pas de logique en mythe. Mythologie = parole parole. Le mot même de mythologie est un pléonasme. Avant Homère mythos et logos veulent dire paroles. Un mythe est une parole récupérée, un écho, une parole ventilée, transportée. Après l’instauration de la citée grecque, muthos = la petite histoire, que l'on raconte aux enfants, logos = le discours, le discours fiable, d'où la logique, la logistique, ce qui fait appel au résonement. Le muthos résonne, le logos raisonne. Passage, filiation, générations, on est issus du mythe familial. La conception (d'un enfant), est un aboutissement, il n'y a pas de commencement ni de fin a un mythe. On est dans un devenir, on a pris le train en marche, et on en sort quand il roule. Avant Platon il y a les près-socratiques on a 2 vers grecs, le EINAI(je suis) et le GIGNOMAI(je deviens), nous sommes tous en devenir. Le mythe est une parole, une parole auto-disante, le mythe n'a pas besoin de nous pour vivre, il été là avant nous, il sera là après nous. LE MYTHE COMME LOI Le mythe est antérieur a la loi, a la morale... le titre fait référence a la loi mythique et non la loi juridique. Heideger pense le logos et le muthos comme deux choses qui ne devraient pas être vue comme opposées. Höderlin. Pas de ligne droite en mythe, les choses se passent par le détour. Il y a une filiation en mythe, on se lit les uns les autres, on s'écoute, cette filiation est essentielle, c'est le mythe comme on le vit dans sa vie quotidienne, pourquoi est-il artificiel de séparer le logos du muthos ? Primitivement logos=muthos=parole. Heideger repart de cette synonymie, sur la parole, c'est quelque chose qui précède le pensé logique, on est dans une période prés-socratique, la parole est autant logique qu'illogique, on peut écouter les fous, les rêves, etc... les stoïciens quand ils parlent de logos alogos, c'est la logique illogique, mais pas besoin, muthos nous suffit largement, il n'y aucune raison de prendre la logique en premier, on peut écouter un enfant. Tout est à prendre, à écouter dans la nature, tout est signe, aucune surprise à ce que l'on écoute un oracle, aucune surprise a voir les éléphants se barrer 20min avant le tsunami. Il y a eu une prise de pouvoir par la raison. C'est a la mise en place de l'institution qui fait ce qui est bien, ce qui est mal, ce qui est logique. (Bouddha, Confusius,> 5-6e siècle avant J-C). Homère se sont des aèdes>aïdo>je chante, des chants, Homère est une fumisterie, c'est un terme générique qui regroupe beaucoup de choses Iliade et Odyssée> compilations. On se retrouve dans une systématisation qui impose une distinction entre mythe et logique. Il faut bien voir qu'on peut pas faire une étude des mythes, quand on fait une mythologie on essaie de faire une raison d'un mythe. La raison du mythe est oxymorique. Il y a des choses indémontrables et qui sont essentielles. Ce qui est en amont de l’institution grec c'est le principe de la mesure, ce n'est pas être le juste milieu, c'est trouver une harmonie, on ne peut pas distinguer ce qui est fusionnel, il y a quelque chose en nous qui bat et qui n'a rien de logique. Le mythe comme loi, la loi telle qu'on la voit c'est lex>lego, je dis, parole, la loi est aveugle donc impartiale, la loi au sens mythique est une parole. Les aborigènes en Australie appellent le mythe la loi, ils vont appeler loi rêve ou mythe ce qui est de l'ordre du quotidien, recettes pour manger, chasser, ce qui est de l’ordre du rite, c'est le nomos>la coutume. La coïncidence est de l'ordre du mythe. Dans la quotidienneté des aborigènes ils sentent battre le mythe. Nous n'avons pas besoin de la conscience pour nous penser. Pour quelle raison Nazca a été tracée ? Les dessins apparaissent par contraste, s’ils sont restés intact, c'est grâce au sol, au gypse comme une colle. Le dessin fait fi des bosses et autres ravin. Le dessin perdura par le rite, la raison est rituelle. La chôra, c'est le lieu, pas comme le topos, c'est un lieu dans lequel il y a des liens entre les gens. Les incas font en sorte d'être ensemble à faire quelque chose quand ils dansent sur Nazca. La peinture aborigène, représente la chasse pour pouvoir tuer l'animal, c'est pour charger un pouvoir magique pour pouvoir traquer l'animal. On se met en état de transe pour aiguiser ses sens, c'est le chaman qui mène la danse, il nous incite a recharger le rythme. Il y a un commencement avant la naissance, il y a un commencement au commencement, alors pourquoi il y aurait une fin. Nous somme un apparaître temporaire d'une chose permanente que Pilorget appelle le mythe. Quand on regarde une œuvre, on l'aime parce que c'est en accord avec nous. L’essentiel de la liberté individuel c'est sentir que l'on fait partit d'un tout. Cesser d'être un apparaître ce n'est pas cesser d'exister ou disparaître. A chaque instant de notre vie on perd des millions de cellules, on vieillit, la mort fait partie intégrante de la vie. Nous sommes des mythes. A partir du moment où on demande à un aède de raconter une histoire, il improvise. Au fils du temps et des versions de l’Iliade, le texte s'enrichit de gens qui ont accompagnés Paris et Hélène. Il y a toujours un moyen de détourner l'usage. Monstre=quelqu'un qui montre. Le trop, tourner, façon de tourner, détourner. Platon est un mec sérieux. Pourquoi un type qui a dit ce qui prévalait c'est l’esprit, le nous, le logos, la logique, tout en faisant un mythe, comment peu-t-il dire que le mythe est pour les enfants et nous en servir. Il détourne le discours, pour comprendre quelque chose il faut une petite histoire. Jamais Platon ne s'explique sur le dehors de la grotte. Platon ne conseille pas la violence, il dit lui-même que la violence est inutile. Notre type ce libère de ses chaines et se retourne, il regarde par terre et voit une source, puis voit le ciel, il avance vers la lumière et arrive dans la lumière plein, il voit la réalité. C'est quoi cette grotte ? Ce récit a tout d'un rêve. C'est la découverte de ce qui fait de notre existence une partie visible du mythe au détour de ce qu'on croyait être une petite histoire. Tout le principe du texte repose sur un effort d'imagination. Il faut considérer ça une image ressemblante a la réalité, on abordera ainsi à la vérité, c'est le phénomène ice-berg. Pour approcher quelque chose de vrai il faut commencer à représenter. Toute l'histoire du mythe de la caverne est en soit un détournement pour aborder quelque chose qui vient après la réalité ne peut pas s'aborder complètement. Faire aborder les choses par le point de vue de la personne visée. Le mythe ce n'est pas une histoire qui commence a A et finit a B, il n'est pas linéaire. Impossibilité de passer> no tressapassing> contournement, on dépasse ce que l'on ne peut pas passer. On nous montre un contexte exotique dans l'univers de Xanadu, on passe de l'autre côté de la fenêtre. Lorsque on est sur le corps de Kane, sur ses lèvres qui disent Rosebud, puis on voit la boule qui s'échappe de la main et se brise au pied de l'escalier, elle continue a refléter la suite du film, l'infirmière, a ce moment démarre la rétrospective de Kane. Rosebud, c'est l'enfance,une luge d'enfant, petit bouton de rose> ce n'est ni plus ni moins que le caractère immuable du mythe. Kane est le portrait craché de Hust, au niveau caractère, pour lui pour Hust Rosebud est le sexe de sa femme. Ce qu'on nous montre est une manière de connaître mieux quelqu'un qui n'est pas dans le film, dans le tableau, c'est un autre. Nous somme vieux comme l'éternité, on n'a pas commencé a une année X et on ne finira pas en une année Y, on a une dimension mythique, on n’a pas d’âge. On va découvrir qu'on a une ampleur plus grande que notre existence. Le mythe n'est pas seulement quelque chose qui vas de l'avant, il est aussi vers l'arrière, traiter le mythe c'est faire opérer ce mouvement. Nous sommes manichéens, il y a le bien et le mal symétriquement disposés. Le manichéisme est une enflure, la philosophie de manu, qui reprend une tradition qui dit que bien et mal étaient fondus. Et dit manu est arrivé un homme, un empêcheur de tourner en rond qui distingue le bien et le mal par le verbe. Cette distinction est réprouvée par le mythe car tardive. Citizen Kane est un film de génie, car la symétrie est cassée, on commence par la mort du Kane, on finit par le début. On finit par la fumée qui sort en spirale, en grec speira, speiro : respirer, c'est un souffle, sperma la semence, ce que l'on sème c'est la vie. Il n'y a pas de distinction en mythe, on est a la fois homme et femme. Le pas net est du début a la fin de Citizen Kane, dans le début du film on plane (notion de planage). Vue d'en haut, la distinction n'existe pas, on a des sociétés dites primitives qui représentent les animaux d'en haut. Il faut le handicap, le raté, le trébuchement, pour parvenir a ressentir la non distinction. On est potentiellement un génie ou un taré avant de naitre. Faculté d'être devant et derrière la fenêtre. La vie est représenté un souffle (mort des rois de France, les 3 lumières de Lang). Il n'y a pas de distinction entre la fin et le début de Kane. L'arbre pousse en puisant dans ses racines. L'enfant que l'on est est toujours en nous. Jan KOUNEN, il a fait blue berry, il a aussi fait un documentaire sur le chamanisme autres mondes, systématiquement il a un chaman qui a devant lui quelqu'un de malade, il film le chaman qui fume et jette la fumée a la tête du malade, la fumée guérit. La Maya celons les indiens, c'est le tout compris, le 2 en 1, le package, on peut consommer avec modération, la démesure est punie par les dieux. La sôphrosunê, c'est la modération. Avant la distinction il y a la fusion. Le chaman ne lutte pas contre les éléments, il est sage, il sait qu'il n'y a pas de choses bonnes ou mauvaises, c'est nous qui rendons les choses mauvaises. Le raté est indispensable, Citizen Kane est l'histoire d'un raté, il faut avoir la patience d'aller au bout, on aperçoit a la fin une représentation de Rosebud. En anglais il y a l'editor> le journaliste qui fouille dans les archives, et on a le reporter qui va sur le terrain, il fait être les deux et non pas l'un ou l'autre. Process vient de pro-cedo(aller de l'avant en se retirant). Dans les mythes on trouve cette avancée en reculant, on est devant l'avancée. Dans l'odyssée, on a Télémaque fils d'Ulysse, attend son père, à cause des prétendants de sa mère il va chercher son père. Il part donc cherché son père, il vas voir Ménélas, Ménélas demande a Télémaque de le suivre a l'écart de la Chôra et lui raconte une histoire, une histoire qui n'en finit pas, une époque où il est coincé en Égypte, il va voir l'oracle Protée qui a son tour raconte une histoire, c'est un détour, il dit qu'un certain nombre de héros est déjà rentré, dont le fils de Laëtre (le grand père de Télémaque), donc papa est rentré à la maison. Un copain psychanalyste du prof, il vas regarder une partition sur un piano, il se fait bousculer, tombe inconscient et rêve qu'il est dans un stade et joue au base-ball, il se prend un coup de batte sur la tempe et se réveille, il se réveille au moment où il fait un détour. La pensée est un détour, elle fonctionne comme le mythe. « Je pense donc j'ai agis », Marcel PROUST. Nous ne possédons pas nos rêves, ce sont eux qui nous possèdent. Toute notre représentation procède d'un détour sur une chose en amont, pas ne peut pas accéder a une chose directement. On ne peut pas faire autrement que de partir des phénomènes. Nous avons besoins de l'autre pour nous penser, j'ai besoin de savoir a qui je ne veux pas ressembler. On ne peut pas faire un choix, tout choix est déjà possible. À Delphes il n'y a pas un dieu, mais 2, Apollon et Dionysos, ils sont face to face, il y a une double devise> « connais-toi toi même », et l'autre est « Il est ». Gnôthé seauton/eï. Je ne suis pas, je commence et je finis, je procède de l'être, je suis une de ses apparitions. 15 palindromes, court métrage de Léo Blandino. On se forme une vérité qui fait partie, d'une grande vérité. On avance vers la vérité par le recul. A la base> demander à des étudiants de choisir une image d'un réalisateur aimer, avoir une photo du réalisateur sur eux. Il leur a été demandé de détruire l'image du cinéaste, ils ont tous accepté. Comment dépasser l'idole, oser la détruire. Chaque étudiants, 15, à improviser la manière de détruire la photo. Le palindrome c'est ses phrases qui se lisent dans un sens comme dans l'autre> avancer en reculant. Il s'agit d'un meurtre rituel, je vais épuiser le style du mammouth pour trouver mon style. On ne peut pas dépendre uniquement du rêve, on ne peut pas déconnecter de la réalité (hors addiction). La notion de catharsis est liée à la notion d'oubli, on oublie assez facilement, l'oublie n'est pas une destruction. Vérité en grec> alêtheia, lêtheia= oublis, vérité= non oublie. L'oublie est en amont de la vérité, l'oublie compte plus que la vérité. Il y a une idée qui dit que ce qu'on appelle vérité/réalité, n'est qu'une petite partie. Il faut avoir confiance en soi. NIPSON ANOMÊMATA MÊ MONAN OPSIN. > le PS n'est qu'une seule lettre en grec. SATOR AREPO |
![]() | «Congo, Mythes et réalités» pour le cours d’histoire politique contemporaine de la Belgique | ![]() | |
![]() | «Histoire des moines de Tamié». Quel serait l’intérêt de parler du lieu, des bâtiments, des possessions du monastère et de leur fluctuation... | ![]() | «livre muet») pouvant utiliser bien des «voix» silencieuses. (Durand g., Les Structures anthropologiques de l'Imaginaire, introduction... |
![]() | ![]() | «des fruits qui ne ressemblent pas aux autres». hommes à têtes de chien : Marco Polo retravaille ces mythes, adapté à son imaginaire... | |
![]() | ![]() | «histoire dont vous êtes le héros» à réaliser oralement en classe avec les élèves. Lire l’histoire à voix haute et solliciter l’avis... | |
![]() | «les efforts d’organisation mondiale au xxème siècle : mythes et réalités», 2000 | ![]() | «l’Histoire immédiate» Des remises en causes des thèses sont possibles. Cette République tient une réputation de stabilité, d’efficacité... |