Histoire de l’éducation Conseils :
Bien lire le sujet
Dans l’introduction expliquer les mots, les situer pour faire naître un problème
Une introduction & une conclusion
Qualité de la langue = 2 points sur le style & l’orthographe
Bien lire les consignes (photocopie).
--------------------------------------
La première fois où on se préoccupe de l’histoire de l’éducation c’est à la Sorbonne au début du siècle, pour former les agrégés(prof de la 6ème à la terminale). En 1904/1905 DURKHEIM est chargé de ce cours d’histoire de l’éducation. PUF : « Histoire de l’éducation » DURKHEIM. Questions possibles à se poser pour étudier l’histoire de l’éducation :
Quelle instance donne un sens à l’école ?
* pendant très longtemps c’est l’église
* puis l’état pour prendre la place de l’église
Pour qui & comment se fait le choix des gens à instruire ? Qui sont les appelés ? Les exclus ? Fille ou garçon ?
Jusqu’à quel âge ?
Quels savoirs en liaison avec le savoir savant sont jugés dignes d’être transmis ?
Quelles valeurs sont aussi jugées dignes d’être transmises ? Valeurs chrétiennes avec l’église, valeurs républicaines avec FERRY.
Comment les a-t-on fait passer concrètement ? Poids terrible : vers 1500, organisation de la classe.
Est-ce que je peux évaluer ce que ça a donné à chaque période ?
LE TEMPS OU L’EGAL ACCES AU SAVOIR NE SE POSE PAS.
Les enfants de riches peuvent accéder au savoir. Les autres non. Ca ne dérange personne.
Pas d’échec scolaire car il n’intervient que lorsqu’on démocratise.
1.1 De la Gaule romaine(1er siècle av. J.-C.) au 12ème siècle(XIIème siècle-années 1100) ou le passage de la transmission d’une culture gréco-latine à celle d’une culture chrétienne.
Quand CESAR(52 av. J.C.) conquiert la Gaule, 2 lieux de contact avec la culture du Bassin Méditerranéen (grecque & romaine) : le littoral méditerranéen : on parle latin & on écrit(les Gaulois n’écrivent pas) & Marseille : alphabet grec.
Pour le reste, les Gaulois vivent sur la culture orale & la transmission à une élite de la saga, de l’histoire du peuple développement extraordinaire de la mémoire. Maintenant les civilisations ne travaillent plus leur mémoire(Gutemberg & les institutions scolaires).
A partir du 1er siècle après J.C., arrivée de la culture gréco-latine.
1.1.1. le contexte culturel dans l’empire romain dont fait partie la Gaule(le poids de la rhétorique héritée des grecs)
La culture romaine plus la culture grecque culture livresque & formation du corps(chez les grecs) : harmonie(Iliade & Odyssée).
Toujours pour les enfants «citoyens »
Médecine, aspect scientifique : tout fait partie se la philosophie : physique & métaphysique
La rhétorique : art du discours, né vers 480 av. J.C. en Sicile(colonisée par les Grecs : histoire des tyrans ayant dépossédé les gens de leur terre). Les romains privilégieront le droit & abandonneront l’aspect scientifique ; ils reprennent avec bonheur & transmettent la rhétorique.
* exorde introduction, tout le monde s’assied
* discours actionné (en action) : cf. le théâtre dans les établissements scolaires depuis le 15/16ème siècle.
* conclusion.
Belle langue : fleurs de rhétorique : métaphores...
Elle arrive ensuite à Athènes vers 400 av. J.C. création d’écoles : pour atteindre la vérité ou pour jouer avec la langue, «truander » les autres ?
Platon : Socrate : dialectique = dialogue vers la vérité, marche à marche.
Aristote : personnage complexe :
* veut apprendre aux jeunes gens un discours, à se débrouiller avec la langue. Voie moyenne. Longtemps présent dans ce qui est appris aux jeunes.
* « la poétique »(pour une élite) : discours très élaboré(catharsis), unité de temps, de lieu & d’action : base de nos auteurs du 17ème (Corneille, Racine). Nous sommes héritiers de ce passé !
Quand la Grèce «tombe » du côté romain : reprise de la rhétorique : Cicéron(106/43) : l’art de l’orateur. Beaucoup d’ouvrages : formation dès le plus jeune âge. Copié pendant tout le Moyen Age & même après.
Quintilien(35/95) écrit un art de l’orateur aussi. Il prévoit précisément une éducation sous forme de plans qui commence très tôt : apprentissage du grec comme langue maternelle, puis latin bilinguisme. Apprentissage de la lecture & de l’écriture vers 7 ans. Apprentissage de la grammaire puis vers 14 ans, début de l’enseignement de la rhétorique.
Domination de la rhétorique.
1.1.2. les écoles dans l’empire romain :
Pour une minorité. Les petites filles peuvent y aller.
Structures scolaires par âge. Rites initiatiques entre les structures.
* jusqu’à 7 ans : infantia : jupes de la mère, éducation domestique. Esclave pédagogie : celui qui amène l’enfant à l’école.
* puerilitas : jusqu’à 11/12 ans. On va chez le primus magister(didascalos en grecdidascalie) ou le litterator(celui qui apprend les lettres) : lire, écrire, compter ; méthode syllabique 1970 ! Phrases morales. Calligraphie. Calcul (vient de calculi = cailloux).
* Rite de passage pour devenir «éphèbe »(12/14 ans). Ephèbie : confrérie de jeunes pour les sports... Pour cela, demande écrite dont il nous reste quelques exemples : l’école n’était pas très efficace !
* juvelinitas : va chez le grammairien (le grammaticus) pour apprendre la langue latine & les grands auteurs : Virgile... pour avoir des modèles pour s’exprimer.
a partir de 15 ans, chez le rhéteur : manipulation du discours, travail oral, maîtrise. «culture classique » : on en parle à partir du 2ème siècle : vieille organisation romaine de la population de Rome, divisée en classes. Les plus riches = les classici culture de la 1ère classe, des riches. Les plus pauvres = hors-classe, les proletari. Les écoles de rhéteurs les plus célèbres : Lyon, Autun, Besançon, Toulouse(Ausone vers 300).
Vers 600 : soin à un moine de recalculer le calendrierpas d’année 0 !
|