Il n’est pas un numéro… il est un homme libre. On l’identifie désormais par un numéro : le Numéro 6 - mais il déteste cette appellation. Connu dans le monde extérieur sous sa véritable identité, cet ancien agent secret a été kidnappé chez lui, après avoir mystérieusement démissionné de son poste. Aujourd'hui, dans un village à première vue idyllique, il découvre une prison où les gens semblent vivre heureux, mais où leur liberté est restreinte. Eurochannel présente la série britannique culte Le Prisonnier. Jamais auparavant une série n'avait à ce point révolutionné les conventions de la télévision. Aujourd’hui encore, cinquante ans plus tard, les thèmes abordés par Le Prisonnier sont plus que jamais d’actualité. Créée et interprétée par Patrick McGoohan, Le Prisonnier suit les aventures d’un agent secret enlevé et emmené de force sur ce qui ressemble à une île où il fait bon vivre, mais qui s’avère être une mystérieuse prison. Ses gardiens tentent de lui soutirer des informations, sans succès ; sa seule obsession est de s’échapper. Le Prisonnier, à la fin des années 1960, est un précurseur par son style et par ses thématiques. Dans chaque épisode, les aventures de Numéro 6 proposent un mélange détonnant de surréalisme et de métaphores sur des sujets controversés. Combattant pugnace, Numéro 6 cherche à affirmer son individualité : « Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre ». Le Prisonnier a un statut de série culte et est devenue une référence incontournable pour de nombreux réalisateurs contemporains. Même la série d’animation Les Simpson lui a rendu hommage dans un épisode mettant en vedette Patrick McGoohan et le mythique Numéro 6. Eurochannel vous invite à découvrir ou redécouvrir la série qui a révolutionné la télévision. Suivez les aventures d'un agent secret qui se retrouve emprisonné dans un village bien particulier. Avec : Patrick McGoohan, Angelo Muscat, Peter Swanwick
Réalisateur : Patrick McGoohan
Pays : Royaume-Uni
Titre d’origine : The Prisoner
Genre : Drame, mystère, science-fiction
Année : 1967
Épisodes : 17 Liens photos :
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Le Prisonnier Ep. 15 – La Mort en marche
Dimanche 4mars à 20 h 50
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Synopsis :
Numéro 6 (Patrick McGoohan) mène l’enquête suite à l’assassinat d’un joueur de cricket qui devait lui fournir une information essentielle. Peu après, dans une fête foraine, une séduisante jeune femme (Justine Lord) l’entraîne dans une folle course-poursuite truffée de pièges mortels.
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Anecdotes :
L'acteur qui incarne le lanceur de balles lors des parties de cricket s'appelle John Drake, le nom du héros de la série Destination Dangerqui était incarné par… Patrick McGoohan. Une anecdote amusante lorsque l’on sait que McGoohan laisse régulièrement des indices dans les épisodes du Prisonnier sur une possible continuité entre les deux séries.
Le Numéro 2 de l'épisode n'apparaît qu'après 36 minutes, soit l'entrée la plus tardive pour un Numéro 2 dans la série.
La voix du chef est celle d'Alexis Kanner, qui incarne le Kid dans Musique douce et le Numéro 48 dans Le Dénouement. Il apparaît également dans cet épisode dans le rôle d'un photographe. Son nom n'est pas crédité au générique.
Pour la première et dernière fois de la série, le nom de Patrick McGoohan apparaît également lors du générique de fin. Il y est crédité dans le rôle du « Prisonnier » et non « Numéro 6 ».
Acteurs / Actrices :
Justine Lord (1938) a joué dans beaucoup des séries populaires de l'époque : L'Homme à la valise, Le Saint ou encore Chapeau melon et bottes de cuir, avant de mettre fin à sa carrière au milieu des années 1970.
Kenneth Griffith (1921-2006) a eu une carrière impressionnante sur les planches ainsi qu’au cinéma. Il s’est ensuite imposé comme l’un des maîtres britanniques du documentaire historique. Bien qu’il se soit fait rare à la télévision, ses deux apparitions dans Le Prisonnier, dans La Mort en marche puis Le Dénouement, font partie des plus grands moments de la série.
Christopher Benjamin (1934) est un grand acteur de théâtre, déjà apparu à deux reprises dans des épisodes précédents du Prisonnier : il incarne le manager dans L'Arrivée et fait une brève apparition au début du Carillon de Big Ben.
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Liens photos (Épisode 15) :
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Le Prisonnier Ep. 16 – Il était une fois
Dimanche 11mars à 20 h 50
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Synopsis :
Le Numéro 2 (Leo McKern) fait subir au Numéro 6 l’épreuve du « degré absolu » : une opération de régression psychiatrique afin de lui soutirer l’aveu tant désiré, la raison de sa démission. Mais cette confrontation psychologique à huis-clos s’avère dangereuse pour les deux hommes.
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Anecdotes :
L’épisode a été développé sous un autre titre : Degree Absolute(Degré absolu).
Il s'agit de l'épisode préféré de Patrick McGoohan.
Cet épisode fut le sixième à être tourné, bien avant le terme des 17 épisodes, ce qui démontre que Patrick McGoohan avait très tôt déjà une vision cohérente de l’ensemble de sa série.
Le tournage de l'épisode fut chaotique, en particulier pour Leo McKern, qui témoigne du caractère très difficile de Patrick McGoohan. Les deux acteurs se sont investis dans leurs rôles au point de rester dans leur peau hors du tournage. Après neuf jours d’un tel régime, Leo McKern a fait une dépression nerveuse et a failli ne pas pouvoir finir le tournage de l’épisode.
Les flashbacks du début de l'épisode nous montrent des extraits des épisodes L'Arrivée, Le Carillon de Big Ben, Liberté pour tous et Danse de mort.
Acteurs :
Leo McKern (1920-2002) a joué dans plus de 200 films et séries. Il a déjà incarné le Numéro 2 dans Le Carillon de Big Ben, un rôle qu'il reprend pour les deux derniers épisodes de la série, Il était une fois et Le Dénouement.
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Liens photos (Épisode 16) :
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Le Prisonnier Ep. 17 – Le Dénouement
Dimanche 18mars à 20 h 50
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Synopsis :
Après avoir subi l’épreuve du « degré absolu », le Numéro 6 assiste à un étrange procès dans un tribunal souterrain et s’apprête enfin à rencontrer le mystérieux Numéro 1.
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Anecdotes :
McGoohan mit 36 heures non-stop à écrire le scénario de l'épisode. Il ne savait en effet pas comment terminer la série et il ne le sut lui-même que progressivement, au fur et à mesure qu'il écrivait le script.
L'acteur portant l'habit de Numéro 1 avant que le masque tombe est le comédien Roy Beck.
Alexis Kanner a avoué que le rôle de Numéro 48 l'avait lessivé et qu'il a mis beaucoup de temps à récupérer à cause de l'ambiance infernale du tournage.
Acteurs :
Alexis Kanner (1942-2003) est un acteur français qui a vécu son enfance au Canada puis en Angleterre. Il y entame une longue carrière théâtrale. Il débute à la télévision dès 1962 et joue dans Le Saint, Docteur Who, ou encore Softly, Softly. Il revient dans Le Prisonnier en faisant une courte apparition non créditée en tant que photographe et en faisant la voix du chef dans La Mort en marche, avant de crever l'écran avec son rôle mémorable de Numéro 48 dans Le Dénouement.
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Les théories sur l’identité du Numéro 1 : Après toutes ces années, le mystère de l’identité du Numéro 1 reste entier et continue d’alimenter les hypothèses les plus folles.
Numéro 1 n’existe pas. Se pourrait-il qu’à l’instar du Big Brother du roman1984 de George Orwell, l’une des influences majeures du Prisonnier, il n’y ait en réalité pas de Numéro 1 ? Les Numéros 2 et le Juge prendraient alors leurs ordres des services secrets, dont on connaît l’implication dans les affaires du Village depuis l’épisode Le Carillon de Big Ben.
Numéro 1 est le diable. Ses méthodes raffinées, manipulatrices et cruelles, ses envoyés aux plusieurs visages… Numéro 1 incarne-t-il le mal absolu ou le mal en chacun de nous, conformément à l’interprétation originale de la série ?
Numéro 1 est le spectateur. Qui scrute les faits et gestes du Prisonnier pendant son séjour au Village ? Le spectateur, évidemment ! La série nous place dans une position de voyeur qui s’immisce dans la vie du Numéro 6. Et si la révélation finale abondait dans ce sens ?
Numéro 1 est le produit de l’imagination de Numéro 6. Et si l’épreuve du degré absolu l’avait fait sombrer dans la folie et que tous les événements du Dénouement n’étaient que le fruit de son imagination, comme le suggère la mise en scène surréaliste de l’épisode ?
Numéro 1 est le Majordome. Ce serviteur mystérieux, tour à tour aimable et inquiétant, détient les clés des portes importantes du Village. Et s’il était lui-même la clé de tout ? Ce maître dissimulé sous les traits d’un serviteur est une hypothèse redoutable qui serait totalement cohérente avec l’obsession de la série pour les apparences trompeuses.
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