L’adolescent en général…








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date de publication09.08.2018
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Psychologie de l’adolescent

Plan du cours

I)                    L’appropriation du corps qui change par l’adolescent

II)                  L’adolescent prend de la distance par rapport aux parents afin de réaliser ses propres conquêtes

III)                L’adolescent cherche à s’inscrire dans la société pour y trouver ses identifications.

 

I)                    L’appropriation du corps qui change par l’adolescent.

1)     Peut-on  définir l’adolescence ?

2)     Transformations psychologiques

3)     Plainte somatique

4)     Dysmorphophobies

5)     Conclusion

Introduction :

L’adolescent en général…


Quels que soient les troubles, ils sont normaux et ne valent pas pour l’avenir.

L’adolescence, c’est un temps indispensable, les adolescents trop sages sont inquiétants.

L’adolescence c’est la conquête de soi, « je suis plus l’enfant de mes parents...

Je suis moi ».

L’adolescence c’est aussi une crise parentale. Il y a souvent une amnésie parentale sur l’adolescence.

L’adolescence c’est un combat pour dépasser ses parents c’est un rêve sur l’avenir. L’adolescence c’est refaire le monde négocier et rediscuter. Les ados nous renvoient notre conformisme.

L’adolescence c’est le temps de la « parentectomie »

I)                    L’appropriation du corps qui change par l’adolescent

1)     Définir l’adolescence

« La jeunesse mal élevée se moque de l’autorité » Socrate 420 av JC

a)     Il est difficile de préciser les contours de l’adolescence, un adolescent ce n’est plus un enfant et qui n’est pas encore un adulte. C’est la période ou l’on rejette le passé :

C’est l’âge qui succède à l’enfance et commence après les premiers signes de puberté.

Etymologie : adolescence vient du latin croître pousser..

C’est dépasser l’âge de la tutelle « je deviens propriétaire de moi ».

L’adolescence est donc un mouvement + ou – précoce dont la durée  s’inscrit difficilement dans un nombre d’année précis.

Travail psychique qui consiste à prendre possession d’un corps sexué

Période de développement où le prend possession d’un corps d’adulte dont il ne sait pas très bien quoi faire.

Moment critique avec rupture d’équilibre entre deux états (enfant et adulte), mais c’est une crise féconde.

Ce n’est pas une maladie « ce n’est pas l’âge bête

Pour Dolto (interprétation de ses textes) : L’adolescence est une seconde naissance ou l’on quitte le cocon ou la protection familiale  comme on a quitté un jour le placenta protecteur.

Il faut que l’enfant en nous disparaisse et ça donne par moment l’impression de mourir. Plus n’est comme avant mais ce n’est indéfinissable. Par exemple c’est dur de faire le deuil de sa voix pour les garçons.

L’adolescent a besoin à la fois de contrôle et de liberté, ce dosage est différent tous les jours en fonction des circonstances.

« L’ados » a besoin  de sentir l’intérêt familial sur ce qui se passe en lui, mais cet intérêt est surtout centré sur le désir de nous retenir.

« On a besoin de la parole pour être écouté, mais souvent on nous laisse la parole pour nous juger ».

C’est vital de quitter ses parents mais pour aller vers une vie différente de la leur, mais en les regardant vivre, l’on croit voir son propre avenir et on a peur…

On se sent sur une pente dont n’a pas le contrôle et  on perd ses défenses.

Le complexe du homard (Dolto), l’adolescent à l’image du homard change de carapace et reste sans défense le temps d’en « suinter » une nouvelle.

Mais  l’adolescence est un mouvement plein de force et de promesse et de vie.

Il n’y a pas d’adolescence sans problèmes et sans souffrances.

b)     De quel adolescent parlons-nous ?

Des adolescents valides et non avec une croissance tumultueuse.

2)     Transformation  physiologique

a)     Les changements pubertaires anodins

Ces transformations physiologiques surviennent à ce moment que  l’on veuille ou non(Jammet). Le corps est là bien avant la puberté et l’enfance en a exprimé les contours.

Le corps révèle le sujet en devenir, le changement pubertaire affecte l’adolescent de façon irrémédiable dans sa morphologie, ses représentations et son identité.

Devenir un corps d’adulte c’est une épreuve (renoncement )

Devenir un corps d’adulte c’est une épreuve (renoncement du corps d’enfant), ce corps d’enfant était le garant d’une sécurité acquise, c’est le symbole d’une identité première acquise entre père et mère, le changement pubertaire menace cette permanence de sentiment d’identité.

Remarque : il est rare qu’un ados se développe au niveau psychique et corporel en même temps. Manquer d’autonomie c’est bien le propre de l’adolescence. Soyez positif et trouvez le positif.

Les changements physiques donnent accès à la sexualité génitale adulte avec des pulsions qui s’expriment comme la masturbation. Ces pulsions sont des forces incoercibles qui prennent leurs sources dans l’organisme avec un mode de satisfaction immédiat. Ces  pulsions provoquent une tension qui disparaît lorsque la pulsion est satisfaite.

Les pulsions agressives peuvent s’exprimer de différentes façons :

Désordre

Mots grossiers

Rébellion

Conduites à risques

Je risque donc j’existe et cette prise de risque masque les angoisses.

b)     bouleversement de l’image du corps

le corps représentant spatial :

L’ado est comme un déficient visuel, il a du mal à se déplacer dans 1 même corps qu’il connaît mal. Maladresse gestuelle, il est gêné d’un corps à travers lequel il n’a pas pris ses repères.

Le corps représentant symbolique :

C’est un moyen d’expression de ses conflits, il existe des ados désintéressés de leur corps (abandonnique) qui présente une hygiène douteuse.

Le corps est un marqueur identitaire dont il faudra masquer les transformations

Remarque : il est fortement déconseillé de pointer les transformations liées à la puberté :

 Le corps représentant érogène :

L’adolescence marque le passage de l’auto érotisme centré sur sois à une hétérosexualité.

c)     Le jeune a besoin du miroir et c’est la première tentative de se rassurer, ce miroir renvoie aussi une image des imperfections liées aux transformations, c’est rassurant par ce qu’il génère. L’adolescent  a besoin de surveiller son corps, c’est pour cela qu’il reste longtemps dans sa salle d’eau.

Cette image  qu’il s’approprie existe pour lui  mais aussi pour les autres, « je vis aussi dans le regard des autres ». Cette image existe aussi pour autrui l’image, elle  se structure à travers le regard que les autres portent  sur son corps et le jugement qui l’accompagne.

« Il y a un chiasma entre mon regard sur autrui et ce qu’autrui renvoie sur moi ».

La représentation qu’il fait de son corps :

La comparaison qu’il porte sur son corps

La confrontation aux idéaux corporelle médiatique

« Autrui est un médiateur indispensable entre moi et moi-même » Sartre

                                  

d)     Comment les adolescents vivent t-ils leurs changements pubertaires ?

Contexte : les ados du collège avec leurs premières menstruations

-         Signe de maturité accession à un nouveau statut social, prise de responsabilité, accès à la fécondité. Point positif : changement dans les relations avec le sexe opposé. « C’est plus sérieux avec les garçons on nous prend d’avantage au sérieux.

-         Plus les garçons sont précoces et plus ils se sentent attirants et plus performant dans les tâches viriles. Le développement physique s’accompagne de + de considération de la part de l’PSYCHOLOGIE DE L'ADOLESCENT (suite)

LES PLAINTES SOMATIQUES


Enumération des différentes plaintes somatiques :

-         La spasmophilie se caractérise par des picotements cutanés, des contractures, des difficultés respiratoires. Il faut rester vigilant. Le symptôme inquiète énormément l'adolescent et il le renvoie sur l'adulte.

- Les maux de tête, les douleurs abdominales. Ces plaintes peuvent apparaître après un conflit.

- Les douleurs digestives (22% des adolescent en sont atteints).

-         Les douleurs dorsales (21%).

-         Les troubles du sommeil se situent à l'endormissement ou au réveil. Les troubles du sommeil sont récurant chez certains.

-         Les maux de gorge.

-         Une sensation d'extrême fatigue (43 %). Ce sont les interrogations que les adolescents se posent qui les fatiguent.

-         Les entorses, les plâtres.

-         Les vertiges.

-         Les crises d'angoisse.

-         Les difficultés à déglutir, les palpitations, les sueurs.

Ces signes-là peuvent être précurseurs de dépression s'ils sont récurant.

L'adolescent ne tient plus son corps et ne contient plus sa psychée.

L'adolescent vit en décalage, ils repoussent le sommeil. C'est une façon de se démarquer par rapport à l'adulte.

Écouter un ado ce n'est pas être laxiste.

Si un adolescent a une conviction délirante de la transformation de son corps, c'est de la pathologie.

Quelle signification peuvent avoir ces plaintes ?

-         Les céphalées récidivantes peuvent correspondre à des "prises de tête" que les conflits psychiques vont engendrer.

L'adolescent va être colonisé, envahit par l'autre. Il accepte de se laisser envahir. Il laisse de la place pour être envahi car il est dépendant et il a besoin de lui. "J'ai besoin de l'autre car sans lui je ne peux pas vivre".

-         Les maux de ventre.

Une béance affective laisse les "triples à l'air".

-         Les maux de gorge.

C'est l'impossibilité à sortir quelque chose de soi.

-         Les difficultés de déglutition.

"J'ai du mal à avaler la situation".

-         Les crampes, les contractures expriment la difficulté à bouger. C'est un terrain de repli.

-         Les problèmes de peau.

Ce sont des conflits intérieurs qui s'expriment comme cela. L'adolescent est mis en difficulté car il est face au miroir social.

-         La perte de connaissance peut être une façon de ne pas affronter les problèmes, de s'en soustraire.

-         Les difficultés respiratoires. Elles sont présentes parce qu'à la maison c'est irrespirable.

L'adolescent a un mécanisme de défense c'est l'intellectualisation.

Laissons à l'adolescent le temps de rêver.

C'est dangereux de s'arrêter parce que quand on s'arrête, on pense.

De quoi cet adolescent se plaint-il à travers son corps ?

Quel sens peut-on donner ?

Quel sens donne-t-il ?

Pourquoi cet adolescent a-t-il autant besoin de marques d'attention de ses proches ?

Cet adolescent en plainte est-il seulement en attente de la simple prise en compte de son malaise physique ?

Quand faut-il s'inquiéter ? Quand ces plaintes sont répétitives et qu'elles envahissent toute la vie de l'adolescent. Cet envahissement réduit sa vie à sa plus simple expression.

Les dysmorphophobies.

Ce sont des manifestations souvent présentes chez les adolescents des deux sexes, elles sont liées aux transformations pubertaires.

Pour Pommereau c'est la honte de son propre corps.

Pour l'adolescent un élément de son corps n'est pas conforme. Il se focalise sur celui-ci.

Les dates d'apparition des dysmorphophobies sont vers 13 14 ans. Le segment corporel incriminé présente généralement une morphologie quasi normale. L'adolescent dramatise.

Les préoccupations sont par exemple un gros ventre, des grosses cuisses, être trop gros… .

L'adolescent exprime rarement ses préoccupations. Il va être amené à rétrécir son champ relationnel.

Ces dysmorphophobies peuvent être banales. Elles sont importantes si l'adolescent est amené à se replier sur lui-même.

Elles marquent bien les relations avec son corps mais elles marquent aussi son engagement social.

Elles peuvent être renforcées par des paroles de l'adulte : "on ne te reconnaît plus".

Cas clinique : les yeux exorbités (voir photocopie).

Même si on accédait à son désir ça ne résoudrait pas son problème.

Tout est parti de son nez puis s'est étendu au visage entier.

Une certaine paranoïa est remarquable ainsi que des contradictions.

La honte de son propre corps est à rattacher à ses études aux beaux-arts.

Ses relations restent au niveau du visuel.

Le vieillissement qu'elle perçoit la renvoie à la mort.

La première difficulté relationnelle est avec elle-même.

Elle est interprétative sur le regard des autres. Il y a un isolement progressif. Il y a une activité hallucinatoire sous forme de chuchotements. Cette activité hallucinatoire vient confirmer sa est laideur.

C'est de l'ordre de la dissociation de la personnalité.

La proposition de réponse psychiatrique alimente encore sa paranoïa.

Annie Birraux : "L'adolescent face à son corps".

L'adolescent est confronté à un corps double, le corps de la petite enfance qui est un corps familier, angélique, omnipotent et qui a reçu toutes les expériences de plaisir et de déplaisir ; et le corps pubert qui est un corps nouveau, non familier, sexuel, non représentable parce qu'il est le lieu d'éprouvés inconnus. L'issue favorable de l'adolescence dépend donc de la capacité que l'adolescent va avoir à unifier ces deux corps sous le primat du plaisir génital et de la complémentarité des sexes.

Il s'agit d'accepter son nouveau corps et la logique de plaisir dont il est porteur.

L'adolescent cherche à s'éloigner de l'ombre de ses parents afin d'accomplir ses propres conquêtes.

1)      LES MUTATIONS DE LA FAMILLE

a)     De l'âge d'or au déclin.

b)    Peut-on définir la famille ?

c)     C'est dur d'être parent ! Que transmettre quand on est parent d'adolescent ?

d)     A quoi servent les parents ?

a)     Les mutations de la famille de l'âge d'or au déclin.

Sullerot : "De l'âge d'or au déclin".

Sullerot présente deux périodes très contrastées de la famille : de 1945 à 1965 et les trente piteuses de la famille de 1965 à 1995, caractérisées par l'effacement des liens sociaux, la crise, le déclin.

Dans la première période la famille est fondée sur l'institution matrimoniale avec comme caractère la stabilité, le taux de fécondité élevé, un très fort partage des rôles (monsieur gagne-pain et madame ménage). C'est un système vertical où l'un a autorité sur les autres.

Dans la deuxième période on observe une chute de la fécondité, l'apparition des moyens contraceptifs, une chute de la nuptialité, une augmentation des divorces, un système horizontal où père, mère et enfants sont davantage sur un pied d’égalité. On observe également une augmentation de la durée de vie, un accroissement des femmes dans le milieu professionnel, une structure familiale différente (monoparentale ou recomposée).

b)    Peut-on aujourd'hui définir la famille ?

Il y a une multiplication des structures.

Pour Michel Fize, sociologue, la famille peut être définie comme un sentiment dans un espace. La raison d'être de la famille c'est le sentiment amoureux qui fonde le couple. Fize parle d'espace car au sein de cet espace va se jouer un certain nombre de relations.

C'est la parentalité qui définit la famille.

Le lien conjugal est fugace alors que le lien parental est irrémédiable. C'est l'enfant qui crée la famille.

Defossez Françoise : "Inventons la famille".

Pour elle la famille demeure une institution par son rôle de transmission de valeurs et de savoirs. La famille assure des devoirs d'assistance et de solidarité aux membres qui la composent et notamment des plus faibles. Elle représente la toile de fond, le cadre de notre identité.  Elle constitue un paradoxe car elle est à la fois refuge et lieu de passage. Pour l'adolescent il est important de pouvoir partir à un moment donné. Cette famille demeure la référence essentielle pour lui. En règle générale, les adolescents considèrent leur lien avec la famille comme satisfaisants.

Quand l'adolescent s'invente une famille elle est souvent idéalisée, ce qui le fait tomber de haut.

c)     C'est dur d'être parent !

Gruère, psychologue, dit que les parents tiennent à échapper au modèle de leurs parents. Ils veulent remplacer les contraintes qu'ils ont subies en tant qu'adolescent en octroyant beaucoup plus de souplesse et de liberté.

Ils doutent des repères qu'ils souhaitent donner à leurs enfants alors que la société offre des repères opposés. Les parents ne savent plus comment exercer leur autorité face à leur adolescent. Ils sont remplis de bonne volonté mais ils ont échoué et ils abandonnent.

Il y a des confusions d'histoires entre parent et enfant. Si l'enfant manifeste quelques difficultés à l'école, ces difficultés peuvent être dramatisées par le père qui a raté ses études. Les mesures éducatives du père vont correspondre à son histoire et non à l'histoire de l'enfant.

Les parents ont peur d'assumer leur âge, le conflit. Ceci amène une certaine neutralité de leur part. Ils ont peur que l'avenir de leur enfant soit précaire.

L'idéalisation des enfants par les parents est contrecarrée par des déceptions. L'enfant est dèsidéalisé. Il y a une idéalisation de la fonction parentale mais la déception apparaît en raison d'un manque de disponibilité ce qui amène une culpabilisation.

Les parents réagissent ainsi parce que les enfants sont rares donc précieux. Ils cèdent du terrain aux professionnels qui agissent à leur place. Tous les parents ont des compétences et il ne faut pas les amputer de leur pouvoir.

En tant que parents on essaie de transmettre. On constate une inversion croissante mais partielle du rôle de transmission. C'est l'adolescent qui transmet. C'est l'adolescent qui est le parent de ses parents. Cette inversion est liée à l'obligation précoce d'être autonome.

L'enfant est adultisé trop précocement.

On transmet des valeurs : l'égalité, la liberté, la fraternité… . On transmet également nos doutes, nos peurs, la vie et la mort.

C'est très dur d'être authentique.

Les adolescent sont très sensibles à la cohérence entre les paroles et les actes. On a le droit de douter et d'exprimer ses émotions. Il est important d'être attentif à une qualité de vie.

La loi doit être appliquée pour tous.

Un amour oblatif est un amour qui porte vers les autres.

d)     A quoi servent les parents ?

Pour Braconnier, les parents sont là pour prendre des coups et d'un autre côté, pour protéger et contenir l'adolescent. C'est dur d'accepter d'être l'objet d'une tension très forte dirigée contre eux.

Pour Mireille Sifali, accompagner un adolescent c'est être à côté de lui pour lui dire tu te trompes.

 

entourage.

I - LA PSYCHOLOGIE DE L'ADOLESCENT

L'adolescent n'a pas la même conscience du temps que l'adulte. Il a une vision paradoxale, ex : il est immortel, il n'a pas peur de la mort, mais est désemparé par la mort d'un proche.

a) Approche historique

  • Au début du siècle, on se mariait tôt. il n'y avait pas de crise d'adolescence. Le garçon devenait père à l'image du père, la fille devenait mère à l'image de la mère.

  • Après la seconde guerre mondiale, toutes les couches sociales sont touchées, phénomène nouveau.

  • 1945-1975 : l'adolescence existe, mais est courte.

  • 1975 à nos jours : allongement de l'adolescence.

b) La crise d'adolescence

Elle n'est pas forcément obligatoire, mais elle est normale et parfois salutaire.

Pour prévenir la crise d'adolescence, il faut rétablir la parole.

Pour devenir adulte, il faut discuter avec des adultes, importance du dialogue.

Avec un jeune, rétablir la parole, c'est supprimer instantanément 50 % de la souffrance.

  • La crise d'adolescence varie selon plusieurs paramètres :

    • 1. le sexe : chez les filles, la crise est plus précoce que chez les garçons

    • 2. la place dans la fratrie

    • 3. les événements de la vie (décès, maladie, situation économique des parents, séparation, divorce, maltraitance).

  • L'attitude des parents et celle de la communauté éducative :

COMMUNIQUER : Dialogue, discours, parole permettent l'initiation sociale et

l'inclusion dans la société.

AMOUR : Importance d'être aimé (on m'aime, donc je suis).

REPERE : interdit, cadre, limite. Ce qui structure l'identité.

II - L'ADOLESCENT EN DIFFICULTE. : Comment repérer ?

a) Symptômes précoces (de la puberté jusqu'à 15, 16 ans)

  • La famille sommeil (troubles habituels du sommeil)

  • La famille alimentation (troubles de la conduite alimentaire)

  • La famille psychosomatique (trouble physique d'origine psychologique)

  • La famille affectif ("l'ado excité, "transparent" (isolé), dépressif)

  • La famille scolarité (absentéisme, fléchissement scolaire).

On peut dire qu'un ado est en difficulté, lorsqu'il y a cumul de symptômes pertinents.

Symptôme pertinent : il faut noter la fréquence (3 fois par semaine et plus), et la durée : 3 mois et plus.

b) Symptômes tardifs :

  • Troubles du comportement

  • Consommation de produit

  • Suicide

CONCLUSION :

Nécessité de trouver des adultes référents qui pourront aider l'adolescent. Il y a transcription symptomatique des évènements (qui se sont passés avant même si l'on n'en a pas connaissance ; voir "secrets de famille").

Un événement traumatique n'est pas forcément source d'un malaise (cf. Boris Cyrulnik).

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