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L'explosion du mouvement syndical Le SCAP pense que l'entreprise, jusqu'en 1945, a été un des principaux vecteurs de la doctrine ultra-nationaliste et du contrôle impérial. Ils souhaitent donc donner aux travailleurs leur autonomie, et élabore la loi sur les syndicats de 1945, la "Rôdôkumiaihô". Cette loi assure aux travailleurs le droit de s'organiser, de se réunir et de faire grève. En 1947 est mis en place le code du travail " Rôdôkijunhô". Il définit les conditions minimales de travail, les horaires, les salaires, les allocations de chômage, etc… C'est la première fois que des conditions minimales de travail ne sont plus considérées comme un bienfait mais comme un droit pour les citoyens d'une démocratie. C'est l'explosion des syndicats : si avant la guerre 7% des salariés étaient syndiqués (5000 personnes), ils sont 50% en 1946, soit 5 millions de travailleurs syndiqués. En août 1946 est fondé le Sanbetsu, syndicat proche du parti communiste japonais. Ce syndicat mène des actions radicales qui font vaciller le système capitaliste dans les premières années. Il pratique le "contrôle de gestion", qui consiste pur les travailleurs à prendre le contrôle de l'entreprise et à s'autogérer. Le Sanbetsu est aussi à l'origine d'acquis sociaux comme la création de conseils de gestion, où discutent représentants des employés et représentants des employeurs. La ségrégation entre ouvriers et employés est abolie. Pour donner des critères objectifs à la distribution des salaires, on met en place le salaire à l'ancienneté, qui répond à un critère social de besoin : plus on vieillit, et plus on a de besoins (maison, éducation des enfants,…). Le mouvement syndical est intense mais de courte durée. Dès 1948, la contre-attaque des patrons se fait virulente, par un nouveau syndicat patronal, le Nikkeiren. Les Etats Unis, déjà obsédés par la guerre froide, s'inquiètent de la radicalisation du mouvement syndical marxiste. Ils tentent de restreindre le mouvement, soutiennent le Nikkeiren et interdisent la grande grève du Sanbetsu de 1949. Ca n'empêche pas que les syndicats restent radicaux jusque dans les années 60. L'occupation alliée se termine en avril 1952. Les Etats Unis rendent sa souveraineté au Japon, dans le cadre du traité de paix de San Francisco.
Le traité de paix est signé le 8 septembre 1951, entre les grandes puissances. Ce traité dessine l'ensemble du système stratégique dans lequel le Japon va évoluer. Signé le même jour, le traité de sécurité américano-japonais a une grande influence sur la vie politique et économique du Japon. Cet accord bilatéral sera renouvelé en 1960 et 1970. Il permet à l'armée des Etats Unis d'entretenir des bases importantes sur le territoire japonais. Ce traité fait du Japon l'allié le plus important des Etats Unis en Extrême-Orient. Mais il remet en cause l'article 9 de la Constitution. Il va être la cible des critiques de la gauche japonaise. Dès 1949, le parti socialiste avait posé 3 principes pour la paix :
Ils souhaitaient aussi la neutralité du Japon dans la guerre froide. Comme on le voit, ils avaient de quoi critiquer. En 1951, ils posent un quatrième principe : l'opposition au réarmement, en vertu de l'article 9 de la constitution. Au Japon, les conservateurs et les socialistes ont une vision fondamentalement différente de la paix. Les conservateurs restent très fidèles au traité de sécurité, car ils vont ce qu'ils ont à y gagner : transferts de technologie, tolérance envers le protectionnisme japonais, cours du yen sous-évalué jusqu'en 1985, investissements étrangers, etc… Le Japon va bénéficier sur un plan économique de la guerre de Corée et du Vietnam. Les avions des forces états-uniennes pour le Vietnam partent du Japon. Grâce au traité de sécurité, le Japon peut ne consacrer qu'une faible partie de son budget à la défense, étant donné qu'il est protégé par le parapluie nucléaire des Etats Unis. Du coup, les savants japonais peuvent se consacrer pleinement à la recherche industrielle civile, ce qui développe l'économie. VII ) L'émergence d'une superpuissance économique
A partir des années 50, le Japon devient une superpuissance grâce à un système politique économique et extérieur stable : le "système politique de 1955". Depuis 1955 jusqu'en 1993, le Japon va être dirigé de manière continue par un même parti politique, le Parti Libéral Démocrate, Jimintô, issu des partis conservateurs d'avant-guerre que sont le Minseitô et le Seiyûkai. Ces 2 partis disparaissent pendant la guerre et réapparaissent en 1945 sous des noms différents, le Shinpôtô "parti du progrès" et le Jiyûtô "parti libéral". Le Shinpôtô va vite se trouver affaibli, car nombre de ses membres vont être purgés pendant l'occupation. Le Jiyûtô lui va connaître un grand succès. La figure de proue du parti se nomme Yoshida Shigeru, Premier ministre de 1946 à 1954. Entre mai 47 et octobre 48, les socialistes prennent le pouvoir, aidés des conservateurs, mais cette coalition n'a que peu d'influence. Shigeru mène la reconquête de l'autorité dans les entreprises et dans la vie publique. Il n'a pas de concurrent jusqu'en 1952, lorsqu'un certain nombre de "purgés" reviennent aux affaires et le chassent. A partir de 1955, c'est le retour au pouvoir d'ultra-conservateurs au passé chargé, dont Hatoyama (1954-1956) et Kishi (1957-1960). Kishi est un ancien criminel de guerre condamné au procès de Tôkyô. Ils mènent une politique réactionnaire, qu'on appèle "yakukosu", le retour en arrière. Ils reviennent sur un certain nombre d'acquis, suppriment le droit de grève aux fonctionnaires, reprennent en main le système scolaire, interdisent aux profs toute activité politique. Les professeurs dépendent d'un système de notation. Le Nikkyôso lutte contre cette reprise en main. L'Etat renforce son pouvoir, le ministère de l'Intérieur est rétabli (ministère de l'autonomie locale), la police recentralisée. Enfin, ces gouvernements remettent en place une armée, à partir d'une police militarisée, qui deviendra la force d'autodéfense. Cette politique réactionnaire autoritaire dure jusqu'en 1960, quand le gouvernement Kishi tombe à cause des manifestations populaires dues au renouvellement du traité de sécurité américano-japonais. A partir de ce moment là, arrivent au pouvoir des conservateurs modérés, plus préoccupés par la reconstruction économique du pays que de politique. Parmi eux, citons Ikeda Hayato (1960-1964) et Satô Eisaku (1964-1972). En 1955 est créé le Jimintô, à partir des 2 principaux partis conservateurs de l'époque, dont nous avons parlé plus haut. Par quels moyens le Jimintô a t'il pu garder le pouvoir aussi longtemps malgré l'opposition importante ? Le PLD entretient une clientèle fidèle, qui compte très peu de membres, mais dont la mobilisation est organisée par les kôenkai (comités de soutien). Ces comités locaux comptent pas moins de 10 millions de membres. Ils organisent pour leurs membres des excursions, des clubs sportifs, des colonies de vacances, etc…Mais les kôenkai c'est aussi un réseau pour trouver du travail, une bonne école, etc… Tout ça a un prix, les kôenkai coûtent cher. Pour cela… Le PLD arrive à réunir des fonds importants, avec le soutien des organisations patronales et des grandes entreprises. En échange de marchés publics (BTP), le PLD a toujours pu assurer la réélection de ses députés (système de pots de vin). Le PLD bénéficie en plus de la notoriété de ses candidats, issus de dynasties politiques influentes avant la guerre, ou notables, anciens fonctionnaires. Le système politique de 1955, c'est aussi l'opposition. Les progressistes veulent le contraire des conservateurs du PLD. Ils veulent défendre l'intérêt des salariés face aux industriels, imposer une neutralité pour le Japon et un status quo pour la Constitution. Le clan progressiste se base sur le sentiment pacifiste très répandu parmi la population. En 1954 les partis de gauche ont fait signer une pétition contre les essais nucléaires des Etats Unis dans le Pacifique, à l'origine de ce que la presse a appelé "l'incident de Bikini". Des pêcheurs japonais en mouillage près du lieu des essais ont été irradiés. La pétition a récolté 20 millions de signatures. En 1959-1960, un million de personnes descendent dans la rue pour protester contre le renouvellement du traité de sécurité américano-japonais. Les progressistes n'ont jamais réussi à arriver au pouvoir à cause de leur orientation marxiste révolutionnaire. Le PLD après la guerre a en fait en face de lui 4 partis d'opposition très différents. Le parti communiste, Kyôsantô, est stalinien pur (du moins au début), le parti socialiste, Nihonshakaitô est pour le non-alignement, le parti social-démocrate, Ninshatô, est centriste modéré, et le Kômeitô parti à part, représentant la secte Sôkagakkan, dont le but est de convertir le monde entier à la philosophie de Nichiren. Les thèmes pacifistes ne sont pas le seul fer de lance de l'opposition japonaise. Ils soutiennent aussi particulièrement les travailleurs. Ainsi, en 1960 pendant la manifestation contre le renouvellement du traité de sécurité, on soutient aussi les grévistes de la mine de Miike (grève de 1 ans contre la tentative de reprise en main par la direction). C'est en fait la dernière grande grève, et elle est symbolique, les étudiants suivent les mineurs. Dans les années 60 il y a aussi un grand nombre de manifestations contre la guerre du Vietnam. On proteste beaucoup contre le coût environnemental et social de la croissance (mouvements de victimes higaishadô, d'habitants jûmindô, de citoyens shimindô). De son côté, pour contrer l'opposition, le gouvernement a toujours pris soin de présenter ses militaires comme une force d'autodéfense japonaise. Il faut attendre les années 80 pour que le gouvernement remette en cause ouvertement l'article 9 de la constitution de 1946. Il y a aussi eu des tentatives de politique sociale de la part du parti dirigeant. Notamment à la fin des années 50 et 60, pour contrer l'effet négatif sur la population de la reconduite du traité américano-japonais. C'est ainsi que sont nés un système de retraite universel, un système d'assurance maladie universel, et un salaire minimum d'insertion. A la fin des années 60, la Diète a mis en place des lois antipollution très dures. En plus de cela, le gouvernement dispose d'une rhétorique antinucléaire assez élaborée. Il refuse la bombe nucléaire, ravive le souvenir de Hiroshima et Nagasaki. Mais le Japon n'en est pas moins numéro 2 mondial du nucléaire civil. Enfin, le point fort du gouvernement en place reste sa politique économique particulièrement efficace. Au début des années 80, le consumérisme a très largement érodé le sens de la contestation chez les Japonais. On assiste même à la naissance d'un néo-nationalisme, fierté d'un pays capitaliste.
C'est avant tout le mouvement productiviste. Le productivisme est une idée venue des Etats Unis qui s'applique progressivement dans tous les pays très industrialisés. Quand l'idéologie de lutte des classes propose une découpe du "gâteau" en parts égales entre employeurs et salariés, le productivisme dit qu'en améliorant le rendement, on obtient un gâteau plus gros, et qu'importe la distribution. On met en place d'abord des 1947-1948 la répression des syndicats marxistes. La grève du Sanbetsu est interdite, et les syndicats patronaux ressuscitent. En 1950, c'est la grande purge "rouge", les entreprises privées et publiques, avec l'aide des autorités d'occupation, bannissent littéralement du monde du travail plusieurs milliers de sympathisants communistes. La "chasse aux sorcières" s'étend en fait sur le territoire japonais. Les anciens responsables, qui avaient été purgés quelques années plus tôt pour leur fanatisme ultra-nationaliste sont rappelés sur le devant de la scène. Les syndicats marxistes vont être remplacés par des syndicats plus coopératifs. Ce phénomène rencontre quand même une opposition, et des grèves très dures se succèdent en 1949, 1950. En 1959-60, la fin de la grève de Miike annonce la défaite des syndicats les plus durs. Mais il y a aussi des "redditions" qui se passent plus calmement. Finalement, il reste deux grands syndicats, aujourd'hui encore. Il y a le Sôdômei, renommé Dômei en 1964, qui regroupe les syndicats coopératifs, et le Sôhyô, groupement de syndicats militants. Ces deux syndicats s'opposent, mais des 1960 le Dômei dépasse le Sôhyô en nombre d'adhérents. En 1955 est signé le contrat productiviste. Le Sôdômei accepte de collaborer avec un centre de recherche, le Nihonseisanseihonbu (centre de productivité japonais). Dans ce centre les syndicalistes et les chefs d'entreprise collaborent pour améliorer la productivité. Le Sôdômei demande en échange : une répercussion sur les salaires, des meilleures conditions de travail, plus d'emplois, des prix plus bas, l'indépendance de l'économie japonaise et un meilleur niveau de vie pour les salariés. Le Sôhyô refuse de participer au contrat productiviste, et met en place en réaction le shuntô, ou "offensive de printemps". Le premier shuntô a lieu en 1956. Chaque printemps l'ensemble des syndicats membre du Sôhyô se mettent en grève et un front uni contre le patronat. Dès la première année ils obtiennent une forte augmentation des salaires. Le procédé continue jusque dans les années 80, mais les acquis se font moins nombreux. Le mouvement productiviste porte ses fruits, et (à peu près) tout le monde à sa part du gâteau Le système des cercles de qualité est mis en place, des groupes de travailleurs réfléchissent aux moyens d'améliorer la productivité. Le productivisme et le compromis social dominent dès les années 50 et permettent ce qu'on appelle : le miracle économique.
L'économie japonaise a subit une grave crise pendant la deuxième guerre mondiale mais se remet rapidement sur pied grace à la guerre de Corée, en 1950-1953. Cela permet au Japon de sortir de la crise grace aux ventes d'armes. Dès 1950, les exportations doublent, la production d'acier triple, et les réserves de changes quadruplent. Il y a ensuite une petite dépression, puis l'économie reprend jusqu'en 1973. La période qui s'étend entre 1962 et 1972 est particulièrement faste. Le PNB double une première fois entre 1960 et 1965, et une seconde fois entre 1966 et 1970. Pendant ce temps le taux de croissance du Japon est trois fois supérieur à celui des puissances occidentales. Le Japon est la deuxième puissance économique au monde. A partir de 1973 le taux de croissance redescend à 5%. Le compromis social permet une sécurité vis à vis des syndicats et des grèves. L'Etat contrôle les investissements des entreprises, l'actionnariat est peu développé. Les banques dont des prêts énormes aux entreprises dans le cadre des keiretsu. Ces prêts sont rendus possible par le fait que le taux d'épargne est très élevé, et surtout, la banque du Japon se porte garante des prêts, ce qui permet à l'administration de contrôler le financement des entreprises. L'Etat ne donne sa bénédiction qu'aux entreprises qui obéissent. L'Etat pousse les banques vers les entreprises du bois et de l'acier et l'industrie navale dans un premier temps, puis s'intéresse ensuite à l'électronique, à la pétrochimie et à l'automobile, secteurs de pointe. L'Etat assoie aussi son pouvoir sur le contrôle des échanges avec l'extérieur, favorise les entreprises japonaises en les protégeant du marché extérieur. Les Etats Unis acceptent les pratiques protectionnistes en raison des rapports stratégiques entre les deux pays, même si les excès sont nombreux. Le gouvernement japonais interdit l'importation de certains produits. Le MITI (ministère du commerce extérieur et de l'industrie) est secondé dans sa politique protectionniste par les sôgô shôsha, grandes maisons de commerce, appartenant aux keiretsu. Chaque keiretsu possède en plus son propre système de distribution, ce qui fait que les entreprises étrangères sont obligées de passer par les keiretsu. La loi de 1950 sur les capitaux étrangers rend difficile l'achat d'actions d'entreprises japonaises par des étrangers. L'Etat régule la concurrence entre les entreprises japonaises pour que les prix ne baissent pas trop, il intervient par des directives administratives, les gyôseishidô. Chaque ministère de tutelle entretient des relations très étroites avec leurs entreprises et les rappelle à l'ordre en cas d'excès. Dans le domaine des travaux publics le ministère à recours au dangô ("concertation", ou "marché truqué"). C'est une réunion d'entreprises concurrentes avec un haut fonctionnaire pour un marché, ils sont souvent attribués par roulement. L'Etat intervient largement dans les relations inter-professionnelles, comme on a pu le voir avec les purges rouges, ou lors de grands licenciements. Il empêche le syndicalisme dans les petites et moyennes entreprises, ce qui permet une main d'œuvre flexible et donc un faible coup pour les grandes entreprises qui sous-traitent. C'est l'ensemble de ces facteurs qui permet au Japon d'être la deuxième puissance au monde.
Le niveau de vie des Japonais a considérablement augmenté en 30 ans. Certes. Mais la pollution a changé le visage du Japon. Les accidents ont été nombreux dans les années 60 et 70. Citons l'exemple du village de pêcheurs de Minamata, dont les habitants ont été empoisonnés au mercure des années durant par les usines de Chissô, fleuron de l'industrie chimique. On reproche dans cette affaire et dans d'autres encore à l'Etat d'avoir laisser faire. De même, la croissance s'est fait sans souci de l'aménagement du territoire et de la qualité de vie. On trouve très peu d'équipements collectifs dans les villes japonaises, pas de crèches, de H.L.M, de maisons de retraites. L'Etat a peu agi contre la spéculation immobilière. Les gens peuvent s'endetter une bonne partie de leur vie pour un tout petit bout de terre. Les pressions fiscales ont beau ne pas être élevées, le taux de natalité est parmi les plus bas du monde. Dans le Japon de l'après-guerre (d'aujourd'hui), élever un enfant coûte très cher. La sécurité sociale est basse. De manière générale, on pense que les intérêts privés des entreprises passent avant les divers aspects des besoins de la population. CONCLUSION Entre l'arrivée du commodore Perry en 1853 et aujourd'hui, il y a deux ruptures importantes : Meiji par rapport à Edo et l'après-guerre par rapport à l'avant-guerre. Il y a aussi des constantes : Priorité donnée au développement industriel du pays. L'augmentation du niveau de vie de la population découle de la priorité donnée à l'industrie. Les intérêts de la société japonaise ne sont pas respectés de manière égale : Des mouvements sociaux ont parfois obligé l'Etat à prendre en compte leurs besoins, mais c'est toujours une élite bureaucratique, économique et politique qui a eu le dernier mot. Depuis les années 1990, le compromis social à la japonaise est mis à mal. Certains nombre de pratiques économiques et politiques se sont retournées contre la population. Le Japon est à la croisée des chemins et ne sait comment sortir du modèle de 1955. Le Japon est toujours dirigé par le PLD selon les mêmes procédés. Mais ça ne fonctionne plus aussi bien et le mécontentement de la population augmente. |
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