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CAROLINE SIGOUIN

Étudiante au baccalauréat en linguistique

LEXIQUE ENCYCLOPÉDIQUE DES MOTS FRANÇAIS D’ORIGINE AUTOCHTONE D’AMÉRIQUE DU NORD DÉSIGNANT DES OBJETS DE FABRICATION TYPIQUEMENT AUTOCHTONE


Travail de linguistique présenté à

Madame Gabrielle Saint-Yves
Dans le cadre du cours

7LIN107 Lexique et dictionnaires
Module de linguistique et langues modernes
Université du Québec à Chicoutimi

Le 12 décembre 2007

Table des matières

Remerciements 2
Introduction 3
Méthodologie 4
Brève histoire des contacts 6
Lexique encyclopédique 9
Mocassin 11

Mukluk 13

Igloo 14

Wigwam 15

Babiche 16

Kayak 17

Inukshuk 18

Wampum 19

Conclusion 21
Bibliographie et références 22
1

Remerciements

Kitcimigwetc2, merci beaucoup, à tous ceux et celles qui m’ont aidé dans mon travail :
Guillaume Marcotte—

ami, anthropologue autodidacte et tanneur avec qui j’ai appris tout ce que je sais ou presque sur les autochtones
Gabrielle Saint-Yves—

enseignante, pour sa supervision, ses conseil et ses références
David Martel—

collègue de classe, pour m’avoir aider à définir mon corpus
Chantal Polard—

amie, étudiante à la maîtrise en administration, pour m’avoir aidé dans ma réflexion et fourni un bon guide de présentation des travaux écrits
Jaquy Lamps—

amie, orthophoniste et philosophe, pour m’avoir aidé dans ma réflexion
Alexie Pomerleau—

amie, pour ses conseils de graphisme

Introduction

Les membres des différentes nations et communautés autochtones du Québec sont nos voisins. Alors que nous partageons un territoire, une partie de notre sang et de notre histoire, nous ne connaissons rien d’eux, de leur histoire, de leur culture, de leurs conditions sociales, politiques et économiques. Pire, nous en connaissons parfois une version biaisée, remplie de mythes et de préjugés. Or, une connaissance mutuelle profonde est nécessaire pour une cohabitation respectueuse et enrichissante, et pour arriver à s’entendre sur les débats qui depuis trop longtemps aboutissent à un statu quo nocif pour ces peuples.
C’est dans cet esprit qu’en tant qu’étudiante de premier cycle en linguistique, je me propose de mieux faire connaître aux francophones et aux Québécois en général, une partie de l’apport linguistique qui a résulté du contact avec les autochtones.

3

Méthodologie

Le projet

Dans la langue française, les mots d’origines autochtones sont généralement déjà bien identifiés et définis. On en connait même souvent l’étymologie exacte. C’est donc à partir de ces renseignements que j’ai délimité un nombre restreint de mot sur lesquels j’élaborerai un article encyclopédique, c’est-à-dire un ensemble d’informations historiques, culturelles et techniques sur les concepts auxquels réfèrent ces mots.
Le corpus

J’ai décidé d’établir mon corpus en l’extrayant de deux listes de mots d’origine autochtone : celle de Sylva Clapin dans son « Dictionnaire canadien-français», et celle de Caroline Laflamme dans sa thèse de maîtrise « Les emprunts aux langues amérindiennes dans les parlers populaires de l'Est du Canada d'après les enquêtes géolinguistiques: contribution à l'histoire du vocabulaire français en usage dans l'Est canadien », selon les critères suivants :


  • le mot doit être d’origine autochtone d’Amérique du Nord (ce qui exclue les mots d’une autre origine étant parvenus au français par une langue autochtone; mais au contraire, inclut les mots d’origine autochtone étant parvenus au français par une autre langue);

  • le mot doit désigner un objet de fabrication typiquement autochtone, le même, en français et dans sa langue d’origine;

  • suffisamment d’informations pertinentes doivent être disponibles sur le sujet.

  • deux mots seront traités par domaine auquel ils appartiennent (voir classification suivante), l’un d’origine amérindienne, l’autre d’origine esquimaude (suivi d’un astérisque).



Selon ces mêmes critères, j’ai ajouté quelques mots de ma propre connaissance qui n’apparaissaient pas dans ces deux listes. Le résultat en est le suivant :


- vêtement : mocassin, mukluk*

- habitation : igloo*, wigwam

- transport : babiche, kayak*

- cérémonie : wampum, inukshuk*

La présentation des données

La présentation des données est thématique, telle que le corpus vient d’être classé. L’ouvrage comporte bon nombre d’illustrations pour susciter l’intérêt, faciliter la compréhension, et illustrer les concepts.

Brève histoire des contacts

Avant de parler des mots empruntés aux langues autochtones, il importe de connaître la nature des rapports que nous avons eus avec ces peuples, et ainsi comprendre les contextes dans lesquels sont survenus ces échanges.
Tout d’abord, les contacts qui nous intéressent ont eu lieu, et dans une certaine mesure, continuent d’avoir lieu, à la grandeur du continent. Mais notons qu’il y avait trois familles culturelles et linguistiques sur le territoire aujourd’hui couvert par le Québec et les Maritimes, à l’arrivée de Jacques Cartier.


Nations de la famille culturelle et linguistique algonquienne


  • Abénaquis

  • Atikamekw

  • Algonquin

  • Micmac

  • Malécite

  • Montagnais-Innu

  • Naskapi

  • Cris

  • Ojibwe

  • Etchemin (disparue)

  • Béothuk (disparue)


Nations de la famille culturelle et linguistique inuit


  • Inuit

Nations de la famille culturelle et linguistique iroquoienne


  • Iroquois (Mohwak)

  • Huron-Wendat

  • Inconnue (disparue)

1534


La famille algonquienne était celle qui regroupait le plus de nations. Ces dernières étaient nomades, patrilinéaires et vivaient de chasse, de pêche et de cueillette. Leurs habitations traditionnelles étaient le tipi et le wigwam. La famille iroquoienne elle, était semi-sédentaire, cultivait le maïs, et était matrilinéaire. Les Iroquoiens habitaient dans des maisons longues. La famille inuit, qui ne comporte que la nation inuit, est la dernière à s’être établie sur le territoire. Elle occupe la partie la plus nordique du continent. Ce sont des chasseurs et des pêcheurs qui habitaient traditionnellement dans des igloos.

4

Avant même la découverte officielle du Canada toutefois, des contacts entre européens et autochtones s’étaient produits. Pensons entre autres aux Vikings venus au Labrador ou aux marins basques pêchant sur la côte atlantique. Mais ce n’est qu’à partir de 1534 que les relations devinrent plus profondes et durables, avec les expéditions d’exploration qui s’enfoncèrent dans les terres, l’instauration du commerce des fourrures et l’établissement de colons français voisins aux communautés autochtones. Les missionnaires n’ont pas tardé à suivre. Très vite aussi, les conflits opposant les Anglais aux Français dans le nouveau monde ont engendré des alliances militaires avec les Sauvages. Entre le milieu du 16e siècle et 1834, certains amérindiens ont été pris comme esclaves par les canadiens. Il y a eu la conquête de la Nouvelle-France en 1763, La loi constitutionnelle du Canada en 1867, puis, entre 1869 et 1876, la Loi sur les Indiens fut élaborée par le gouvernement du Canada, et confina les amérindiens dans des réserves, les déclarant du même coup mineurs au sens de la Loi. En 1960, ils obtinrent à tout le moins le droit de vote au fédéral, puis en 1969, au provincial. Au 20e siècle toujours, la mission d’évangélisation des Religieux en devint une d’éducation. On mit en place des pensionnats chargés d’accueillir les enfants amérindiens toute la durée de l’année scolaire, de leur faire abandonner leur langue, et de leur inculquer le mode d

e vie blanc.
5

Le cas des Inuit est bien différent. Jusqu’au 20e siècle, les contacts s’étaient limités à quelques rares expéditions d’explorations arctiques et à la chasse à la baleine. C’est avec la disparition massive de ces cétacés que le commerce des fourrures a pu s’installer, et ce n’est qu’en 1925 que les Inuit obtinrent la citoyenneté canadienne. Ils ne sont donc pas assujettis à la Loi sur les Indiens contrairement aux Algonquiens et aux Iroquoiens.

Lexique encyclopédique

D

ans les articles qui suivent, les inscriptions suivant les numéros sont les acceptions du mot recensées dans la thèse de Caroline Laflamme (citée plus haut), Le Petit Larousse illustré 2007, Le Robert Dictionnaire pratique de la langue française, le Dictionnaire de la langue québécoise 1997, du Dictionnaire Hachette Langue Encyclopédie Noms propres 1988, et du Trésor de la langue française en ligne. C’est à l’acception 1) que nous référerons, puisque c’est ce sens que le mot porte dans sa langue d’origine. Les indications étymologiques sur le mot suivent le symbole La date entre parenthèse est celle de la plus ancienne attestation connue en français de ce mot.
Vêtement

Avant d’élaborer sur les pièces de vêtement proprement dites, voyons d’abord les techniques générales de confection et d’ornementation utilisées par les amérindiens.


Le tannage
Contrairement aux Européens qui transformaient la peau d’animaux en cuir luisant (leather) à l’aide d’une solution contenant un agent tanin (une décoction d’écorce de saule, par exemple), les amérindiens, eux, transformaient la peau en cuir souple et mat (buckskin) à l’aide d’une bouillie de cervelle ou d’œufs d’oiseaux.
Précédemment, ils devaient toutefois avoir enlevé en grattant (souvent à l’aide d’un fémur d’orignal fendu en deux sur la longueur), toute la chaire et le gras du côté intérieur de la peau, et de l’autre, le poil et la couche superficielle de la peau (le grain, qui fait qu’un cuir est luisant ou non).
Après avoir fait tremper la peau dans la mixture, un long travail de séchage et d’assouplissement commence. Le plus souvent, on attache la peau à l’intérieure d’un cadre de perches de façon à ce qu’elle soit bien tendue. On l’étire ensuite en poussant avec un bâton tout le long du séchage.
À la fin, pour éviter que la peau ne durcisse à nouveau ou ne soit attaquée par des moisissures ou des insectes, il faut la fumer au dessus d’un feu de boucane, ce qui lui donne couleur et odeur.



6


Les ornements
Les amérindiens utilisaient généralement les tendons de l’animal comme fil à coudre et de petits os comme aiguilles.
Ils décoraient leurs vêtements et autres accessoires de plusieurs façons :
- des appliques en piquant de porc-épique;

- des teintures végétales;

- des franges ornées de perles faites de coquillage;

- des franges en poils d’orignal;

- des franges de cuir.
Puis à l’arrivée des Européens :
- des broderies;

- des appliques de perles de verre colorées.




7

8

9

Mocassin

Le mot

1) chaussure sans talon, souple, fait de cuir, de confection ou de style amérindien.

2) chaussure basse (de marche, de sport), souple et sans attaches.

3) variété de serpents américains.

  • Vient d’une langue algonquienne makisin, en ayant passé par l’anglais. (1829)


Le concept

Chaque nation amérindienne avait son propre style de chaussure, tant en considérant le patron que les ornements de la chaussure. Ce style a également évolué au travers les âges si bien qu’il serait difficile de dresser une liste des styles associés à chaque nation pour chaque époque. Mais les caractéristiques à observer sont les suivantes :
- Le type de cuir : cuir de caribou (très mince), utilisé plus au nord (par les cris et les Naskapis notamment); cuir d’orignal (très épais) ou de chevreuil (épaisseur moyenne) utilisé plus au sud, partout où l’on trouvait ces animaux; cuir de bison (très épais) utilisé dans les Prairies; cuir de vache (très épais), utilisé après l’arrivée des Européens.
- Les ornements : en piquants de porc-épique, surtout aux États-Unis, là où l’on ne retrouve pas de porc-épique (ce matériau était obtenu par troc et avait une grande valeur due à sa rareté là-bas), surtout avant l’arrivée des Européens, de leurs perles de verre et de leurs fils à broder; appliques de perles de verre et broderie, après l’arrivée des Européens; motifs géométriques, surtout avant l’arrivée des Européens; motifs floraux, surtout après l’arrivée des Européens.
- L’empiècement : fait d’une seule pièce de cuir (ex. : figure 4); d’une semelle puis d’une empeigne (ex. : figures 1, 2, 5); avec une pièce qui couvre le bas de la jambe, idéale pour porter avec des raquettes (ex. : figure 2).
- La couture entre la semelle et l’empeigne : en accordéon (ex. : figure 5); droite avec couture allant de la pointe jusqu’à l’empeigne (ex. : figure 2).


5

3

4

2

1

Mukluk

Le mot 

N’ayant trouvé de définition ou d’étymologie fiable de ce mot nulle part, ce qui suit est rédigé à partir des informations que j’ai pu trouver.

1) Botte traditionnelle des Inuit faite de peau non tannée.

  • Du yupik maklak, qui désigne également une espèce de phoques, probablement ayant passé par l’anglais. (?)


Le concept

L



e mukluk est le pendant inuit du mocassin. Les femmes le fabriquaient à partir de peau de caribou ou de phoque. Par contre, ces peaux ne sont pas tannées. On l’écharne bien sur et lui enlève son poil, mais c’est en la mâchant tout au long du travail de confection qu’elle reste souple. C’est ensuite à l’usure qu’elle devient moins rigide. Le « cuir » ainsi obtenu avait l’avantage d’être imperméable. Les coutures ne traversant pas toute l’épaisseur de la peau, c’est la botte entière qui est étanche. En mettant des fourrures à l’intérieure, le mukluk devient très isolant, parfaitement adapté aux températures de l’arctique.




Couteau ulu utilisé dans la confection des mukluks.



Habitation

Igloo

Le mot 

1) Habitations en forme de coupole, faites de blocs de neige que construisent les Inuit.

  • D’une langue esquimaude (inuktitut ou yupik) igloo qui signifie « habitation », ayant passé par l’anglais. (1880)


Le concept

L


Couteau à neige


es igloos sont construits à partir de blocs de neige durcie découpés à même le sol à l’aide d’un couteau à neige, traditionnellement en os, mais aujourd’hui en métal. L’homme dispose les blocs de la base de façon à former un cercle et se place lui-même à l’intérieure de cette construction. Il fignole les blocs un à un, pour qu’ils soient parfaitement ajustés les uns aux autres. La surface extérieure des blocs est toujours plus importante que la surface intérieure, ce qui rétrécie progressivement le diamètre du cercle et donne la forme semi-sphérique à l’édifice. C’est aussi grâce à cela que les blocs de glissent pas vers l’intérieure. À la fin, l’homme découpe un trou pour sortir, et calfeutre les espaces entre les blocs avec de la neige. Les igloos étaient chauffés avec une lampe à l’huile rudimentaire.

Wigwam

Le mot 

1) Hutte ou tente amérindienne.

2) Village amérindien.

  • De l’algonquin wikiwam ayant passé par l’anglais. En algonquin, wikiwam veut aussi dire « écorce de bouleau ». (1688)


Le concept

Les wigwams sont des huttes en forme variable de dôme dont la structure est faite de perches de bois liées entres-elles par de fines racines (souvent de sapin). Cette armature est recouverte de tuiles d’écorce de bouleau (parfois de peaux ou de nattes de joncs). Pour éviter que l’écorce ne fende, on peut y attacher une bordure consistant en une lanière de bois de cèdre.
Selon la grosseur, une ou plusieurs familles pouvaient s’y loger. Nomades, ils ne la transportaient pas entièrement lors de leurs déplacements. Ils roulaient les écorces et les emportaient, mais les perches n’étaient plus utilisables.




Se sont les nations algonquiennes du nord-est de l’Amérique du nord qui avaient ce type d’abris.

Transport

Babiche

Le mot 

1) Peau non tannée que l’on découpe en lanières; chacune de ces lanières.

2

)
Longue suite d’objets.

3) Personne longue et fluette.

4) Personne sans énergie.

5) Usurier.

  • D’une langue algonquienne. (1669)


Le concept

La babiche est obtenue à partir d’une peau écharnée dont on a aussi enlevé le poil et le grain (s’il y a lieu). On la coupe en lanière, la met en place sur l’ouvrage que nous effectuons, puis on la laisse sécher, se tendre et durcir. Si on ne l’utilise pas immédiatement, il suffit de la laisser sécher, puis de la mouiller au moment de s’en servir. On utilisait le plus souvent la peau des cervidés, mais parfois aussi celle de l’anguille.
C’était une corde très polyvalente et résistante. On en faisait notamment des raquettes. À l’arrivée des Européen, on s’en est également servi pour tresser des sièges de chaises.


Kayak

Le mot 

1) Embarcation monoplace des Inuit.

2) Embarcation sportive monoplace ou biplace inspirée du kayak inuit, propulsée par une pagaie double; sport pratiqué avec cette embarcation.

  • D’une langue esquimaude (inuktitut ou yupik). (1851)


Le concept

Le kayak inuit possède une armature ultralégère en bois récolté à la limite nordique des forêts, ou encore récupéré sur la grève. Ces lattes de bois sont retenues entre-elles par des chevilles d’os ou de bois, ou encore nouées avec de la babiche. Ensuite, les femmes enveloppent cette charpente de peaux de phoques ou de caribous cousues au moment de recouvrir l’embarcation. Le kayak servait pour la chasse aux mammifères et oiseaux marins. On fixait alors les armes et outils de chasse sur le pont. Ce bateau est propulsé à l’aide d’une pagaie double.




Cérémonie

Inukshuk

Le mot 

N’ayant trouvé de définition ou d’étymologie fiable de ce mot nulle part, ce qui suit est rédigé à partir des informations que j’ai pu trouver.

1) Montage de pierres érigé par les Inuit, le plus souvent comme point de repère.

  • De l’inuktitut inukshuk qui veut dire « comme un homme ». (?)


Le concept

C

es amoncèlements de pierres, le plus souvent de forme humaine, mais parfois aussi en forme d’arche ou simplement en tas, ont plusieurs significations et fonctions. Ils peuvent servir de repères géographiques pour les voyages et déplacements, indiquer un endroit propice à la chasse ou une cache e nourriture, être érigés en mémoire d’un mort, ou encore être disposés de façon à tromper les troupeaux de caribou pour mieux les chasser. L’inukshuk se retrouve aujourd’hui sur le drapeau du Nunavut, et est devenu un symbole de fraternité.




Drapeau du Nunavut



Wampum

Le mot 

1) Chez les Indiens de l’Amérique du Nord, assemblage de perles faites à partir de coquillages, utilisés comme ornement (bracelet, collier, ceinture), traités ou monnaie; ces perles.

  • D’une langue algonquienne wampumpeag. (?)


Le concept

L
1

2
es wampums sont tout d’abord des perles blanches ou mauves obtenues à partir de la coquille de deux mollusques que l’on retrouve sur la côte est : le buccin (figure 1) pour le blanc; le quahog (figure 2) pour le mauve et le blanc selon la partie du coquillage. Aujourd’hui, on en fabrique en verre, voire en plastique.
Le façonnage de ces perles demandait beaucoup de temps et de minutie, d’où leur grande valeur.

O

n montait ensuite les perles sur des fils de tendon, de babiche ou de fibres végétales, comme le montre le schéma suivant :

En jouant avec les nuances de couleurs, les amérindiens arrivaient à faire des motifs et des dessins sur les bracelets, collier ou ceintures ainsi obtenues : sur les wampums. Ces motifs symbolisaient souvent un traité, une alliance, un mariage, etc.
Les wampums servaient aussi couramment de monnaie d’échange.





Conclusion

Cet ouvrage se veut un bref témoignage des échanges linguistiques qui ont eu lieu entre les Européens et les peuples autochtones d’Amérique du Nord. En présentant les concepts exprimés par ces mots, il nous fait découvrir un peu de la réalité autochtone et de notre histoire commune.
Soulignons également que les mots décrits dans le présent document sont loin d’être les seuls que le français a intégrés. Pensons simplement à caribou, atoca, achigan, pow-wow, etc. La liste s’élève à plus de 100 mots. De leurs côté aussi, les langues autochtones ont emprunté des termes aux Européens.
Bref, le métissage, c’est aussi une histoire de langue, il faut en parler.
10
Bibliographie et références

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G&V Snowshoes, Raquettes en bois :

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Dalton Trail Lodge :

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Direct GO, Recherche : traîneau à chien :

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Archéofact, Os et bois de cervidés :

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Wildwood Survival, Shelter, Wigwam :

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Just outdoor toys, Sledges, Wooden Toboggan - Mountain Sled 115 :

http://www.justoutdoortoys.co.uk/store/item/ln1l/Sledges/Wooden_Toboggan_-_Mountain_Sled_115.html

Un site parmi d’autres, mes galeries photo, Québec, Côte Nord et Saguenay :

http://julien.mammouth.free.fr/lequebec/inukshuk001.htm

Gouvernement des États-Unis, FBI, Theft Notices & Recoveries, Weapons, Pipe tomahawk :

http://www.fbi.gov/hq/cid/arttheft/northamerica/us/weapons/tomahawk/tomahawk.htm

Zvi Har’El’s Jules Verne Collection, Jules Verne virtual library, Novels, Famille sans nom, chapitre X :

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Abitibiwinni, Album photo, Aujourd’hui :

http://www.abitibiwinni.com/media_fr.html#

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Gouvernement du Canada, Pêche et océan Canada, Plan de gestion intégrée de la pêche du buccin et de la natice dans l'est de la Nouvelle-Écosse, Secteur de Scotia-Fundy, Région des Maritimes (1999-2000) :

http://www.mar.dfo-mpo.gc.ca/fisheries/res/imp/99enwlkf.htm

Cedar song flutes, Wampum :

http://www.cedarsongflutes.com/wampum.htm

Moi la vie, j’ai fait une erreur!, samedi 16 juin 2007, Vestiges du passé...l'histoire de l'homme est sans limites! Et l'Amour encore et toujours!

http://moilavie.blogspot.com/2007/06/vestiges-du-pass.html

Aventure arctique, Présentation, Baffin :

http://www.aventurearctique.com/presentation/baffin_histoire.htm


1 Ce personnage est l’un des plus répandu dans la mythologie amérindienne et se nomme Kokopelli.

2 En algonquin, merci beaucoup se dit kitcimigwetc, et se prononce kitchimigwetch

3 Inukshuk

4 Voyageurs ou coureurs des bois faisant la traite des fourrures

5 Famille indienne en Abitibi, vers 1930-1940, Fonds Gaston Carrière.

6 Peau en phase de séchage et d’assouplissement

7 Sacoche avec ornement en piquants de porc-épique

8 Sac avec applique en perles de verre et franges

9 Détail d’une broderie

10 Symbole du drapeau métis


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Bibliographie récapitulative” in: Haïti: Lettres et l’être, Toronto: gref 1982

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