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Marie-Ève Gagnon L’Heureux

Méthodologie en Histoire et civilisations

300-303-RE/Gr. 3116

DISSERTATION CRITIQUE:

LA VISION VOLTAIRIENNE DE L’HISTOIRE

Travail présenté à

M. Yvan Perrier

Programme Histoire et civilisations

Cégep du Vieux-Montréal

Le 8 décembre 2010

«Peut-être arrivera-t-il bientôt dans la manière d’écrire l’histoire ce qui est arrivé dans la physique. Les nouvelles découvertes ont fait proscrire les anciens systèmes. On voudra connaître le genre humain dans ce détail intéressant qui fait aujourd’hui la base de la philosophie naturelle.»

Voltaire. (1744). 1962. Nouvelles considérations sur l’histoire, dans Oeuvres historiques, Gallimard.

TABLE DES MATIÈRES

Introduction ………………….………………….………………….………………….………………….…...… 4

  1. La philosophie de l’histoire ………………….………………….………………….……………...….. 7



  1. Le volet scientifique de l’histoire ………………….………………….………………….……….... 9



  1. L’histoire : une discipline scientifique ou philosophique? ………………….……….…. 11

Conclusion ………………….………………….………………….………………….………………….……… 12

Bibliographie ………………….………………….………………….………………….……………………… 14

Glossaire ………………….………………….………………….………………….………………….….…….. 16

INTRODUCTION

L’univers littéraire du XVIIIe siècle fût grandement influencé par le travail d’une figure emblématique de ce domaine: l’écrivain et philosophe François Marie Arouet, dit Voltaire (1694-1778). Voltaire est reconnu comme un homme de lettres de grand talent, qui a grandement influencé l’historiographie moderne par son regard philosophique et global de l’histoire.

L’œuvre de Voltaire est très diversifiée, allant de l’essai philosophique au roman, au théâtre, à la poésie épique, à l’histoire, au reportage et aux correspondances. C’est à travers ces genres littéraires que Voltaire nous livre la majeure partie de son héritage historiographique et philosophique. Mentionnons certains de ses œuvres les plus marquantes dans ces domaines: Candide ou l’Optimiste, Dictionnaire philosophique, Zaïre, Le siècle de Louis XIV, etc. Les œuvres de Voltaire qui ont le plus influencé l’historiographie et la philosophie du XVIIIe siècle restent néanmoins : Essai sur les mœurs et l’esprit des nations ainsi que La philosophie de l’histoire.

Voltaire est le premier auteur qui décida d’écrire une histoire globale, laissant de côté les anecdotes de tout genre et se concentrant sur la vie humaine en générale, sur l’histoire du monde et des hommes, plutôt que sur l’histoire des rois. Il voulait que le travail de l’historien se concentre sur toutes les sphères de la vie humaine, que ce soit la politique, l’économie, les métiers et techniques, l’art, etc. Cette vision de l’histoire globale est directement en lien avec l’appartenance de Voltaire au courant des philosophes des Lumières.

Voltaire adhérait à la philosophie des Lumières, mouvement philosophique apparu au XVIIe siècle. Les philosophes des Lumières appuyaient leur pensée sur trois piliers fondamentaux : la raison, l’action et la Nature, c’est-à-dire la recherche des lois naturelles du comportement humain. Ces philosophes s’intéressaient à la vie humaine sous toutes ses formes, sur le plan politique, économique, social, religieux ou culturel. Voltaire, comme les autres philosophes des Lumières, était un homme avide de savoir qui cherchait à diffuser ses connaissances afin de faire progresser la pensée philosophique de l’histoire.

Un foisonnement de questions fait suite à la vision de Voltaire de cette philosophie de l’histoire : En fait, qu'est ce que la philosophie de l'histoire*1 ? Est-elle unique ou individuelle ? Quelle influence la science* a-t-elle eu sur la vision de Voltaire de l’histoire? Quels liens sont à faire entre la philosophie et la science, et quelle influence ces deux disciplines ont-elle eu pour Voltaire ? Mon hypothèse de recherche postule, pour le moment, que bien que la théorie de Voltaire sur l’histoire soit portée sur la philosophie, elle comporte aussi certains postulats* de la pensée en lien avec une vision scientifique de l’histoire, entre autre au sujet des lois qui dictent la philosophie de l’histoire. Toutefois, philosophie et science sont deux opposés au niveau du jugement apporté à la discipline historique : la science étant dictée par des lois* et la philosophie par la raison*, du même fait se trouvant lié à la relativité. J’avance cette hypothèse en réponse au fait que rien dans le déroulement de l’histoire n’a pu prouver la véracité de la pensée de Voltaire par rapport à ce sujet.

Mon analyse sera  majoritairement structurée autour des concepts suivants: «philosophie*», «histoire globale*», «siècle des Lumières*», «discipline scientifique*», «historiographie*», «mécanique newtonienne*» et «lois de l’histoire*».

De manière générale, ma méthode de recherche correspond à une recherche conceptuelle*. Pour ce qui est de mon raisonnement, je crois qu'il se fera essentiellement de manière tant inductive* que déductive*.

  Mon plan correspondra au genre thématique*.

Dans un premier temps, je présenterai le volet philosophique de la vision voltairienne de l’histoire, en lien avec le courant philosophique des Lumières. Par la suite, j’aborderai le volet scientifique du point de vue de Voltaire sur l’histoire, étroitement lié aux découvertes de métaphysiques de Newton. Finalement, j’essaierai d’établir les liens que peuvent avoir la philosophie et la science sur l’histoire selon Voltaire, en essayant de dégager les éléments que ces disciplines ont en commun.


  1. La philosophie de l’histoire

Le point de vue philosophique de Voltaire sur la discipline historique a été fortement influencé par un courant de pensée fort présent au XVIIIe siècle, dont Voltaire était un élément déterminant : le siècle des Lumières. Cette appellation désigne en effet un mouvement révolutionnaire qui débuta en Europe, tant dans le domaine philosophique, scientifique ou littéraire et marque, métaphoriquement, ce siècle comme éclairé par de nouvelles connaissances et non pas aveuglément illuminé par une quelconque puissance divine.

On désigne d’abord la philosophie des Lumières comme une philosophie reliée à la Nature, que l’on étudie désormais comme un élément a part entière, et non relié a un quelconque principe religieux. Le philosophe des Lumières cherche donc à connaître et observer les lois naturelles du comportement humain, selon des principes moraux. Ce courant philosophique se veut aussi basé sur la raison, rejetant du même fait tous les faits non vérifiables ou basés sur des faits ou témoignages ne pouvant êtes authentifiés, et donc, porteurs de doutes raisonnables. On valorisait donc l’idée de vérités utiles, rejetant du même fait les erreurs historiques inutiles parasitant les anciennes manières d’écrire l’histoire. La philosophie des Lumières est finalement caractérisée par sa volonté d’action et de mouvement, suivant l’évolution de la pensée de l’Homme et de la société.

Voltaire fût un des philosophes des Lumières les plus important, de par sa volonté de rependre ses connaissances à travers ses œuvres littéraires, que ce soit à travers l’essai philosophique (Dictionnaire philosophique), le théâtre (Zaïre), le roman (Candide), la poésie épique (La Henriade), le reportage (Lettres Anglaises), l’histoire (Le siècle de Louis XIV) ou encore les correspondances régulières qu’il entretenait avec d’autres philosophes adhérant au courant des Lumières. Voltaire voulait faire de l’histoire non moins qu’une discipline globale, s’intéressant à tout ce qui entourait l’Homme et l’esprit humain, à sa vie politique, sociale, culturelle, économique, artistique, et j’en passe. Selon Voltaire, se borner à relater des évènements anecdotiques ou encore limiter les connaissances historiques à la vie des rois et de leur cour ne constituait qu’un carcan inutile des connaissances de l’esprit humain.

Le but de ce travail n’est pas n’est pas de savoir en quelle année un prince indigne d’être connu succéda à un prince barbare chez une nation grossière. Si l’on pouvait avoir le malheur de mettre dans sa tête la suite chronologique de toutes les dynasties, on ne saurait que des mots. Autant il faut connaître les grandes actions des souverains qui ont rendu leurs peuples meilleurs et plus heureux, autant on peut ignorer le vulgaire des rois, qui ne pourrait que charger la mémoire. À quoi vous serviraient les détails de tant de petits intérêts qui ne subsistent plus aujourd’hui, de tant de familles éteintes qui se sont disputé des provinces englouties ensuite dans de grands royaumes? (Carbonnel et Walch, citant Voltaire, 1994, p. 101)

Voltaire considérait le philosophe comme «un amateur de la sagesse, c’est-à-dire de la vérité». (Versailles, citant Voltaire, 1994, p. 986) Sa plus grande volonté pour la discipline historique était en effet de faire le portrait des Hommes et de l’esprit humain, selon des faits donnés pour vrais, rejetant les fables, les récits rapportant l’ultime pouvoir divin ou ceux étant en lien avec des sources non vérifiables ou liées à quelconque faits erronés ou faux.

Encore une fois, si, dans notre siècle, qui est celui de la raison, on publie de telles pauvretés, que n’a-t-on pas fait dans les siècles des fables? Si on imprime publiquement dans les plus grandes capitales tant de mensonges historiques, que d’absurdités n’écrivait-on pas obscurément dans de petites provinces barbares, absurdités multipliées avec le temps par des copistes, et autorisées ensuite par des commentaires? (Versailles, citant Voltaire, 1994, p. 521)

C’est donc pour sa volonté d’élever l’histoire à une discipline globale étudiant l’esprit humain plutôt que de se borner à une succession chronologique banale de faits anecdotiques et pour sa volonté de ne tenir pour vrai que les faits pouvant être vérifiables que la vision voltairienne de l’histoire peut être qualifiée de philosophique, plus particulièrement appartenant au courant de la philosophie des Lumières.

  1. Le volet scientifique de l’histoire

L’Europe du XVIIIe fût également marquée par une révolution du domaine scientifique. En effet, on remarque de grands progrès au niveau de la biologie, de la chimie, des mathématiques et de la physique. Isaac Newton, physicien, mathématicien, alchimiste et philosophe fût une figure emblématique du domaine scientifique du siècle des Lumières, notamment pour sa théorie de la gravitation universelle. Voltaire fut grandement influencé par les travaux de Newton et son appart à la communauté scientifique du XVIIIe siècle. En effet, c’est à plusieurs niveaux que la pensée de Voltaire et celle de Newton étaient liées, notamment si on tient compte que la vision naturelle de Newton se mariait à merveille avec la théologie naturelle et les idées déistes de Voltaire.

On observe à travers les œuvres de Voltaire un grand nombre de documents liés à Newton, que ce soit de manière directe ou indirecte. Par exemple, la quatorzième lettre des Lettres Philosophiques, traitant des différences fondamentales entre les opinions de Descartes et de Newton au sujet de la matière, où Voltaire exprime clairement son parti-pris pour les observations de Newton.

Chez vos cartésiens [Descartes], tout se fait par une impulsion qu’on ne comprend guère; chez M. Newton, c’est par une attraction dont on ne connaît pas mieux la cause […] Descartes assure encore que l’étendue seule fait la matière; Newton y ajoute la solidité. […] L’opinion publique en Angleterre sur ces deux philosophes est que le premier était un rêveur, et que l’autre était un sage […] il [Newton] détruisit les chimères absurdes dont on infatuait la jeunesse depuis deux mille ans; il apprit aux hommes de son temps à raisonner […]. (Le Ru, 2005, p.101-105)

L’appui de Voltaire pour la vision naturelle de la physique de Newton est aussi clairement établi dans l’ouvrage Éléments de la philosophie de Newton (1738). Voltaire voyait cet ouvrage comme une opportunité d’éduquer les gens de lettres et d’esprit aux principes de Newton, de manière sérieuse et d’ainsi de rendre accessible l’idée de la théologie naturelle et du déisme raisonnable de Newton, pensée fortement soutenue par Voltaire. Ce dernier se considérait comme un passeur de savoir plutôt que comme un vulgarisateur, désireux de rependre la propagande des Lumières, tant au niveau scientifique que littéraire, dans la communauté des gens de lettres.

La lecture de l’œuvre Nouvelles considérations sur l’histoire, de Voltaire, montre également le désir de Voltaire de voir l’histoire suivre la voie de la science, au niveau du progrès et des nouvelles connaissances.

Peut-être arrivera-t-il bientôt dans la manière d’écrire l’histoire ce qui est arrivé dans la physique. Les nouvelles découvertes ont fait proscrire les anciens systèmes. On voudra connaître le genre humain dans ce détail intéressant qui fait aujourd’hui la base de la philosophie naturelle. (Voltaire, 1744, p. 138)

C’est donc à travers son appui envers les théories de Newton et son désir de propagande de ce savoir à travers ses œuvres que la vision de Voltaire de l’histoire est influencée par la science.

  1. L’histoire : une discipline scientifique ou philosophique ?

À la lumière de ces informations, on est à bien de remarquer une certaine dualité dans la vision voltairienne de l’histoire. En effet, on remarque que Voltaire considérait l’histoire comme une discipline se voulant globale, basée sur le vrai et la sagesse de la philosophie, tout en s’appuyant sur les mêmes fondements que les disciplines scientifiques, autrement dit, des lois. En effet, tel que vu dans la précédente citation, Voltaire souhaitait que les mêmes progrès dont la physique avait bénéficiée avec Newton, c’est-à-dire à l’arrivée des lois, se transposent au domaine de l’histoire. Toutefois, on tombe ici devant un dilemme : si Voltaire désirait que l’histoire soit régie par des lois, nous serions donc en position de prédire quel serait la suite logique de l’histoire ou encore d’affirmer que celle-ci est immuable, s’appuyant sur le terme loi comme étant une «formule générale énonçant une corrélation entre des phénomènes […], expression de la permanence d’un phénomène naturel». (Robert, Rey et Rey-Debove, 2008, p. 1477) Toutefois, personne ne peut affirmer savoir quelle évolution suivra l’histoire, pour preuve, malgré les nombreux récits relatant les erreurs commises par l’Homme, nul n’est à l’abris de les répéter. De plus, définissant la philosophie comme étant une étude des fondements des valeurs humaines, on se butte alors à la relativité des opinions et à la divergence des hypothèses concernant ces mêmes valeurs. Or, la science et les lois étant immuables et permanente, et la philosophie considérée comme relative, on peut difficilement comprendre la dualité de la vision voltairienne de l’histoire, s’appuyant sur deux disciplines s’opposant sur plusieurs points. Qui plus est, affirmer qu’il serait possible de prévoir quelconques lois de l’histoire constitue un postulat de la pensée, en ce sens qu’il est simplement déplacé de vouloir appliquer des lois scientifiques appartenant au domaine de l’observation rigoureuse et de constantes à la nature changeante de l’histoire, suivant les époques et la société.

CONCLUSION

La vision de Voltaire de l’histoire s’appuie sur deux disciplines importantes du siècle des Lumières : la philosophie et la science. On peut voir l’apport de la philosophie dans la manière voltairienne d’écrire l’histoire à travers la volonté de celui-ci d’en faire une discipline globale, traitant de l’histoire des Hommes et de l’esprit humain, plutôt que de se limiter à une succession chronologique de faits anecdotiques. De plus, on voit l’influence de la science à travers les œuvres de Voltaire, se voulant propagandistes d’un mode de pensée basé sur la théologie naturelle et voulant également apporter à la discipline historique les innovations du domaine scientifique, en l’occurrence, les lois. Toutefois, on ne peut s’empêcher de remarquer la dualité de la vision de Voltaire sur l’histoire, vu la permanence des lois scientifiques et la variabilité et la relativité de la raison philosophique.

Au terme de mes recherches, j’en viens donc à conclure que mon hypothèse de départ était bel et bien fondée. La démarche historique de Voltaire comporte des lacunes et certains postulats quant à la possibilité que l’histoire puisse obéir aux mêmes lois que la science, tout en s’appuyant sur la variabilité de la philosophie. Dans les faits, il est indémontrable que quiconque puisse se vanter de pouvoir prédire quelle direction prendra l’histoire et prouver qu’elle puisse être régie par des lois, au même titre que la physique, la biologie ou la chimie. L’histoire est une discipline qui se vit, qui se raconte et qui s’écrit, certes, mais il n’en reste pas moins qu’elle ne peut être observée en laboratoire ou classée selon un quelconque système de lois, contrairement aux disciplines scientifiques. Quant à la philosophie, je ne doute pas de son apport à la vision voltairienne de l’histoire et de son influence dans l’écriture qu’a faite Voltaire d’une histoire globale de l’Homme. Toutefois, je crois qu’il faut être conscient que la philosophie est un domaine où règne la relativité des opinions, et que cela va à l’encontre de l’immuabilité de la science.

Voltaire est considéré par l’histoire moderne comme le premier auteur d’ouvrages ayant comme but de diffuser une histoire globale, basée sur l’homme et l’esprit humain, introduisant de nouveaux éléments d’analyse, comme la culture, la politique, l’économie, l’art, etc. Bref, il prônait l’innovation au profit de la tradition en ce qui a trait à l’histoire. Conscient de la modernité de son époque par rapport au Moyen-Âge chrétien, Voltaire révolutionna l’univers littéraire, philosophique et historique du XVIIIe siècle. Malgré certaines lacunes dans ses théories sur ce que devrait être la discipline historique, Voltaire est une figure emblématique des Lumières. Toutefois, même un homme aussi révolutionnaire que lui ne peut se vanter de pouvoir appliquer des règles immuables au cours de l’histoire. L’histoire est en constante évolution, ne peut se prédire à l’avance. Il serait absolument surprenant d’assister à l’application de certaines lois définitives sur l’histoire, car alors nous serions en mesure de prédire quelles seraient les conséquences de nos agissements sur le futur historique. Là revient à stipuler que nous serions en quelque sorte en contrôle du destin, ce qui pose à nouveau une grande lacune dans ce raisonnement, tant au niveau philosophique que scientifique.

[2680 mots]

BIBLIOGRAPHIE

Boulad Ayoub, Josianne. 2001. Les grandes figures du monde moderne, Paris : L’Harmattan, 579 p.

Brumfitt, J.H. 1958. Voltaire, historian, Londres : Oxford University Press, 178p.

Carbonnel, Charles-Olivier et Jean Walch. 1994. Les sciences historiques de l’antiquité à nos jours, Paris : Éditions Larousse, 638p.

Das Graças S. Nascimento, Maria. Université de Sao Paulo. 2007. Lumières et Histoire : Voltaire et la théologie chrétienne de l’histoire. En ligne. < http://www.bu.edu/wcp/Papers/Mode/ModeNasc.htm >

Goulemot, Jean-Marie. 2010. Voltaire, François Marie Arouet dit, (1694-1778). En ligne.

Le Ru, Véronique. 2005. Voltaire Newtonien, le combat d’un philosophe pour la science, Paris : Vuibert, 120 p.

Pomeau, René. 1995. Voltaire en son temps, tome premier, 2e éd., Paris : Fayard/Voltaire Foundation, 1038 p.

Robert, Paul, Josette Rey-Debove (dir.) et Alain Rey (dir.). 2008. Le nouveau Petit Robert de la langue française , Paris : Le Robert, 2837 p.

Robert Tremblay, Raymond et Yvan Perrier. 2006. Savoir Plus, outils et méthode de travail intellectuel, Montréal : Chenelière Éducation, 230 p.

Tritter, Jean-Louis. 2009. Voltaire, Paris : Figures et Plumes, 125 p.

Trousson, Raymond. 2008. Voltaire, Paris : Tallandier, 800 p.

Versailles, André et René Pomeau. 1994. Dictionnaire de la pensée de Voltaire par lui-même. Paris : Éditions Complexe, 1320 p.

Voltaire. (1756) 1990. Essai sur les mœurs et l’esprit des nations, tome 1. Paris : Classiques Garnier, 905 p.

Voltaire. (1756) 1990. Essai sur les mœurs et l’esprit des nations, tome 2. Paris : Classiques Garnier, 1013 p.

GLOSSAIRE

Histoire globale : manière d’écrire l’histoire laissant de côté les épisodes anecdotiques, l’histoire spécifique d’un individu (par exemple un roi) ou d’un peuple pour se concentrer sur toutes les sphères de la vie humaine en générale, que ce soit la politique, l’économie, les métiers et techniques, l’art, etc.

Historiographie : travail de l’historiographe, auteur ou écrivain qui était chargé officiellement d’écrire l’histoire de son temps.

Lois : formule générale énonçant une corrélation entre des phénomènes, vérifiée par l’expérience, immuable et permanente.

Mécanique newtonienne : autrefois qualifiée de discipline mathématique ou physique, la mécanique newtonienne englobe, entre autres, les lois de mouvement des corps développées par Newton. On y retrouve entre autre sa théorie de la gravité terrestre, selon laquelle un corps est toujours attiré vers le sol, en raison de cette même gravité.

Plan thématique : plan permettant d’exposer un thème et de le développer selon différents points de vue. Il s’organise autour de parties qui examinent les différents aspects d’une même question.

Philosophie : toute connaissance par la raison, ensemble des études, des recherches visant à saisir les causes premières, la réalité absolue ainsi que les fondements des valeurs humaines, en envisageant les problèmes à leur plus haut niveau de généralité.

Postulat : Principe indémontrable qui paraît légitime, incontestable. Proposition qui ne peut-être démontrée mais qui doit être admise comme base de démonstration.

Physique newtonienne : relié à la théorie de l’attraction universelle, unifiant la physique céleste et la physique terrestre. Autrement dit, découverte des lois de la gravité terrestre.

Raison : Faculté pensante de l’homme; ce qui permet à l’homme de connaître, de juger et d’agir conformément à des principes.

Raisonnement inductif : généralisation justifiée par un ensemble de faits observables et concordants.

Raisonnement déductif : raisonnement logique par lequel on tire une conclusion nécessaire à partir de prémisses.

Recherche conceptuelle : étude des différentes théories en vue de définir ou de clarifier un concept, de proposer de nouveaux concepts ou d’amender ces théories à partir des mêmes données que celles qui ont été utilisées pour les élaborer.

Science : Connaissance exacte et approfondie d’un sujet, corps de connaissances ayant un objet déterminé et reconnu, et une méthode propre, domaine organisé du savoir.

Siècle des Lumières : expression métaphorique définissant le mouvement culturel et philosophique ayant dominé en Europe le XVIIIe siècle. Les penseurs de cette époque ont marqué le domaine du savoir (philosophie et sciences) et de l’art (particulièrement la littérature) par leurs questions et leurs critiques fondées sur la raison éclairée de l’être humain et sur l’idée de la liberté de pensée.

1 Les termes suivis d’un astérisque feront l’objet d’une définition dans le glossaire, à la fin du présent travail.

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