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CRCAM du LANGUEDOC 2e Trimestre 2010 Suppression des accueils, dont le travail (ETS compris) est transféré aux Conseillers, Chargés et Directeurs d'agence !!! Volonté de Suppression de nos jours de RTT !!! Volonté d'instaurer le temps de travail au forfait pour certains techniciens (bientôt pour tous ?) ! Pour les élections professionnelles O ![]() FFREZ UNE TUILE A LA DIRECTION VOTEZ SUD Editorial La soumission librement consentie France 2 présentait il y a peu un docu-fiction choc adaptant l'expérience de Milgram* au sujet de la soumission librement consentie. Dans cette expérience est décrit comment, même la personne qui se considère comme très autonome, peut subir un processus qui la transforme en "agent", obéissant volontairement et aveuglément à des injonctions de la part d'une autorité (patronale, étatique, religieuse, … , voire pour certains syndicale). On appelle ça l'état "agentique" ... En gros, si l'on reçoit l'ordre d'une autorité référente de faire quelque chose qui n'est pas en accord avec nos valeurs fondamentales, même si l'on ne veut pas la faire, et bien nous nous soumettons ... Nous sommes tous obéissants … au moins à 80%. Ça explique que nous soyons, pour la plupart, critique de la politique de notre Direction, son harcèlement institutionnalisé, ses objectifs commerciaux démesurés, son chantage à la mutation, l'organisation inepte, bref ses injustices et autres dérives … mais nous les acceptons ... Dans ce processus, l'autorité référente (notre Direction) fait en sorte que nous pensions être seul...car c'est seul que nous nous soumettons...OR NOUS NE SOMMES PAS SEULS ! Si nous pouvions relier tous ceux qui aspirent à des valeurs mutualistes, du respect de l'autre, du travail bien fait, combien serions nous ? Sûrement une majorité ! … Mais il est vrai qu'au Crédit Agricole, lorsqu'il nous arrive de dénoncer une dérive flagrante comme la réduction des effectifs doublée d'une augmentation démesurée des objectifs, et que l'on décide de se battre contre cela, tout est fait pour nous stopper dans cette démarche ... C'est illogique. Pourquoi le salarié ne trouve pas au sein de notre entreprise, c'est-à-dire NOUS rassemblés … tous les moyens pour lutter contre les dérives, pour s'exprimer et mettre en lumière quelque chose qui est contraire aux valeurs du groupe … à fortiori pour nous au Crédit Agricole car en l'occurrence, la base commune de ses valeurs est le Mutualisme ? N'y a t il pas contradiction ? Au lieu de favoriser l'amélioration de nos valeurs, c'est la dérive vers le capitalisme dur qui est préférée par notre Direction (qui elle-même est au ordres de CASA). On reste dans l'illogique à prôner les droits du client ... bah oui … mais en même temps, malgré quelques protestations, on accepte que ce dernier se fasse plumer par des salariés soumis au sacro-saint objectif de productivité prêché par la Direction. Combien de clients sont abusés financièrement par ceux censés les conseiller ? Les salariés qui se rebellent, comme dans l'expérience de Milgram sont montrés comme des râleurs à la vindicte populaire ... qui par lâcheté encourage un système qui lui semble illogique tout en faisant une confiance aveugle en ses dirigeant ... C'est ainsi, car ils ne font pas l'objet de coercition et sont laissés tranquille juste ce qu'il faut … jusqu'au jour où, eux mêmes seront victimes … et là, ils seront dans la même situation que ceux qu'ils critiquaient naguère … SEUL. Car pour ceux qui choisiront de se battre, on les persuade qu'ils sont seuls … on leur dira que c'est impossible, que ça va coûter cher, on leur souhaitera bien du courage … et ce sera difficile, même s'ils ont un réseau social. La plupart du temps la majorité se soumettra à l'autorité … et la vie continuera, jusqu'à la prochaine injustice. Et qui sait, peut être cette fois la victime ne se soumettra pas et de son action sortira quelque chose de bon pour l'ensemble des salariés ... et des clients ! ![]() L’expérience de MILGRAM "Une personne vient dans un laboratoire de psychologie où on la prie d'exécuter une série d'actions qui vont entrer progressivement en conflit avec sa conscience. La question est de savoir jusqu'à quel point précis elle suivra les instructions de l'expérimentateur avant de se refuser à exécuter les actions prescrites. L'expérimentateur explique qu'il s'agit d'étudier les effets de la punition sur le processus d'apprentissage. Toutes les erreurs que commettra le cobaye seront sanctionnées par des décharges électriques d'intensité croissante à chaque erreur. En vérité, seul le moniteur est le sujet naïf, l'élève étant un acteur qui ne reçoit aucune décharge électrique. Et l'expérience fonctionne … trop bien : non seulement les moniteurs administrent tranquillement décharge sur décharge, du moins au début, et certains continuent, même lorsque les plaintes deviennent fortes et la souffrance manifeste. En fait, le sens moral est bien moins contraignant que ne voudrait le faire croire le "mythe social". Le véritable sujet de l'expérience a tendance à se tourner vers l'expérimentateur en blouse blanche lorsqu'il commence à réaliser la souffrance de l'élève et son processus d'adaptation de pensée le plus courant, au conflit entre la conscience de cette souffrance et la promesse faite de mener jusqu'au bout l'expérience, est de se focaliser sur le très court terme, sur la procédure de l'expérience, au besoin en répétant la question, d'oublier les conséquences lointaines, et lorsque ce n'est plus possible, à un certain degré de voltage, d'abandonner toute responsabilité personnelle, et de l'attribuer entièrement à l'expérimentateur. Lequel endosse bien entendu, face aux hésitations du moniteur, l'habit de l'autorité légitime, lui rappelant au besoin sa promesse de collaboration. De manière concomitante, Stanley MILGRAM note une propension à dévaloriser l'élève, et à reporter sur lui la responsabilité de ce qu'il lui arrive … Nombre de participants exprimaient en cours d'expérience leur hostilité au traitement infligé à l'élève, beaucoup protestaient, sans pour autant cesser d'obéir. La soumission librement consentie !!! Du RIFIFI au CREDIT AGRICOLE Le tribunal correctionnel de Carcassonne a condamné, entre autre, le viticulteur Audois Alain Maurel Président de la caisse régionale de Crédit agricole du Languedoc (une des plus puissantes caisses régionales du groupe) pour son implication dans l'affaire du « faux pinot ». Cette condamnation à 3 mois de prison avec sursis et 30 000 euros d’amende pour fraude dans ses activités de viticulteur, ternie quelque peu l’image de marque du Crédit Agricole ! Depuis, Alain Maurel a interjeté appel alors qu'il a avoué la fraude qui se chiffrerait pour sa part à 485000€. Quelques jours après, c’est au tour de la Direction Générale d'être le protagoniste d'une autre affaire qui pourrait ne pas être sans conséquence (encore !) pour l'image du Crédit Agricole …
CONTROLE PERIODIQUE-AUDIT DES METHODES DE BASSE POLICE Pour « éclaircir » certaines opérations effectuées dans le cadre de leur activité professionnelle, la Direction prétend que des salariés sont « invités » à des entretiens. En fait si elle les fait convoquer par l’Audit, ce n’est pas pour prendre le thé !!! Depuis plusieurs années, mais avec une recrudescence récente, L'Audit-contrôle périodique se singularise dans l'interrogatoire policier des salariés avec des méthodes dignes de véritables « barbouzes ».
Certains salariés nous ont révélé avoir été retenus, quatre heures durant, sans pouvoir aller aux toilettes, sans boisson, interrogés de façon incessante par l'équipe COMPAGNON et Cie dans des conditions qui relèvent plus d’une garde à vue que d’un entretien d’explication. Afin de recouvrer sa liberté, la victime de ces pratiques est contrainte de valider un compte rendu de ses « aveux », l'Audit omettant de lui en expliquer les conséquences. Souvent, COMPAGNON et Cie constituent un dossier à charge comportant des faux reconnus sous la contrainte, des affirmations diffamatoires et dénigrantes. Ils n’hésitent pas à abuser de la situation de faiblesse du salarié. Ce genre de dossier est dés le début conçu dans une finalité pouvant aboutir à un licenciement pour faute grave. Voici comment obtenir la soumission des salariés par la peur ! ![]() RTT : ATTENTION DANGER ! FLAGRANT DELIT DE MENSONGE PAR OMISSION ! Pour ne pas s'attirer le désaveu du Personnel voici comment une organisation syndicale dissimule la vérité : Elle annonce, « la CFDT n'est pas favorable à une extension du forfait, c'est la loi qui le permet », mais « oublie » de préciser : Un accord collectif d’entreprise ou d’établissement ou, à défaut, une convention ou un accord de branche, demeure nécessaire pour pouvoir conclure des conventions de forfait en jours sur l’année. (Source : Ministère du travail)
A subir le forfait, les experts et animateurs d'unités devraient avoir les avantages de la fonction de RM en étant classés dans cette catégorie. C'est la position de SUD. S’il est signé, cet accord aura de très graves conséquences sur les conditions de travail de l'ensemble des techniciens, car soyez en sur, la prochaine étape est son extension à la totalité des TAU. « Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire, c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho contre son âme aux applaudissements imbéciles. » Jean Jaurès ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Ils voteront SUD Pour des raisons évidentes de confidentialités les prénoms ont (presque tous) été changés ! Didier (CC dans l’Aude) : Les séances de phoning le soir après la fermeture ne respectent pas notre vie privée. Je voterai SUD parce que leur intervention a été efficace car nous ne faisons plus de phoning après les heures de travail. Valérie (Chargée part) : Nous obliger à fourguer 300 000€ de FCP en 10 jours, où est la construction d'une relation durable avec le client ? Ce n'est que foutaise ! Les Syndicats qui ont signé l'accord RPE n'ont fait que cautionner cette pratique en tolérant des objectifs démentiels. Je voterai SUD parce qu'ils ne signent pas n’importe quoi ! Roland (Directeur d’Agence dans le Gard) : Bien que je ne partage pas toutes leurs idées, je voterai SUD car c'est le seul syndicat qui dénonce les pratiques ignobles des interrogatoires de l'Audit.
Eric (TAU siège) : Bienvenu dans le monde parfait. Avec les « open space » où nous sommes parqués, « Big brother » est presque partout. Il ne manque plus qu'une caméra et un micro dans les toilettes. Géraldine (expert habitat) : Je crains un max la future négociation nationale portant sur la RTT. Les syndicats qui veulent valider la mise en place du forfait pour nos métiers feraient mieux de se battre pour qu’on soit reconnu cadre. Je voterai SUD car ils revendiquent cette revalorisation. Didier (Directeur de Secteur) : La Direction va trop loin. J’ai déjà assez de mal à faire adhérer mes commerciaux aux objectifs démesurés sans qu’on me supprime mes accueils. Mes CC, Chargés et DA ont autre chose à faire que d'aller dans l'ETS ! La recherche de PNB supplémentaire ne justifie pas cette réorganisation sauf à vouloir orienter nos clients sur B for Bank et « couler » les CR. Et là, je ne suis pas d'accord ! La seule possibilité de m'exprimer sans me faire « flinguer », c'est de voter SUD (ce que je conseille à tous les salariés). Sud a toujours œuvré dans l’intérêt des salariés et la direction ne s’y est pas trompée. Elle a toujours tout fait pour nous empêcher d’être en mesure de la contrer dans sa politique destructrice de l’individu et des fondements même du Crédit Agricole en s’appuyant sur des syndicats complaisants. La seule alternative est de voter et de faire voter massivement pour les candidats de l’Union SUD aux prochaines élections. Une majorité SUD vous assurera une prise en compte de l’humain tout au long des évolutions que va tenter de nous imposer la Direction. Elle veut transformer à tour de rôle les conseillers, chargés et Directeurs d'agence en « dabiste » !!! N'oubliez pas d'offrir UNE TUILE À LA DIRECTION VOTEZ SUD |
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