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Elle consiste à simplement créer des courants d'air dans le logement par le biais d'orifices d'entrée d'air en partie basse des murs des pièces principales et des bouches de sortie en partie haute des pièces humides. Le débit est très mal contrôlé car il dépend essentiellement du vent, des conditions climatiques et de la saison. Il peut conduire à certains moments à une sous ventilation néfaste et à d'autres trop élevés conduisant ainsi à d'inutiles besoins de chauffage.
![]() C'est le système le plus simple, employé le plus souvent dans l'habitat individuel : des entrées d'air sont placées dans les pièces à vivre (chambres, salon, etc.) généralement au niveau des fenêtres. Les bouches d'extraction de l'air sont placées au niveau des pièces humides (salle de bain, cuisine, buanderie) et reliées à un groupe d'extraction motorisé. L'air extérieur « neuf » est ainsi aspiré tout d'abord vers les pièces sèches puis vers les pièces humides puis vers les bouches d'extraction. Pour que le passage de l'air puisse se faire même portes fermées, il convient de raboter le dessous des portes intérieures pour laisser un passage de 1 cm (on parle de « détalonnage »). Le débit minimum (en m3/h) est imposé par les arrêtés du 24/03/1982 et 28/10/1983 comme indiqué dans le tableau suivant :
![]() Le principe est de réguler de débit de l'air en fonction du besoin. Plusieurs solutions sont possibles
Son principe est de réchauffer l'air neuf introduit dans le logement en récupérant la chaleur de l'air évacué. L'économie sur les pertes d'énergie est de 70%. Toutefois, le coût du système (600 € contre 60 € pour une VMC simple flux), son installation qui nécessite une isolation des gaines et une évacuation des condensats (liaison du caisson au réseau d'eaux usées) et sa nécessité d'entretien ont fait que la VMC double flux a quasiment disparu dans les installations de maisons individuelles. ![]() |