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monnaie et financement de l’économie doc. a : illustration du problème de la double coïncidence des besoins Soient 3 individus A, B et C, et leur demande nette en bien x, y et z
D’après Karl MENGER, "On the origin of money", Economic Journal, 1892 doc. b : coûts de transaction et monétarisation des échanges c ![]() ![]() ![]() unitaire de transaction troc foire ![]() ![]() monnaie-marchandise monnaie fiduciaire ![]() D’après Robert J. CLOWER, Monetary Theory Introduction, 1967 doc. c : la fonction de réserve de valeur à travers un modèle à générations imbriquées. Chaque génération t vit deux périodes : une période d’activité (A) en t puis une période d’inactivité (I) en t+1. Elle dispose d’une unité de bien lors de sa période d’activité, dont elle souhaite consommer une portion ct en t.
Ce modèle permet de poser les relations entre générations successives, imbriquées. D’après Paul SAMUELSON, "An exact Consumption-Loan Model of Interest with or without Social Contrivance of Money", Journal of Political Economy, 1958 doc. d : Les agrégats monétaires de la zone € (montants en milliards d’euros / décembre 2013) ![]()
* Les pensions sont les titres détenus pour une durée déterminée et remboursables à un prix préalablement déterminé ** les Organismes de Placement Collectifs en Valeurs Mobilières sont des entités qui gèrent des portefeuilles de titres. Banque Centrale Européenne, Statistical Pocket Book , février 2014 http://www.ecb.europa.eu/pub/pdf/stapobo/spb201402en.pdf doc. e : variations de la masse monétaire dans la zone euro ![]() Banque Centrale Européenne, Monthly Bulletin, février 2014, p.127 http://www.ecb.europa.eu/pub/pdf/mobu/mb201402en.pdf doc. f comment la monnaie a été introduite à Madagascar Les théories étatiques de la monnaie, on s’en doute, ont toujours été excommuniées par les économistes orthodoxes qui s’inscrivent dans la tradition d’Adam Smith. Le chartalisme a souvent été perçu comme une variante inférieure et populiste de la théorie économique, qui séduisait surtout les hurluberlus. Curieusement, bien des économistes orthodoxes finissaient par travailler pour des États, et par leur conseiller de suivre des politiques très proches de celles qu’évoquaient les chartalistes – des politiques fiscales conçues pour des marchés là où il n’y en avait pas -, tout en restant, sur le plan théoriques, des partisans indéfectibles de la thèse d’Adam Smith selon laquelle les marchés se développent spontanément par eux-mêmes. C’était particulièrement fréquent dans le monde colonial. Revenons un instant à Madagascar : une des premières initiatives du général français Gallieni, quand il a achevé la conquête e l’île en 1901, a été d’imposer un impôt personnel. Il était très élevé, mais aussi payable uniquement en francs malgaches, la monnaie qu’on venait d’émettre. Bref, Gallieni a bel et bien imprimé de la monnaie, puis exigé que tous les habitants du pays lui en rendent un peu. Mais le plus frappant a été le vocabulaire dont il s’est servi pour décrire cette capitation. Il l’a appelée l’ « impôt moralisateur ». Autrement dit, cette fiscalité visait –pour adopter le langage de l’époque – à inculquer aux indigènes la valeur du travail. Puisque cet « impôt pédagogique » était exigible peu après la récolte, la façon la plus simple de le payer consistait, pour les paysans, à vendre une partie du ris récolté aux marchands chinois ou indiens qui s’étaient vite installés dans les bourgs de toutes les régions du pays. Mais le lendemain immédiat de la récolte est l’époque de l’année où, pour des raisons évidentes, le prix du riz sur le marché est le plus bas ; si l’on vendait une trop grande partie de sa récole, on n’en garderait pas assez pour nourrir sa famille jusqu’à la suivante, et on se verrait contraint de racheter à crédit son propre riz à ces mêmes marchands plus tard dans l’année, à une période où les prix seraient beaucoup plus élevés. Les paysans se sont vite endettés au dernier degré (les marchands étaient aussi usuriers). Pour rembourser ses dettes, le plus simple était de trouver une culture commercialisable et de la vendre – de se lancer dans le café ou l’ananas -, ou d’envoyer ses enfants travailler pour un salaire, en ville ou sur une des plantations que les colons français créaient partout dans l’île. On pourrait ne voir dans l’ensemble du projet qu’un mécanisme cynique pour soutirer à la paysannerie une main-d’œuvre bon marché, et c’était bien le but, mais il y en avait également un autre. Le régime colonial disait explicitement aussi (du moins dans ses documents internes) qu’il fallait faire en sorte que les paysans gardent un peu d’argent pour eux et s’habituent aux petites produits de luxe – parasols, rouges à lèvres, gâteaux – que vendaient les boutiques chinoises. Il était crucial de développer chez eux des goûts nouveaux, des habitudes et des attentes nouvelles : c’est ainsi qu’on poserait les bases d’une demande de consommation qui se perpétuerait longtemps après le départ des conquérants et maintiendrait pour toujours Madagascar dans l’orbite de la France. David GRAEBER, Dette, 5000 ans d’histoire, 2013 [2011], traduit par Françoise et Paul CHEMLA, pp.64-65 doc. g : bilans simplifiés des banques commerciales et de la banque centrale
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![]() | «contribution du milieu» (la municipalité, des commandites, des dons, etc.) qui représente 15 des coûts | ![]() | |
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