Doc b : coûts de transaction et monétarisation des échanges








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monnaie et financement de l’économie




doc. a : illustration du problème

de la double coïncidence des besoins
Soient 3 individus A, B et C,

et leur demande nette en bien x, y et z





A

B

C

x

1

-1

0

y

0

1

-1

z

-1

0

1


D’après Karl MENGER,

"On the origin of money",

Economic Journal, 1892
doc. b : coûts de transaction et monétarisation des échanges
coût

unitaire

de transaction troc

foire





monnaie-marchandise

monnaie fiduciaire


temps, volume, fréquence, intensité des échanges
D’après Robert J. CLOWER, Monetary Theory Introduction, 1967

doc. c : la fonction de réserve de valeur à travers un modèle à générations imbriquées.
Chaque génération t vit deux périodes : une période d’activité (A) en t puis une période d’inactivité (I) en t+1. Elle dispose d’une unité de bien lors de sa période d’activité, dont elle souhaite consommer une portion ct en t.





t=0

t=1

t=2

t=i

t=i+1

Génération 0

A : consomme c0

I : consomme 1 - c0










Génération 1




A : consomme c1

I : consomme 1 – c1







Génération 2







A : consomme c2

….




Génération i-1







….

I : consomme 1 – ci-1




Génération i










A : consomme ci

I : consomme 1 – ci …

Génération i+1













A : consomme ci+1 …


Ce modèle permet de poser les relations entre générations successives, imbriquées.
D’après Paul SAMUELSON, "An exact Consumption-Loan Model of Interest with or without Social Contrivance of Money", Journal of Political Economy, 1958
doc. d : Les agrégats monétaires de la zone € (montants en milliards d’euros / décembre 2013)







M3 (9831)










NB : selon les prévisions d’Eurostat, le P.I.B de la zone € s’élève en 2013 à 9639 milliards d’euros

Instruments négociables




M2 (9207)

















Pensions*

Autres dépôts à court terme


M1 (5396)

Base monétaire

(1223)




Titres d’OPCVM** monétaires

Dépôts à terme d’échéance ≤ 2 ans


Dépôts à vue

(4487)

Billets et pièces en circulation

(910)




Réserves obligatoires

(103)

Titres de créance d’échéance ≤ 2an

Dépôts avec préavis

3 mois










Facilités de dépôt

(220)





* Les pensions sont les titres détenus pour une durée déterminée et remboursables à un prix préalablement déterminé

** les Organismes de Placement Collectifs en Valeurs Mobilières sont des entités qui gèrent des portefeuilles de titres.

Banque Centrale Européenne, Statistical Pocket Book , février 2014

http://www.ecb.europa.eu/pub/pdf/stapobo/spb201402en.pdf

doc. e : variations de la masse monétaire dans la zone euro

Banque Centrale Européenne, Monthly Bulletin, février 2014, p.127

http://www.ecb.europa.eu/pub/pdf/mobu/mb201402en.pdf



doc. f comment la monnaie a été introduite à Madagascar
Les théories étatiques de la monnaie, on s’en doute, ont toujours été excommuniées par les économistes orthodoxes qui s’inscrivent dans la tradition d’Adam Smith. Le chartalisme a souvent été perçu comme une variante inférieure et populiste de la théorie économique, qui séduisait surtout les hurluberlus. Curieusement, bien des économistes orthodoxes finissaient par travailler pour des États, et par leur conseiller de suivre des politiques très proches de celles qu’évoquaient les chartalistes – des politiques fiscales conçues pour des marchés là où il n’y en avait pas -, tout en restant, sur le plan théoriques, des partisans indéfectibles de la thèse d’Adam Smith selon laquelle les marchés se développent spontanément par eux-mêmes.
C’était particulièrement fréquent dans le monde colonial. Revenons un instant à Madagascar : une des premières initiatives du général français Gallieni, quand il a achevé la conquête e l’île en 1901, a été d’imposer un impôt personnel. Il était très élevé, mais aussi payable uniquement en francs malgaches, la monnaie qu’on venait d’émettre. Bref, Gallieni a bel et bien imprimé de la monnaie, puis exigé que tous les habitants du pays lui en rendent un peu.
Mais le plus frappant a été le vocabulaire dont il s’est servi pour décrire cette capitation. Il l’a appelée l’ « impôt moralisateur ». Autrement dit, cette fiscalité visait –pour adopter le langage de l’époque – à inculquer aux indigènes la valeur du travail. Puisque cet « impôt pédagogique » était exigible peu après la récolte, la façon la plus simple de le payer consistait, pour les paysans, à vendre une partie du ris récolté aux marchands chinois ou indiens qui s’étaient vite installés dans les bourgs de toutes les régions du pays. Mais le lendemain immédiat de la récolte est l’époque de l’année où, pour des raisons évidentes, le prix du riz sur le marché est le plus bas ; si l’on vendait une trop grande partie de sa récole, on n’en garderait pas assez pour nourrir sa famille jusqu’à la suivante, et on se verrait contraint de racheter à crédit son propre riz à ces mêmes marchands plus tard dans l’année, à une période où les prix seraient beaucoup plus élevés. Les paysans se sont vite endettés au dernier degré (les marchands étaient aussi usuriers). Pour rembourser ses dettes, le plus simple était de trouver une culture commercialisable et de la vendre – de se lancer dans le café ou l’ananas -, ou d’envoyer ses enfants travailler pour un salaire, en ville ou sur une des plantations que les colons français créaient partout dans l’île. On pourrait ne voir dans l’ensemble du projet qu’un mécanisme cynique pour soutirer à la paysannerie une main-d’œuvre bon marché, et c’était bien le but, mais il y en avait également un autre. Le régime colonial disait explicitement aussi (du moins dans ses documents internes) qu’il fallait faire en sorte que les paysans gardent un peu d’argent pour eux et s’habituent aux petites produits de luxe – parasols, rouges à lèvres, gâteaux – que vendaient les boutiques chinoises. Il était crucial de développer chez eux des goûts nouveaux, des habitudes et des attentes nouvelles : c’est ainsi qu’on poserait les bases d’une demande de consommation qui se perpétuerait longtemps après le départ des conquérants et maintiendrait pour toujours Madagascar dans l’orbite de la France.
David GRAEBER, Dette, 5000 ans d’histoire, 2013 [2011], traduit par Françoise et Paul CHEMLA, pp.64-65



doc. g : bilans simplifiés des banques commerciales et de la banque centrale


Banques commerciales / de 2nd rang





Banque centrale

Actif

Passif




Actif

Passif

Créances sur le Reste du Monde (or, devises) (c’)

Engagements, notamment auprès de la banque centrale :

emprunts interbancaires, obligations émises




Créances sur le Reste du Monde (or, devises)

Billets (α)

Réserves des banques de 2nd rang à la banque centrale (β) (δ)

Billets




Crédits accordés aux banques de 2nd rang (β’)


Réserves des banques de 2nd rang

à la banque centrale

Dépôts des clients

(ménages, entreprises)

(a) / (b) / (c)




Crédits accordés aux administrations publiques (γ’)


Crédits bancaires (a’)

Dépôts des administrations publiques (γ)





Titres acquis

(actions et obligations) (δ’)


Fonds propres

Titres acquis

(actions et obligations) (b’)










Fonds propres




Opérations de création monétaire…

et de destruction monétaire par les banques commerciales

(a’) par crédit bancaire

(b’) par acquisition de titres

(c’) par conversion de devises en monnaie nationale ou achat d’or

La monnaie au moment où elle est créée apparaît au passif des banques sur les dépôts des clients / (a), (b), (c)


(a’) par remboursement de crédit

(b’) par vente de titres

(c’) par conversion de monnaie nationale en devises ou vente d’or

La monnaie au moment où elle est détruite est déduite du passif des banques sur les dépôts des clients / (a), (b), (c)


Opérations de création monétaire…

et de destruction monétaires par les banques centrales

(α) par émission de billets

(β) par le refinancement des banques commerciales

(γ) par des crédits accordés aux administrations publiques

(δ) par acquisition de titres

(α) par retrait de billets

(β) par remboursement de leurs crédits par les banques commerciales

(γ) par remboursement de leurs crédits par les administrations publiques

(δ) par vente de titres
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