télécharger 362.11 Kb.
|
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Partie 2 La dynamique de la mondialisation financière Chapitre 1 Balance des paiements, taux de change et systèmes de change Programme On étudiera la construction de la balance des paiements et la signification des soldes. En confrontant théories économiques et données factuelles, on s’interrogera sur les déterminants, réels et financiers, de la formation des taux de change. On analysera également les politiques de change et leur influence, et on discutera les forces et faiblesses respectives des différents systèmes de change.
Document 1 : définition La balance des paiements d’un pays est le document comptable qui enregistre toutes les transactions effectuées entre les résidents du pays et le reste du monde, pendant une période donnée, un trimestre ou une année. La balance des paiements est généralement dressée par la banque centrale du pays selon une méthode harmonisée au niveau international. (…) On enregistre au crédit tout ce que le pays « vend » au reste du monde : des biens, des services, des actifs financiers ou de la monnaie. On enregistre au débit tout ce qu’il « achète » au reste du monde : des biens, des services, des actifs financiers ou de la monnaie, pendant une période donnée. (…) Le haut de la balance enregistre les transactions dites « courantes » tandis que le bas de la balance, encore appelé compte financier, enregistre les flux de capitaux. (…) Source : Agnès Benassy-Quéré « Economie monétaire internationale », Corpus Eco., Economica, 2014, p.23 Document 2 : distinguer les flux entrants et les flux sortants La balance des paiements retrace l’ensemble des flux entre résidents et non-résidents durant une période donnée. Pour éviter de sombrer dans la complexité de la balance des paiements, il faut garder en mémoire la règle de la comptabilité en partie double. Toute transaction internationale est automatiquement enregistrée deux fois dans la balance des paiements ; une fois au crédit, une autre fois au débit. Les flux entrants sont enregistrés au débit et se voient attribuer un signe négatif (-) tandis que les flux sortants sont enregistrés au crédit et se voient attribuer un signe positif (+). Source : P.Krugman, M.Obstfeld, M.Melitz, G.Capelle-Blancard et Matthieu Crozet, « Economie internationale », 9ième édition, Pearson, 2013, p. 339
Document 3 : les trois principaux comptes de la BP, rappel de Terminale Les flux économiques et financiers entre résidents et non-résidents sont répartis dans la balance des paiements en distinguant le compte courant, le compte de capital et le compte financier. Les transactions liées aux exportations ou aux importations de biens et services entrent directement dans le compte des transactions courantes, au compte courant. Les transactions issues de l’achat ou de la vente d’actifs (telles que des devises, des obligations, des actions, des terrains …) sont comptabilisés dans le compte financier de la balance des paiements. (…) La différence entre les exportations (ventes) d’actifs financiers d’un pays et ses importations (achats) est appelée le solde du compte financier, ou plus simplement le compte financier. Les transactions qui conduisent à des transferts de richesse entre pays, mais non comptabilisées précédemment, sont enregistrées dans le compte de capital. Ces mouvements internationaux d’actifs (qui sont généralement de faible ampleur) ne sont pas assimilables à ceux qui sont enregistrés dans le compte financier. ils résultent en grande partie d’activités non marchandes (par exemple si l’Etat français abandonne une dette que lui doit le Pakistan) ou concernent l’acquisition ou la cession d’actifs non produits, non financiers et parfois intangibles (comme les droits d’auteurs, les brevets ou les marques commerciales). Source : P P.Krugman, M.Obstfeld, M.Melitz, G.Capelle-Blancard et Matthieu Crozet, « Economie internationale », 9ième édition, Pearson, 2013, p. 339
Document 4 Il y a donc deux écritures : une écriture au débit et une écriture au crédit (du même montant) de la BP La BP est donc toujours équilibrée (à zéro) Comptabilité en partie double ? Pour une opération, par exemple une opération commerciale, on enregistre le flux qui correspond à l’échange de marchandise (par ex. une sortie de marchandise car exportation) et le flux qui correspond à la transaction monétaire (l’entrée de revenu qui correspond au paiement de l’exportation) Document 5 : l’enregistrement d’un échange commercial (barrer les réponses fausses) Imaginons que vous achetiez un téléphone portable à la société américaine Apple. Vous payez votre achat par un chèque de 200 euros. Le paiement permet l’achat d’un bien (le téléphone) à un non-résident, il s’agit d’un flux de marchandise entrant, et ce paiement entre donc au débit / au crédit du compte courant de la zone euro avec un signe négatif / positif. Quelle est alors la contrepartie dans la balance des paiements ? Le vendeur français d’Apple, à qui le téléphone a été acheté, a reçu un chèque de 200 euros de son client. Supposons qu’il le dépose sur le compte bancaire d’Apple à la Société Générale à Paris. Dans ce cas, cela signifie qu’Apple détient à la Société Générale un actif français : un dépôt bancaire d’une valeur de 200 euros. Cette opération revient donc à créer un actif détenu par un non-résident ; comme si un non-résident achetait un actif émis en France. Cette opération s’inscrit au débit / au crédit du compte financier de la zone euro avec un signe négatif / positif. Source : à partir de P.Krugman, M.Obstfeld, M.Melitz, G.Capelle-Blancard et Matthieu Crozet, « Economie internationale », 9ième édition, Pearson, 2013 Question : 1) remplir le tableau avec les données du document :
Document 6 : l’enregistrement d’un investissement de portefeuille (barrer les réponses fausses) Imaginons que vous achetiez une action nouvellement émise par la multinationale anglaise, Bt Group (BT), et que vous régliez avec un chèque de 95 euros tiré sur votre compte. Bt dépose le chèque de 95 euros sur son compte bancaire français auprès de BNP-Paribas. L’acquisition de cette action sera inscrite au débit / au crédit du compte financier de la zone euro. En contrepartie, le dépôt bancaire du paiement de 95 euros par Bt va s’inscrire au débit / au crédit du compte financier de la zone euro, puisque Bt a ainsi augmenté sa détention d’actif français. Source : à partir de P.Krugman, M.Obstfeld, M.Melitz, G.Capelle-Blancard et Matthieu Crozet, « Economie internationale », 9ième édition, Pearson, 2013 Question : 1) remplir le tableau à partir des données du document :
Remarque : nous allons étudier les conséquences des échanges de capitaux sur la balance des paiements. Pour faciliter la compréhension, on ne tiendra pas compte du principe d’équilibre de la balance des paiements (on ne cherchera pas la contrepartie de l’échange financier, même si bien évidemment celle-ci existe). Attention, dans la balance des paiements, ce que l’on a l’habitude d’appeler des échanges de capitaux (IDE, investissements de portefeuille …) sont enregistrés dans le compte « financier » et non pas dans le compte « de capital ». Document 7 : l’enregistrement des flux d’IDE sortants et ses conséquences sur les avoirs détenus par les agents résidents sur le reste du monde Une entreprise installée en France décide de réaliser un IDE aux Etats-Unis. Il s’agit donc d’un IDE sortant puisque l’entreprise résidente en France achète des actifs (titres) vendus sur autre territoire.
Admettons que durant l’année, une autre entreprise française décide de vendre des titres acquis aux Etats-Unis.
Document 8 : l’enregistrement des flux d’IDE entrants et ses conséquences sur les engagements détenus par le reste du monde sur la France Cette fois-ci, c’est une entreprise non-résidente (par exemple installée aux Etats-Unis) qui fait l’acquisition d’une firme installée en France en achetant des titres émis sur le territoire français. Cet IDE est donc du point de vue du territoire français un IDE entrant. Les résidents vendent les actifs, les non-résidents les achètent.
Admettons que l’entreprise non-résidente décide durant l’année de se séparer de ces titres acquis en France.
|
![]() | «crédit» de la Balance des paiements, et IL est affecté du signe «plus». Pour une même opération, la balance des paiements enregistre... | ![]() | «Le cycle britannique des déséquilibres financiers internationaux (xvième siècle 1944)», 2008 |
![]() | «fondamentaux» des taux de change en courte période : la parité des taux d’intérêt | ![]() | «indice pondéré des prix à la consommation» (ipc), repose sur la stabilité des caractéristiques des produits. Le taux d’inflation... |
![]() | «relancer la construction» et «faciliter à l’accession au logement pour les jeunes». Le résultat est très positif : l’immobilier... | ![]() | |
![]() | «interconvictionnel». Ce cours visera, dès lors, à favoriser auprès des étudiants «l’hospitalité des convictions» (P. Ricoeur). L’enjeu... | ![]() | «la construction de logements et d’équipements collectifs», et qui prévoit la construction de 300 000 logements par an |
![]() | «le cheval percheron territorial», avec des données techniques, économiques et juridiques, à destination des professionnels, des... | ![]() | «données personnelles» aux termes de la loi fédérale suisse sur la protection des données [«lpd»]) des utilisateurs du présent site... |