Note mensuelle d’analyses d’avril 2015 d’André letowski








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La lettre d’André Letowski

Cette comporte un résumé de la lettre en première partie et est suivie de la version complète d’Analyse et Etudes

Note mensuelle d’analyses d’avril 2015 d’André LETOWSKI andre.letowski@free.fr

Un bref résumé des analyses que je juge les plus importantes

Créations et reprises d’entreprises

  • Conjoncture de la création d’entreprises :

Mars 2015 est un mois atypique du fait de la forte progression du nombre de création non autoentrepreneur, tant au regard de mars 2014 (+15,8%), qu’au regard des 3 derniers mois (+17%), ou encore au regard de la moyenne des 11 derniers mois (+29%). Pour leur part les autoentrepreneurs ont évolué respectivement de -9% (au regard de mars 2014), de +8,5% (3 derniers mois), de -10,4% (au regard des 11 derniers mois)

Si l’on compare l’évolution 2014 au regard de 2013, la progression n’avait été que de 1,6% pour les non autoentrepreneurs et de 3,1% pour les autoentrepreneurs.

Ce mouvement est-il le fait d’un ajustement statistique ou d’une reprise à confirmer par l’observation des mois à venir ?

Quoiqu’il en soit 5 secteurs d’activité (dont les services aux entreprises, la santé/éducation et les HCR) confortent leur évolution positive, alors que les services aux particuliers, le commerce et la construction poursuivent leur évolution négative.

Source : analyse André LETOWSKI à partir des données INSEE
La sensibilisation à l’entrepreneuriat :


  • Un baromètre annuel sur l’envie d’entreprendre (4éme édition), avec un échantillon plus conséquent qu’il ne l’est habituellement (5 000 personnes interrogées), nous renseigne plus avant sur les raisons qui ont déclenché le projet de création effectif et les freins qui ont dissuadé certains de ceux qui envisageaient de créer.


Les raisons de l’envie d’entreprendre changent peu dans le temps si l’on observe l’ensemble des répondants, conjuguant indépendance/liberté et réalisation de soi, alors que le fait de diriger des personnes ou des équipes fait peu recette ; c’est aussi le résultat de bien des enquêtes.
Les raisons qui ont déclenché le projet concret de création de leur entreprise, chez ceux qui ont envie de créer, sont par contre surtout focalisées sur :

- Les atouts personnels et les appuis : expérience professionnelle, personnes de confiance avec qui travailler, réseau professionnel, conseils de la part de proches ou d’un organisme spécialisé

- Le rapport à sa situation professionnelle, marqué par le chômage ou le changement d’activité 

- Le marché : marché porteur, idée prometteuse
Les raisons qui ont pour le moment dissuadé ceux qui ont toutefois envie de créer leur entreprise, sont le fait de 3 groupes allant en décroissant:

- Les manques personnels : manque de fonds propres, d’expérience professionnelle, de réseau professionnel, absence d’idée de produit ou d’entreprise prometteuse

- les contraintes extérieures : conjoncture défavorable, démarches administrative complexes, marché peu porteur

- Les risques de perte : crainte de perte de revenus, craintes de sacrifice dans la vie professionnelle, préférence pour une autre ou précédente activité

« Baromètre Envie d’entreprendre » 4éme édition, Idinvest Partners/Le Figaro Economie/Vivavoice, avril
La pérennité des créations d’entreprise


  • L’enquête Sine (INSEE) portant sur les créateurs de 2010, les a interrogés 3 ans après la création de leur entreprise (il s’agit de non autoentrepreneur dans l’exploitation présente) : 71,3% sont encore en activité, contre 65,8% pour la génération 2006, manifestant un net progrès de la pérennité.

Certes les taux de pérennité tels qu’ils sont calculés par l’INSEE ne sont pas le reflet exact de la réalité économique, dans la mesure où les causes de disparition ne sont pas connues (revente de l’entreprise, arrêt pour cause de maladie, création pour une durée courte fixée dès le démarrage…) ; ceci étant, ce taux est un indicateur plus qu’utile.
Les activités les plus en vogue ou les plus en phase avec le marché des entreprises, telles la santé, l’éducation, les services aux entreprises, ont les meilleurs taux de pérennité, sans qu’ils soient corrélés avec l’évolution du nombre de création sur la période ; par contre les taux les plus faibles concernent le commerce/réparation auto, l’immobilier, les cafés/restaurants, la construction.

Sans changement depuis de nombreuses années, un taux de pérennité favorable est corrélé avec le niveau d’investissement initial, la formation initiale du créateur, l’expérience dans le métier, le fait d’être en société.
211 600 emplois (salariés et non-salariés) ont été recensés fin 2013 ; 35% des entreprises toujours en activité ont gagné des emplois ; l’emploi y a augmenté de 40%. La hausse du nombre d’emplois dans les entreprises pérennes est compensée par les pertes d’emplois dans les entreprises cessées (surtout des emplois de dirigeants), un bilan plus favorable que pour la génération 2006 qui avait perdu 20 000 emplois.

« Entreprises créées en 2010 : sept sur dix sont encore actives trois ans après leur création », Insee Première N° 1543, avril

Financement, aides financières publiques


  • Les PME déclarent avoir accès de manière très aisée au crédit ; les TPE sont en situation moins favorable :

- L’accès au crédit de trésorerie des PME s’élargit nettement sur un an : 7% ont sollicité un crédit de trésorerie (hors ligne de crédit), 80% des PME obtiennent totalement ou en grande partie les crédits demandés au 1er trimestre 2015 (contre 70% un an auparavant). L’accès au crédit d’investissement s’améliore légèrement : 94% des PME obtiennent (en totalité ou à plus de 75%) les financements souhaités, après 92% un an auparavant ; mais seulement 21% des PME ont exprimé une demande.

- En ce qui concerne les TPE, les accès au crédit sont plus modestes : au premier trimestre 2015, 11% ont sollicité un crédit de trésorerie, 65% l’ont obtenu ; 12% ont demandé un crédit d’investissement, 78% l’ont obtenu.

Ce décalage entre TPE et PME est cité dans les rapports de la médiation du crédit qui s’emploie à les réduire ; 2014 a été l’occasion d’une 1ére enquête approfondie sur le financement des TPE par la médiation du Crédit; la Banque de France s’y emploie aussi en conduisant une enquête spécifique avec la FCGA, dont les résultats figurent ci-dessus.

« Enquête trimestrielle auprès des entreprises sur leur accès au crédit en France : 1er trimestre 2015 », Banque de France, STAT INFO avril


  • Les aides d’Etat versées en direction des PME (hors exonérations fiscales et sociales) s’élèveront en 2015 à 3,26Md€ en AE (autorisation d’engagement) et 2,98Md€ en CP (crédit de paiement), soit -17% en AE et +11% en CP par rapport à la Loi de Finances 2014.

Ceci étant, les données proposées dans le jaune budgétaire sont assez difficiles à décrypter : nombre d’actions citées l’étant sans indication budgétaire, nombre de budgets chiffrés étant peu descriptif de leurs contenus et nombre de chiffrement concernent les années antérieures..
Les dépenses spécifiques (AE 2015), en direction des PME, totalisent 14% des dépenses au profit des politiques d’appui à ces entreprises pour l’ensemble des ministères ; celles en direction des TPE y sont peu lisibles. Tout juste peut-on en identifier certaines dans le budget du ministère de l’économie, de l’industrie et du numérique :

- Celles relatives aux actions couvertes par le FISAC (19,3M€, en baisse de 17,6% entre 2015 et 2014) ; ces subventions intègrent aussi le financement des actions des Chambre de Métiers et de l’Artisanat (4M€ en 2014)

- l’appui à l’IFOCOP (amélioration de l'employabilité des personnes évoluant sur le marché du travail via la formation continue) pour 6,69M€ en 2014

- D’autres aides en direction des TPE de l’artisanat et du commerce : l’aide aux professionnels de la distribution des carburants (2,9M€ en 2014), l’appui aux 22 pôles d’innovation pour l’artisanat (2,1M€ en 2014), le soutien aux métiers d’art (1,2M€), l’appui aux groupements de TPE (242K€)

- L’appui aux réseaux d’accompagnement aux créations d’entreprises (185K€) et à la sensibilisation des jeunes à l’entrepreneuriat (115K€)
Dans ce même budget, Les aides aux PMI (centres techniques, politiques industrielles) se chiffrent en 2015 à 40,14M€ en AE et 55,94M€ en CP, auxquelles il faut ajouter le soutien à l’innovation et à la R&D (345,60M€ en AE 2015, idem en CP dont notamment l’allégement des cotisations sociales des JEI, et les interventions d’Oseo innovation).

En direction des PME/ETI, le budget du 1er ministre alloue 30M€ pour la prime à l’aménagement du territoire et 3,2M€ aux pôles de compétitivité.
Les ressources des CCI et CMA en 2012 :





Taxes spécifiques

Recettes propres

Subventions et taxe d’apprentissage

Total

CCI

35%

52%

13%

3,917Md€

CMA

28%

23%

49%

796,9M€


Effort financier de l’état en faveur des petites et moyennes entreprises », annexe au projet de loi de finances pour 2015, non daté
Accompagnement des créations, des TPE et PME


  • En 2014, Réseau Entreprendre mobilise 5 200 dirigeants d’entreprise, dans le cadre d’un accompagnement amont et bien plus aval, qui dure au moins 2,5 ans et ce au profit de près de 2 000 bénéficiaires employeurs de 6 personnes (10 en moyenne 5 ans après leur création/reprise). Le réseau dispose de 81 implantations en France (gérées par 48 associations) et 28 implantations internationales (dans 4 pays européens et 2 au Maghreb).

En 2014, 811 nouvelles entreprises (dont 692 en France) sont devenues lauréates (37% de reprises).

21,5M€ ont été affectés aux prêts d’honneur (31K€ par projet, un effet levier de 13) ; les besoins financiers au démarrage étaient de 764K€ pour une reprise et de 329K€ pour une création.
Réseau Entreprendre s’est préoccupé en 2014 :

*Des innovants (200 dirigeants et 139 entreprises) dans le cadre d’un programme InnoTech (prêt d’honneur jusqu’à 90K)

*Des développeurs au nombre de 32 dirigeants (24 entreprises), avec en moyenne 250K€ de prêt, un programme nouveau

* Des entrepreneurs sociaux (programme Entreprendre Autrement) avec 17 lauréats

« 8 500 créateurs, repreneurs, développeurs de futures PME accompagnées depuis 1986 : rapport d’activité 2014 », Réseau Entreprendre, non daté

Evolution des marchés et de la société


  • Les think tanks sont appréciés des cadres et dirigeants par ordre décroissant pour leur innovation, leur réflexion à long terme, leur réalisme, leur envie de s’impliquer et leur contribution au progrès social

56% des cadres et dirigeants leur font confiance; ils font toutefois davantage confiance aux dirigeants de PME, TPE, aux ETI et aux ONG au même niveau que pour les think tanks, nettement moins aux grandes entreprises ; dans le champ « politique », ils font confiance au local (mairie), fort peu aux syndicats de salariés ou patronaux et encore moins aux partis politiques, et par ailleurs assez peu aux médias. 

En termes d’appréciation globale, fondée sur 5 indicateurs (intégrant la notoriété, l’appréciation de personnalité appartenant à ces think tanks et la bonne image des connaisseurs), le classement par ordre décroissant est le suivant : fondation N Hulot, Terra Nova, Institut Montaigne, IRIS, IFRI, IFRAP, Institut J Delors/Notre Europe, Institut Diderot, fondation Jean Jaurès et Fabrique de l’industrie

L’Institut Think en partenariat avec l’Observatoire des Think Tanks
Le marché du travail, l’emploi


  • 1,739 million de projets de recrutement ont été recueillis, auprès de 456 300 employeurs pour l’année 2015 ; 32% connaissent un recrutement difficile (profil inadéquat, pénurie de candidat, difficultés liées aux conditions de travail) ; 39% sont à caractère saisonnier. Les TPE émettent 46% des projets de recrutement, plus marqués par le caractère saisonnier.

Les emplois recherchés (ce qui ne signifie pas qu’ils seront pourvus ou que l’entreprise poursuivra son souhait de recrutement) sont avant tout des emplois aux qualifications, ne nécessitant pas d’études supérieures.

On y trouve notamment des emplois au sein :

* des restaurants et cafés (175 700, plutôt saisonniers, et difficiles à trouver pour les cuisiniers)

*des secteurs agricole, viticole, arboricole, horticulture (163 000, essentiellement saisonniers)

*des services aux personnes de type aide à domicile difficile à trouver, employé de maison, aide-soignante (114 600)

*de l’industrie (111 900 emplois d’ouvrier)

* des services opérationnels aux entreprises (de type agent d’entretien et de sécurité avec

102 000 demandes)

*de l’animation socioculturelle (pour des emplois surtout saisonniers) et sportive (94 000)

*du commerce (employés de libre-service, vendeurs, pour partie saisonnier, 90 000)

* des entreprises comme techniciens, attachés commerciaux, cadres et ingénieurs (85 900)

* des entreprises comme agents de bureau (72 400)

* de la construction (ouvriers, 72 000)

« Besoins en main d’œuvre 2015 », Pôle Emploi, CREDOC, non daté
Analyses et études d’avril 2015

J’ai repéré un certain nombre d’études et d’analyses qui m’ont semblé utiles pour enrichir l’approche de l’entrepreneuriat des TPE et PME et de la création d’entreprise ; j’en ai extrait les éléments qui me semblaient essentiels et nouveaux, en retravaillant par exemple certains tableaux que j’ai voulus plus explicites ou en complétant l’analyse, et si besoin en formulant quelques commentaires. J’ai voulu aussi citer les chiffres qui servent de cadrage à ces thématiques. André LETOWSKI

Dans ce document :
Création d’entreprise, auto-entrepreneuriat, reprise

  • Mars 2015 est en nette progression en ce qui concerne les non autoentrepreneurs, que ce soit au regard du trimestre précédent, de l’année précédente, voire bien au-delà ; ce mouvement est-il le fait d’un ajustement statistique ou une reprise à confirmer à partir de l’observation des mois à venir ; quoiqu’il en soit 5 secteurs d’activité (dont les services aux entreprises, la santé/éducation et les HCR) confortent leur évolution positive, Analyse André LETOWSKI à partir des données INSEE


Entrepreneuriat, sensibilisation, formation à l’entrepreneuriat

  • Un baromètre qui développe plus avant, au sein de ceux qui ont envie d’entreprendre, les raisons de souhaiter créer un « projet précis », mais aussi les freins pour ceux qui n’envisagent pas de projet précis pour le moment, Idinvest Partners/Le Figaro Economie/Vivavoice


TPE, artisanat, PME

  • La structure de financement des entreprises et son évolution sur la période 1998 2012, Banque de France


Conjoncture

  • Si 3 activités ont fortement chuté en chiffre d’affaires dont le bâtiment, 4 ont légèrement progressé (dont le commerce de détail), 5 ont moins régressé qu’en 2013 dont les HCR, la réparation automobile, FCGA

  • Le recul de l’activité bâtiment se stabilise entre le 1er trimestre 2015 et le dernier trimestre 2014, CAPEB


Pérennité, défaillances des entreprises

  • La pérennité à trois ans est de 71,3% pour la génération 2010 des non autoentrepreneurs (contre 65,8% en 2006) ; le profil des pérennes n’a cependant pas changé. En termes d’emploi, la génération 2010 fait aussi mieux que la précédente, équilibrant à 3 ans les pertes par cessation d’activité et la hausse des effectifs au sein des pérennes, alors que celle de 2006 avait perdu 20 000 emplois, Insee Première

  • Une situation stable des défaillances en France entre 2011 et 2014, en régression en Allemagne et en Espagne, et en forte hausse en Italie, à tempérer du fait de législations fort différentes, Deloitte-Altares


Financement, aides financières publiques

  • Les PME déclarent avoir accès de manière très aisée au crédit ; elles demeurent peu nombreuses à demander de nouveaux financements bancaires ; les TPE accèdent de manière plus large au crédit d’un trimestre sur l’autre. Les ETI bénéficient d’un accès particulièrement aisé au crédit bancaire. Banque de France

  • Les aides d’Etat versées en direction des PME (hors exonérations fiscales et sociales) s’élèveront en 2015 à 3,26Md€ en AE (autorisation d’engagement) et 2,98Md€ en CP (crédit de paiement), soit -17% en AE et +11 % en CP par rapport à la Loi de Finances (AE) 2014. Les dépenses spécifiques (AE 2015), en direction des PME, totalisent 14% des dépenses au profit des entreprises pour l’ensemble des ministères et 42% de ces dépenses si l’on exclut le ministère de l’emploi, annexe au projet de loi de finances pour 2015

  • Quelques données issues du bilan de Bpifrance en 2014, très tourné semble-t-il vers les PME, ETI et grandes entreprises, Bpifrance 


Innovation

  • 80% des Jeunes Entreprises Innovantes (JEI) ont moins de 10 salariés : ce sont 600 à 700 JEI nouvelles chaque année, BPI, DGE Rapport PME 2014


Accompagnement des créations, des TPE et PME

  • En 2014, Réseau Entreprendre mobilise 5 200 dirigeants d’entreprise, dans le cadre d’un accompagnement amont et bien plus aval, qui dure au moins 2,5 ans, et ce au profit de près de 2 000 bénéficiaires employeurs, avec en moyenne 10 personnes, 5 ans après la création/reprise. Réseau Entreprendre


Evolution des marchés et de la société

  • Interrogés sur les raisons de pratiques collaboratives, 67% citent le fait de gagner de l’argent ou de faire des économies, bien avant la possibilité de rencontrer des gens, nouer des liens (47%), protéger l’envi­ronnement (30%), contribuer à rendre la société meilleure (25%) ou agir au niveau local, près de chez soi (15%), Credoc

  • Les think tanks sont appréciés des cadres et dirigeants pour leur innovation, leur réflexion à long terme, leur réalisme et leur contribution au progrès social, Institut Think


Territoires

  • Une nouvelle approche sur les espaces à faible et forte densité, INSEE

  • L’accroissement important de population entre 1982 et 2011 ne s’est pas traduit par une modification importante des positions des villes au sein de la hiérarchie urbaine, INSEE

  • La concentration des métiers par zone d’emploi tend à se renforcer, INSEE


Le marché du travail, l’emploi

  • Au 31 12 2014, on dénombre 17,8 millions de salariés, en baisse de 379 000 au regard de 2007 ; le 4éme trimestre 2014 a connu une légère hausse (+7 300 salariés), du fait de l’intérim, DGE

  • Les 1-9 salariés sont en retrait des 10-49 salariés quant à la sécurité au travail, mais en situation assez satisfaisante et en progrès depuis 2010 ; pour les uns et les autres, l’organisation professionnelle est jugée importante, INRS/ VivaVoice,

  • « La simplification et la rationalisation des nombreux dispositifs superposés, [en direction de l’abaissement des cotisations sociales pour les bas salaires] apparaît dorénavant souhaitable. », Cour des Comptes


Etudes, rapports, propositions non commentés :

  • « Rapport annuel Outre-Mer 2014 », AFD, non daté

  • « Améliorer les relations entre l’administration fiscale et les entreprises », Ministère des Finances et des Comptes publics, avril

  • « Renforcer l’efficacité de la commande publique », les notes du Conseil d’Analyse Economique N°22, avril

  • « Méthodologies et bonnes pratiques pour stimuler le financement de l’innovation servicielle en France », Analyses/études économiques, DGE, absiskey, Strasbourg Conseil, mars

  • « Sécurité numérique et risques : enjeux et chances pour les entreprises », rapport du Sénat au nom de l’office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques du 2 février

  • « Quelles entreprises investissent en France ? », approche macroéconomique de l’OFCE, les notes N° 50/22, avril

  • « Les marchés de la silver économie », Analyses/études économiques, DGE, avril

  • « Observatoires des secteurs la communication graphique, données chiffrées édition 2015 », IDEP, non daté

  • « Les hébergements touristiques en 2014 : recul des nuitées des touristes français et étrangers », Insee Première N°1542, avril

  • « Mesures pour une accélération de l’investissement et de l’activité », Premier Ministre, dossier de presse du 8 avril

  • « Objectif 2015 : artisans, industriels et commerçants, professionnels libéraux », guide du RSI

  • « guide des services à la personne, pour tout savoir », DGE, non daté

  • « Se projeter à l’international : petit guide à l’usage des entrepreneurs », Lab Bpifrance, non daté

  • « Icode (implantation de commerces de détail), en pratique », DGE, mars


Création d’entreprise, auto-entrepreneuriat, reprise

Mars 2015 est en nette progression en ce qui concerne les non autoentrepreneurs, que ce soit au regard du trimestre précédent, de l’année précédente, voire bien au-delà ; ce mouvement est-il le fait d’un ajustement statistique ou une reprise à confirmer par l’observation des mois à venir ; quoiqu’il en soit 5 secteurs d’activité (dont les services aux entreprises, la santé/éducation et les HCR) confortent leur évolution positive

Analyse André LETOWSKI à partir des données INSEE
Le nombre de création non autoentrepreneurs de mars 2015 a nettement progressé au regard des 3 derniers mois (28 635 contre 24 à 25 000, +17%) ; ces créations de mars 2015 au regard de la moyenne des 11 derniers mois a progressé de 29%, contre une légère régression des autoentrepreneurs (-1,4%).

Si l’on compare les 12 derniers mois et ceux de l’année précédente, la progression n’avait été que de 2,8% et la baisse des autoentrepreneurs de 1,4%.

Si l’on observe par contre le nombre total de création depuis 2011/2012 (12 mois, soit d’avril 2011 à mars 2012), celui-ci a peu varié (indice 100 pour 2014/2015, variant 97 à 102 pour les années précédentes) ; toutefois le nombre de non autoentrepreneur a plutôt progressé (indice passant de 90 à 100), alors que celui des autoentrepreneurs régressait (indice passant de 110 et 109 à 100) :





Nombre cumulé au cours des 12 derniers mois

Indice base 100 en 2014/2015 (12 mois)




2011-2012

2012-2013

2013-2014

2014-2015

2011-2012

2012-2013

2013-2014

2014-2015

NAE

256 192

244 506

265 136

272 472

94

90

97

100

AE

299 840

297 294

275 190

271 427

110

110

101

100

Total

556 032

541 800

540 326

543 899

102

97

99

100

% AE

53,9

54,9

50,9

49,9















Pour l’analyse des évolutions, le choix des années a consisté à éliminer 2009 et 2010, années de mise en route du régime des autoentrepreneurs, faussant l’observation.
5 activités manifestent une évolution positive, tant en autoentrepreneurs qu’en non autoentrepreneurs ; cette évolution s’observe tant au cours des 12 derniers mois comparés aux 12 mois antérieurs, qu’aux années antérieures ; ce sont donc des secteurs en évolution (tout particulièrement tirés par la santé/éducation et les services aux entreprises) malgré la période difficile actuelle ; ils sont 45% des non autoentrepreneurs et 44% des autoentrepreneurs :





NAE (base 100 en 2014/2015)

AE (base 100 en 2014/2015)

% AE en 2014/2015

Evol

2000/

2008

Nombre 2014/2015

Evol *

2013-2014

2012-2013

2011-2012

Nombre 2014/2015

Evol *

2013-2014

2012-2013

2011-2012

Transports

8 305

+21,5

82

82

82

7 638

+62,2

62

43

35

47,9

+27,8

Activités financières

12 507

+12,5

89

83

86

2 142

+6,0

94

95

77

14,6

+64,8

HCR

21 119

+11,4

90

84

85

8 576

+3,4

97

98

94

28,9

+56,0

Santé,

éducation

30 309

+8,1

92

85

85

35 545

+6,3

94

91

85

54,0

+66,9

Services aux entreprises

49 865

+4,2

96

90

95

67 007

+2,8

97

101

105

57,3

+67,4

*Evolution 2014-2015 au regard de 2013-2014,

Lecture : en rouge les indices supérieurs à 100 (base 2010-2011) et en bleu, ceux inférieurs à 100

En rouge le % d’autoentrepreneur supérieur à la moyenne 2014 de 51,5% et en bleu ceux qui sont inférieurs
Par contre 4 secteurs d’activité importants en nombre (44% des autoentrepreneurs et 48% des non autoentrepreneurs), très liés au marché des particuliers (services aux particuliers, commerce, construction), stagnent ou sont en chute dans les deux types de création, manifestant une érosion des non autoentrepreneurs au fil des années et une chute importante du nombre d’autoentrepreneurs, après un fort engouement pour ce régime ; ces 3 secteurs font état de taux d’autoentrepreneur plus élevés que le groupe précédent :





NAE (base 100 en 2014/2015)

AE (base 100 en 2014/2015)

% AE en 2014/

2015

Evol

2000/

2008

Nombre 2014/2015

Evol *

2013-2014

2012-2013

2011-2012

Nombre 2014/2015

Evol *

2013-2014

2012-2013

2011-2012

Services aux particuliers

17 630

+0,2

100

79

76

35 833

-4,0

104

125

134

67,0

+70,0

Commerce

53 808

+1,8

98

95

103

51 527

-9,1

110

116

117

48,9

+44,3

Construction

43 150

-5,5

106

93

95

29 174

-13,5

116

145

145

40,3

+53,2

« industrie »

13 145

-2,3

102

78

88

14 185

-1,0

101

112

115

51,9

+14,5


2 autres secteurs manifestent un jeu de balancier entre autoentrepreneurs et non autoentrepreneurs :





NAE (base 100 en 2014/2015)

AE (base 100 en 2014/2015)

% AE en 2014/2015

Evol

2000/

2008

Nombre 2014/2015

Evol *

2013-2014

2012-2013

2011-2012

Nombre 2014/2015

Evol *

2013-2014

2012-2013

2011-2012

Info-communication

10 498

+12,0

89

87

93

16 188

-4,9

105

114

109

60,7

+16,3

Immobilier

12 136

-9,3

110

111

133

3 612

+45,9

69

63

75

22,9

+107,3


Entrepreneuriat, sensibilisation, formation à l’entrepreneuriat
Un baromètre qui développe plus avant, au sein de ceux qui ont envie d’entreprendre, les raisons de souhaiter créer un « projet précis », mais aussi les freins pour ceux qui n’envisagent pas de projet précis pour le moment

« Baromètre Envie d’entreprendre » 4éme édition, Idinvest Partners/Le Figaro Economie/Vivavoice, avril

Échantillon de 5 000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Sondage en ligne, du 20 février au 3 mars 2015.

Représentativité par la méthode des quotas appliquée aux critères suivants : sexe, âge, profession de l’interviewé, région et catégorie d’agglomération.

Les raisons de l’envie d’entreprendre (3 réponses possible) changent peu dans le temps conjuguant indépendance/liberté et réalisation de soi ; par contre le fait de diriger des personnes ou des équipes fait peu recette (7%) :





Liberté (total 80)

Réalisation de soi (total 119)

Liberté

indépendance

Choix de l’evt

de travail

Choix du lieu

de travail

Epanouissement

personnel

Concrétiser une

Idée, une vision

Vivre

des défis

Construire une

aventure

humaine

Innover,

créer

En %

51

15

14

45

25

22

15

12
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