Atelier : l’apport de l’économie sociale et solidaire








télécharger 245.22 Kb.
titreAtelier : l’apport de l’économie sociale et solidaire
page4/5
date de publication09.10.2017
taille245.22 Kb.
typeAtelier
l.21-bal.com > économie > Atelier
1   2   3   4   5

Conclusion : de la contradiction capitaliste autour de la relation de service à un dépassement par l’économie sociale ?
Le développement de l’économie sociale s’inscrit donc bien dans la tertiarisation de l’économie capitaliste au sein de laquelle deux tensions / contradictions du fait des transformations des rapports de pouvoir (au plan interne avec la hiérarchie patron / salarié, au plan externe avec les relations entre unités économiques) existent :
la co-production des services et les contradictions internes de l’organisation du travail

différents travaux portant sur l’influence de la relation de service sur la gestion de l’emploi et les formes d’organisation interne des entreprises qui en découlerait ont mis en évidence une contradiction entre les nouvelles exigences d’une économie des services et l’organisation hiérarchique héritée du Fordisme (Besucco, Tallard, du Tertre, Ughetto, 2002)25 ou même plus largement entre logique de service et logique de placement commercial de l’entreprise lucrative (Gadrey, Zarifian, 2001, p. 150)26 ;
une économie basée sur une autonomie plus importante des producteurs dans des petites unités organisées en réseau en contradiction avec leur précarisation continue, puisque « le degré de contractualisation [de ces réseaux] dépend notoirement du rapport de force économique entre entreprises » (Mariotti, Reverdy, Segrestin, 2001, p. 30). Pierre Veltz met ainsi en évidence les processus de transformation au sein même des rapports entre unités économiques : l’économie actuelle serait « un univers où s’articulent des grandes formes de « morphologies productives » : notamment la grande firme intégrée classique, qui évolue généralement vers un ensemble de structures-noyaux entourées d’une nébuleuse de fournisseurs en cascade (…) des mondes professionnels plus ou moins structurés, enfin, où des indépendants circulent de statut en statut en offrant des prestations aux firmes et aux réseaux d’activités » (Veltz, 2000, pp. 174-175). A ce titre au moment où le salariat se précarise et s’émiette (ne formant plus une classe homogène comme le soulignait déjà Michel Aglietta et Anton Brender (1984), où son éclatement et sa flexibilisation semble s’imposer à terme, où on revalorise l’entrepreneuriat individuel alors même qu’il est en voie de précarisation, serait-il possible de combiner les protections du salariat et l’autonomie de l’entrepreneur individuel, c’est à dire trouver une forme de « collectivisation des contraintes et des modalités d’exercice du travail indépendant » (Gazier, 2003, p. 39), ou de mettre au point une articulation en réseau (Boissonnat, 1995) ?
Dans le cadre de ce débat sur l’organisation du travail dans la société de services, on voit ainsi :

 que si le développement des activités de services transforme l’économie sociale et nécessite de nouvelles formes d’organisations (et d’articulation entre ces organisations),

 l’économie sociale, en retour, questionne l’évolution du rapport à l’activité et au travail, comme forme de la résolution (positive) entre subordination et engagement, le cadre des services (co-production) posant la question de l’organisation hiérarchique.
Trois modèles semblent pouvoir se mettre en place (deux découlant de la résolution positive et négative de cette contradiction Capital / Travail pour reprendre l’analyse de Marx27 et un troisième par l’ouverture des parties prenantes au pouvoir).

 Sous l’impulsion actuelle de l’actionnariat salarié28 (direct ou indirect), le modèle de l’entreprise participative (Rémond, 2002) ou du capitalisme patrimonial (Aglietta, 1997) renvoie au modèle du salarié capitaliste de Walras (Demoustier, 1988). La réconciliation entre le capital et le travail est vue comme passant par les acteurs collectifs syndicaux ou mutualistes à même de réaliser les compromis nécessaires (Lipietz, 1999)29 comme l’association populaire walrassienne (comme union du capital et du travail) avait pour but de « rendre tout le monde capitaliste » (Walras, 1936, p. 285) en permettant le cumul souhaitable entre différentes sortes de revenus (Demoustier, 1988, p. 22). L’observation empirique nous montre un continuum de ces formes d’entreprises participatives sur le modèle des ESOP anglaises ou américaines (où les salariés ne sont pas nécessairement majoritaires)30, des Sociedades Laborales espagnoles en fort développement (où ils doivent détenir la majorité du capital)31.

 Au-delà des modèles traditionnels du salarié associé et du salarié co-entrepreneur (coopérative) (mis en valeur par moment par la confédération générale des SCOP (« les salariés co-entrepreneurs du 21ème siècle »(Lasne, 2001, p. 3)32) ou de l’entrepreneur associé [la FFCAB (Fédération française des coopératives d’artisans du bâtiment) parle de pacte coopératif entre artisans33], le modèle du travail associé semble donc pouvoir être adapté à certains types de travailleurs très autonomes (artistes, artisans, travailleurs intellectuels…) et ceci au-delà des ouvriers qualifiés, formant le contingent initial des coopérateurs.

 L’association plus large entre producteurs et usagers veut apparaître comme une forme particulière au sein même des coopératives d’entrepreneurs indépendants avec l’association des travailleurs à la décision ou au sein des coopératives de travailleurs par association avec les usagers. Les dynamiques multipartenariales SCIC, coopératives dont une partie du capital est détenue par des investisseurs extérieurs, les associations de service de proximité (régies de quartier, crèches parentales…) s’inscrivent dans cette perspective. Cela conduit toutefois à un aménagement important des principes coopératifs puisque conduisant à une véritable remise en cause de « l’uni-stakeholdership (l’homogénéité de la base sociale correspondant à l’unicité de la fonction exercée c’est à dire de la cause du contrat de société coopérative) et le Selbsthilfe (l’orientation de leur activité vers la satisfaction des besoins de leurs propres membres, par l’effort commun de ceux-ci) » (Espagne, 2002 a, p. 1).
Ces différents modèles prospectifs d’un développement de l’économie sociale s’inscrivent dans le débat actuel de la mise en œuvre de garanties statutaires pour la main-d’œuvre par-delà la stabilité de l’emploi, comme en témoignent les propositions maintenant bien connues des rapports de Jean Boissonnat (1995) avec le contrat d’activité et d’Alain Supiot (1999) avec « les dispositifs collectifs intermédiaires ». Robert Castel, abonde, lui-même, en ce sens, en indiquant que « l’une des questions centrales posées est celle du statut de l’individu mobile » (Castel, Haroche, 2001, p. 205). A ce titre deux grandes options sont possibles dans cette recomposition de la relation salariale :
 de nouvelles configurations possibles de la relation salariale dans laquelle le lieu de la stabilisation des travailleurs ne serait plus l’entreprise mais une organisation intermédiaire du marché du travail. En prolongement de formes déjà existantes comme celles du groupement d’employeur ou de la société de portage, le projet de contrat d’activité passe par la constitution d’intermédiaire sur le marché du travail en reproduisant les formes classiques (mais plus lâches car diluées dans une multitude d’employeurs) de la subordination ; établissant à ce titre une forme de généralisation de marchés transitionnels du travail (Gazier, 2003) ;
 ou vers de nouvelles formes d’économie sociale susceptibles de répondre à la fois à la flexibilité du système productif mais aussi aux enjeux de la société de service, comme avec les coopératives d’activité et d’emploi (assurant la transition entre différentes sources de revenus) ou des structures multipartenariales avec association des différentes parties prenantes pour un compromis autour de l’emploi et de la qualité du service rendu, ne devant toutefois pas « laisser libre cours à la prolifération d’activités au statut dégradé par rapport au droit du travail et à la protection sociale » (Castel, 2003, p. 85). A ce titre, l’économie sociale peut apparaître comme une voie d’un dépassement des contradictions du marché du travail.
Si l’économie sociale semble contenir les prémices d’un dépassement de cette contradiction engagement / subordination, se pose le problème de la structuration de ces initiatives. Un appui pourrait venir des politiques publiques : on constate toutefois le décalage entre les attentes des structures et des pouvoirs publics (par exemple pas de financement du public ou du projet mais plutôt d’un service d’insertion ou d’emploi qui se surajoute au projet d’économie sociale initial). Ceci renvoie au problème plus général de la construction d’un référentiel commun à ces différents acteurs à l’heure même de la transformation des modalités d’intervention de l’Etat dans l’économie (Faure, Pollet, Warin, 1995). Si cette structuration ne se trouve pas dans les politiques publiques (en transformation), elle pourrait se trouver dans le mouvement d’économie sociale lui-même pour reprendre la conclusion de Claude Vienney (1994, p. 117) : « l’économie sociale est donc formée d’une population d’organismes en voie de renouvellement : certains perdent leurs caractéristiques alors que d’autres les acquièrent. Les grandes institutions [d’économie sociale] (…) jouent un rôle de régulation de cette transformation, parce qu’elles sont les héritières d’une expérience ancienne maintenant séculaire, et ont les moyens financiers et humains de susciter, si leur vitalité est suffisante, des expériences nouvelles ».
Le problème actuel est alors celui des tensions existantes sur la structuration transversale, traversée par des résistances statutaires ou sectorielles, comme le montre la faiblesse des grands regroupements actuels autour de la coopération ou plus généralement de l’économie sociale. Cet état de fait conduit ainsi à ce que les expériences de l’économie sociale tendent à rester dans l’émergence ou l’expérimentation locale et non dans une dynamique de diffusion et de consolidation plus importante, contrairement donc au modèle des coopératives sociales italiennes ne dépendant pas d’une fédération statutaire mais de puissants regroupements transversaux (où elles côtoient des coopératives de consommation, de production, etc.) (Zondanai, 2002).


Bibliographie
ADJERAD S. [2002], « Les emplois familiaux et les entreprises de services aux personnes en 2001 », Premières informations et Premières Synthèses, DARES, n°43-2, octobre.

ADJERAD S., GUIMIOT A. [2002], « Le titre emploi service : en mal de succès », Premières informations et Premières Synthèses, DARES, n°39-1, septembre.

AGLIETTA M. [1997], Crises et régulation du capitalisme, Paris, Odile Jacob, Opus, troisième édition.

AGLIETTA M., BRENDER A. [1984], Les métamorphoses de la société salariale, Paris, Calmann-Lévy.

ARROS P., CHAUVEAU M.-F., DEMOUSTIER D., GILBERT A., MARIE J., LE ROY B. [2003], « L’économie sociale et solidaire, Associations, Mutuelles et Coopératives en Rhône-Alpes », Les dossiers INSEE Rhône-Alpes, n°146, mai.

AUVOLAT M. [1997], « Un nouveau souffle pour la coopération artisanale », RECMA-Revue internationale de l’économie sociale, Vol. 76, n°263.

BENHAMOU F. [2001], L’économie de la culture, Paris, La Découverte, Repères.

BESUCCO N., TALLARD M., DU TERTRE C., UGHETTO P. [2002], « La relation de service : une tension vers un nouveau modèle de travail », Revue de l’IRES, n°39.

BILLAUDOT B. [2002], « Patrimoines productifs, secteurs et territoire », Géographie, Economie et Société, Volume 4, numéro 3, septembre.

BOISSONNAT J. (dir.) [1995], Le travail dans vingt ans, Rapport au Commissariat Général au Plan, Paris, La Documentation Française / Odile Jacob.

CASTEL R., HAROCHE C. [2001], Propriété privée, propriété sociale, propriété de soi, Paris, Fayard.

CASTEL R. [2003], L’insécurité sociale, Qu’est ce qu’être protégé ?, Paris, Le Seuil, La République des idées.

CNVA [2003], Bilan de la vie associative 2000-2002, Paris, La Documentation Française.

CONSEIL SUPERIEUR DE LA COOPERATION [2002], Rapport sur le Mouvement Coopératif, Paris, La Documentation Française, Délégation Interministérielle à l’Innovation Sociale et à l’Economie Sociale.

COUTROT T. [1999], Critique de l’organisation du travail, Paris, La Découverte, Repères.

CPNEF-SV [1997], Le spectacle vivant, Paris, La Documentation Française, Collection Prospective Emploi Formation.

DE BANDT J., GADREY J. (dir.) [1994], Relations de service, marchés de services, Paris, Editions CNRS.

DELAUNAY J.-C. [2002], « Activités de service et propriété », Contretemps, n°5, septembre.

DEMOUSTIER D. [1988], « Léon Walras, théoricien de la libre concurrence et défenseur des associations populaires et de l’intervention étatique », Problèmes économiques, n°2051, 10 février.

DEMOUSTIER D. [1997], « Le travail associé : refus, intégration ou transformation du salariat ? », Economie et Humanisme, n°341, juin.

DEMOUSTIER D. [1999], « Le rôle des organisations privées d’économie sociale dans la régulation de l’offre de services et sur le marché du travail » in AUDIER F., GAZIER B., OUTIN J.-L. (dir.), L’économie sociale, Formes d’organisation et institutions, XIXème Journées de l’AES, Paris, L’Harmattan, Logiques Economiques, Tome I.

DEMOUSTIER D. [2000], « Economie sociale et théorie économique », Les Cahiers pour l’histoire de l’épargne, n°2, juin 2000.

DEMOUSTIER D. [2001], L’économie sociale et solidaire, Paris, Syros Alternatives économiques.

DEMOUSTIER D. [2002], « Le bénévolat, du militantisme au volontariat », Revue des Affaires Sociales, Vol 54, n°4, octobre-décembre.

DEMOUSTIER D., RAMISSE M.-L. [1999], L'emploi dans l'économie sociale et solidaire, Quinqueton Editeur.

DEMOUSTIER D., ROUSSELIERE D. [2003], « L’apport des entreprises d’économie sociale au débat sur la recomposition du travail et de l’activité » in Mondialisation et régulation sociale, Actes des XXIIIèmes journées de l’AES, Paris, L’Harmattan.

DEMOUSTIER D., ROUSSELIERE D., CLERC J.-M., CASSIER B. [2003], « L’entreprise collective : unité et diversité de l’économie sociale et solidaire », RECMA-Revue internationale de l’économie sociale, vol. 82, n°290.

DESROCHE H. [1976], Le projet coopératif, Paris, Les éditions ouvrières.

DU TERTRE C. [1999], « Les services de proximité aux personnes : vers une régulation conventionnée et territorialisée ? », L’Année de la Régulation, vol. 3.

DUET D. [2000], Les Caisses d’épargne, Paris, Presses Universitaires de France.

ENJOLRAS B. [1995], Le marché providence, Aide à domicile, politique sociale et création d'emploi, Paris, Desclée de Brouwer.

ENJOLRAS B. [1996], « Associations et isomorphisme institutionnel », RECMA-Revue internationale de l’économie sociale, n°261, 3ème trimestre.

ESPAGNE F. [1996], Histoire, problèmes et projets de la coopération ouvrière de production en France, Paris, Scop Edit.

ESPAGNE F. [1999], « Travail associé et emploi, le travail associé : un troisième modèle de travail pour l’emploi, description et évolution des différents modèle de travail associé en Europe », Texte présenté au 20ème anniversaire du CECOP, 25-27 octobre.

ESPAGNE F. [2002 a], « Co-operatives in Enterprise Europe », Document de travail, 27 mars. Disponible sur http://europa.eu.int/comm/enterprise/entrepreneurship/coop/ .

ESPAGNE F. [2002 b], « Sur l’économie sociale et solidaire », RECMA-Revue internationale de l’économie sociale, vol. 81, n° 286.

FAURE A., POLLET G., WARIN P. (dir.) [1995], La construction du sens dans les politiques publiques : débats autour de la notion de référentiel, Paris, L’Harmattan, Logiques Politiques.

GADREY J. [1992], L’économie des services, La Découverte, Repères.

GADREY J., ZARIFIAN P. [2002], L’émergence d’un modèle du service : enjeux et réalités, Paris, Editions Liaisons.

GAZIER B. [2003], Tous « Sublimes », Paris, Flammarion.

GUERIN I., SERVET J.-M. (dir.) [2002], Exclusion et liens financiers. Rapport du Centre Walras 2002, Paris, Economica.

GURTNER E., JAEGER M., ORY J.-N. [2002], « Le statut de coopérative est-il source d'efficacité dans le secteur bancaire », Revue d'Economie Financière, n°67, octobre.

HANSMANN H. [1996], The Ownership of Enterprise, Cambridge, Harvard University Press.

ION J. [1997], La fin des militants ?, Paris, Editions de l’Atelier.

KONTOYANNATOS C. [2001], « Les banques coopératives en Grèce : un développement au service des membres », RECMA-Revue internationale de l’économie sociale, vol. 80, n°280.

LAGOUTTE C. [2001], « Le secteur bancaire mutualiste en Grande-Bretagne : Enjeux et mutations », RECMA-Revue internationale de l’économie sociale, vol. 80, n°280.

LASNE L. (dir.) [2001], « 1900-2000 : Un siècle de Coopération, De l’abolition du salariat à l’invention du salariat moderne », Participer, n°582, janvier 2001.

LAVILLE J.-L. [2001], « Vers une économie sociale et solidaire ? », RECMA-Revue internationale de l’économie sociale, vol. 80, n°281.

LIPIETZ A. [1999], « Retraites surcomplémentaires et mutualisation », Communication au colloque épargne salariale et retraites : une solution mutualiste, 16 décembre. Disponible sur http://lipietz.net .

MARIOTTI F., REVERDY T., SEGRESTIN D. [2001], Du gouvernement d’entreprise au gouvernement de réseau, Rapport au Commissariat Général du Plan, CRISTO, UPMF-CNRS, Grenoble.

MARX K. [1963], Œuvres, Tome I, Paris, Gallimard, La Pléiade.

MENDEZ A., RICHEZ-BATTESTI N. [1999], « Les banques coopératives et mutualistes entre concurrence et solidarité : la confiance, au centre d’un modèle alternatif de compétitivité ? », RECMA-Revue internationale de l’économie sociale, n° 274, octobre.

MOATI P. [2001], L'avenir de la grande distribution, Paris, Odile Jacob.

PRADIE C. [1997], « Les constitutions financières des médias », Sciences de la Société n°40, février.

RAMAUX C. [1999], « Economie d'une nouvelle forme institutionnelle : contrat d'activité, état professionnel des personnes et marchés transitionnels », in L'économie sociale : Formes d'organisations et institutions, Actes des XIXè journées de l’AES, Paris, L’Harmattan.

REMOND A. [2002], « Quelle représentation pour les salariés-actionnaires ? », Revue de l’IRES, n°40.

RICHEZ-BATTESTI N. [2000], « Quelles attentes pour la clientèle des banques ? Une approche en terme de confiance », Les Cahiers pour l’histoire de l’épargne, n°2, juin.

ROCHELANDET F. [2001], « La mise en œuvre collective des droits d’auteur, Une évaluation en France et en Europe », Réseaux, n°110.

ROUET F. [2000], Le Livre, Mutations d’une industrie culturelle, Paris, La Documentation Française.

ROUSSELIERE D. [2004], « Concentration de la diffusion du cinéma et diversité culturelle : quel rôle pour les réseaux indépendants en Europe ? », Post-Scriptum, Revue de Recherche Interdisciplinaire en textes et médias, Département de Littérature Comparé, Université de Montréal, n°4.

SALMON C. [2000], « les services à la personne : un nouveau secteur économique commun à l’économie sociale et à l’économie marchande », Communication au 23ème colloque du CIRIEC International, 13-14 juin.

SUPIOT A. (dir.) [1999], Au-delà de l’emploi, Transformations du travail et devenir du droit du travail en Europe, Paris, Flammarion.

VIENNEY C. [1980], Socio-économie des organisations coopératives, Tome 1 : Formation et transformations des institutions du secteur coopératif français, Paris, CIEM.

VIENNEY C. [1994], L’économie sociale, Paris, La Découverte, Repères.

WALRAS L. [1936], Etudes d’économie politique appliquée, Paris, Leduc.

ZANDONAI F. [2002], « La coopération sociale en Italie, entre consolidation et transformation », RECMA-Revue internationale de l’économie sociale, vol. 81, n° 286.

Etudes de l’ESEAC-IEPG
Les profils socio-économiques d’associations, 1997, Etude pour la DIES.

Les dynamiques d’emploi dans l’économie sociale, 1998, Etude pour la DIES en partenariat avec le CIRIEC France.

Les plates-formes de service à domicile, 1999, Etude pour la DIES en partenariat avec les associations AIRES et ADRESSE.

La mesure du bénévolat organisé, 2001, Etude pour la DIES en partenariat avec le LEN-CEBS et le CLERSE-CNRS (a).

Les formes collectives d’auto-emploi en France et en Europe du Nord, 2001, Etude pour le Centre d’Etudes de l’Emploi dans le cadre de l’ACI du Ministère de la Recherche « Transformation du travail, performance économique et statut de l'emploi » (b).

La structuration de la fonction employeur dans les associations, 2002, Etude pour la DIES en partenariat avec l’association AIRES.

Les critères d’appartenance à l’économie sociale, 2003, Etude pour la DIES / MIRE (Ministère du Travail) dans le cadre du programme « L’économie sociale et solidaire en Région ».

Annexe 1 : La dynamique de l’économie sociale dans le secteur des services

Le secteur associatif
Pour obtenir un aperçu de l’emploi dans l’ensemble du secteur associatif, la source SIRENE de l’INSEE reste le principal recours. Cependant, son exploitation nécessite de multiples précautions car c’est un répertoire d’entreprises et non un outil de saisie de l’emploi. Globalement sur les associations fiscalisées ou employeurs recensées par l’INSEE, plus d’une sur deux n’a pas de salarié (60%) alors que plus de 80% des associations employeurs ont moins de 10 salariés.
Répartition de l’emploi dans les associations par tranches d’effectifs (depuis 1991)





Evolution 1991/1999

Répartition 2003

Evolution 1999/2003

1 à 2 salariés


52,79%

7,60%

15,32%

3 à 9 salariés


58,21%

14,68%

12,96%

10 à 49 salariés

81,39%

37,17%

16,19%

plus de 50 salariés

-4,02%

40,55%

18,55%

Total

30,36%

100,00%

16,58%


Répartition de l’emploi dans les associations par secteur d’activité (depuis 1986)





Evolution 1980/86

Evolution 1986/1991

Evolution 1991/1999

Evolution 1999/2003

Répartition en 2003

Santé

6,20%

-15,45%

30,47%

5,08%

8,81%

Action Sociale

76,00%

62,29%

49,78%

18,42%

44,12%

Services Récréatifs et culturels

93,40%

22,08%

60,74%

36,17%

11,62%

Enseignement, formation, recherche

11,00%

22,23%

-30,39%

7,22%

7,41%

Autres services

8,40%

0,44%

49,02%

13,54%

28,04%

Dont services aux entreprises










28,31%

4,42%


Sources : (Demoustier, Ramisse, 1999), Fichier SIRENE-INSEE mai 2003
Les coopératives de production
La Centrale des bilans de la Confédération générale des SCOP rassemble et traite les données démographiques, économiques et sociales demandées chaque année par le ministère de l’Emploi et de la Solidarité aux SCOP pour leur permettre de se prévaloir du statut coopératif.


La dynamique des coopératives de production de 1998 à 2002


Nombre d’emplois

Evolution 1998/2002

Prestations de services

62,9%

Autres secteurs d’activité

-6,4%

Toutes SCOP

15,5%







Nombre de SCOP

Evolution 1998/2002

Prestations de services

16,5%

Autres secteurs d’activité

-4,2%

Toutes SCOP

4,3%







Taille moyenne des SCOP

Evolution 1998/2002

Prestations de services

+39,7%

Autres secteurs d’activité

-2,2%

Toutes SCOP

+10,6%


Source : Bilan 2002, Centrale des bilans de la Confédération générale des SCOP

Les coopératives de commerçants
Les données sur les coopératives de commerçants sont issues des différents Bilans de la Coopération établis par le Conseil Supérieur de la Coopération.


1   2   3   4   5

similaire:

Atelier : l’apport de l’économie sociale et solidaire iconVersion du 26/11/08 Trame du livret Utilité Sociale des Organisations...
«tronc commun» de critères et de types d’indicateurs pour mesurer l’utilité sociale générée spécifiquement par toutes formes d’entreprises...

Atelier : l’apport de l’économie sociale et solidaire iconChapitre Ier : Principes et champ de l’économie sociale et solidaire

Atelier : l’apport de l’économie sociale et solidaire iconCentre rhone –alpes d’ingenerie sociale solidaire & territoriale
«Réinventer le progrès», ou comment concevoir les transitions de l’économie numérique et de l’écologie

Atelier : l’apport de l’économie sociale et solidaire iconAnnonce responsable de mission «ressources humaines» cdi
«Communautaire», la branche «Action sociale et logement» et la branche «Economie solidaire et Insertion». L’équipe Nationale Permanente...

Atelier : l’apport de l’économie sociale et solidaire iconProgramme et inscription en ligne
«Les Têtes de l'Art» viennent à votre rencontre sur votre département pour discuter avec vous des enjeux spécifiques du secteur artistique...

Atelier : l’apport de l’économie sociale et solidaire iconCentre rhone –alpes d’ingenerie sociale solidaire & territoriale
«Comme tous les «frondeurs» de notre génération, Gilles fut nourri de la Sainte Trinité, Nietzsche, Marx, Freud. Et très vite IL...

Atelier : l’apport de l’économie sociale et solidaire iconCommuniqué modelabs group sa
«Apporteurs») vont apporter à ModeLabs Group 337. 040 actions représentant environ 30% du capital de Innovi Technologies Limited...

Atelier : l’apport de l’économie sociale et solidaire iconCentre rhone –alpes d’ingenerie sociale solidaire & territoriale
«Notre pays demeure l’un de ceux où IL fait le meilleur vivre». Mais IL est clair que face à l’afflux de personnes en «mal emploi»,...

Atelier : l’apport de l’économie sociale et solidaire iconCentre rhone –alpes d’ingenerie sociale solidaire & territoriale

Atelier : l’apport de l’économie sociale et solidaire iconCentre rhone –alpes d’ingenerie sociale solidaire & territoriale








Tous droits réservés. Copyright © 2016
contacts
l.21-bal.com