Ateliers Jeunes Chercheurs en Sciences Sociales de L'ajei
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| Ateliers Jeunes Chercheurs en Sciences Sociales de L'AJEI 8e édition, New Delhi, 28 février-5 mars 2005 La restitution des données dans la recherche en sciences sociales : techniques et enjeux Un répertoire des jeunes chercheurs français et francophones travaillant sur l’asie du Sud
ANGUELETOU Anastasia Courriel : aangueletou@hotmail.com Discipline : Économie Date de naissance : 20/11/1975 Titre de la recherche : L’économie informelle de l’eau et le développement durable, étude des territoires péri-urbains de la ville de Mumbai Lieux du terrain : Territoires périurbains de Greater Mumbai : ville de Kalyan et région de Vasai-Virar Diplôme préparé : Doctorat Année de début du diplôme : 2004 Directeur de recherche : Bernard Gerbier Université : Pierre Mendès France (UPMF), Grenoble II Laboratoire de rattachement en France : LEPII Laboratoire de rattachement en Inde : CSH, Indira Gandhi Institute of Development Research Financement actuel : Bourse MAE – CSH Résumé du projet de recherche Le projet de recherche porte sur l’économie informelle de l’eau et le développement durable. Il s’agit d’examiner le fonctionnement du marché informel de l’eau pour la satisfaction des besoins en eau des ménages et vérifier comment ce système peut s’inscrire dans le cadre du développement durable. Cette analyse portera sur les territoires périurbains des grandes métropoles dans les pays en voie de développement. Ce sont des territoires en pleine mutation, où l’accès à l’eau potable n’est pas satisfaisant qu’il soit assuré par le réseau municipal, par des petits opérateurs privés (tankers) ou par des sources personnelles (puits). Cette recherche s’appuiera sur une étude de terrain sur les territoires périurbains étendus de Mumbai. Les aires d’étude sont la sous région de Vasai-Virar (périphérie ouest) et la région de Kalyan (périphérie nord-est). Les territoires périurbains sont propices au développement des opérateurs informels pour l’approvisionnement en eau. Il faudra identifier les caractéristiques des territoires périurbains qui rendent possible et efficace l’action des opérateurs informels. Examiner comment leur pouvoir de négociation se construit dans la région.Les opérateurs informels sont une réponse aux limites des politiques d’approvisionnement inefficace et à l’insatisfaction des consommateurs par rapport au réseau municipal. Les acteurs informels opèrent en complémentarité du réseau. Il faudra vérifier dans quelle mesure la place du secteur informel est structurante pour l’approvisionnement en eau des populations des territoires périurbains. AZEMA France Courriel : france.azema@gmail.com Discipline : Anthropologie Date de naissance : 6/08/1962 Titre de la recherche : L’importance du guru dans le quotidien des femmes hindoues Lieux du terrain : Delhi Diplôme préparé : Doctorat Année de début du diplôme : 2004 Directeur de recherche : Djallal Heuzé Université : EHESS Toulouse Laboratoire de rattachement en France : EHESS Laboratoire de rattachement en Inde : Delhi University BAIXAS Lionel Courriel : lionel.baixas@csh-delhi.com Discipline : Sciences politiques Date de naissance : 20/02/1981 Titre de la recherche : De la démocratie dans le monde indien. Analyse historique et comparative des processus de transition démocratique en Inde et au Pakistan entre 1947 et 1958 à travers le prisme des élites et de la société civile Lieux du terrain : Islamabad (Pakistan), Delhi Diplôme préparé : Doctorat Année de début du diplôme : 2004 Directeur de recherche : Christophe Jaffrelot Université : Institut d’Études Politiques de Paris Laboratoire de rattachement en France : CERI – Sciences Po Laboratoire de rattachement en Inde : CSH Résumé du projet de recherche J’envisage de réaliser une analyse historique et comparative des trajectoires politiques de l’Inde et du Pakistan afin de déterminer les facteurs permettant d’expliquer les divergences entre ces deux pays, pourtant si proches historiquement et culturellement, au regard du processus de démocratisation durant la période postcoloniale. À partir d’une analyse multifactorielle (héritage colonial, situation institutionnelle à l’indépendance, pluralisme ethnique, système de partis, degré de structuration de la société civile), croisée avec l’étude des processus de rédaction d’une constitution et de construction des institutions, je serai en mesure de mettre en lumière l’importance du rôle des élites et de la société au sein du processus de démocratisation et de préciser dans quelle mesure les hypothèses préalablement identifiées ont influencé les processus étudiés. À ce titre, je serai particulièrement attentif aux interactions entre les structures institutionnelles et les dynamiques sociopolitiques. Pour ce faire, j’analyserai et croiserai divers types de sources documentaires : archives nationales, articles de presse, mémoires et biographies…, disponibles à Islamabad et New Delhi. Je recourrai également à la tenue d’entretiens semi directifs avec des officiels de différents secteurs : politique, administration, armée, presse, ONG, universitaires... À l’issue de ce projet de recherche, j’espère être en mesure d’expliquer pourquoi l’Inde et le Pakistan divergent tant en matière de démocratisation et peut-être d’appréhender dans quelle proportion une convergence est envisageable. BAUJARD Julie Courriel : julie.baujard@zazie.net Discipline : Anthropologie Date de naissance : 22/04/1976 Titre de la recherche : Identité « réfugié » : la construction d’une citoyenneté mondialisée ? Le cas des réfugiés à Delhi Lieux du terrain : Delhi Diplôme préparé : Doctorat Année de début du diplôme : 2003 Directeur de recherche : François Robinne Université : Provence Aix-Marseille I Laboratoire de rattachement en France : Institut de Recherche sur le Sud-Est Asiatique, Marseille Laboratoire de rattachement en Inde : CSH Financement actuel : Allocation de recherche du ministère de l’Education et de la Recherche Résumé du projet de recherche Cette recherche sur les réfugiés à Delhi s’interroge sur les processus de construction identitaire en milieu réfugié et en particulier sur la place prise par le statut de réfugié dans la redéfinition de soi et de son groupe d’appartenance. Pour cela, l’étude se concentre sur des groupes ayant des statuts différents : les réfugiés des Nations Unies (Birmans et Afghans) et ceux sous administration indienne (Tibétains). La problématique générale de cette recherche est la suivante : au travers du cas des réfugiés à Delhi, il s’agit d’étudier cette situation spécifique d’interaction sociale et culturelle multidimensionnelle, de mettre en évidence les logiques sociales suivies par ces réfugiés, les stratégies développées au sein de réseaux migratoires. La comparaison des différents groupes permettra de faire apparaître pour chacun des points de convergence et des lignes de rupture, qui permettront de mieux saisir les logiques à l’œuvre ainsi que les différentes modalités pertinentes de cette identité « réfugié ». Dit autrement, cette étude cherche à savoir si l’on peut parler d’identité réfugié, si une telle identité, transcendant les clivages ethniques, religieux ou autres, existe au-delà de l’expression d’intérêts individuels et/ou collectifs. BENBABAALI Dalel Courriel : dalelbb@yahoo.com Discipline : Géographie Date de naissance : 22/02/1980 Titre de la recherche : Entre les villages du Delta et HighTec City : migration et ascension sociale d’une caste paysanne d’Andhra côtier Lieux du terrain : Andhra Pradesh Diplôme préparé : DEA Année de début du diplôme : 2004 Directeur de recherche : Frédéric Landy Université : Paris X-Nanterre Laboratoire de rattachement en France : GECKO Financement actuel : Allocation couplée avec monitorat à Paris X Ecole Normale Supérieure Résumé du projet de recherche J’étudie la trajectoire socio spatiale des Kammas, « caste dominante » d’Andhra côtier dont l’occupation traditionnelle est l’agriculture, mais qui a diversifié ses activités et occupe aujourd’hui des fonctions importantes dans toutes les sphères de l’économie en Andhra Pradesh (commerce, industrie, médias). Mon terrain de recherche est principalement le Delta de la Krishna, où j’étudie les conditions qui ont permis aux Kammas de dégager des surplus en pratiquant une agriculture irriguée intensive, de type commercial, et d’investir dans d’autres secteurs de l’économie le capital ainsi accumulé. Cette diversification s’est accompagnée d’une importante mobilité spatiale, notamment en direction des villes. Un grand nombre de Kammas réside aujourd’hui à Hyderabad, et la jeune génération, installée à High-Tec City, a largement participé au développement du secteur informatique. L’arrivée au pouvoir en 1983 du Telugu Desam Party (TDP), dont les chefs (N.T. Rama Rao puis Chandrababu Naidu) ainsi que la base sont pour une grande part Kammas, a corrigé la dissymétrie qui existait entre la position socio-économique des Kammas et leur faible représentation au sommet de l’État d’Andhra Pradesh, traditionnellement dominé par les Reddis. Je m’intéresse au changement de nature et d’échelle de la « domination » des Kammas, qui, d’élite locale, sont devenus une élite régionale, grâce à la diversification de leurs activités et à la migration. Je voudrais étudier aussi les répercussions de ce nouveau statut social et de ce nouveau pouvoir de type urbain sur la « dominance » traditionnelle des Kammas dans leurs villages d’origine, où ils contrôlent encore l’essentiel des moyens de production, en l’occurrence la terre et l’eau. BIJON Anais Courriel : anaisbijon@yahoo.fr Discipline : Géographie Date de naissance : 11/01/1982 Titre de la recherche : Auroville Lieux du terrain : Auroville Diplôme préparé : Master 1 Année de début du diplôme : 2004 Directeur de recherche : Jean Marie Theodat Université : Paris I Résumé du projet de recherche Mon projet d’étude m’a amené à Auroville, une communauté de communautés située en Inde du Sud, dans l’État du Tamil Nadu, à 12 km au nord de Pondichéry. Auroville est une « cité idéale » mise en place dans les années 1960, inaugurée en 1968. La finalité de ma recherche est une présentation globale d’Auroville, la présentant comme PROJET DE DEVELOPPEMENT MAIS AUSSI D’EVOLUTION. Ce projet croît de manière atypique. Organisé par Mira Richard (M.R.), une Française arrivée en Inde du Sud en 1926, il est censé illustrer « un rêve » d’idéal et aboutir à l’« Unité humaine ». M.R. (1878-1975) fut inspirée des enseignements de SRI AUROBINDO (1872-1950) – d’où AUROVILLE –, philosophe et réfugié politique indien à la renommée internationale, décédé avant la conceptualisation du projet. Mais Auroville est représentée sous tant de formes aujourd’hui qu’il se ressent à l’intérieur de la cité une crise identitaire et une remise en question de son idéal. Cette étude est aussi l’heureuse occasion de mettre en parallèle une problématique scientifique occidentale à un discours philosophique oriental et humaniste. BONSIRVEN Marilyne Courriel : marilynebonsirven@hotmail.com Discipline : Ethno-écologie Date de naissance : 24/02 /1979 Titre de la recherche : Perception de l’environnement en milieu himalayen Lieux du Terrain : Himalaya Diplôme préparé : Master 2 en environnement / Doctorat en ethnologie Année de début du diplôme : 2004 Directeur de recherche : Denis Monnerie Université : Marc Bloch, Strasbourg Résumé du projet de recherche L’aire himalayenne est un riche terrain de travail pour les études en ethno-écologie. Par exemple, les diverses populations vivant dans les collines, les moyennes montagnes, les vallées et les hauts plateaux ont su s’adapter différemment aux conditions géographiques. Qu’elles soient urbanisées, sédentaires, semi-nomades ou encore isolées, les populations ont développé une variété de relations avec leur environnement. Nous pouvons approcher de différentes manières le rapport entre les hommes et la nature. Par exemple, nous pouvons trouver des données dans les croyances religieuses, les mythes, l’économie, la langue et les rituels. Nous pouvons également mener des enquêtes avec des tests fournissant des informations cognitives. Chacune de ces données nous aide à mieux comprendre les comportements et les conceptions qui caractérisent une population et leur imprégnation dans leur environnement. BOUIFROU Linda Courriel : lindavie@yahoo.fr Discipline : Géographie Date de naissance : 04/12/1974 Titre de la recherche : L’insertion des bidonvilles dans les réseaux de la mondialisation, le cas de Delhi Lieux du terrain : Delhi Diplôme préparé : Doctorat Année de début du diplôme : 2004 Directeur de recherche : Philippe Cadène Université : Paris VII - René Diderot Laboratoire de rattachement en France : SEDET Laboratoire de rattachement en Inde : IFP/CSH et Jawaharlal Nehru University Financement actuel : Allocataire de recherche, poste de monitrice à MLV Résumé du projet de recherche Le but de cette recherche est d’inviter à repenser un certain nombre d’idées reçues sur les espaces que l’on qualifie de « bidonvilles » (traduit par le terme slum en Inde). Loin d’être une pathologie, ces espaces sont une forme de développement prévisible, particulièrement dans les villes du Sud. Le premier objectif est de (re)définir quelques généralités sur la terminologie des bidonvilles servant tout à la fois à décrire, prescrire et classer. Et ainsi parvenir à démystifier le phénomène des slums, qui appelle des clichés de « misère » et de « gangrène », en mettant en valeur le dynamisme économique et social qui s’y développe. Mon intérêt est d’envisager le slum comme un espace producteur qui, par différentes manières, s’insère dans le processus de mondialisation. Pour finir par démontrer que la forme spécifique de ségrégation urbaine que sont les bidonvilles n’empêche pas ces territoires de participer à la dynamique mondiale. COSTE Nathanaël Courriel : nathanael_coste@yahoo.fr Discipline : Géographie Date de naissance : 07/09/1983 Titre de la recherche : Irrigation traditionnelle et défis modernes Lieux du terrain : Villages d’Aladi et Manakollai, district de Cuddalore, État du Tamil Nadu Diplôme préparé : Master 1 |
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