Alors ce que propose François Plassard peut être mis en œuvre ici et maintenant, c’est juste une question d’intelligence de la situation et de volonté de la part de nos politiques








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L’équipe de rédaction du Clairon de l’Atax a le plaisir de vous proposer un texte de François Plassard sur ce sens que nous voulons donner au travail : cette question est fondamentale et tout à fait d’actualité. Il y a tout d’abord et tout de suite la question du partage du travail : d’aucuns voudraient nous faire croire que nous sommes allés trop loin avec les 35 heures de la loi Aubry et rêvent de libérer l’entreprise de ce qu’ils croient être un carcan. Libérer l’entreprise au détriment de la société, du « vivre ensemble », c’est à quoi conduirait la concrétisation de leur posture réactionnaire. De nombreuses études scientifiques le confirment : récemment un rapport de l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales), censuré par le gouvernement socialo-libéral, mais fuité par des membres de cette administration (cf. Médiapart du 18 juillet 2016), souligne le bien fondé de la réduction du temps de travail et le caractère positif d’une meilleure répartition du travail…

Alors ce que propose François Plassard peut être mis en œuvre ici et maintenant, c’est juste une question d’intelligence de la situation et de volonté de la part de nos politiques.
L’équipe de Rédaction du Clairon de l’Atax le 21/07/2016

François Plassard : l’Everest du travail

Le manque de vision
Parce qu'aucun des grands partis politiques n'apporte une vision pour le futur autre qu'une guerre économique planétarisée qui marchandise à notre insu toutes les minutes de notre vie, je serais heureux qu'une posture nouvelle de la part de nos politiques nous propose de vaincre, individuellement et collectivement, notre « Everest » : le sens que nous voulons donner au travail.

Comprendre notre nouvelle responsabilité et notre rôle d'humains dans ce laboratoire d'évolution de la Vie qu'est la petite planète Terre à la périphérie de l'Univers, n'est-ce-pas ce recul nécessaire ou prise de hauteur tant attendus, avant qu'il ne soit trop tard, pour redéfinir le contenu que nous voulons donner au travail ? Un contenu aliénant et/ou épanouissant, dont dépendent le revenu et la reconnaissance sociale pour le plus grand nombre, nécessairement liés aussi au contenu que nous donnons au mot richesse.

La campagne pour les prochaines présidentielle serait une bonne occasion pour animer ce débat sur le travail, sur lequel tous nos anciens Présidents depuis Pompidou ont sans exception échoué en le réduisant au bréviaire « compétitivité-croissance-emploi. »


Réinventer l'Europe

Nos amis anglais ayant choisi démocratiquement de quitter notre aventure européenne, saisissons cet événement pour construire une Europe « à l'endroit » : culturelle et sociale d'abord, puis commerciale avec harmonisation fiscale ensuite ! Michel Barnier, commissaire européen, en s'appuyant sur les paroles du Général De Gaulle, s'est montré publiquement désolé du départ des anglais, mais lucide sur leur seul intérêt d'adhésion à l'UE presque exclusivement pour le commerce.

Se réapproprier nos territoires de vie et nos océans

Je vous suggère aux futurs candidats à la présidentielle de présenter l'évolution nécessaire que nous devons donner au travail comme une métamorphose : une conquête individuelle et collective d'un « Everest », reprenant ainsi l'image donnée par Hanna Arendt sur la métamorphose du travail dans son livre « La Condition humaine », suivie par André Gorz et Cornélius Castoriadis…

La France puis l'Europe à « reconstruire à l'endroit », peuvent devenir l'échelle pertinente de la conquête de l'Everest du travail nécessitant trois étapes ou « camps de base ».


Les trois camps de base avant l'ultime ascension

Le premier camp de base est celui du Chèque de Temps Choisi.

Moins il y a de travail, plus les chômeurs se sentent écartés de la société. Entre ceux qui se tuent au travail au péril de leur santé et de leur famille, et ceux qui, de plus en plus nombreux, avec l'effondrement de la classe moyenne, perdent leur temps et leur espoir à essayer d'en trouver, nous avons, au nom de la guerre économique (pour des mètres carrés de parts de marché comme autrefois des mètres carrés de terrain), déserté cet espace intermédiaire entre celui de la famille (de plus en plus nucléaire), et celui de nos « tranchées » ou « entreprises » occupées par nos « valeureux guerriers ». Cet espace intermédiaire est celui du Temps Choisi.

De 1992 à 96, en Rhône Alpes puis en Italie, j'ai été à l'initiative d'une innovation sociale réussie appelée « Université Citoyenne du Temps Choisi » qui a permis de donner un salaire à mi-temps de 400 euros par mois à tout salarié qui négociait avec son employeur un passage à mi-temps (donc demi-salaire) permettant d'embaucher un chômeur à mi-temps.

Les projets de temps choisi des candidats volontaires au partage de leur travail, ont ainsi réinvesti cet espace intermédiaire, ni de l'entreprise, ni de la famille, où doit s'inventer maintenant, dans la singularité de chaque territoire, une nouvelle économie circulaire de proximité (recycler, réparer, relocaliser, réinventer), durable pour nos produits, résiliente aux aléas du réchauffement climatique (inondations, sécheresses, incendies…) et de plus en plus économe en intrants pétroliers, notamment pour l'agriculture, l'écohabitat, les transports…

En 1992, le contrat triangulaire entre Conseil Régional, Direction du Travail, Université Citoyenne du Temps Choisi, pour accompagner les candidats au partage volontaire du travail, portait exclusivement sur des projets de type social (par exemple, jeux avec les enfants dans les hôpitaux), de type culturel (par exemple, vidéo de son village de Kabylie pour en discuter dans sa banlieue de Vénissieux), ou écologique (Jardin de Cocagne ou partagé, ramassage des plastiques dans les rivières…). Ce « bonheur en plus » a même donné lieu à un projet de loi à la demande d'Elizabeth Guigou que Lionel Jospin a refusé. Mais on comptait, il y a 25 ans, trois millions de chômeurs de moins en France et pas encore assez d'inégalités et de désespérance pour donner envie à des adolescents en manque de sens, d'écouter le chant des sirènes de Daesh…

Voilà, pour le premier camp de base de l'Everest du travail que chaque nouvelle grande région de France peut mettre en œuvre tout de suite, puisqu'il ne s'agit que de déplacer des dépenses directes « passives »  effectuées sur le chômage en dépenses « actives » pour l'emploi mieux partagé. La dernière étude d'ATD Quart Monde évalue ces dépenses directes à 15 000 euros par an et par chômeur de longue durée, somme qui, évidement, ne prend pas en compte l'énormité des dépenses indirectes : ruptures familiales, violences, hôpitaux, prison… souvent conséquences d'itinéraires de vie où se conjuguent baisse de revenu et de reconnaissance sociale. Il faut l'avoir vécu pour le croire...

En proposant 25 ans après, de passer de 400 euros à 600 euros par mois de Chèque de Temps Choisi, pour ne pas baisser le pouvoir d'achat local, nous pouvons arriver à ce camp 1 de l'Everest avec 10 % de candidats au Chèque de Temps Choisi, pour inventer des échanges de proximité, riches de liens, qui s'inscrivent dans les défis de la Transition Energétique et Climatique. Avec le temps, le phénomène peut devenir cumulatif. Certaines études témoignent que, environ 30 % encore des salariés ne sont pas « addicts du boulot ». Parions que ceux parmi eux qui ont un salaire ne dépassant pas 1200 euros par mois, seront heureux de partager ainsi leur travail sans perte de revenu, et d'avoir du temps pour s'impliquer dans un projet, pour ne plus perdre leur vie à vouloir la gagner.

Le deuxième camp de base de l'Everest du travail : le Revenu Minimum d'Existence.

Déjà, en 1792, Thomas Paine, théoricien de la révolution américaine, proposait de dédommager en revenu monétaire les migrants européens qui n'avaient pas pu accéder à un « lopin de terre ». Le concept « revenu minimum inconditionnel de base » associé à celui du lopin de terre (toit et nourriture) était né  en conséquence des migrations provoquées par une Europe en crise ! Cette idée fut reprise par F. Roosevelt qui voulait en 1936 répondre au chômage de masse par l'instauration d'un « crédit social » pour chaque citoyen, voté par une majorité de députés … La guerre qui provoqua d'énormes emprunts aux banques US en décida autrement. On voit par ces exemples que le découplage revenu/travail ne date pas d'hier.

Mais ce découplage partiel serait-il cette fois plus adapté à un monde où la notion de « partage » ou de don stimule davantage les échanges d'informations, de services, de reconnaissance et de connaissance qui font notre richesse, alors que la notion d'« accaparement » dominait la société d'échange essentiellement d'objets ? Et maintenant que les objets de consommation de masse sont de plus en plus pauvres en contenu de travail humain (robotisation, automatisation, numérisation, miniaturisation obligent), comment engendrer leur consommation par des revenus du travail qui n'ont pas été distribués ? Ce changement structurel dans la production obéit aussi au vieil adage : « si je te donne un objet et qu'en échange tu me donne un objet, nous n'avons au final qu'un objet ». Alors que « si je partage avec toi de l'information et de la connaissance, nous avons en final deux connaissances, voir une troisième synthèse issue des deux premières  » ! La « multiplication » avec la connaissance s'est substituée à l'« addition » avec l'objet ! On sent bien que les enjeux dans notre manière de « faire société » ont changé : ils font voir autrement le nécessaire découplage partiel entre travail et revenu, qui est déjà une réalité mais que beaucoup ne veulent pas voir !

Au deuxième camp de base, comme beaucoup (indépendamment de leur sensibilité politique, voir les sondages) seront déjà convaincus du principe d'un revenu de base inconditionnel pour chaque européen (voir sur internet le film le « Revenu de vie » de Michael le Sauce qui fait suite au film allemand tout aussi remarquable sous titré en français : «  le Revenu de base »), il s'agira surtout de discuter de ses conditions de mise en œuvre au profit du pouvoir d'achat redistribué au plus grand nombre de citoyens et d'acteurs, plutôt qu'au seul profit d'accroissement des revenus du capital d'une petite minorité. Nous inviterons dans ce deuxième camp de base (comme cela fut débattu lors de la COP 21) nos partenaires européens pour décider, pays par pays, son montant évolutif permettant à chaque européen d'apprendre à « réussir sa vie » (exprimer ses talents et partager de la connaissance) autant qu'à « réussir dans la vie ».
Notre expérience du Chèque de Temps Choisi (une sorte de Revenu d'Existence à mi-temps) servira de support dans nos discussions entre européens sur le rôle du RME (Revenu Minimum d'Existence) pour stimuler les économies circulaires territoriales face à la transition énergétique climatique. Le choix par chacun des Etats de redistribuer 1/3 des RME aux citoyens en garantie bancaire en monnaie euro ou nationale, permettant l'émission de « monnaies locales complémentaires et circulaires » (MLC) par petites régions, peut accélérer la décision.

La monnaie n'étant rien d'autre qu'une virtualité au service d'un système d'échange dans la confiance, 22 ans d'expérience des SEL (Systèmes d’Échanges Locaux, 500 actuellement), me montrent combien un territoire de vie et d'interconnaissance peut devenir le laboratoire de reliance, de créativité sociale, de créativité culturelle, écologique. Avec une MLC (monnaie locale complémentaire au SEL), on rajoute à ce territoire de vie la dimension économique des entreprises et le dynamisme des savoir-faire des exclus de l'emploi, pour accélérer la transitions énergétique et climatique.

La démonstration que, par simplification (il faut actuellement dépenser 4 à 5 euros pour donner 1 euro à un pauvre) dans nos économies qui de fait sont déjà redistributives et pourtant de plus en plus inégalitaires, nous pourrions déjà économiser 300 euros par mois et par français pour alimenter un Revenu Minimum d'Existence, peut nourrir le débat. Comme celle, aussi, entre européens, de faire appel à la BCE (Banque Centrale Européenne) qui crée la monnaie (ex nihilo) pour récolter auprès des États et des entreprises des intérêts. Peut on imaginer que la BCE puisse contribuer pour environ un tiers au RME, dans une logique de relance économique non inflationniste d'une croissance qualitative par les territoires ?

L'angoisse de la construction européenne : les migrations à venir… Rôle des RME distribués en monnaie locale. L'argument qui pourrait être le plus décisif pour ce camp de base, pourrait, au-delà de s'adapter à la mutation des activités humaines vers le service et la connaissance, être celui déjà avancé par Ricardo Petrella, ancien directeur de la prospective européenne, à notre appel « Mermoz 2012 pour un Revenu d'Existence » à Toulouse : il expliquait que le RME pourrait contribuer de manière positive à la régulation négociée « pays par pays » des migrants et réfugiés climatiques dont le nombre ne fait que croître ! Régulation que, dans l'histoire marquée par les invasions « barbares », nous n'avons jamais su résoudre autrement que par des camps fermés et des miradors. En effet, pourquoi ne pas négocier de pays à pays, un accueil de réfugiés avec un revenu d'existence en monnaie locale, sur une durée délimitée, permettant un retour ensuite dans le pays d'origine enrichis de savoirs nouveaux inscrits dans des économies circulaires ?
Le troisième camp de base au pied de l'Everest avant l'assaut final en 2020 (?)
Les alpinistes savent combien les deux premières étapes d'adaptation à l'altitude ne sont que la préparation des cordées pour l'étape finale.

Malgré toutes leurs particularités et des enjeux parfois contradictoires, 145 pays de la planète ont signé des accords de principe à Paris en 2015 afin de ne pas dépasser le seuil fatidique de 2° de réchauffement climatique (seuil au-delà duquel les processus deviendront irréversibles selon le GIEC) : il ne serait donc pas impossible de leur expliquer les premiers résultats qui ont permis à la nouvelle Europe, grâce au RME, de transformer chacun de ses territoires singuliers en laboratoires pour la Transition Énergétique et Climatique.

Tous les participants à ce troisième camp de base de l'Everest de la métamorphose du travail, venus de l'Inde, de l'Afrique, de la Chine où vivent 90 % des humains, seront stupéfaits de constater grâce à une présentation bien argumentée et illustrée par de nombreux exemples l'impact du RME sur chaque territoire singulier européen (de la région au territoire de vie). Soit la réussite concrète, inventée fièrement par les acteurs locaux :

- 1 D'avoir resserré les liens, à l'échelle de chaque territoire, entre production, stockage, consommation d'énergie renouvelable (éolien surtout off-shore, panneaux solaires combinés avec l'agriculture, bio masse, géothermie),

- 2 D'avoir resserré les liens entre une production de nourriture affranchie de ses intrants pétroliers (pesticides, engrais…remplacés par plus d'emplois) et une consommation plus saine faisant apparaître de nouveaux paysages plus richement boisés et ainsi plus résilients aux aléas climatiques extrêmes et catastrophes naturelles auxquels tous les humains étaient devenus sensibles. Nous sommes en 2020 !

Ce premier étonnement des effets énergétiques et alimentaires intégrés à de nouveaux modes de vie provoqués par ce découplage revenu/travail, prolongé par des monnaies locales complémentaires, se doublera d'une deuxième étonnement : celui que ne montre pas l'image, mais qui vient de l'écoute des témoignages vécus, traduits en toutes les langues présentes à ce troisième camp de base. Transparaissait ainsi l'extraordinaire production de reconnaissance et de co-naissance, dans le domaine social, culturel et scientifique, qui avait été nécessaire dans le champ de l'invisible pour aboutir à ce résultat maintenant concret et visible dans la diversité des territoires.

Quand on comprend le double aspect quantitatif et qualitatif, visible et invisible, de toute réalité qui échappe à nos experts et à nos politiciens, obsédés par les chiffres et les statistiques, on ne parle plus comme eux, de changement, mais on constate une métamorphose !

Comment ce « petit pays » de 27 pays et de 700 millions d'habitants qu'était cette vielle Europe, initiatrice du colonialisme, du capitalisme de marché généralisé, de deux guerres mondiales dont tous les participants se souvenaient, avait-il pu en si peu de temps passer du changement à une telle métamorphose ?

Ce soir de veille au troisième camp de base de l'Everest, la météo annonça des conditions climatiques difficiles pour le lendemain. Chaque pays représenté dut choisir le meilleur de lui-même pour atteindre le sommet ! La vidéo finale des alpinistes au sommet de l'Everest tournée en boucle sur toutes les chaînes TV, impressionna davantage encore que celle du premier homme posant son pied sur la Lune et regardant au loin la Terre bleue pas plus grosse qu'une orange…

Applaudissements…

Du sommet de l'Everest, les alpinistes annoncèrent au monde que, désormais, la création monétaire tant globale et régionale que locale, sans intérêts, serait orientée maintenant dans deux directions :

-1 Celle initiée par l'Europe de donner à chaque citoyen un Revenu d'Existence, suffisant pour se nourrir et se loger tranquillement, et apprendre à réussir sa vie (expression de ses talents) autant qu'à réussir dans la vie. De favoriser l'émission de monnaies locales grâce à ces RME pour initier des économies circulaires, durables à l'échelle de chaque territoire de vie, impulsant ainsi de nouveaux « vivre ensemble ». L'inscription sur chaque dollar « In god we trust » était remplacée par la formule chère à Patrick Viveret : « Grandir en Humanité, plutôt que croître en obésité »

-2 Celle de grands chantiers nouveaux proposés par des groupes de pays pour conjuguer une montée en puissance d'une « économie de la connaissance » (tant sociale que culturelle et scientifique) avec la résolution de crises écologiques et environnementales dépassant l'échelon pertinent du local.

Ainsi, les pays de l'Asie, majoritaires au somment de l'Everest, proposèrent de mettre la question de la restauration de la résilience des Océans face au changement climatique au centre de leurs prochaines préoccupations, comme les pays peu ouverts sur la mer celle de la restauration de la vie biologique des sols par les arbres, la bio diversité.
Alors que dans l'histoire du capitalisme nourri par de l'argent-crédit, devenu argent-dette au profit d'une minorité, la création monétaire avait progressivement échappé au politique, il fut décidé, au sommet de l'Everest, de remettre cette création monétaire, (une idée humaine pour faciliter les échanges et non les concentrer), au service des biens communs.

Les catastrophes climatiques brutales furent désignées comme ruptures de biens communs permettant d'accéder à la création monétaire internationale sans intérêts. On le faisait bien autrefois pour les guerres mais avec des intérêts… payés par les survivants !
La recherche scientifique internationale fut nommée comme pouvant accéder aussi à la création monétaire internationale, à condition que soit prouvée sa contribution directe au Bien Commun sans effets secondaires de destruction. Dans le cadre de la formation de chercheurs en sciences appliquées de plus en plus nombreux sur ces programmes internationaux, il fut exigé à leur embauche (à l'exemple du Serment d'Hippocrate prêté par les médecins), une déclaration solennelle de chacun de contribuer au bien commun et ne pas contribuer à des marchés parallèles de destruction.

La recherche interdisciplinaire entre les religions officielles et les philosophies sur le bien commun fut déclarée aussi éligible aux budgets de création monétaire internationaux.
Quelqu'un osa exprimer la phrase de Jean Jaurès opposé à la première guerre mondiale juste avant de mourir ;

« Le capitalisme est comme un orage qui contient en lui la foudre. »

Tous les participants au sommet de l'Everest de la métamorphose de l'effort humain qu'est le travail, voulurent croire ce jour-là, sous le regard des caméras des télévisions, que les orages du réchauffement climatique ne contiendraient pas la foudre, comme l'avaient été autrefois les guerres mondiales entre nations devenues maintenant impossibles avec les 80 000 ogives nucléaires enfin désarmées.
François PLASSARD
Ancien instructeur de haute montagne et chercheur en incomplétude.

Ingénieur Agronome et Docteur en Economie (Paris I Sorbonne)

Dernier livres préfacés par Albert Jacquard : « Titanic ou Métamorphose ? » Edition Ovadia, » ; « Crise sociale ou crise écologique ? Vivre ensemble autrement » Edition Ovadia ; « Le temps choisi pour partager le travail autrement » Edit. Charles Mayer et Fondation pour le Progrès de l'Homme (gratuit sur le net) ; « La vie Rurale un enjeu économique et de société » Edition Yves Michel.


Post face : à l'Everest et ses trois camps de base. Précision sur le mot de métamorphose
Le changement tout le monde connaît puisque «  plus cela change, plus c'est toujours la même chose » dit le dicton populaire, exprimant qu'il s'agit de faire « toujours plus, toujours mieux de la même chose » condition justement pour rester dans le même cadre sans l’élargir.

La profondeur de la notion de métamorphose (étymologiquement en grec changer la forme, repris par Galilée) contient l'idée plus impliquante (qui caractérise celles de la biologie) de ce que nous devons abandonner (individuellement et collectivement) pour naître autrement. Soit une déconstruction-reconstruction comme la chenille qui devient papillon? Une -re évolution- (co naître ou naître ensemble?) plutôt que révolution du grand soir quand il s'agit d'organisation sociale ?)

Jamais l'homme apparu dans les trois dernières minutes de l'histoire de la Vie si on ramène celle ci à une semaine, n'a autant pris conscience que sa posture (dominante?) particulière dans cette aventure mystérieuse, l'oblige à changer de regard sur la capacité de son « néo cortex » à vouloir créer des récits imaginaires souvent à tentation totalitaire et totalisant lorsque cela légitime les conquêtes. Les anthropologues nous apprennent que c’est cette qualité de « sapiens » qui lui a permis de mobiliser par la guerre et d’éliminer tous les autres hominidés rivaux dans la conquête des territoires.

Jamais l'humain n'a eu autant besoin de ré interpeller les postures émotionnelles de son « cerveau limbique » (commun à tous les mamillaires) dans sa relation à l'Autre (altérité) pour apprendre (par l’éducation ?) à mettre plus de bienveillance et d'empathie dans les conflits du quotidien, même s'ils peuvent être féconds, avant de faire appel à la loi.

Jamais l'humain, depuis cent mille ans fragile dans la nature, n'a eu autant besoin de prendre de la distance envers la mémoire cumulée de son cerveau reptilien (cerveau commun à tous les animaux dans la survie), pour dépasser ses peurs par une exigence de responsabilité nouvelle vis à vie de l'aventure de la vie. Cette exigence de Responsabilité (parce que l'usage des puits de soleil que sont le pétrole nous aurait hissé en haut de la chaîne alimentaire en quelques siècles ?) n'est elle pas le défi que nous amène le réchauffement climatique, pour abandonner nos guerres fratricides amplifiées par l'argent crédit devenu dette, et dialoguer sur un nouveau rapport à l'autre, à nous même et à la Vie ?

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