Donc en toile de fond, IL ya toujours cet objectif de diminution des ges et de séparation progressive des énergies fossiles, mais nous n' en traiterons pas directement








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La relocalisation de la technique

Réhabiliter les savoirs-faire d'autrefois en considérant que les savoirs-faire traditionnels sont souvent liés à une région et adapter à cette région. Revenir aux anciennes techniques c'est le plus souvent fabriquer à moindre frais environnementaux.

Les systèmes d' irrigations souterrains en Irak et en Iran
L ' EUROPE

L'UE prend véritablement conscience de la nécessité d'une politique communautaire de l'énergie à partir des chocs pétroliers, comme les autres pays développés.

C'est l’accord de Kyoto qui a réellement lancé l'action environnementale de l'UE dans le domaine de l'énergie.

L’Europe a la volonté de prétendre au leadership international en matière climatique et donc en matière d’économies d’énergie, et essaie ainsi d’aller plus loin que les engagements internationaux. L'Union européenne doit en effet faire face au triple défi du changement climatique, de la sécurité d'approvisionnement et de la compétitivité.

Les objectifs de la politique énergétique sont d'assurer une sécurité en matière d'approvisionnement énergétique à un prix abordable pour tous les consommateurs, une réduction concrète des émissions de gaz à effet de serre causées par la production ou la consommation d'énergie, le bon fonctionnement du marché intérieur, ouvert et concurrentiel, l'interconnexion et l'interopérabilité des réseaux, le désenclavement des régions ainsi que l'affirmation de l'UE d'une seule voix sur la scène internationale. En 2008, dans l’Union européenne, la BEI (banque européenne d’investissement) a financé 8,6 milliards d’euros pour des projets répondant à cet objectif.

Sobriété énergétique et décarbonisation sont des enjeux 1er de compétitivité.

Une mesure phare : le paquet énergie-climat

Adopté par le Conseil Européen le 12 décembre 2008, il comprend un ensemble de mesures qui doivent permettre d’atteindre l’objectif « 20-20-20 », soit, à l’horizon 2020 :

- Une réduction de 20% des ses émissions de GES par rapport à 1990 voire 30% si de nouveaux accords internationaux se mettent en place. Parlement rappelle que la nouvelle politique énergétique doit soutenir 'objectif à long terme de réduire les émissions de gaz à effet de serre de l'Union européenne de 80 à 95% d'ici 2050.

- Une augmentation de l’utilisation des énergies renouvelables à concurrence de 20% de la production d’énergie

- Une réduction de la consommation d’énergie de 20% par rapport au niveau prévu en 2020 grâce à l’amélioration de l’efficacité énergétique (étiquetage, cogénération…). Cela signifierait une économie de 1.5% par an d’ici à 2020.

-

C’est cette dernière mesure qui nous intéresse directement pour les économies d’énergie. Mais récemment elle a soulevé certaines questions.

En effet, cette mesure reste floue et ne dit pas précisément comment s’y engager. De plus l'UE est très en retard sur son ambition de réaliser 20% d'économie d'énergie en 2020.

C'est ce qu'a indiqué le 5 janvier dernier le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso : "Il est réaliste de penser que nous atteindrons l'objectif de 20% pour les énergies renouvelables, mais nous n'arriverons qu'à 10% pour l'efficacité  énergétique si nous restons sur la base actuelle". Il dit aussi : "Je ne peux pas dire à ce stade quelles seront les mesures" préconisées.  

Pour le Commissaire européen en charge de l’énergie depuis 2010 Günther Oettinger, ce retard est dû au fait que les plans d’actions sont nationaux et non contraignants. Selon lui, l’Europe à un potentiel énorme d’économies d’énergies à réaliser dans les secteurs des transports et des bâtiments.

C’est ce que relève aussi Greenpeace pour qui cet objectif d'efficacité énergétique ne revêt pas de caractère juridiquement contraignant. Le paquet « énergie climat », la feuille de route de la politique énergétique européenne, ne traite pas de la maîtrise de la demande. Selon elles, les mesures incitatives ont jusque là été inefficaces : l’Europe gaspillerait au moins 20% de son énergie. En le précisant et en le rendant contraignant, il serait plus facile d’atteindre les 2 autres objectifs.


La Commission européenne estime qu'en réalisant 20 % d'économies d'énergie, l'Europe réduirait ses émissions de CO2 de 780 millions de tonnes par an d'ici à 2020.

Les économies d'énergie pourraient générer un million de nouveaux emplois en Europe (réhabilitation thermique des bâtiments, installation de transports collectifs, développement de l'expertise et du conseil, nouveaux matériaux de construction, etc.).
Le plan d’action pour l’efficacité énergétique
Cet objectif de réduction de 20% de la consommation, était en fait fixé par un plan d’action pour l’efficacité énergétique en 2007, qui couvre une période de 6 ans.

La Commission estime que les économies d’énergie les plus importantes concernent les secteurs suivants:

- Le secteur bâtiments d’habitation et à usage commercial (tertiaire), avec un potentiel de réduction évalué respectivement à 27 % et 30 %

- les industries manufacturières, avec des possibilités d’économies d’environ 25 %

- le secteur des transports, avec une réduction de la consommation estimée à 26 %.

Ces réductions sectorielles de la consommation d’énergie correspondent à des économies globales estimées à 390 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep) chaque année, soit 100 milliards d’euros par an d’ici à 2020. Ces économies potentielles viendront s’ajouter à la réduction de consommation, estimée à 1,8 % ou 470 Mtep par an, résultant entre autres des mesures déjà engagées et du remplacement normal du matériel.

Les mesures retenues par la Commission et présentées dans le plan d’action sont celles qui présentent le meilleur rapport coût-efficacité, c’est-à-dire celles dont le cycle de vie a le coût environnemental le plus bas tout en n’excédant pas les investissements prévus en matière d’énergie.

Mesures proposées : étiquetage des produits, performance énergétique des bâtiments, amélioration de la conversion de l’énergie (sur les installations de conversion, sur le transport etc), limiter la facture liée aux transports, financements plus aisés, changement des comportements,

Comparaisons internationales de l’efficacité énergétique : étude de l’Ademe avec le Conseil Mondial de l’Energie et la Commission Européenne
L’efficacité énergétique au niveau mondial s’est améliorée de 1.6% par an de 1990 à 2006 (1.3% sans la Chine). Accélération après 2000 : 1.5% par an sans la Chine. Près des 2/3 des pays y ont participé. Au total en 2006, c’est 4.4 Mds de tep économisées dans le monde, soit 10Mds de t de CO2 rejeté évitées.

Ce sont les pays les moins économes et à forte croissance économique qui ont l’efficacité la plus forte : Chine et USA.

L’Europe est la plus performante :

Son intensité énergétique est de 30% inférieure aux USA, 40% à la Chine.

Efficacité énergétique et croissance économique peuvent aller de paire ( l’objectif de la croissance verte !) parce que l’intensité énergétique diminue avec le développement. La croissance économique favorise d’une part le développement d’activités énergivores et d’autre part l’investissement dans des technologies innovantes. Rôle aussi des politiques énergétiques.

En UE, l’efficacité énergétique s’améliore d’un peu moins de 1 % par an depuis 1990. Mais il lui reste beaucoup à faire pour tenir ses objectifs sur ses émissions de GES et surtout des 20% d’efficacité énergétique. Cependant ces économies en 2004 pour l’Europe des 15 représentent déjà plus de 100 millions de tep.

L’Autriche et la Grèce obtiennent les meilleurs résultats avec 1.5% par an ; en revanche peu de résultats pour l’Espagne et l’Italie.

Les 10 pays qui se sont ajoutés aux 15 ne changent pas trop la donne : ne représente que 12% de la consommation de l’union ; mais leur consommation est plus élevée dans l’industrie que dans le bâtiment, contrairement aux « 15 ». L’amélioration de l’efficacité y serait plus rapide :

- Potentiel plus élevé d’économies mobilisables

- Restructuration économique rapide

- Politiques parfois plus ambitieuses

Les différences entre les pays peuvent s’expliquer par les circonstances nationales : climat et topographie, pouvoir d’achat, spécialisation industrielle et économique, comportements, développement des infrastructures de transport et de logement, l’ampleur des politiques d’efficacité.

La France figure parmi les 6 pays ayant la meilleure productivité énergétique : 1% par an. Mais elle est derrière l’Allemagne et le RU. Dans le secteur des logements, un ménage français consomme près de 30 % de plus d’énergie par logement que les ménages des pays les plus performants, comme les Pays-Bas ; pour le chauffage, la consommation par m2 – corrigée climat– est en France plus de deux fois plus élevée qu’en Norvège. Dans les transports, la France est en revanche en tête : les voitures neuves vendues sur le marché français consomment en moyenne 6,5 l/100 km, soit un litre de moins que celles vendues sur le marché allemand.

Tous les pays du monde ont une agence d’efficacité énergétique, tout du moins des lois, objectifs et réglementations.

Mais il existe une grande variété des politiques :

- RU privilégie les subventions et les certificats blancs

- La Finlande privilégie les accords volontaires

- Varié en France

D’une manière générale, les instruments économiques et fiscaux sont moins privilégiés dans les pays du Sud. Pas de mesures spécifiques véritables pour les ménages pauvres.
Ces politiques commencent à fonctionner :

- dans les transports : véhicules plus propres et montée en grade des taxes en Allemagne

- dans le bâtiment : stabilisation de la consommation d’électricité au nord de l’Europe, notamment grâce aux labels et étiquetage sur l’électroménager

Nouvelle dynamique de ces politiques d’efficacité :

Instruments et partenariats publics/privés avec le marché des quotas de CO2, les certificats blancs etc
L’Ademe effectue donc des comparaisons pour voir ce qui est le plus efficace en matière de politique d’efficacité énergétique et d’économies d’énergie.

Bilan : Donc une réelle volonté de l’Europe à exercer un leadership au niveau mondial. Différents moyens pour économiser de l’énergie, mais les même objectifs, toutefois difficiles à tenir…
Le projet de loi d'orientation sur l'énergie propose de réduire de 2 % par an d'ici 2015 et de 2,5 % d'ici 2030 l'intensité énergétique française, c'est-à-dire le rapport entre consommation d'énergie et croissance économique.

Ceci implique la relance de la politique nationale d'efficacité énergétique

BILAN : Donc une réelle volonté de l’Europe à exercer un leadership au niveau mondial. Différents moyens pour économiser de l’énergie, mais les même objectifs, toutefois difficiles à tenir… Finalement, ne serait-ce pas l’échelle nationale voire locale qui serait la plus cohérente pour économiser de l’énergie et, plus généralement, tendre vers le développement durable ?
 CONCLUSION

 

Enorme potentiel d’économies d’énergie dans ces 2 grands secteurs. Il faut poursuivre les politiques et réglementations qui, bien que souvent incitatives, entraînent un mouvement  vers une consommation d’énergie limitée et plus propre.  Nécessité des innovations techniques surtout pour subvenir à nos besoins dans une perspective d’épuisement des énergies fossiles.

Les comportements individuels comptent tout autant que les organisations collectives.  Besoin de changer les mentalités : souvent « économies d’énergie » rime avec « privation, restriction ». Donc agir sur les représentations et montrer qu’on peut garder le même confort de vie – voire un confort meilleur par limitation de la pollution-  en limitant notre consommation et en consommant mieux. De plus les individus raisonnent majoritairement en terme économiques et ‘’pratiques’’ plus qu’en terme de préoccupations environnementales qui passent en seconde position.

Dans son World Energy Outlook 2007, l'Agence internationale de l'énergie estime que les seules économies d'énergie permettraient d'éviter 78 % des émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2030.
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