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place de la voirie, véhicules individuels : une surutilisation de la voiture L' espace urbain occupé par la voiture est très important, la voirie constitue 20 à 30 % de la surface des villes. Une fois cette espace libéré l' espace urbain peut redevenir un lieu de promenade, de rencontres, plus humain, mais surtout réduire l' espace dédié à la voiture est un bon moyen pour limiter son utilisation à tout va. Parking collectif en périphérie des quartiers : le parking devant chez soi libère de l' espace au profit des habitants, et ces habitants qui n' ont plus la voiture au pied de chez eux vont finalement utilisé d' autres moyens de transports. Cependant il ne s' agit pas là de s' imposer des restrictions et de se rendre la vie plus difficile. La réduction de l' utilisation de la voiture au sein du quartier doit aller de pair avec la mise au point d' un service de transport réellement intelligent. C'est à dire d' un service de transport qui propose le bon moyen de locomation au bon moment (vélo au pied de l' immeuble, garage à vélo au pied du tramway...) Au delà de la place de la voirie, il convient de s' interroger sur le nombre de véhicule particulier. La voiture est en effet un symbole de réussite personnelle, c'est un moyen de locomotion confortable, qui de plus n' oblige pas à faire face aux autres comme dans le bus ou le métro. Cependant dans cette optique on construit beaucoup plus de voitures qu' on en a réellement besoin, les voitures sont garées les ¾ de la journée. Et la construction demande de l' énergie. On pourrait envisager un partage des voitures. Cela ce fait déjà avec l' autopartage (ce n' est pas toujours pratique) mais on pourrait aussi imaginer, avec tous les systèmes de traçage GPS, mettre à disposition de la population des véhicules ...Si les points de location étaient assez bien répartis les gens s' en serviraient quand ils en ont besoin, et on aurait un nombre de véhicule beaucoup plus raisonnable. insertion d' espaces verts utiles, et jardins potagers Villes nouvelles et écoquartiers cherchent également à apporter des solutions par le biais d' un opportunisme positif qui consiste à exploiter les atouts naturels d' un territoire. La ville moderne s'est construite contre la nature. Retrouver le rêve de la ville, ville dense et toute en hauteur n' exclu pas ispo facto les grands espaces verts. C'est le principe de sol facile qui veut qu' on alterne espaces compactes et grandes ouvertures pour maintenir une continuité environnementale. Au XIXème siècle la nature a été cloisonné dans les parcs, avec les écoquartiers il s' agit de la faire revenir plus près des habitations et de lui donner si possible une utilité. le cycle de la nature au service des économies d' énergie : Les usages énergétiques de la nature sont plus nombreux qu'on ne pense. Cela va de la simple utilisation des arbres pour faire de l' ombre en été et limiter l' usage de la clime, à la réutilisation des énergies naturelles pour notre propre énergie. A savoir la réutilisation des eaux de pluie dans l' entretien et la réutilisation de la biomasse dans le chauffage. L' homme réapprend à composer ce que la nature lui donne, il ne va plus puiser de manière dans ses entrailles l' eau nécessaire à la vie et ses énergies fossiles. Il apprend que la ressource mère a une fin et met fin au gaspillage. Dans l' écoquartier de l' arsenal, les déchets biomasse provenant des espaces verts et des commerces participeront à l' alimentation des chaufferies du nouveau réseau de chaleur du Grand Dijon. ( cycle de l' énergie) Des jardins pour une culture de proximité, non dépensière dans les transports, et à l'utilisation d' intrants réduites. L' écoquartier de l' arsenal envisage de créer des jardins partagés Construire la ville sur la ville Le recyclage des bâtiments, où pour mieux dire leur réutilisation, est l' un des moyens les plus simple pour faire des économies d' énergie. Cela dépend évidemment de l' état du bâti mais la déconstruction et la reconstruction demande en général plus d' énergie. De plus construire la ville sur la ville permet aussi de valoriser son partimoine architectural. Dans le futur quartier de l' arsennal, les anciennes poudrières serviront d' abord de base de vie pour les chantiers et accueilleront ensuite des espaces collectifs au sein d' un parc public.. La végétation existante autour de ces poudrières sera conservée dans la création du parc.. … valoriser la construction durable en lien avec son milieu Il s' agit à l' échelle d' une ville, de se concentrer sur quelques points fondamentaux. A savoir l' utilisation des apports solaires, la limitation de l' effet îlot de chaleur, prise en compte des vents dominants ( bâtiments tertiaires en guise d' écran pour protéger les habitations du vent),la performance énergétique des bâtiments Dans l' écoquartier de l' arsenal, les apports solaires seront valorisés par des toitures photovoltaïques ou des panneaux solaires. Les constructions seront à basse consommation (4 à 5 fois moins consommatrices qu' un bâtiment normal), la limitation de la consommation de l éclairage public favoriseront les économies d' énergie urbaine. Pour favoriser la concertation écologique en Bourgogne : une chartre sur le bâti en ville Le Grenelle de l' environnement a eu pour retentissement en Bourgogne la signature d' une charte partenariale fin 2009 sur la « Qualité environnementale et architecturale des lotissements et des extensions urbaines » a été signée en 2009 pour préciser les modalités de collaboration entre l’aménageur, les concepteurs de l’espace (architectes, paysagistes, urbanistes, géomètres-experts), les collectivités et les services de l’État. Elle engage chacun des acteurs à la concertation dans le but de créer : - des modèles de développement plus économes en énergie et moins émetteurs en gaz à effet de serre, notamment dans le domaine de l’habitat et des transports -mieux reliés au réseau urbain et en équilibre avec leurs espaces naturel LES TRANSPORTS Plan de la sous-partie : Introduction A. La voiture autrement I Véhicules moins émetteurs (a. maitriser les émissions de nos véhicules b. cas des cyclomoteurs) II Véhicules propres et décarbonés ( a. la voiture électrique b. la voiture hybride c. les carburants propres) III Rouler plus responsible, l' écoconduite IV Les propriétés enn usage, une utilisation collective : poids des comportements individuelle. La voiture à plusieurs ( a. l' autopartage b.le covoiturage c. les plans de déplacements) B. Les transports et moyens sobres I La voiture est le moyen de transport le plus cher et le moins pratique II Le bus III Tramway et métropoltain IV Train V Intremobilité VI Transports doux C. Les transports de marchandise I Le dispositif d' engagement volontaire des entreprises de transports routiers de marchandises II Le fret ferriviaire III Les autoroutes de la mer IV Transport fluvial V Le transport combiné/Intermobilité VI Transporter moins Conclusion Introduction La démocratisation de l’automobile et la mondialisation ont contribué à l’explosion des flux de transport. Mais aujourd’hui l’évolution vers des transports moins consommateurs d’énergie (notamment de produits pétroliers) et a fortiori plus propres est inéluctable pour 3 raisons : Crise énergétique : 50% de la facture pétrolière française et 31% de la consommation énergétique finale est due aux transports en 2008. Cela pose des problèmes économiques et géopolitiques. Crise environnementale surtout : les transports émettent surtout du CO2 (à hauteur de 95%). Selon l’Ademe ce secteur représente 27% de nos émissions en 2005 de CO2 contre 20% en 1973, soit plus de 141 millions de tonnes émises en France en 2005. Le transport routier est responsable de 85% des émissions de CO2 de secteur et le transport aérien de 12%. 7GT de CO2 émises en 2005, l’AIE prévoit 18GT en 2050 pour ce secteur, dont 1/3 viendra de la Chine et l’Inde. C’est donc aujourd’hui LE secteur émetteur (avec l’industrie et le résidentiel). Participer à la réduction des émissions de GES est donc devenue impérative pour contenir à moins de 2°C l'évolution moyenne de la température de notre planète d'ici à 2020. Crise économique : renouvellement rapide des véhicules dans une période de crise Quelles sont les initiatives dans le secteur des transports pour baisser sa consommation d’énergie et a fortiori émettre moins de GES ? Les mutations sont déjà bien engagées mais elles ne vont pas sans l’impulsion des Etats qui impose des lois (souvent incitatives) mais surtout investit dans de la recherche-développement et les nouvelles technologies. En France, la loi Grenelle 2 ou loi portant sur « l’engagement national pour l’environnement » fut promulguée le 12 juillet dernier. Le secteur des transports fait partie des 6 chantiers majeurs abordés par les 248 articles de la loi, et figurait déjà dans la loi grenelle 1 du 3 août 2009. Loi grenelle 1 en matière de transport : la confirmation de l’objectif de transfert modal pour tout le fret routier de transit, la confirmation des programmes accélérés de transport collectif urbain et de lignes à grande vitesse. Loi grenelle 2 : Développer les transports collectifs urbains, périurbains et à grande vitesse Développer les véhicules électriques et hybrides rechargeables Expérimenter le péage urbain Encourager le fret ferroviaire et les transports maritimes L’objectif dans le secteur des transports est d’organiser de transports de voyageurs et marchandises plus respectueux de l’environnement (baisse de la consommation d’énergie et donc de carbone) tout en assurant les besoins en mobilité. Par ailleurs, l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME), établissement public sous la tutelle conjointe des ministères de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire et de la Recherche. L’agence met ses capacités d’expertise et de conseil à disposition des entreprises, des collectivités locales, des pouvoirs publics et du grand public et les aide à financer des projets. L’Ademe est donc un acteur majeur et notamment dans les transports avec le PREDIT 3 - Programme National de Recherche et d’Innovation dans les transports terrestres – dans lequel elle est s’est investie depuis 1990. Financeur principal du Prédit 3, l’ADEME a soutenu 339 projets de recherche pour un montant total de 78 millions d’euros et 90 thèses pour un montant de 5 millions d’euros. La notion de transport terrestre avancé : Cette notion est souvent associée au concept de recherche et développement dans le transport « durable ». Elle inclue la démonstration, la fabrication et l’intégration de technologies innovatrices améliorant l'efficacité énergétique des véhicules, diminuant la congestion routière, la pollution et les émissions de gaz à effet de serre, en contribuant à améliorer la sécurité et la qualité de vie. A. La voiture autrement : Selon l’Ademe, 60% des déplacements en ville se font en voiture particulière, 27% par la marche à pieds, 9% en transport en commun, 2% en vélo et 2% en deux-roues motorisés. L’utilisation de la voiture est bien ancrée, et il est compréhensible que les pays émergents souhaitent y accéder de plus en plus, exactement de la même façon que la voiture s’est démocratisée dans les pays développés en période de forte croissance. Elle est un moyen de transport rapide et pratique. Pour les déplacements à longue distance (>100km) en France, 72% sont faits par voiture, suivi de loin par le train (15%), l’avion (6%) et le car. Alors quelles nouvelles techniques permettent à l’automobile d’être toujours un moyen de transport privilégié ? I Véhicules moins émetteurs Au tournant du XXème siècle, le moteur à explosion l’emporte sur les voitures à vapeur puis électrique. Elle se démocratise dans les pays développés ans l’après-guerre grâce à une production en série et à une source d’énergie bon marché : le pétrole. Mais on sait aujourd’hui que cette source sera appelée à disparaître et surtout que les véhicules émettent beaucoup de gaz à effet de serre : les transports routiers émettent 85% du CO2 émis par le secteur des transports. Plusieurs mesures ont été mises en place pour tenter d’endiguer cette pollution. Le Grenelle fixe des émissions maximum de 130g de CO2 par km pour l’ensemble du parc automobile français à l’horizon 2020. Mais en 2008, le parc émet encore en moyenne 165g/km. De plus, au niveau européen, l’objectif de 130g/km pour les 2/3 des nouveaux modèles doit être atteint en 2012 grâce à une amélioration des techniques (pneus, biocarburants). 1 Maîtriser les émissions de nos véhicules Le pot catalytique : Le pot catalytique est une amélioration du pot d'échappement des moteurs à combustion. C'est un des éléments visant à limiter la nocivité des gaz d'échappement des véhicules motorisés. Les éléments catalyseurs déclenchent ou accentuent les réactions chimiques qui tendent à transformer les constituant les plus toxiques des gaz d'échappement (monoxyde de carbone , hydrocarbures imbrûlés, oxydes d'azote ), en éléments moins toxiques (eau et CO2). Mais la consommation d’énergie ne diminue pas pour autant : malgré l’instauration obligatoire de ce dispositif par de nombreux pays, les véhicules sont toujours plus nombreux, il ne traite pas certains polluants et sa production est elle-même polluante (métaux lourds). Le filtre à particules Le filtre à particules vise à retenir les fines particules de suie, réputées cancérigènes, contenues dans les gaz de combustion des moteurs Diesel, dont les rejets en particules équivalent alors à ceux des moteurs essence.. Mais en oxydant ces particules, il rejette des gaz supplémentaires, et il ne retient pas les particules les plus fines. Ces 2 systèmes permettent donc une réelle baisse des émissions de GES mais ils ne contribuent pas à diminuer la consommation d’énergie : à l’inverse ils tendent à l’augmenter. L'injection directe Le carburant est envoyé directement dans la chambre de combustion à une pression atteignant 100 bars (contre 3 actuellement). Ce type d'injection permet en théorie des gains de consommation de 15 % par rapport aux systèmes d'injection actuels. Cependant l'excès d'air combiné à de fortes températures entraîne la production d'oxydes d'azote que les catalyseurs ne peuvent absorber sans entraîner à leur tour une surconsommation, ce qui annule les gains obtenus. L’étiquette énergie/CO2, le bonus/malus et la prime à la casse L’étiquette énergie/CO2 Elle est obligatoire sur toutes les voitures neuves depuis mai 2006. L'étiquette comporte sept classes de couleurs différentes. Elle permet à tout acheteur potentiel d'automobile, d'être renseigné de manière lisible et comparative sur les émissions de CO2 du véhicule. Le CO2 ou dioxyde de carbone est le principal gaz à effet de serre (responsable de 55% de l’effet de serre anthropique) responsable du changement climatique. A noter que L’Ademe publie un palmarès des véhicules les moins émetteurs en France. Les lauréats présentent des émissions inférieures à 90 g CO2/km : la Smart Fortwo en Diesel et la nouvelle Prius de Toyota en essence. Ce dispositif va de paire avec deux autres mesures poussant à un achat plus aisé de véhicules propres. Le dispositif de bonus/malus Le "bonus écologique" : une prime de 100 à 5 000 euros |
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