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INTRODUCTION La question des économies d’énergie s’est développée en même temps que celle du développement durable : lorsque l’on a pris conscience de notre dépendance aux énergies fossiles (tant du point de vue du coût que de la dépendance stricte) et aux dégâts qu’elles engendrent sur l’environnement. Notre consommation d’énergie n’a cessé d’augmenter : de 4 mds de tep en 1973 à 8 mds en 2007 selon l’AIE. Cette consommation tend à diminuer dans les pays développés (de 60% de la consommation finale d’énergie en 1973 à 45% en 2007) mais augmente toujours plus dans les pays émergents (multiplié par 2 pour la chine par exemple). L’objectif d’économiser est donc premièrement l' objectif des pays développés, même si elle serait au contraire plus que nécessaire dans les pays en voie de développement qui sont les pays les plus pollueurs mais qui ne sont pas très au fait en terme d' économies d' énergie. On entend par économies d’énergie l’ensemble des actions économiquement rentables entreprises pour réduire la consommation d’énergie, (par exemple l’utilisation de lampes à basse consommation,, la récupération de chaleur perdue dans les gaz de combustion..) c'est à dire consommer de manière optimale et non réduire de manière restrictive sa consommation. Nous entendrons bien « économies d’énergie » par « diminution, maîtrise » de notre consommation. En ce sens économies d’énergie est synonyme d' efficacité énergétique et de sobriété énergétique. L ' efficacité énergétique concerne surtout la performance des équipements et l' intelligence d' utilisation du milieu naturel. La sobriété énergétique renvoie à l' attitude qui consiste à supprimer les gaspillages et besoins superflus, elle vaut pour les individus mais prend toute son importance à l' échelle de la collectivité (politiques d' efficacité, choix d' urbanisme, réglementations) La sobriété et l' efficacité énergétique se distinguent de la sobriété en émissions de GES, qui relève du choix des sources d’énergie : par exemple le gaz est plus efficace que le pétrole, il fait des économies sur le C02 rejetté mais il n' y a pas économie d' énergie à proprement parler, c'est à dire d' économie sur la consommation. Economies d’énergie et « économie » de GES sont pourtant fortement corrélées. Et pour cause : on ne limite pas sa consommation d’énergie pour le simple plaisir de la limiter, mais bien pour des raisons telles que la baisse des émissions de GES (objectif actuel à 2°C la hausse des températures moyennes d’ici à 2100). Les économies d' énergie s' inscrivent aussi dans la perspective d' épuisement des ressources. A l'heure ou la facture énergétique augmente, il est aussi temps de revoir sa consommation. Donc en toile de fond, il ya toujours cet objectif de diminution des GES et de séparation progressive des énergies fossiles, mais nous n' en traiterons pas directement – consommer moins entraine à l’évidence le baisse des émissions de GES -. Nous ne nous attacherons pas non plus aux énergies renouvelables car elles vont dans le sens d’une consommation « propre » mais pas forcément dans celui d’une meilleure consommation, plus adaptée aux besoins, sans perte énergétique. « Economiser de l’énergie » est une des filières de la « croissance verte ». Les 2 autres filières sont la préservation des ressources naturelles et la baisse des émissions de GES (ce qui montre encore à quel point les 3 idées sont liées). La « croissance verte » est la croissance de nouvelles technologies et de nouveaux services qui vont nous permettre d’adopter des modes de vie, de consommation et de production plus sobres en ressources naturelles et faiblement émetteurs de carbone et de gaz à effet de serre. PB : quelles sont les mesures, innovations, réglementations, et politiques mises en place pour réduire notre consommation d’énergie ? Quels résultats ? Quelles réponses spatiales ? Nous nous attacherons aux deux principaux postes consommateurs d’énergie et qui font l' objet du plus de mesures - Le résidentiel-tertiaire : 43.6% de la consommation d’énergie en 2007 - Les transports : 31.8% de la consommation d’énergie en 2007 PLAN I. Les économies d’énergie dans le bâtiment, le résidentiel-tertiaire Transo : résidentiel-tertiaire est un élément de la ville à l agencer et faire le lien entre les espaces II. Les économies d’énergie à l’échelle de la ville A. Urbanisme B. Transports Transo : Du transports de marchandises à l' économie locale III. Relocalisation – L’échelle européenne et mondiale
Trois types de bâtiments énergétiquement sobres :
Disposition orientation • orientation par rapport aux vents dominants, au soleil, au terrain • bâtiments tertiaires en guise d' écran pour protéger les habitations d' un vent dominant • captation optimale de l' énergie solaire pour limiter le chauffage : placer le garage au nord permet de se constiuer un isolant supplémentaire au froid, inversement on place la véranda au sud Exemples : Maison de l' environnement (cf) : sur la façade nord les ouvertures ont éte réduites au maximum, l' entrée du bâtiment qui était au nord a été transféré au sud + création d’un shed Un emploi intelligent des plantes : en été la façade sud n'est pas cependant surexposée, une double rangée d' arbre apporte de l' ombre en été alors qu' en hiver les feuilles tombent et permettent au bâtiment de bénéficier d' un important apport lumineux. • Dispositifs de protection solaire pour l'été sur les vitres (brise-soleils, stores, moucharabiés fixés à l' extérieur de la façade) • ventilation pour limiter les fortes chaleurs (ouvertures des fenêtres de nnuit plutôt que d' utiliser la clime, puit canadien : système qui fait circuler l' air frais dans un tube enfoui dans le sol, l' air se tempère donc avant d' entrer dans le bâtiment) Isolation et échange avec l' extérieur intelligents • isolation extérieure renforcée • traitement des ponts thermiques ( dalles, fenêtres, caissons de volets roulants) pour qu' il n' y est pas de discontinuité de l' enveloppe isolante. L' isolation intérieure possède beaucoup de ponts thermiques maison de l' environnement : le bâtiment possède une isolation de 20 cm d' isolation extérieure continue, ce qui limite les pertes de chaleur dues aux ponts thermiques. Le bâtiment a été isolé jusqu'à 1m20 sous terre car le sol peut geler jusqu'à 80cm et le froid remonté le long des parois, le toit qui est plat a été isolé avec du polystyrène. Cependant le polystyrène et les fibres de bois utilisés restent des produits facilement inflammables. (cf) Les ponts thermiques des fenêtres : la maison de l' environnement a fait le choix du triple vitrage. D' autres parts les huisseries en aluminium sont conçues pour éviter au maximum le transfert des calories vers l' extérieur. • maîtrise des flux d' air entre l' intérieur et l' extérieur, si on ouvre grand les fenêtres, l' isolation ne sert de rien. En moyenne on estime que 25 à 33% des flux d' air d' un bâtiment résultent des défauts d' étanchéité de l' enveloppe, or chaque fuite d' air augmente la consommation du bâtiment en chauffage.( Il existe un test pour connaître le degrès de perméabilité d' un bâtiment, le test de). Cependant il faut bien assurer une ventilation du bâtiment, en hiver on rejette de l' air chaud et on fait entrer de l' air frais ce qui crée des pertes d' énergie • maison de l' environnement :le bâtiment est équipé d' une ventilation double flux avec récupération de chaleur (cf), un système mécanique de transfert de calorie communique 80% de la chaleur de l' air sortant à l' air entrant.il faut donc le chauffer encore un petit peu mais la consommation est moindre Contrairement à la plupart des bâtiments, dans la maison de l' environnement la ventilation n'est pas permanente. Des sondes de qualité de l' air disposés aux différents étages régulent la ventilation en fonction des besoins ce qui limite encore la consommation(cf) Eviter les production de froid la clime est fortement consommatrice en énergie, or une l' ouverture des fenêtres la nuit suffit généralement à refroidir un logement sur la journée. Maison de l' environnement :Une ventilation de nuit passive à été installée. Sur le shed et sur les façades du bâtiments, des fenêtres motorisées sont contrôlées par des sondes de température. Lorsque la température extérieure est plus fraiche les fenêtres s' entrouvrent légèrement, une fois les températures égales, les fenêtres se referment. (Deux instruments de détection permettent aussi de fermer les fênetres en cas de pluie ou d' orage.)(cf) En aout 2009 alors qu' il faisait 34°C à l 'extérieur, la température intérieure n' a pas dépassé 25°. Bilan de la maison de l' environnement La consommation de la maison de l' environnement pour le chauffage concerne l' énergie dépensée pour chauffer les 20% de calories manquantes lors des échanges d' air avec l' extérieur, et c'est tout! (250 euros par an de chauffage pour 100m2 de surface à chauffer là où un pavillon consomme plus de 1000 euros (cf la petite chaudière) .Selon le ministrère de l' équipement, la construction de tels bâtiments coûte quand même 10 à 15% plus cher, ce qui a été le cas pour Latitude 21. Mais à long terme on rentabilise l' investissement par la diminution de la consommation Entre autre, grâce à sa petite chaudière à bois qui ne produit pas de CO2 et grâce à un contrat passé avec EDF (qui lui garantit que pour chaque Kw d' électricité consommé EDF en produit un autre par le biais d' énergie renouvelable ) la maison de l' environnement peut se vanter de ne rejetté aucun gramme de CO2. L' économie d énergie n'est donc pas seulement un moyen de réduire ses dépenses. Elle s' intégre dans un esprit de juste consommation par rapport à la nature qui constraste avec l' énorme gâchi que font les sociétés occidentalisées. Écomatériaux labelisés Sous le terme d' écomatériaux on ne regroupe en fait beaucoup de choses, les matériaux recyclables, les matériaux produits localement, mais le label d' écomatériaux est aussi attribué aux matériaux peu consommateurs en énergie lors de leur production. Choisir des écomatéiaux c'est dont favoriser les économies d' énergie à l' échelle de la planète. Pour les identifier on trouve surtout deux labels, le label écologique de l' UE (cf) et la marque NF Environnement (cf) certification française. Petites économies d' énergie : l' équipement électrique ampoule basse consommation mais attention selon l' utilisation qu' on en fait ça peut consommer plus, idem pour l' électro-ménager. Réduire l' utilisation de la clime Ne pas multiplier les congélateurs, il existe d' autres moyens pour conserver les aliments La directive européenne "bâtiment zéro énergie" , un élement déterminant dans la multiplication des constructions durables Dans l' optique d' une réduction de la consommation en Europe, le parlement européen a approuvé en 2010 une directive sur la performance des bâtiments, dits " zéro énergie" c' est à dire autonome en énergie, qui produisent au moins autant qu'ils ne consomment. Un bâtiment "zéro énergie" est d' abord un batiment économe en énergie, mais ce sont aussi souvent des batiments équipés de dispositifs de récupération d' énergie tels les panneaux photovoltaiques. Cette directive prévoit que : - A compter du 1er janvier 2010 tous les bâtiments construits devront être passifs ou produire au moins autant d' énergie qu' ils n' en consomment si ils se veulent à énergie positive -Les propriétaires seront encouragés à installer des compteurs intelligents, à remplacer leur chauffe-eaux par des systèmes de rechange à haut rendements tels les pompes à chaleur chaudières et climatisation feront l' objet d' une inspection régulière -Le secteur public devra quand à lui montrer l' exemple en ne détenant dès 2019 que des bâtiments à la norme Transo : il existe un engouement de plus en plus significatif pour ces bâtiments peu ou pas consommateurs d’énergie. Il faut noter que bien souvent les intérêts économiques sont le plus déterminants, car les dépenses en énergie sont importantes, mais surtout les pertes. Le Grenelle a fixé comme objectif de réduire la consommation énergétique des bâtiments de 38% d’ici 2020 et diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050. 20 millions de logements seront concernés par un projet de rénovation d’ici 2050, pour plus de 500 milliards € de travaux. Mais cette problématique de l’habitat est à insérer dans la ville, même si par exemple, selon l’Ademe, un Parisien a une facture énergétique inférieure de 44% à celle d’un habitant en commune rural. En effet, le choix de construire ou rénover un bâtiment passif ou positif peut-être individuel ( maison) , mais souvent les collectivités, élus ou entreprises décident d’en mettre en œuvre en ville pour ‘’montrer l’exemple’’ et encourager à développer ce type de bâtiment. Nous l’avons vu à travers l’exemple du bâtiment La maison de l’environnement, qui se devait bien évidemment d’afficher une performance énergétique. Elle organise des activités et expositions pour sensibiliser le public. Mais ces initiatives restent rares. Mais ces collectivités agissent également à plus petite échelle : celle de la ville, sous la forme d’écoquartiers, écocités etc. De plus, cette échelle est indissociable de la problématique des transports, qui vont justement faire le lien entre ces quartiers et jouer un rôle très important de densification, décongestionnement de la ville et donc d’économies d’énergie. LA VILLE ET LES TRANSPORTS LA VILLE Les écoquartiers sont aujourd'hui présentés comme des modèles dans la transformation des villes, même si beaucoup de modification comme la voirie le tramway, la rénovation des bâtiments demandent beaucoup de temps. Les écoquartiers sont souvent construits ex-nihilo.Construire de nouveaux quartiers aujourd'hui signifie mieux composer avec l' existant Parmi les villes pionnières en la matière on trouve Fribourg en Allemagne, Malmö en Suède, Apeldoorn aux Pays-Bas, ou le quartier "Bedzed" au sud de Londres qui est aussi 0 émission. le quartier Vauban de Fribourg, une ville de l' extrème Sud Ouest de l' Allemagne.C'est un quartier où l' on peut apercevoir des toitures végétalisées, des panneaux solaires et des rues piétonnes. Il attire des milliers de visiteurs désireux d 'en apprendre plus sur les économies d' énergie l' écoquartier de l' Arsenal à Dijon la zone d' améngament concerté (ZAC) du quartier de l' Arsenal à Dijon a été voté en 2010 dans le cadre du projet grand sud. L' écoquartier de l' Arsenal, vaste de 150 hectares s' étend actuellement sur les anciennes minoteries de Dijon, les anciens sites militaires de l' Etamat et de Bonnote. Il serra desservi par la future ligne Sud du tramway, proposera 1600 logements, et 30 000 hectares de SHON de bureaux, commerces et services densité de l' habitat Les transports publiques sont plus efficaces et plus rentables lorsque la ville est dense possibilité de construire sur des espaces libres dits « dents creuses » que sont les anciennes casernes, les usines inaffectées.. L' ecoquartier de arsennal de Dijon, promouvra la ville compacte en développant un coeur dense d' agglomération là où celle ci avait tendance à s' étendre. Il suivra donc un plan quantitatif avec beaucoup de logements en hauteur. proximité des services pour réduire les déplacements. La ville moderne a tendance à se fractionner en zones ( industrielles, de commerce, habitations)L 'objectif étant de faire cohabiter si possible les différentes fonctions de la ville au sein des quartiers, on peut ainsi proposer la construction d' écoles à proximité des quartiers, petits commerces pour limiter les déplacements. La distance que l' on parcourt quotidiennement et qui est en plus une perte de temps. L' écoquartier de l' arsenal conciliera ainsi différentes fonctions, l' offre concernera à la fois les logements,et le tertiaire avec des commerces, des écoles, et des services variés.(30 000 m2 de shon seront dédiés aux activités) |
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