Tableau 13 : les différences significatives entre les filles et garçons sur les variables de en t1 et t2 (garçons = 117 ; filles = 108) Nous constatons que les différences significatives entre les filles et les garçons présentent des changements positifs pour les filles excepté sur la dimension engagement et capacités à résoudre des difficultés du sentiment d’efficacité personnelle.
Les résultats sur les variables présentant des différences significatives en t1 ou t2 sont cohérents.
En t1 les garçons ont une probabilité de créer son entreprise à l’issue des études (un des trois items qui composent l’intention entrepreneuriale) supérieure aux filles. La différence est encore plus significative t2.
En t1 les garçons ont une dimension Capacités et compétences du sentiment d’estime de soi supérieur aux filles, alors qu’en t2, c’est l’inverse.
Nous constatons qu’en t2 sur l’autre composante Valorisation de soi du sentiment d’estime de soi les filles ont une moyenne supérieure aux garçons. Sur l’échelle complète, il en est de même. Les résultats s’accordent avec les travaux antérieurs et montrent l’intérêt d’une approche genrée en termes de formation à l’entrepreneuriat.
4.2. Les analyses de régression pour tester le pouvoir explicatif des déterminants potentiels de l’intention entrepreneuriale Notre modèle de recherche vise à expliquer l’intention entrepreneuriale par le sentiment d’auto-efficacité et le sentiment d’estime de soi. Il vise également à tester l’influence de la faisabilité et de désirabilité de l’entrepreneuriat dans le développement du sentiment d’efficacité personnelle et du sentiment d’efficacité entrepreneuriale. Nous débuterons l’analyse par le test des relations entre intention entrepreneuriale, sentiment d’auto-efficacité et estime de soi.
Lorsque l’on procède au test des hypothèses du modèle sur l’échantillon de 225 étudiants, nous constatons que les relations sont significatives mais que la part de la variance des variables dépendantes expliquées par les variables indépendantes est faible.
Var dépendantes
| Intention d’entreprendre (H2)
| Sentiment d’efficacité personnelle (H1.1)
| Sentiment d’estime de soi (H3)
| R
R2
R2ajusté F Var indépent (bêta/t)
Nb de dispositifs
Durée des dispositifs
Intensité
| 0,146
0,021
0,008 1,610
0,118 (1,406)
-0,141 (-1,276)
0,246** (2,083)
| 0,262
0,069
0,056 5,439***
0,171** (2,092)
0,269** (2,501)
0,054(0,470)
| 0,286
0,082
0,069 6,563****
0,328**** (4,046)
0,209* (1,953)
0,805 (0,746)
| N=225 , *p< .10 **p<.05 ***p<.01 ****p<.001
Tableau 5 : analyse par régression multiple des relations entre les changements de l’intention entrepreneuriale, du sentiment d’auto-efficacité et du sentiment d’estime de soi
Le tableau 6 présente deux résultats de régressions significatives : le nombre de dispositifs et la durée des dispositifs influence le sentiment d’auto-efficacité et le sentiment d’estime de soi.
Var dépendantes
| Sentiment d’efficacité entrepreneuriale (H1.2)
| Faisabilité (H5.1)
| Désirabilité (H5.2)
| R
R2
R2ajusté F Var indépent (bêta/t)
Nb de dispositifs
Durée des disp
Intensité
| 0,106
0,011
-0,002 0,833
ns
ns
ns
| 0,222
0,049
0,036 3,827**
0,157* (1,905)
0,160 (1,471)
0,130 (1,114)
| 0,050
0,002
-0,011 0,181
ns
ns
ns
| N=225 , *p< .10 **p<.05 ***p<.01 ****p<.001
Tableau 6 : analyse par régression multiple des relations entre les changements du programme de formation à l’entrepreneuriat et du sentiment d’auto-efficacité entrepreneuriale, de la faisabilité et de la désirabilité Bien que le pouvoir explicatif des variables dépendantes soit faible, on constate une relation significative entre le nombre de dispositifs et le sentiment de faisabilité.
Var dépendantes
| Intention d’entreprendre (H4.1)
| Faisabilité (H6.1)
| Désirabilité (H6.2)
| R
R2
R2ajusté F Var indépent (bêta/t)
Ressep
| 0,103
0,011
0,006 2,407
Ns
| 0,139
0,019
0,015 4,401**
,139** (2,098)
| 0,164
0,027
0,023 6,173**
,164** (2,484)
| N=225 , *p< .10 **p<.05 ***p<.01 ****p<.001
Tableau 7 : analyse par régression multiple des relations entre les changements du sentiment d’auto-efficacité et de l’intention d’entreprendre et de ses antécédents (faisabilité et désirabilité) La relation entre le sentiment d’efficacité personnelle et les variables de désirabilité et de faisabilité est significative. Ces relations sont attendues compte tenu que ces deux variables sont des antécédents de l’intention entrepreneuriale. On note que la variance expliquée est faible (1,5% et 2,3%).
Var dépendantes
| Intention d’entreprendre (H4.1bis)
|
| N=225 Ech. Total
| N=108 Filles
| N=117 Garçons
| R
R2
R2ajusté F Var indépent (bêta/t)
Resaee
| 0,392
0,153
0,150 40,417****
0,392**** (6,357)
| 0,497
0,247
0,240 34,820****
0,497****(5,901)
| 0,288
0,083
0,075 10,385***
0,288***(3,223)
| *p< .10 **p<.05 ***p<.01 ****p<.001
Var dépendantes
| Faisabilité (H6.1bis)
|
| N=225
| N=108
| N=117
| R
R2
R2ajusté F Var indépent (bêta/t)
Resaee
| 0,241
0,058
0,054 13,772****
0,241**** (3,711)
| 0,281
0,079
0,070 9,080***
0,281***(3,013)
| 0,208
0,043
0,035 5,201**
0,208**(2,281)
| *p< .10 **p<.05 ***p<.01 ****p<.001
| Désirabilité (H6.2bis)
| Var dépendantes
| N=225
| N=108
| N=117
| R
R2
R2ajusté F Var indépent (bêta/t)
Resaee
| 0,193
0,037
0,033 8,590***
0,193*** (2,931)
| 0,239
0,057
0,048 6,40**
0,239**(2,530)
| 0,149
0,022 0,014 2,600
0,149(1,612)
| *p< .10 **p<.05 ***p<.01 ****p<.001 Tableau 8 : analyse par régression multiple des relations entre les changements du sentiment d’auto-efficacité entrepreneuriale, de l’intention d’entreprendre et de ses antécédents (faisabilité et désirabilité) L’item unique qui évalue le sentiment d’auto-efficacité entrepreneuriale confirme une relation fortement significative avec les variables de désirabilité et de faisabilité et l’intention entrepreneuriale. La variance expliquée de l’intention entrepreneuriale par l’auto-efficacité entrepreneuriale est de 15% et donc satisfaisante.
Var dépendantes
| Intention d’entreprendre (H4.2)
| Faisabilité (H6.3)
| Désirabilité (H6.4)
| R
R2
R2ajusté F Var indépent (bêta/t)
Reses
| 0,114
0,013
0,009 2,932*
,114*(1,712)
| 0,025
0,001
-0,994 0,134
Ns
| 0,227
0,052
0,047 12,168***
0,227*** (3,488)
| N=225 , *p< .10 **p<.05 ***p<.01 ****p<.001
Tableau 9 : analyse par régression multiple des relations entre les changements du sentiment d’estime de soi, de l’intention d’entreprendre et de ses antécédents (faisabilité et désirabilité) 4.3. Les déterminants du sentiment d’efficacité entrepreneuriale par genre Le changement du sentiment d’auto-efficacité entrepreneuriale est lié au changement de la faisabilité entrepreneuriale pour les garçons et aux changements de la faisabilité et de la désirabilité pour les filles.
La variance expliquée de l’intention entrepreneuriale par l’auto-efficacité entrepreneuriale est forte pour les filles.
Var dépendantes
| Intention d’entreprendre (H7)
|
| N=225 éch. total
| N=108 Filles
| N=117 Garçons
| R
R2
R2ajusté F Var indépentantes (bêta/t)
Faisabilité
Désirabilité
| 0,328
0,107
0,099 13,351****
0,210**** (3,274)
0,222**** (3,462)
| 0,367
0,135
0,119 8,194****
0,144*** (0,135)
0,297***(3,108)
| 0,304
0,093
0,077 5,819***
0,250***(2,801)
0,170*(1,903)
| N= 225, *p< .10 **p<.05 ***p<.01 ****p<.001
Tableau 10 : analyse par régression multiple des relations entre les changements de l’intention d’entreprendre et de ses antécédents (faisabilité et désirabilité)
4.4. Les déterminants du sentiment d’efficacité entrepreneuriale en distinguant les enfants de créateurs d’entreprise des autres Lorsque l’on procède aux régressions sur l’échantillon des enfants de créateurs (n=42), on constate que la plupart des relations significatives l’étaient également sur la population globale (n=225), mais sur cet échantillon de 42 individus les variances expliquées par les variables dépendantes sont bien supérieurs aux résultats précédents sur l’échantillon total (n=225).
Nous constatons des relations significatives entre les caractéristiques des dispositifs de formation et les variables de sentiment d’auto-efficacité et de sentiment d’estime de soi, ce qui n’est pas le cas pour l’intention entrepreneuriale. On note que la variance expliquée est respectivement de 38,9% et de 23,3%.
La relation entre les changements du sentiment d’efficacité personnelle et de l’intention entrepreneuriale n’est pas significative.
La relation entre le nombre de dispositifs entrepreneuriaux et la faisabilité est confirmée, mais pas pour la désirabilité (qui est peut-être déjà haute et qui n’a pas changé).
Nous confirmons également la relation entre les changements du sentiment d’efficacité personnelle et du sentiment d’auto-efficacité entrepreneuriale et des variables de faisabilité et de désirabilité. On note que le sentiment d’efficacité explique près de 12% de la variance du sentiment de faisabilité. Le sentiment d’auto-efficacité entrepreneuriale explique près de 23% de la variance du sentiment de faisabilité et plus de 22% de l’intention entrepreneuriale ce qui est satisfaisant Nous avons choisi de présenter et discuter les résultats obtenus et les hypothèses validées. H1.1 : Le nombre et la durée des dispositifs influencent le sentiment d’efficacité personnelle. H2 Les programmes de formation à l’entrepreneuriat (dimension intensité) influencent le renforcement de l’intention entrepreneuriale entre le début et la fin du programme. H3 : Les programmes de formation à l’entrepreneuriat (le nombre et la durée des dispositifs) influencent le renforcement de l’estime de soi entre le début et la fin du programme.
H4.1 bis : Le changement du sentiment d’efficacité entrepreneuriale est corrélé au changement de l’intention entrepreneuriale. H4.2 : Le changement du sentiment d’estime de soi est corrélé au changement de l’intention entrepreneuriale. H5.1 : Les programmes de formation à l’entrepreneuriat (nombre de dispositifs) influencent les antécédents de l’intention entrepreneuriale (désirabilité et faisabilité) entre le début et la fin du programme. H6.1 : Le changement du sentiment d’efficacité personnelle est corrélé au changement du sentiment de faisabilité entrepreneuriale.
H6.1 bis : Le changement du sentiment d’efficacité entrepreneuriale est corrélé au changement du sentiment de faisabilité entrepreneuriale.
H6.2 : Le changement du sentiment d’efficacité personnelle est corrélé au changement du sentiment de la désirabilité entrepreneuriale.
H6.2 bis : Le changement du sentiment d’efficacité entrepreneuriale est corrélé au changement du sentiment de désirabilité entrepreneuriale.
H6.4 : Le changement du sentiment d’estime de soi est corrélé au changement du sentiment de désirabilité entrepreneuriale. H7 : La faisabilité et de la désirabilité de l’intention d’entreprendre influencent le changement de l’intention entrepreneuriale. H8 : Les programmes de formation à l’entrepreneuriat ont des effets différents selon que les parents sont créateurs ou pas. H9 : Les programmes de formation à l’entrepreneuriat ont des effets différents selon le sexe des étudiants.
Encadre 1. Les relations validées entre programmes de formation, sentiment d’efficacité personnelle, estime de soi, sentiment de faisabilité et de désirabilité et intention entrepreneuriale Nous avons montré que certaines caractéristiques (notamment nombre et durée des dispositifs) des dispositifs de formation expliquent le changement du sentiment d’efficacité personnelle et du sentiment d’estime de soi, mais pas de l’intention entrepreneuriale (excepté la dimension intensité), ni du sentiment d’efficacité entrepreneuriale.
Le sentiment d’auto-efficacité, le sentiment d’estime de soi et le sentiment d’auto-efficacité entrepreneuriale influencent la faisabilité et la désirabilité qui à leur tour expliquent l’intention entrepreneuriale. Seul le sentiment d’auto-efficacité entrepreneuriale a un effet direct sur l’intention entrepreneuriale. Le sentiment d’auto-efficacité et le sentiment d’auto-efficacité entrepreneuriale sont bien différents et entretiennent des relations différentes avec les variables étudiées. Des populations étudiantes sont plus sensibles aux formations à l’entrepreneuriat. Ainsi nous avons montré que pour les enfants de créateurs, l’intensité du dispositif, la réalisation concrète d’un projet, explique le changement du sentiment d’efficacité personnelle au cours de la formation.
On note que les variances expliquées les plus élevées concernent l’effet des caractéristiques des dispositifs de formation sur le sentiment d’auto-efficacité et le sentiment d’estime de soi (38,9%) pour les enfants de créateurs (cf annexe 1).
Il est constaté et en cela nos résultats sont cohérents avec ceux de nombreuses études que les garçons se caractérisent par une intention entrepreneuriale (un item au moins) supérieure aux filles avant comme après la formation. La formation a des effets positifs sur le changement d’attitudes puisque le changement du sentiment d’estime de soi et du sentiment d’efficacité personnelle sont globalement positifs (cf tableau 9). Les filles se caractérisent par un sentiment d’estime de soi (sur les deux dimensions également) supérieur aux hommes après la formation (cf tableau 10).
La relation entre les changements du sentiment d’auto-efficacité entrepreneuriale et de l’intention entrepreneuriale est confirmée sur l’échantillon de filles et de garçons. Le sentiment d’auto-efficacité entrepreneuriale explique 24% de la variance de l’intention entrepreneuriale des filles et la relation est fortement significative. On constate une relation plus forte entre la faisabilité et la désirabilité et l’intention d’entreprendre pour les filles que pour les garçons.
Il est possible que la formation ait plus d’effet sur le changement d’attitudes des filles que des garçons.
L’étude de Fayolle et Gailly (2009) a trouvé que 6 mois après une action de sensibilisation à l’entrepreneuriat de 24h, les attitudes avaient changé, alors qu’aucun effet de court terme n’avait été identifié. Notre étude permet d’aller plus loin en étudiant les effets à un an.
CONCLUSION Au niveau théorique, notre recherche vise à relier les travaux de Bandura et le champ d’enseignement et de recherche en entrepreneuriat (notamment l’intention et la réalisation entrepreneuriale). Au niveau méthodologique, l’analyse précise du contenu du curriculum de chaque formation nous est apparaît indispensable pour mesurer correctement ses effets. La mise en place d’une approche longitudinale a aussi montré sa fertilité pour analyser les effets des formations. Alors que de nombreux auteurs appellent à la réalisation d’un suivi longitudinal de l’intention entrepreneuriale, notre étude adopte cette approche. Par ailleurs toutes les régressions portent sur des variables de changement.
Alors que l’étude de Fayolle, Gailly, Lassas-Clerc (2006) a porté sur des étudiants de Mastères spécialisés dans une école de management en France, notre étude s’intéresse aux étudiants en deuxième année d’étude universitaire courte. Notons toutefois qu’à plus de 95% ces étudiants poursuivent leurs études au-delà.
Contrairement à l’étude de Noël (2001), les étudiants ne sont pas spécialisés en entrepreneuriat.
Peu d’études ont étudié finement les contenus des programmes, les méthodes pédagogiques. Krueger (1993) trouve des liens significatifs entre des expositions entrepreneuriales antérieures et les antécédents de l’intention d’entreprendre.
Fayolle (2006) a montré que les corrélations et liens forts entre l’intention entrepreneuriale, ses antécédents et la participation à la création, au lancement et à la gestion d’associations étudiantes notamment. Il faut cependant noter certaines limites. Nous avons mesuré l’auto-efficacité entrepreneuriale à partir d’un item unique. L’évaluation de l’intensité de la formation entrepreneuriale (avec le recours à des dispositifs actifs) a été faite sur la base d’une évaluation qualitative et subjective.
Au niveau opérationnel, les résultats apparaissent à approfondir du fait de leur caractère contre-intuitif : les effets des formations peuvent être positifs sur la confiance en ses capacités et compétences, mais le programme de formation peut également avoir des effets inattendus sur l’estime de soi et le sentiment d’auto-efficacité, et ne pas augmenter l’intention entrepreneuriale. Cela peut signifier que la formation a aussi des effets de lucidité, de meilleure connaissance de soi et de l’acte d’entreprendre.
Ces résultats sont ainsi surprenants : la formation a l'effet inverse de celui escompté et elle ne favorise pas le sentiment d'auto-efficacité.
Il faudrait mener des entretiens pour vérifier ces résultats contre-intuitifs. Est-ce un effet spécifique aux DUT (qui se destine à 90-95 % à une poursuite d'études, notamment au moment du second questionnaire) ? Les formations au management et à la création d'entreprise ont-ils les mêmes effets sur des publics plus âgés et plus « armés » ? La jeunesse et l'inexpérience des étudiants en deuxième de DUT qui se retrouvent confrontés à la réalité de la création d'entreprise explique-t-elle ce résultat inattendu ? Les résultats seront-ils différents pour des formations pour des élèves ingénieur « double compétence » ou de formation continue ? Le moment de la passation du second questionnaire, en période de concours et de passages de scores "message", peut-il influer sur les réponses ?
Enfin, dans le cadre du suivi de cohorte sur longue période, la lucidité renforcée des étudiants de DUT de deuxième année sur leurs capacités et leur sentiment d'auto-efficacité a t-elle des conséquences positives pour favoriser ensuite des créations sur des bases informées ?
La lucidité et la connaissance de soi sont en effet des atouts pour les créateurs. Répondre à ces questions nécessite des approfondissements qualitatifs et des réplications sur d'autres terrains. Nous souhaitons en particulier approfondir ces résultats sur ces effets paradoxaux.
Par ailleurs, nos résultats témoignent de l’intérêt d’une approche en termes de genre. Les programmes en création d’entreprise pourraient être adaptés en tenant compte de cette dimension.
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Behavior », Journal of Developmental Entrepreneurship, Vol. 14 No. 2, p. 105-119 Annexe : Régressions sur l’échantillon des enfants de créateurs
Var dépendantes
| Intention d’entreprendre (H2)
| Sentiment d’efficacité personnelle (H1.1)
| Sentiment d’estime de soin (H3)
| R
R2
R2ajusté F Var indépentantes (bêta/t)
Nb de dispositifs
Durée des disp
Intensité
| 0,156
0,024
-0,053 0,317
ns
ns
ns
| 0,659
0,434
0,389 9,702****
0,599**** (3,861)
0,087 (0,399)
0,724*** (3,400)
| 0,538
0,289
0,233 5,147***
0,647*** (3,72)
0,377 (1,540)
0,223 (0,934)
| N=42 , *p< .10 **p<.05 ***p<.01 ****p<.001
Annexe 1 : analyse par régression multiple des relations entre l’intention entrepreneuriale, le sentiment d’auto-efficacité et le sentiment d’estime de soi sur l’échantillon d’enfants de créateurs (n=42)
Var dépendantes
| Sentiment d’efficacité entrepreneuriale (H1.2)
| Faisabilité (H5.1)
| Désirabilité (H5.2)
| R
R2
R2ajusté F Var indépentantes (bêta/t)
Nb de dispositifs
Durée des disp
Intensité
| 0,227
0,051
-0,024 0,685
Ns
Ns
Ns
| 0,389
0,151
0,084 2,253* (0,098)
0,392** (2,062)
0,274 (1,025)
0,228 (0,875)
| 0,181
0,033
-0,043 0,431
Ns
Ns
Ns
| N=42, *p< .10 **p<.05 ***p<.01 ****p<.001
Annexe 1 : analyse par régression multiple des relations entre le PFE et le sentiment d’auto-efficacité entrepreneuriale, la faisabilité et la désirabilité sur l’échantillon d’enfants de créateurs (n=42)
Var dépendantes
| Intention d’entreprendre (H4.1)
| Faisabilité (H6.1)
| Désirabilité (H6.2)
| R
R2
R2ajusté F Var indépentantes (bêta/t)
Ressep
| 0,176
0,031
0,007 1,276
Ns
| 0,372
0,139
0,117 6,442**
0,372** (2,538)
| 0,292
0,085
0,062 3,724*
0,292* (1,930)
| N=42, *p< .10 **p<.05 ***p<.01 ****p<.001
Annexe 2 : analyse par régression multiple des relations entre le sentiment d’auto-efficacité et l’intention d’entreprendre et ses antécédents (faisabilité et désirabilité)
Var dépendantes
| Intention d’entreprendre (H4.1bis)
| Faisabilité (H6.1bis)
| Désirabilité (H6.2bis)
| R
R2
R2ajusté F Var indépentantes (bêta/t)
Resaee
| 0,491
0,241
0,222 12,702***
0,491*** (3,564)
| 0,495
0,245
0,227 13,012***
0,495*** (3,607)
| 0,307
0,094
0,072 4,168**
0,307** (2,042)
| N= 42, *p< .10 **p<.05 ***p<.01 ****p<.001
Annexe 3 : analyse par régression multiple des relations entre le sentiment d’auto-efficacité entrepreneuriale et l’intention d’entreprendre et ses antécédents (faisabilité et désirabilité)
Var dépendantes
| Intention d’entreprendre (H4.2)
| Faisabilité (H6.3)
| Désirabilité (H6.4)
| R
R2
R2ajusté F Var indépentantes (bêta/t)
Reses
| 0,194
0,037
0,013 1,557
ns
| 0,265
0,070
0,047 3,016*
0,2655* (1,737)
| 0,382
0,146
0,124 6,815*
0,382** (2,611)
|
N= 42, *p< .10 **p<.05 ***p<.01 ****p<.001
Annexe 4: analyse par régression multiple des relations entre le sentiment d’estime de soi et l’intention d’entreprendre et ses antécédents (faisabilité et désirabilité)
Var dépendantes
| Intention d’entreprendre (H7)
| R
R2
R2ajusté F Var indépentantes (bêta/t)
Faisabilité
Désirabilité
| 0,431
0,186
0,144 4,457**
0,425** (2,629)
0,013 (0,082)
| N= 42, *p< .10 **p<.05 ***p<.01 ****p<.001
Annexe 5: analyse par régression multiple des relations entre l’intention d’entreprendre et ses antécédents (faisabilité et désirabilité) Annexe 2 : échelles de sentiment d’efficacité personnelle et d’estime de soi Echelle du sentiment d’efficacité personnelle (11 items) Facteur 1 « Persévérance » : 6 items inversés
(Inv) Quand je me donne des buts importants, j'arrive rarement à les atteindre
(Inv) J'abandonne les choses avant de les avoir terminées
(Inv) J'évite de faire face aux difficultés
(Inv) Si quelque chose à l'air trop compliqué, je ne prends même pas la peine d'essayer
(Inv) Je n'arrive pas à me comporter comme je le voudrais lors de réunions sociales (fêtes, repas, apéritifs, etc.)
(Inv) J'abandonne facilement Facteur 2 « la confiance en ses capacités pour réussir » : 3 items
J’ai confiance en moi
Mes amis actuels, je les ai parce que j'ai des capacités à lier des amitiés
Il me semble que je suis capable de faire face à la plupart des problèmes qui surviennent dans ma vie Facteur 3 « l’engagement et la capacité à résoudre les difficultés » : 2 items
Quand j'ai quelque chose de désagréable à faire, je m'y colle jusqu'à ce que je l'ai complètement terminée
Quand je décide de faire quelque chose, je m'y consacre immédiatement
Echelle du sentiment d’estime de soi (7 items) Facteur 1 « valorisation de soi » : 4 items inversés
(Inv) Tout bien considéré je suis porté à me considérer comme un perdant
(Inv) J'aimerais avoir plus de respect pour moi-même
(Inv) Parfois je me sens vraiment inutile
(Inv) Il m'arrive de penser que je suis un(e) bon(ne) à rien Facteur « capacités et compétences » : 3 items
Je pense que je suis une personne de valeur, au moins égal(e) à n'importe qui d'autre
Je pense que je possède un certain nombre de belles qualités
Je suis capable de faire les choses aussi bien que la majorité des gens
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