H5.1
H3
H4.1
H1
Désirabilité
H6.1
H7
H6.2
H7
H2
H5.2
H4.2
H6.3
H6.4
3. Méthodologie de l’étude : une approche quantitative longitudinale auprès de 225 étudiants basée sur une analyse qualitative des formations dispensées La méthodologie est double qualitative et quantitative. 3.1. Analyse qualitative sur la pédagogie des formations étudiées Pour analyser le contenu de formations, nous avons eu recours à l’examen du curriculum des formations en Bretagne. Nous avons choisi d’étudier différents dispositifs mis en place en 2ième année de Diplôme Universitaire de Technologie (DUT) dans 3 IUT bretons pour deux spécialités (Techniques de commercialisation (TC), Gestion des entreprises et des administrations (GEA)). Ces dispositifs font appel à des réalisations, des expériences vicariantes, du soutien social… Nous ferons l’hypothèse que les formations avec réalisations (« learning by doing ») (mesurées par l’intensité de la formation) influencent le plus le sentiment d’auto-efficacité. Nous avons considéré comme une réalisation dans le domaine de la création d’entreprise l’action sur un projet réel ou fictif, notamment le programme CREA IUT. Cette étude a été menée en couplant
analyse du curriculum détaillé de la formation,
entretien avec le responsable de formation. 3.2. Analyse quantitative par questionnaires : approche diachronique Pour analyser l’impact de la formation sur les intentions, nous avons eu recours à une approche diachronique. Deux questionnaires ont été administrés. Un premier est intervenu deux à trois mois après le début de l’année universitaire (automne 2011) et avant le début des formations à l’entrepreneuriat. Un second est complété avant la fin de la formation et avant le départ des étudiants en stage (printemps 2012).
Les responsables des formations ont demandé aux étudiants de répondre au questionnaire en ligne. Le premier questionnaire au moins a été systématiquement rempli par les étudiants en salle informatique dans un cadre organisé par un enseignant.
444 étudiants ont répondu au questionnaire 1 dont 8 de manière incomplète. 252 étudiants ont répondu au questionnaire 2 dont 25 de manière incomplète. 2 répondants n’ont pas répondu au questionnaire 1. Au total 225 répondants ont répondu complètement aux questionnaires 1 et 2. Nous distinguerons les 4 instituts (O, V, R et M).
L’IUT O dispose de départements TC et GEA.
L’IUT V dispose de département TC.
Les IUT R et M disposent chacun d’un département GEA. Le tableau ci-dessous présente les effectifs et la répartition hommes / femmes :
Formations
| Total
| Hommes
| Femmes
|
| Effectif
| %
| Effectif
| %
| Effectif
| %
| TC IUT O
| 46
| 20,4
| 26
| 56,52
| 20
| 43,47
| GEA IUT O
| 51
| 22,7
| 30
| 58,82
| 21
| 41,17
| TC IUT V
| 86
| 38,2
| 40
| 46,51
| 46
| 53,48
| GEA IUT R
| 30
| 13,3
| 11
| 36,66
| 19
| 63,33
| GEA IUT M
| 12
| 5,3
| 10
| 83,33
| 2
| 16,6
|
| 225
| 100
| 117
| 52
| 108
| 48
| Tableau : effectifs selon le sexe par formation Les femmes représentent 52,5% des réponses au questionnaire 1 et les hommes 47,7% ce qui est quasiment semblable à la population étudiée. On peut estimer que la représentation de sexes dans l’échantillon est conforme à celle de la population de référence. Les équipes pédagogiques des 4 établissements (O, V, R et M) ont développé des dispositifs de formation à l’entrepreneuriat que nous avons caractérisés par 3 dimensions : les réalisations concrètes, la durée, le nombre de dispositifs différents.
Un indice sur une échelle de 1 à 10 a été attribué à chaque dispositif suivi par les étudiants (tableau 2). L’évaluation de cet indice a été élaborée par les co-auteurs de l’article sur la base de leur expérience de l’entrepreneuriat. Il ne s’agit cependant pas d’une mesure objective, à la différence de la durée en jours (en moyenne) et le nombre de dispositifs (en moyenne).
Formation
| Dispositifs
| Formation pratique/avec réalisation
| Durée en jours (en moy)
| Nb de dispositifs (en moy)
| TC IUT O
(TC AS, TC apprentissage, TC en 2 ans)
| AS : créa (1 semaine) + 24h chrono pour entreprendre (2 jours) + simulation gestion (3 jours)
Apprentissage : Créa (1 semaine) + simulation gestion (6 jours)
DUT en 2 ans : créa (7 mois) + simulation gestion (3 jours)
| 10
| 10
11 33
(30,59)
| 3
2 2
(2,15)
| GEA IUT O
| Créa (1 semaine) + simulation de gestion (3 jours)
| 6
| 8 (8,45)
| 2 (2,08)
| TC IUT V
| 2 simulations gestion (5 jours) + créa (2 jours)
| 4
| 7 (7)
| 3 (3)
| GEA IUT R
| Créa (6 mois) + simulation de gestion (3 jours)
| 8
| 25 (25,7)
| 2 (2,07)
| GEA IUT M
| Module création d’entreprise (12 heures) + simulation de gestion (3 jours)
| 3
| 5 (18,75)
| 2 (2,17)
| Tableau : dispositifs de formation à l’entrepreneuriat
Par ailleurs, certains étudiants ont connu des expériences autres en lien avec la création d’entreprise dont nous avons tenu compte et que nous avons comptabilisées en tant que dispositif supplémentaire suivi.
Nous présenterons la construction du questionnaire et des différentes échelles utilisées. - Echelles de mesure du sentiment d’auto-efficacité et de l’auto-efficacité entrepreneuriale
L’auto-efficacité perçue concerne les croyances des gens en leurs capacités à effectuer des réalisations données.
Bandura (2009 p. 115) rappelle la nécessité de distinguer l’auto-efficacité perçue et l’estime de soi. « L’auto-efficacité perçue est un jugement de la capacité, l’estime de soi est un jugement qui porte sur la valeur propre de l’individu. Ce sont deux phénomènes totalement différents. »
L’échelle retenue est composée de 11 items. L’étude diachronique et notamment la comparaison des attitudes sur au moins deux périodes imposent d’employer des échelles ayant la même structure factorielle. Pour les deux périodes, l’analyse factorielle dégage 3 facteurs. 6 items inversés mesurent la persévérance ; 3 items la confiance en ses capacités pour réussir ; 2 items l’engagement et la capacité à résoudre les difficultés. Cette échelle est disponible en annexe 2. Nous utiliserons ces trois facteurs du sentiment d’auto-efficacité dans la suite de l’analyse (« persévérance », « confiance en ses capacités pour réussir », « engagement et capacité à résoudre les difficultés »).
L’alpha de Cronbach de 0,737 (« avant ») et de 0,72 (« après ») est acceptable. Nous avons également utilisé à l’instar de Boissin et al. (2009) et de Giacomin et al. (2010), une échelle unidimensionnelle de l’auto-efficacité entrepreneuriale. Les étudiants devaient répondre à la question suivante :
« Indiquez dans quelle mesure vous êtes d’accord ou pas avec la proposition suivante : « je me considère comme un entrepreneur plein d’idées et d’initiatives pour démarrer votre entreprise » (pas du tout d’accord à tour à fait d’accord). Echelle de mesure sur l’estime de soi
L’échelle retenue est composée de 7 items. Les analyses factorielles dégagent 2 facteurs : 4 items se rapportant à la valorisation de soi ; 3 items se rapportent aux capacités et compétences. Cette échelle est disponible en annexe 2.
Nous utiliserons ces deux facteurs de l’estime de soi dans la suite de l’analyse (« valorisation de soi », « capacités et compétences ») (annexe 2).
L’alpha de Cronbach de 0,737 et 0,753 est satisfaisant. Echelle de mesure sur l’intention entrepreneuriale et ses antécédents (désirabilité et faisabilité)
Les 3 questions mesurant l’intention entrepreneuriale sont reprises de l’étude de Boissin et al. (2009).
A l’issue de vos études, quelle est la probabilité que vous créiez votre entreprise ? (Très improbable, plutôt improbable, ne sait pas, plutôt probable, très probable)
A l’issue de vos études, quelle est la probabilité que vous poursuiviez une carrière de salarié dans une organisation déjà existante ? (Très improbable, plutôt improbable, ne sait pas, plutôt probable, très probable)
A l’issue de vos études, si vous pouviez choisir entre créer votre entreprise et être salarié, que préfériez-vous ? (Etre salarié ; ne sait pas ; créer votre entreprise). Les deux antécédents sont mesurés par deux items :
L’idée de créer votre entreprise vous semble ? (pas du tout attractive à tout à fait attractive) (désirabilité).
Si vous le deviez, pensez-vous être capable de créer votre entreprise ? (pas du tout capable à tout à fait capable) (faisabilité).
Comme l’indique Arlotto et al. (2007), le concept de faisabilité est très proche de celui d’efficacité personnelle de Bandura. La norme sociale et notamment les parents créateurs
L’effet de la norme sociale a été mesuré par les items suivants :
« Dans votre famille proche ou parmi vos avis proches, connaissez-vous un créateur d’entreprise ? (parents, famille proche, amis proches) ».
Nous avons retenu une variable « parent créateur » (oui, non). Caractéristiques des dispositifs de formation
Enfin les dispositifs de formation sont caractérisés par 3 variables :
l'intensité (formation pratique avec réalisation); classée de 1 à 10.
la durée totale des formations (nombre de jours de travail pour l'étudiant)
le nombre de dispositifs (module, jeu.... en rapport avec l'entrepreneuriat fait entre les deux questionnaires)
Echelles de mesure
| Caractéristiques
| Avant
| Après
| Sentiment d’auto efficacité
| F1 : 6 items
F2 : 3 items
F3 : 2 items
Variance expliquée
Alpha de cronbach
| 26, 128
13, 356
11,467
50,851
0,660
| 32,056
14,784
11,854
58,697
0,720
| Sentiment d’estime de soi
| F1 : 4 items
F2: 3 items
Variance expliquée
Alpha de cronbach
| 33,303 16,752
56,457
0,737
| 34,422
20,898
61,793
0,753
| Intention entrepreneuriale
| 3 items- variance expliquée
Alpha de cronbach
| 51,819
0,517
| 52,115
0,509
| Tableau : Les échelles des mesures utilisées
4. Résultats et discussion : une formation aux aspects paradoxaux qui améliore la confiance en ses capacités mais pas l’intention entrepreneuriale
Nous présenterons les résultats globaux avant de reprendre les tests d’hypothèses. 4.1. Les tests de différences de moyennes qui montrent l’évolution contrastée des attitudes Nous avons mené des tests sur l’échantillon total et par formation.
La première étape a ainsi consisté à réaliser les tests de différences de moyennes (tests pour échantillons appariés) entre les périodes avant et après, pour les variables du modèle et leurs facteurs pour l’échantillon total (n) ainsi que pour chaque établissement de formation ayant son propre dispositif de formation.
| Pério-des
| TC IUT O
| GEA IUT O
| TC IUT V
| GEA IUT R
| GEA IUT M
| Total
| Intention entrepreneuriale
t / sign
| t1
t2
| 6
6,1
Ns
| 6,58
6,62
Ns
| 6,63
6,52
Ns
| 6,30
6,60
Ns
| 6,75 4,75
ns
| 6,45
6,37
ns
| F1sep persévérance t / sign
| t1
t2
| 24,39 24,46
ns
| 23,67
18,88
5,804****
| 24,34
22,38
3,506***
| 23,80 24,37
Ns
| 21,83
22,08
ns
| 23,99
22,26
4,937****
| F2sep Confiance en ses capacités pour réussir
t / sign
| t1
t2
| 11,20
11,04
ns
| 10,59
11,43
-2,439**
| 11,59
11,66
Ns
| 10,43
11,37
-3,247***
| 11,08
10,92
ns
| 11,10
11,40
-2,142**
| F3sep Engagement et capacité à rés. les diff.
t / sign
| t1
t2
| 6,57 6,91
ns
| 7,14
7,29
Ns
| 6,98
6,91
Ns
| 6,67
6,90
Ns
| 6,33
6,58
sn
| 6,85
6,98
sn
| Sep Sentiment d’effica-
cité personnelle
t / sign
| t1
t2
| 42,15
42,41
ns
| 41,39
37,61
4,287****
| 42,91
40,95
3,142***
| 40,90 42,63
Ns
| 39,25 39,58
ns
| 41,95
40,64
3,327***
| F1ses Valorisation de soi
t / sign
| t1
t2
| 14,60
14,65
ns
| 14,35
11,33
4,542****
| 15,58
14,79
Ns
| 14,83
13,60
2,048*
| 14,83 12,58
ns
| 14,96
13,70
4,256****
| F2ses Capacités et compétences
t / sign
| t1
t2
| 12,23
12,67
-1,858*
| 12,35 12,07
Ns
| 12,61
12,55
Ns
| 12,56
12,50
Ns
| 13
12,75
ns
| 12,49
12,47
Ns
| Ses Estime de soi t / sign
| t1
t2
| 26,84 27,32
Ns
| 26,70
23,41
4,184****
| 28,19
27,34
Ns
| 27,40
26,10
1,956*
| 27,83
25,33
ns
| 27,45
26,17
3,660****
| AEE Auto efficacité entrepreneuriale
t / sign
| t1
t2
| 2,87
2,98
Ns
| 3,41
2,94
2,495**
| 2,90
3,05
ns
| 2,57
2,80
ns
| 2,25
2,25
ns
| 2,93
2,93
Ns
| Désirabilité t / sign
| t1
t2
| 3,89
3,76
Ns
| 4,00
3,86
Ns
| 4,03
3,97
Ns
| 3,97
4,13
Ns
| 3,83
3,58
ns
| 3,98
3,90
| Faisabilité t / sign
| t1
t2
| 3,41
3,80
-2,114**
| 3,53
3,55
Ns
| 3,24
3,40
Ns
| 3,63
3,90
-2,112**
| 2,83
3,00
ns
| 3,37
3,56
-2,469**
| *p< .10 **p<.05 ***p<.01 ****p<.001
Tableau : test de différences de moyennes par échantillons appariés Plusieurs changements statistiquement significatifs sont observés sur l’échantillon total.
Les changements significatifs sont positifs pour « F2 sep » (confiance en ses capacités pour réussir) et pour « F2 ses » (capacités et compétences). En revanche, les autres changements significatifs sont négatifs et contraires aux hypothèses formulées : « F1 sep » (la persévérance), « sep » (sentiment d’auto-efficacité), « F1 ses » (la valorisation de soi), « ses » (sentiment d’estime de soi).
Comment interpréter ces résultats ? Ces résultats peuvent manifester l’apport de la pédagogie active pour favoriser la lucidité sur ses capacités à entreprendre et des effets potentiellement négatifs sur l’intention entrepreneuriale, contrairement aux effets attendus. Paradoxalement, la pédagogie active peut contribuer à diminuer la persévérance, le sentiment d’auto-efficacité, la valorisation et le sentiment d’estime de soi du fait d’une prise de conscience de ses capacités réelles. On note également que les changements significatifs les plus nombreux concernent les étudiants de « GEA IUT O » qui a les dispositifs de formations les mieux évalués sur les 3 dimensions. Les résultats rapportent des changements significatifs à la baisse entre les deux questionnaires, excepté pour « F2sep » (confiance en ses capacités pour réussir).
On peut dire à ce stade que les seuls changements significatifs positifs concernent : « F2sep » (confiance en ses capacités pour réussir), « F2ses » (capacités et compétences) et faisabilité. Ces résultats apparaissent contre-intuitifs. Ils peuvent témoigner de l’excès d’espérance des étudiants a priori rentrant en formation et d’une lucidité renforcée sur leurs compétences réelles à entreprendre après la formation.
Ces résultats contre-intuitifs sont cependant disponibles dans d'autres études. Ainsi Oosterbeek, Van Praag, Ljsselstein (2010) montrent que le programme de formation n'a pas les effets positifs escomptés, du fait d'un excès de confiance a priori des étudiants en leurs compétences. La lucidité renforcée sur ses propres compétences et l'écart perçu entre ses propres compétences et les compétences nécessaires pour être entrepreneur permet de comprendre ce résultat inattendu. D''autres études devraient permettre d'approfondir ce résultat. Ces résultats montrent l'intérêt de cumuler les recherches. Nous partageons ainsi le point de vue de Fayolle (2011, p. 157) selon lequel il convient de multiplier les études longitudinales en se concentrant sur un nombre relativement limité d'indicateurs et qu'il convient de prendre davantage en compte dans les recherches et l'analyse des résultats les incidences contextuelles, institutionnelles et et contextuelles. Des analyses qualitatives s’avèreraient ici utiles pour mieux comprendre les évolutions en termes d’attitudes et de comportement entrepreneuriaux. - Les échantillons de parents créateurs ou pas
Nous supposons que la norme sociale peut influencer l’engagement de l’étudiant dans les dispositifs de formation, notamment pour les étudiants ayant un parent créateur d’entreprise.
42 étudiants ont un parent créateur d’entreprise.
Les étudiants (n=42) ayant un parent créateur d’entreprise se distinguent des autres (n=183) par des scores moyens différents sur plusieurs dimensions (tableau 11)
Variables*
| Moyennes
| F
| Significativité
| Intention d’entreprendre (t1)
| Parent créateur = 7,09
Parent non créateur = 6,31
| 4,109
| 0,044
| Intention d’entreprendre (t2)
| Parent créateur = 7,19
Parent non créateur = 6,19
| 6,430
| 0,012
| F3 sep Engagement et capacité à résoudre les difficultés. (t2)
| Parent créateur = 7,45
Parent non créateur = 6,87
| 3,407
| 0,066
| Sentiment d’efficacité entrepreneuriale (t2)
| Parent créateur = 42,17
Parent non créateur = 40,30
| 3,085
| 0,080
| Faisabilité entrepreneuriale (t1)
| Parent créateur = 3,69
Parent non créateur = 3,30
| 2,810
| 0,095
| Faisabilité entrepreneuriale (t2)
| Parent créateur = 3,79
Parent non créateur = 3,51
| 4,841
| 0,029
| *avant =t1 ; après=t2
Tableau 11 : différences de moyennes significatives entre les enfants avec parents créateurs et non créateurs Les tests de différences de moyennes entre les deux groupes font apparaître des différences significatives de moyennes entre les deux groupes. Les enfants de créateur ont un sentiment de faisabilité supérieur (autant avant qu’après les formations/expériences), un sentiment d’auto-efficacité et une intention entrepreneuriale plus élevés. Lorsque l’on procède aux différences de moyennes des variables entre les deux périodes (tests pour échantillons appariés) nous ne constatons pas de différence de moyennes significatives pour l’échantillon d’enfants de créateurs. On peut avancer comme explication que l’effet de la norme sociale est supérieur à l’effet de la formation. - Les différences filles-garçons
Variables de changement
| Moyennes
| F
| Significativité
| Sentiment d’estime de soi (SES)
| Garçons = -0,7520
Filles = 0,8127
| 10,602
| 0,001
| SES facteur Capacités et compétences
| Garçons = -0,13
Filles = 0,144
| 6,579
| 0,011
| SES facteur Valorisation de soi
| Garçons = -0,5865
Filles = 0,6345
| 10,417
| 0,001
| Sentiment d’efficacité personnelle (SEP)
| Garçons = -0,8326
Filles = 0,9079
| 32,419
| 0,000
| SEP facteur Persévérance
| Garçons = -1,1858
Filles = 1,2883
| 33,376
| 0,000
| SEP facteur engagement et capacités à résoudre ses difficultés
| Garçons = 0,0903
Filles = -0,0976
| 11,384
| 0,001
| Tableau 12 : les différences significatives entre les filles et garçons sur les variables de changement
Variables (t1 et t2)
| Moyennes
| F
| Significativité
| Sentiment d’estime de soi (t2)
| Garçons = 25,8889
Filles = 26,4907
| 10,914
| 0,001
| SES facteur Valorisation de soi (t2)
| Garçons = 13,4625
Filles = 13,9630
| 8,763
| 0,003
| SES facteur Capacités et compétences (t2)
| Garçons = 12,4274
Filles = 12,5278
| 7,111
| 0,008
| SES facteur Capacités et compétences (t1)
| Garçons = 12,7265
Filles = 12,2407
| 5,152
| 0,024
| Probabilité de créer son entreprise à l’issue des études (t1)
| Garçons = 2,71
Filles = 2,59
| 3,108
| 0,079
| Probabilité de créer son entreprise à l’issue des études (t2)
| Garçons = 2,84
Filles = 2,46
| 8,359
| 0,004
| |