Chapitre 5 : Les relations économiques internationales








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Economie Internationale et Politique Economique
Chapitre 5 : Les relations économiques internationales
La montée des échanges internationaux caractérise ces dernières années, ce qui rend interdépendantes les différentes économies nationales. Depuis les années 1990, le phénomène s’est accéléré, et il est entrain de se constituer une économie mondiale où les relations économiques ne sont plus appréhendées au niveau national mais au niveau mondial.
L’analyse économique s’inscrit principalement dans un contexte national. Tous les phénomènes qu’on a pu étudier jusqu’ alors, avait comme principale échelle, l’échelle nationale. Mais cette échelle nationale est relativement nouvelle. Les économies nationales se constituent qu’à partir dès 18 et 19ème siècle et que l’unification à laquelle on a pu assister à cette époque, qui ont été un facteur de cette révolution industrielle.
La France, à la veille de la révolution française en 1789, le marché était totalement morcelé avec les taxes. Dès 1789, toute les frontières économiques disparaissent et donc unification du marché national.
Fort développement des échanges internationaux à la moitié du 19ème siècle.
La crise des années 1930 constitue une régression au niveau des échanges internationaux, car une volonté des politiques économiques a été de répondre à la crise par du protectionnisme.
Cela va être une des causes de la 2nde guerre mondiale. Dès la sortie du conflit, on a conclu qu’il fallait mettre en place des institutions, qui permettent le développement des échanges internationaux sans entrave : le libre échange, et donc qui empêche le protectionnisme.
La crise des années 70 n’a pas été accompagnée d’un retour au protectionnisme.
Depuis les années 1980, ont été favorisé le développement d’accords au niveau régional : L’Europe, mais des accords de libre échange seront passé avec l’ALENA.
La crise actuelle a montré l’interdépendance des économies nationales actuelles. Mais l’approfondissement des échanges internationaux connait des difficultés depuis la fin des années 1990, notamment avec l’impossibilité des membres de l’OMC à passer un accord, qui permet d’accroitre le libre échange.


  1. L’échange international




    1. La balance des paiements




      1. Définition et modalité de construction de la balance des paiements.


Elle retrace sous la forme d’un compte l’ensemble des interventions intervenues entre les agents économiques d’un pays, c'est-à-dire les agents économiques résidents, et le reste du monde. Le reste du monde est constituée par tous les agents économiques non résidents.
Cette balance des paiements recouvre une période donnée. Elle enregistre toutes les opérations économiques, entre les agents économiques présents sur le territoire, et les autres agents économiques.
Le territoire français : métropole et départements d’ouvre mer.
La balance des paiements est construite par la banque de France, à partir de deux sources principale :

- Les banques qui enregistrent les paiements

- Les douanes qui enregistrent tous les mouvements de marchandises.
La balance fonctionne en partie double : une même opération est inscrite deux fois dans la balance des paiements :

- Exportation d’un bien : lorsqu’il sort du territoire, on note cette sortie en exportation, mais on l’inscrira à un autre endroit, lorsque le paiement de cette exportation a lieu.

Si une même opération est inscrite deux fois, une balance des paiements est toujours équilibrée.


      1. La structure de la balance des paiements.


Balance des paiements de la France en 2006 (en milliards d’euros)
I : Compte des transactions courantes - 22,4

Biens - 30

Services + 8,3

Revenus + 21

Transferts courants - 21,7
II : Compte de capital - 0,2
III : Compte financier + 63,8

Investissements directs - 27, 1

Investissements de portefeuilles - 56,2

Autres investissements + 55, 2

Avoirs en réserve - 8,8
IV : Erreurs et omissions - 41, 2
C’est un indicateur important pour juger la situation économique d’un pays.
Deux interprétations possibles :

- Le manque de compétitivité d’un pays.

- Le fait que la consommation soit plus importante dans les pays déficitaires que dans les autres pays.
Croissance entraine une hausse des importations, mais la faible croissance des autres pays empêche la croissance des exportations.
Dans les revenus, il y a les salaires (travail), mais aussi les intérêts et dividendes (capital).
Les transferts courants : les transferts unilatéraux ou les dons fait par des agents résidents ou non résidents (les aides militaires ou dons à des organisations caritatives).
Le solde de la balance des transactions courantes est un indicateur du besoin de financement ou de la capacité de financement.
EN 2006, cela signifie que l’économie française a un besoin de financement qu’elle pourra satisfaire en empruntant auprès de pays qui ont des capacités de financement, c'est-à-dire des comptes de transaction courante excédentaires

Pour le déficit, on considère que le pays vit au dessus de ses moyens, alors qu’inversement en dessous de ses moyens. L’idéal est un équilibre économique.
Le compte de capital regroupe trois types d’opérations :

- Les transferts en capital : les transferts réalisés par les administrations publiques. Ces transferts concernent l’aide à l’investissement ce qui incluse l’aide au développement.

- Les transferts des migrants, au moment de leur changement de résidence.

- Les acquisitions d’actifs non financiers : les brevets.
Les comptes financiers : Ils regroupent tous les flux financiers. Le solde si le pays est importateur ou exportateur de capitaux.

- Les investissements directs : Ils recouvrent les implantations d’entreprises nationales à l’étranger, ou inversement, les implantations d’entreprise étrangères sur le territoire (sortie).

Ces implantations sont de natures diverses :

- La création d’une unité de production

- L’entrée dans le capital d’une entreprise déjà existante. Investissement direct lorsque l’entreprise détient 10 % du capital. Si c’est inférieur,
- C’est donc un investissement de portefeuille. Logique différente :

- Investissement direct : stratégie productive (Renault qui acquiert Nissan)

- It Portefeuille : accroitre son revenu, grâce au dividende perçu
- Les autres investissements : Le financement d’opérations commerciales, mais aussi les diverses opérations de prêt ou d’emprunts entre agents résidents ou non résidents.

Il faut faire attention à l’interprétation financière :

- Si positif : entrée de capitaux, cela veut dire que la confiance accordée à un pays, par les entreprises multinationales. Cela veut pouvoir dire également que l’économie du pays décolle, et qui finance ce décollage en recourant aux capitaux étrangers.

- Un déficit : peut également signifier que les entreprises résidente décident de s’implanter à l’extérieur, pour accroitre leurs compétitivités, face à la concurrence internationale.
- Les avoirs de réserve : Ils représentent la variation des réserves de change d’un pays, que détient la banque centrale en devises.


    1. L’évolution de la division internationale du travail




      1. La Notion de DIT


La division du travail c’est la parcellisation des tâches au sein du processus productif.

La DIT implique que les économies nationales ne produisent pas tous les biens et les services dont elles ont besoin pour satisfaire les besoins économiques. Soit, parce qu’elles ne le peuvent pas, soit parce qu’il n’est pas forcément intéressant de consacrer les ressources productives pour produire tous ces biens. La conséquence est qu’il existe pour chaque économie nationale une spécialisation dans un certain nombre de productions. En principe, c’est cette spécialisation qui entraine la nécessité des échanges internationaux. Cette spécialisation donne lieu à une division internationale du travail.
Or depuis les années 70, on est passé à ce qu’on appelait une division internationale du travail traditionnelle à une nouvelle division internationale du travail.


      1. De la Division internationale du travail traditionnelle à une nouvelle division internationale du travail


La division traditionnelle est liée aux inégalités de développement, et plus particulièrement aux inégalités dans le rythme d’industrialisation. Si on regarde le processus d’industrialisation depuis la fin du 18ème, la révolution industrielle a commencé par toucher l’Europe du Nord Ouest, avec un processus de diffusion international du développement industriel. Cela commence fin 19ème en GB, puis cela se diffuse en France, au Pays-Bas, puis en Allemagne, puis les USA et le Japon.
A partir des années 50, on va distinguer deux types de pays :

- Industrialisés : échange, importation de produits manufacturés

- Sous développés : spécialisés dans les produits primaires.
Mais tout commence à changer à partir des années 60. Un certain nombre de pays dit sous développés qui vont entamer un processus d’industrialisation principalement en Asie.
De même en Amérique Latine avec les pays émergeants : Le Mexique, l’Argentine, le Brésil.
De nouveaux en 90-2000 avec la Chine et l’Inde.
Ils ont été aidés par un faible cout de la main d’œuvre ce qui va entrainer une évolution de la spécialisation des pays anciennement industrialisés : Ils vont se spécialiser dans des activités à haute valeur ajoutée, amenant ainsi une nouvelle division internationale du travail.


      1. L’évolution des échanges internationaux


Le véritable démarrage des échanges internationaux datent de la seconde moitié du 19ème siècle. Ce développement est parallèle à deux évolutions qu’on connu les économies :

- L’unification de marchés nationaux s’inscrivant dans le cadre d’Etats Nationaux.

- Le développement industriel.
Or les échanges internationaux ont connu des évolutions dans leurs structures. A la veille de la Première Guerre Mondiale, on échangeait principalement des produits primaires, qui représentaient 64% des échanges internationaux, alors qu’aujourd’hui ils représentent entre 20 et 25 %.
A partir des années 20-30, et surtout 1950, les échanges sont principalement manufacturés. Ils représentaient 70 % des échanges internationaux.
Depuis les années 1990, nouvelle évolution, qui concerne les services. On pense que dans les années à venir, les échanges seront majoritairement constitués de services.
Il y a également une évolution, concernant les pays. Jusqu’à la 1ère guerre mondiale, le 1er exportateur est la GB, car 1ère puissance économie mondiale.

Dès 1930, ce sont les USA qui deviennent le 1er pays exportateur. Cette place s’est renforcée depuis la fin de la 2nde guerre mondiale.

Il y a aussi un net déclin des pays Européens, dans les échanges internationaux.
3ème évolution, c’est le déplacement des flux d’échanges. Depuis les années 80, il y a un fort accroissement des échanges régionaux, au niveau d’un ensemble d’économies nationales. Ceci est lié au développement des accords régionaux, comme en Europe, en Amérique du Nord mais aussi en Asie. Les échanges intérieurs à l’UE représentent 33 à 35 % des échanges internationaux.

D’autre part, le poids des pays d’Asie, s’accroit surtout depuis les années 60-70.

Mais dans le même temps, on assiste à une marginalisation de l’Afrique et du Moyen Orient dans ces échanges.
4ème évolution, l’accroissement de l’ouverture des économies nationales sur les échanges. La principale cause est la très forte baisse des tarifs douaniers. Dans les années 40, ils représentaient 40 % de la valeur des produits échangés. Aujourd’hui, à peine 3%.
Mais l’autre cause du développement des échanges internationaux, c’est le développement des investissements direct, corolaires à la montée des Firmes multinationales. En effet, la multinationalisation des entreprises, a impliqué une croissance intra firmes, c'est-à-dire le commerce entre filiales d’une même société, qui sont implantées dans des pays différents : Renault (moteur en Espagne, boite au Portugal etc).
Aujourd’hui, le développement des échanges internationaux n’est pas fondé sur la spécialisation des économies nationales, mais sur la concurrence entres économies nationales. Il s’échange de plus en plus des produits de même nature. C’est ce qu’on appelle le commerce intra branche.
L’ouverture des économies nationales fait que les exportations constituent un élément déterminant de la croissance économique des économies nationales.

Et le développement du commerce intra branche, a pour effet de donner une place essentielle, à la compétitivité des économies nationales, ce qui va influencer l’action des pouvoirs publics, c'est-à-dire les politiques économiques.


  1. L’organisation des échanges




    1. Les théories du commerce international


Le libre échange signifie l’absence d’entrave à la libre circulation des marchandises. Les 1ers économistes à avoir justifié la nécessité d’échange sont les libéraux.


      1. Les théories traditionnelles du commerce international


Théorie dominante durant les années 60-70.

Les classiques définissent des hypothèses identiques pour justifier les échanges internationaux. L’analyse est fondée sur des modèles pour simplifier l’analyse économique. Ces modèles reposent sur deux idées essentielles :

- L’économie nationale constitue un espace dans lequel les capitaux et le travail sont parfaitement mobiles.

- Mais, au niveau international, les facteurs de production sont immobiles.
Les 1ers théoriciens sont Smith et Ricardo



  1. La théorie des avantages absolus


Théorie inventée par Smith. Pour les classiques, la valeur des biens est mesurée par la quantité de travail incorporée dans ces biens.

Pour justifier les échanges internationaux, Smith va construire un modèle avec deux pays et deux biens :

- Grande Bretagne et Etats Unis : Textile et Blé

Smith considère qu’il n’y a qu’un seul facteur de production : le travail, et que le prix des biens est proportionnel incorporé dans ce bien, direct ou indirect.





GB

USA

Textile

5 heures

10 heures

Blé

10 heures

5 heures


Le textile est moins couteux au GB

Le blé est moins couteux aux USA.
La GB dispose d’un avantage absolu dans la production de textile, alors que les USA idem dans la production de blé.
La GB a intérêt à se spécialiser dans la production de textile, alors que les USA, dans le blé (le travail est plus efficace….). Les pays vont échanger du textile contre du blé.

La GB va exporter son textile aux USA, et importé du blé provenant des USA. Deux conséquences :

- Les facteurs de production sont utilisés dans les branches ou elles sont les plus efficaces. Donc, grâce aux échanges internationaux, il y a une utilisation optimale au niveau mondial des facteurs de productions.

- Si on regarde ce qui va se passer après spécialisation, la GB ne va produire que du textile et ne produit plus de blé, cela veut dire que la GB dispose de 10heures de travail libre.

La spécialisation des pays va entrainer une production de textiles = à 3 unités (1 unité = 5 heures de travail + 10 de rabe), et idem pour le blé.

Avant spécialisation, la production de textile : 2 unités, idem pour le blé.
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