télécharger 226.38 Kb.
|
![]() Gerard CLEMENT Page du 25 FEVRIER AU 8 MARS 2015 ![]() ![]() CENTRE RHONE –ALPES D’INGENERIE SOCIALE SOLIDAIRE & TERRITORIALE ![]() ![]() « La femme est l’avenir de l’homme » Louis ARAGON A toutes les femmes REVUE DE PRESSE Du 25 FEVRIER au 8 MARS 2015
![]() Le dernier congrès FO mercredi 4 mars 2015 Après son Congrès, FO rejoint la CGT et Solidaires dans une journée de grève et d’action le 9 avril prochain. Force ouvrière est une Confédération de quelque 300 000 adhérents actifs et retraités (500.000 revendiqués), pesant autour de 18 % dans les élections professionnelles, troisième organisation après la CGT et la CFDT dans le secteur privé et les Fonctions publiques, premier syndicat dans la fonction publique d’Etat. Sur les cinq premières fédérations professionnelles représentées au Congrès, trois [1]représentaient essentiellement les salariés du public, regroupant 40 % des délégués. Depuis la scission de 1947 d’avec la CGT dominée par le Parti communiste, FO s’attache à éviter toute organisation interne de courants liés directement à des partis politiques. Comme le rappelait Jean-Claude Mailly, les militants sont « libres et indépendants » et « ils ne fonctionnent pas dans une logique de motions et de courants, à l’instar des partis politiques ». Aussi FO accueille-t-elle des adhérents et militants de sensibilités politiques diverses, selon un large éventail des socialistes à l’UMP, voire à l’extrême-droite, en passant par l’entrisme des trotskistes du Parti ouvrier indépendant, puissants dans des secteurs-clés de l’appareil, et les anarcho-syndicalistes de la Loire atlantique. Fédérations, syndicats et Union départementales sont jaloux de leur autonomie et l’unité de la confédération se préserve grâce à une identité FO très autocentrée, critique de la CGT et de la CFDT, attachée aux valeurs de la République, avec une tonalité ultra-laïciste et anti-européenne, navigant selon les périodes et les conjonctures de la négociation collective à un radicalisme de défense des droits acquis et des statu quo. Depuis la vive tension qui avait opposée Claude Pitous et Marc Blondel en 1989 pour la succession de Bergeron, un débat sous-jacent demeure néanmoins entre partisans de la politique contractuelle et trotskistes : de bons observateurs estiment le rapport de forces interne dans la commission exécutive de 35 membres à plus de 60 % en faveur des réformistes contre 30 % pour les trotskistes. Profondément divisée quand il est arrivé à sa tête, en 2004, FO apparaît en 2015 rassemblée autour de Jean-Claude Mailly, qui a été plébiscité pour son dernier et quatrième mandat. Premier ciment de rassemblement : la place tenue dans les résolutions par les revendications de défense des services publics accessibles à tous, moyen de défense de l’égalité républicaine, de la liberté et la fraternité, socles français du « vivre ensemble », auxquels FO ajoute systématiquement la laïcité, qui compte bien davantage aujourd’hui dans son idéologie que l’anticommunisme. Ces références, intégrées par les militants du secteur privé, souvent minoritaires, atténuent les tensions éventuelles entre secteur privé et secteur public, ce dernier dominant dans les structures de FO, en particulier au sein des unions départementales, qui forment la base de la solidarité interprofessionnelle des syndicats FO. Deuxième ciment de rassemblement : le 23ème Congrès à Tours du 2 au 6 février a été celui du rassemblement de toutes les sensibilités contre le gouvernement et sur la proposition d’une journée de grève interprofessionnelle « contre l’austérité ». Le numéro un de FO, Jean-Claude Mailly, qui, à 62 ans, a été reconduit pour un quatrième mandat, s’est félicité que la confédération ait « marqué son unité » par un vote du rapport d’activité à 97 % et celui des quatre résolutions – générale, sociale, protection sociale et outre-mer – à la quasi unanimité des 3 117 délégués. FO propose donc aux autres syndicats une « journée nationale de grève et de manifestation dont une à Paris » pour « construire le rapport de force à même de faire reculer le gouvernement et le patronat » sur des « revendications claires » à l’égard des symboles d’une « orientation politique économique libérale-sociale régressive de l’exécutif » et de sa « logique d’austérité ». Elle réclame donc « le retrait » du pacte de responsabilité, du projet de loi dit Macron, - qui « flexibilise à outrance tous les secteurs », « banalise le travail dominical et de nuit » et « veut liquider les prud’hommes » - et de la réforme territoriale, « l’arrêt du CICE » (Crédit d’impôt compétitivité emploi) et des engagements sur l’emploi, l’investissement et les salaires avant toute aide publique. Chargeant la barque, Force Ouvrière en profite pour réaffirmer sa condamnation des « lois liberticides » dites de représentativité (du 20 août 2008, du 5 juillet 2010, du 15 octobre 2010). Elle rappelle son souhait d’un retour de la retraite à 60 ans, qualifiant la loi du 20 janvier 2014 sur les retraites d’« élément clef du plan d’austérité ». Au sujet du nouveau compte pénibilité, l’organisation juge insuffisante la possibilité d’une retraite anticipée de deux ans et demande une anticipation d’au moins cinq ans, avec de nouveaux seuils d’exposition améliorés. Sur la réforme du dialogue social, FO continue de plaider pour une représentation pour tous les salariés, visant ainsi ceux des TPE, et s’oppose à toute fusion des IRP en un conseil d’entreprise et revendique le maintien du CHSCT en tant qu’institution à part entière. La proposition de grève visait la convergence avec celle de Philippe Martinez, nouveau secrétaire général de la CGT. Actant de son rejet par la CFDT, la CGC, et la CFTC, le 17 février CGT, FO et Solidaires ont décidé ensemble la journée d’action du 9 avril 2015. Ce qui est en soi un événement. Sans surprise, puisque seul candidat en lice, Jean-Claude Mailly a été réélu par le comité confédéral au poste de secrétaire général de FO pour trois ans d’un dernier mandat. La composition du bureau confédéral reste la même, deux départs en retraite étant remplacés par Frédéric Souillot, de la fédération métallurgie, et Jocelyne Marmande, issue de la fédération FGTA (agriculture et alimentation) ; ils rejoignent donc Michelle Biaggi, Stéphane Lardy, Pascal Pavageau, Philippe Pihet, Didier Porte, Andrée Thomas, Marie-Alice Medeuf-Andrieu, Anne Baltazar et Yves Veyrier. Patrick Privat devient le nouveau trésorier confédéral. La question de la succession de Jean-Claude Mailly a été absente du congrès. Seul Pascal Pavageau, qui vient de l’équipement, s’est déjà déclaré comme candidat à sa succession. L’autre nom mentionné est celui de serait Stéphane Lardy. Pour l’heure, FO construit son unité sur une conjonction étonnante, qui marie la défense de tous les acquis (même contradictoires) à un radicalisme anticapitaliste bien irréaliste. Cette ligne peut peut-être lui garantir le maintien de son audience d’aujourd’hui auprès d’une frange de salariés “anti”, de toutes sensibilités politiques. Elle sert surtout à justifier une alliance, jadis impensable, avec une CGT, aux positions analogues, raidie sur la lutte des classes : c’est bien le sens de la grève interprofessionnelle du 9 avril. Cela n’empêchera pas FO de signer demain tel ou tel accord de la négociation contractuelle, quand cela favorisera ses intérêts d’organisation. Mais au total, comment ses militants et les salariés peuvent-ils s’y retrouver ? ---------------------------- http://www.force-ouvriere.fr/congres-confederal-2015-a-tours ![]() Notes : [1] Respectivement Fédération des personnels des services publics et des services de santé (FPSPS), Fédération des employés et cadres, qui recouvre le secteur des organismes sociaux et dix autres secteurs professionnels, Fédération de l’enseignement, de la culture et de la formation professionnelle. Les deux premières fédérations du privé en nombre de délégués étaient FO Métaux et la FGTA (Fédération générale des travailleurs de l’alimentation). Violence et harcèlement au travail en Europe samedi 7 mars 2015 Les femmes sont les premières concernées La violence physique au travail a diminué, mais les autres formes de « comportements sociaux défavorables » persistent, avec un léger accroissement de la violence et du harcèlement, largement causé par les tiers, clients, consommateurs, patients ou étudiants. C’est la conclusion à laquelle arrive une étude de la Fondation européenne sur les conditions de travail (Eurofound), basée sur plusieurs enquêtes faites dans les pays européens de 2009 à 2013. L’intensité grandissante du travail, la tension psychologique et physique que demandent les emplois, l’insécurité de l’emploi, des pratiques managériales de misère augmentent la probabilité de la violence et du harcèlement. La crise les aggrave, surtout depuis 2010. Or, violence et harcèlement au travail ont un impact sur la santé des salariés et rendent difficile le travail au long de la vie, Mais ils agissent aussi sur la performance des entreprises par une plus faible productivité et un fort turn over. Les femmes subissent davantage violence et harcèlement que les hommes, on ne s’en étonnera pas. C’est le cas dans presque tous les pays européens. Violence et harcèlement concernent en priorité les salariés du secteur social, de l’hôtellerie et la restauration, secteurs où travaillent de nombreuses femmes, et des transports et logistique. Être immigré, intérimaire ou apprenti sont d’autres motifs fréquents. Et les jeunes salariés en souffrent plus. Le développement comparatif du problème dans les différents pays d’Europe crée quelques surprises : les salariés de l’Europe du sud s’en plaignent moins que ceux de l’Europe centrale et du nord. La France se situe à un niveau proportionnellement élevé. Mais depuis 2000, les pays de l’Europe du nord ont développé de nombreuses politiques pour faire face au problème, plus que d’autres pays. Et si cette législation est d’ampleur variée selon les pays, cela reflète les particularités culturelles, le niveau de prise de conscience et les différences en matière de lois du travail : plus de législation existe contre ce problème en Scandinavie ou au Benelux qu’au Royaume-Uni… La Slovénie et l’Irlande viennent d’introduire la définition de la violence et du harcèlement dans leur corpus législatif, ce qui existe déjà en France. En général, cette législation évolue et se renforce dans de nombreux pays européens ces dernières années, concernant violence, harcèlement, discrimination, égalité de traitement, au travail ou en général dans la vie, de même que se développent des politiques préventives, dans le cadre de la prévention des risques professionnels par les entreprises, des initiatives publiques et celles des partenaires sociaux, par exemple l’ANI français de mars 2010. Cependant, dans beaucoup de pays le travail de prise de conscience et de lutte contre le problème est loin d’être complet. La prise en charge et l’association des différents acteurs ont besoin d’être améliorées et complétées. C’est la condition pour qu’émergent des politiques de long terme, développées par le dialogue social dans les procédures des entreprises et les politiques nationales. Et cela va du niveau global …jusqu’à l’action des représentants du personnel dans l’entreprise. Les « comportements sociaux défavorables » par pays et par sexe ![]() (cliquez sur l’image pour l’agrandir) (source : enquête Eurofound 2010 sur les conditions de travail) On voit que la proportion de femmes européennes sujettes (15,1 %) à ce problème est plus forte que celle des hommes (13,3 %) dans la plupart des pays d’Europe, avec un écart plus important dans certains pays scandinaves et baltes. Le graphique montre aussi le plus faible taux, hommes ou femmes, des pays du sud : moindres exigences productives ? moindre prise de conscience ? L’immigration en France est de plus en plus européenne et féminine mercredi 25 février 2015 Les enquêtes précieuses de l’INSEE, bâties sur le recensement de la population, permettent d’apporter un éclairage indispensable à un débat largement politisé voire politicien. La synthèse parue dans INSEE Première indique une augmentation de la population immigrée de 2009 à 2012, essentiellement en raison de l’arrivée d’Européens. Leur part représente près de la moitié des immigrés entrés en France en 2012. Ils étaient un tiers il y a 10 ans. Cette immigration est majoritairement portugaise, britannique, espagnole, italienne ou allemande. Elle signe en particulier les conséquences économiques de la crise qui a touché certains de ces pays. Une autre évolution importante est à mentionner, les femmes sont désormais majoritaires dans la population immigrée. Questions de définition Un immigré est une personne née de nationalité étrangère à l’étranger et résidant en France. Un étudiant étranger est un immigré inscrit dans un établissement d’enseignement, âgé de 16 à 29 ans et possédant un niveau de diplôme égal ou équivalent au baccalauréat. Les grandes caractéristiques de l’immigration en France 5,8 millions d’immigrés vivaient en France début 2013, soit 8,8 % de la population. Ce chiffre est en légère augmentation par rapport au début de la décennie. En 2004, les immigrés représentaient 8 % de la population. Chaque année en moyenne, entre 2004 et 2012, ce sont 200 000 personnes qui sont arrivées. 50 000 sont décédées et 60 000 ont quitté le territoire national. En 2012, 46 % sont originaires d’Europe, 30 % d’Afrique, 14 % d’Asie et 10 % d’Amérique et d’Océanie. |
![]() | «Barbe-Bleue anglais» ? Ce grand roi d'Angleterre est célèbre pour ses histoires de cœur Pourquoi ? Parce qu'il n'a pas eu moins... | ![]() | «la femme naît libre et demeure égale en droits à l’homme». Ainsi se voyait dénoncé le fait que la Révolution oubliait les femmes... |
![]() | «femme s’est-il construit en anthropologie ? Le sujet «femme» en anthropologie | ![]() | «fil rouge» de son discours, IL sélectionne des informations, IL compare des points de vue. Toutes les sources sont systématiquement... |
![]() | «souverain empire» (L. 2), «opprimer» (L. 3), «empire tyrannique» (L. 5), «commander en despote» (L. 13) → L’emprise de l’homme sur... | ![]() | «Quiconque, mâle ou femelle, fait une œuvre vertueuse en étant croyant, nous lui ferons revivre une bonne vie. Nous les rétribuerons... |
![]() | «mineures». Pour cet homme les femmes ne peuvent pas prendre une décision seule c’est pourquoi le droit de vote ne doit pas leur... | ![]() | |
![]() | «Ce qui signifie que, pour ce qui concerne la femme, 81% des chanteuses qui sont seulement interprètes chantent en fait des chansons... | ![]() |