CHAPITRE 1 : Premier âge du capitalisme industriel. Error: Reference source not found 1°) Les Causes ou les origines de la Révolution Industrielle. Error: Reference source not found A) La Révolution Agricole. Error: Reference source not found
1. Le cas de l’Angleterre. Error: Reference source not found
2. Le cas de la France. Error: Reference source not found B) La Révolution Technique. Error: Reference source not found
1. Ere de la vapeur. Error: Reference source not found
2. La révolution des transports. Error: Reference source not found C) La révolution des mentalités. Error: Reference source not found
1. Le rôle de l’éducation. Error: Reference source not found
2. L’attitude face à l’argent et la naissance des systèmes financiers. Error: Reference source not found
3. Le renouveau de la pensée économique avec une hausse de régime des doctrines libérales. Error: Reference source not found
4. Les facteurs politiques. Error: Reference source not found
2°) Les conséquences de la Révolution Industrielle. Error: Reference source not found A) L’émergence des économies dominantes. Error: Reference source not found
1. L’Angleterre (= berceau de cette Révolution Industrielle). Error: Reference source not found
2. La France. Error: Reference source not found
3. L’Allemagne. Error: Reference source not found
4. Les Etats-Unis. Error: Reference source not found B) Naissance du monde ouvrier. Error: Reference source not found
2. L’organisation et les conditions de travail. Error: Reference source not found
3. Le travail des femmes et des enfants. Error: Reference source not found
4. Les règles et les lois du travail. Error: Reference source not found
5. Naissance du monde ouvrier. Error: Reference source not found
CHAPITRE 1 : Premier âge du capitalisme industriel.
À partir du XVIIIe siècle, les pays vont connaître une mutation, une révolution industrielle. La première révolution remonte très loin, au néolithique, lorsque les hommes font se sédentariser, l’homme maîtrise son environnement, il cherchait dominer la nature, et pêche, il chasse.
La deuxième révolution ou la révolution industrielle (fin du XVIIIe siècle début du XIXe siècle)
La troisième révolution est celle de l'information de la communication (1975-1980). Cette révolution industrielle va nous mener à la croissance.
On a la mobilisation des capitaux. C'est une séparation très nette entre la bourgeoisie et les salariés qui n’ont que leur force de travail.
Dans l’Ancien Régime, les ouvriers étaient propriétaires de leurs moyens de production => modification des mentalités et des politiques.
Plusieurs économies dominent : Angleterre, France, USA, Allemagne.
1°) Les Causes ou les origines de la Révolution Industrielle.
A) La Révolution Agricole.
Les motivations de la révolution agricole sont liées à celles de la révolution industrielle.
C’est en Europe du Nord-ouest où l’on va observer des nouveautés => améliorations de la productivité et des moyens de production.
1. Le cas de l’Angleterre.
Révolution plus précoce, plus complète, plus violente : mouvement lancé dès le XVIIe siècle par de riches propriétaires (les nobles).
On a pour la première fois la culture de plantes fourragères (on plante des plantes pour les animaux) => ce système marque la fin de la jachère traditionnelle ; c’est-à-dire le fait de laisser la terre se réparer après une récolte.
On a commencé à demander au sol un maximum de rendements => épuise les sols, on doit utiliser des fertilisants artificiels. On commence donc à une première forme de révolution biologique.
On va utiliser pour la première fois des enclosures (2e nouveauté) On rassemble des territoires et on les fermente => on passe des « openfield », tout le monde pouvait faire paître des animaux sur n’importe quelle terre (ce qui s’annule avec l’enclosure).
=> Hausse des capacités de production en blé, en houblon (bière), en chanvre (corde).
Ce mouvement va s’accélérer au XVIIIe siècle (vers 1750) dans le Norfolk (Centre Ouest de l’Angleterre).
On va y voir l’invention du semoir mécanique et le début de l’automatisation des moyens de production.
On a donc une amélioration qualitative de la culture.
Une augmentation des surfaces cultivées (assèche les marais, défrichement des forêts) vont permettre d’augmenter la surface cultivable.
On a une hausse de la production avec la modification de 2 variables : y = t + et
Avec y la croissance du produit agricole,
t la variation de la surface cultivée,
et et la variation du rendement de la terre.
On a t qui augmente et qui entraîne une baisse de et : c’est la théorie des rendements décroissants de Malthus.
En 1815, on a Ricardo, Malthus et Torrens qui s’intéressent aux problèmes agricoles en Angleterre.
Le système de l’openfield va régresser et le système des enclosures va devenir dominant.
Les « squatters » ont dû quitter la terre. Ces ouvriers agricoles sont montés au Nord à Manchester ou à Liverpool et sont devenus des ouvriers industriels.
Les grands propriétaires terriens ont pris du pouvoir et sont présents au Parlement => politique antilibérale, protectionnisme et fermeture par rapport à l’extérieur. Ils mettaient leurs terres en fermage avec des salariés embauchés comme fermiers.
On a 4 formes d’agriculture (exploitations différentes) :
Le faire-valoir direct : le propriétaire exploite sa propre terre.
Le fermage : le fermier loue la terre au propriétaire mais garde la récolte.
Le métayage : le fermier ne paie pas de loyer mais partage la récolte.
Le salariat : Le propriétaire devient entrepreneur.
Le modèle en Angleterre est celui du fermage et les Pays-Bas, la Suède suivent le même mouvement.
2. Le cas de la France.
En France, le monde rural résiste à l’innovation. On a une politique agricole de faire-valoir (beaucoup de petits propriétaires).
C’est seulement en 1840 que l’on peut parler de révolution agricole. On a une baisse des prix des produits agricoles => modernisation où il faut baisser les prix revient. On modernise pour vendre mois cher et plus.
L’outillage va se perfectionner avec le chemin de fer qui permet de regrouper des marchés => création d’un marché national.
En France, la révolution agricole et la révolution industrielle sont simultanées. Entre les années 1860 et 1880, on a l’introduction de la moissonneuse (à vapeur). C’est une modernisation efficace => exode rural (c’est la mécanisation qui va favoriser ce phénomène). Il permet d’amener de la main-d’œuvre dans les villes.
Les petits propriétaires en France au XIXe siècle étaient à peu près 12 millions (soit 50% de la population). En 2000, il en reste 700 000.
Le Bassin Parisien, le contour de Londres et l’Arkansas ont les plus forts rendements de blé.
On va rester dans le système agricole très longtemps très protectionniste.
Tous les historiens ont montré qu’il y a une dynamique entre révolution agricole et révolution industrielle. Les matières premières sont souvent agricoles, liées à l’industrie. Les enclosures ont permis la croissance.
La surpopulation des campagnes donne une main-d’œuvre pas qualifiée, pas revendicative. C’est ce qui va devenir plus tard le prolétariat.
On a donc la création de 3 secteurs dans l’économie :
Primaire +
Secondaire + +
Tertiaire - -
=> Théorie de Collin Clark.
+ : gains de productivité forts.
- : gains de productivité faibles.
B) La Révolution Technique.
Le machinisme va caractériser la révolution industrielle. En effet voulez, on fait de grandes productions à bas prix ; ce sont les produits homogènes (standardisées). Le machinisme va permettre d'augmenter la production, de baisser les coûts de production et d’augmenter les profits.
=> forts investissements puis on réinvestit dans les moyens de production (modèle présent jusqu’en 1974).
On mécanise, est désormais, le savoir-faire incorporé dans les machines. On a des innovations « en grappes » : elles vont s’auto nourrir entre elles et s’enrichir.
=> ère de la vapeur + révolution des transports.
1. Ere de la vapeur.
La machine à vapeur devenir littéralement l'élément clé du textile qui va tirer la croissance et des formes d'énergie nouvelle.
Schumpeter, un économiste, a travaillé sur le progrès technique.
| 1720-1820 (1)
| 1880-1890 (2)
| 1980(3)
| Pays
| Grande-Bretagne, France
| Etats-Unis, Allemagne
| Japon, Etats-Unis
| Secteurs
| Textile, métallurgie
| Chimie, électricité
| Bureautique, informatique, communication
| Energie
| Vapeur (charbon)
| Electricité, pétrole, gaz naturel
| Nucléaire
|
Le développement industriel :
1ère étape : Les secteurs produisent leurs propres machines.
2e étape : Les producteurs commandent leurs machines à un producteur de machines-outils.
Les premières découvertes concernent le coton : ces inventions vont intervenir à différentes étapes du processus de production.
=> déstabilisation du secteur : on utilise plusieurs nouvelles étapes (lavage, filature, tissage, teinture) => on modernise.
La filature est manuelle avec l'aide d'un rouet ; ces processus sont lents, chers, techniquement médiocres. L’industrie textile en Inde est plus performante que celle de l'Angleterre.
La première grande invention est dans le tissage et en 1733, John Kay va inventer la « navette volante » : il jette la navette sur le tissu ; le tissage est automatique et mécanisé => multiplie la productivité du travail par 4 et permet de produire des pièces plus larges (+ 1 m).
En 1750, l’équilibre entre tissage et filature va être brisé. En effet, la filature est trop lente = 5 filatures pour un tisseur qui travaille plus rapidement.
=> perte du pouvoir d’achat des tisseurs.
=> chômage des tisseurs.
En 1765, John Ray découvre dans la filature le « sprinning Jenny » = rouet perfectionné où le fileur peut actionner 8 branches à la fois. Ca va 120 fois plus vite que le rouet et donc le remplace.
En 1768, le textile rentre dans la production de masse = « water frame » (énorme machine qui perme d’aboutir à une production industrielle).
On a ensuite l’effet inverse, c’est la filature qui devient plus productive que le tissage.
Les nouvelles techniques vont s’imposer et c’est en 1785 que Cartwright (un ingénieur) invente le premier métier à tisser mécanique.
On a des ouvriers qui cassent des machines.
En 1920, Alfred Sauvy va écrire un livre sur le chômage et les machines.
En Angleterre, le mouvement qui détruit systématiquement les machines est appelé le luddisme.
En 1815, on a 200 000 métiers à bras et il y a 250 000 métiers mécaniques seulement. Cependant, les ouvriers s’opposent aux machines et aux inventeurs.
=> division du travail de plus en plus important avec une évolution très importante des gains de productivité.
Dans la métallurgie, les progrès sont plus lents. En terme de capitaux, les gains de productivité de la métallurgie se hissent au niveau du textile entre 1830 et 1840.
L’Angleterre a une surface boisée faible => l’industries anglaise fonctionne soit au bois soit au charbon de bois (combustible pour l’industrie). À cause du manque de bois en Angleterre, la chauffe au bois devient difficile => il faut trouver une nouvelle source de combustible. Entre 1710 et 1730, Durby trouve une autre énergie : « le charbon de terre ». La terre est souvent composée de tourbe (de mauvaise qualité), de lignite (de qualité moyenne) ou d’anthracite (très bonne qualité).
On a 3 nouveaux matériaux :
La fonte (métallurgie)
Le fer (métallurgie)
L’acier (sidérurgie)
L’anthracite devient très utilisé (boulet de coke qui réduit la taille de l’anthracite). Dans une première étape, on va obtenir une fonte (fer primaire) de meilleure qualité. Pour obtenir du fer solide, il faut éliminer toutes les impuretés de la fonte => technique du puddlage d’Henry Corte en 1785. O invente aussi le système du laminoir qui permet de tester la qualité du fer. Désormais, la fabrique de fer se rapproche des houillères. Il av y avoir des entreprises de fabrication de fer autour des houillères. Darby va intégrer les mines de houilles et de fer. Les frères Wilkinson deviennent une famille importante grâce au fer. En France, on a les forges de Creusot (Bourgogne, 1830) avec la famille Schneider.
L’industrie crée sa ville autour d’une mine, d’une industrie. On a des résidences ouvrières avec des jardins.
On a l’apparition du paternalisme (= prise en charge d’un ouvrier pendant toute sa vie, cotisation et retraite). Par exemple, la famille Schneider contrôle tout et tous les ouvriers => cela va doubler le taux de natalité.
Michelin a quasiment créé Clermont-Ferrand et Sochaux est dominé par Peugeot.
En 20 ans à peu près, entre 1850 et 1870 va naître le secteur de la sidérurgie qui est donc soit obtenu à partir de l’utilisation d’un minerai de fer, soit à partir de l’invention (1864) des frères Martin = minerai de mauvaise qualité => 1870-1880 : on produit quand même un acier de qualité.
La machine à vapeur va devenir un seul secteur.
Dès le XVIIIe siècle avec D. Papin on démontre les possibilités mécaniques de la vapeur.
L’anglais Newcomen (1705) met au point une pompe à la vapeur qui permet d’extraire l’eau dans les mines de charbon.
En 1769, James Watt va améliorer le rendement de ces pompes en utilisant le condensateur. Sa machine fonctionne simplement : charbon, eau et une rentabilité => machine facilement adaptable à toutes les mécaniques (textile ou métallurgie). Elles actionnent les broches dans les filatures de coton et les laminoirs dans les aciéries.
=> qui se généralisation de la vapeur à l’ensemble des industries. On rentre dans l’ère de la vapeur, surtout en Angleterre. Et partout où il y a du charbon, l’industrie devient rentable et cela donne un effet multiplicateur sur le travail humain. 1870 : la machine à vapeur représente 40 millions d’hommes.
Emploi de la vapeur, c’est une rupture mais la conquête de la vapeur reste lente, sauf dans le domaine du chemin de fer.
Au début du XIXe siècle, le système technique repose sur la trilogie : fer, houille, vapeur alors que le système d’auparavant fonctionnait avec le bois comme combustible et l’eau qu’on utilisait comme force motrice (moulin).
|