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Pouvoirs publics et politiques de revenu
La politique des revenus est souvent associées à la « Politique des Prix ou des Revenus » et plus spécialement au « Contrôle des Prix et des Revenus ». Définition de Guy Quaden (90) « La politique des revenus consiste dans la définition, la publication et l’application contrôlée de normes pour l’évolution des différentes catégories de revenus compte tenu des objectifs généraux de politique économique ». « Par politique des prix au sens strict, on entend le contrôle des prix des seuls produits. Elle ne concerne donc pas les prix des facteurs de production (salaires, honoraires, dividendes, taux d’intérêts,…)(…) ». L’idée est celle d’un contrôle nécessaire ; le « laisser-faire » n’est pas suffisant « L’intervention de l’Etat en matière de prix et de revenus se fonde sur la constatation que les prix des biens et des services ainsi que les salaires se fixent non pas sur des marchés pleinement concurrentiels, mais bien sur des marchés où opèrent de grandes firmes et de puissants syndicats. L’analyse des imperfections des marchés et de leurs conséquences se trouve donc à la base des justifications avancées pour ces politiques, principalement appliquées dans les périodes où l’inflation fait problème ». L’idée est qu’il y a des « market failures » : si les marchés étaient parfaits, tout irait bien (vue microéconomique) L’idée est aussi celle de l’inflation (vue macroéconomique) Publications Depuis 90, il y a très peu de publications sur la politique des revenus, et même depuis 80. En effet, le dernier « que sais-je ? » sur le sujet date de 91 et la dernière étude de l’OCDE sur le sujet date de 80. Rappels :
Les idées sont que les politiques économiques sont influencées par :
Définition de Jean Boissonat (66) « La politique des revenus touche à la répartition non pas de loin comme une décision d’investir, ou obliquement comme l’inflation, ni après coup, comme la fiscalité ou la SS. Non, elle prétend atteindre le revenu sur le lieu même de sa naissance, au moment précis où il rétribue un travail, une propriété, ou une innovation. Car son originalité par rapport à toutes les autres interventions dans le domaine des revenus est de ne pas attendre que les erreurs soient faites pour les corriger. Avec le sentiment qu’entre l’erreur et la correction, un mal irréparable se produit : les coûts gonflés, poussent les prix en avant. L’équilibre économique est compromis. Pour le rétablir, il ne reste plus qu’à compromettre l’expansion ». Différentes idées se retrouvent ici :
Il y a-t-il des clivages par rapport aux politiques de revenu ? Le grand clivage doctrinal est celui entre les partisans du laisser-faire et ceux de l’intervention.
Il y a aussi des clivages sur la délimitation conceptuelle des politiques de revenu.
Dans cette vision, le cœur de la politique des revenus est égal à l’application d’une formule d’ajustement ou d’indexation :
La désindexation serait la négation de la politique des revenus.
La politique des revenus dans ce 2ème cas ne pourrait être réduite à la seule maîtrise de l’évolution des salaires ; elle devrait s’étendre aussi à la politique des prix et à l’action sur les marges de l’entreprise. Dans ce cas, il existe souvent des critiques symétriques :
Qu’est-ce qu’une politique des revenus ? Idéalement, selon Sandretto Pour qu’une politique de revenus ait plus de chance de réussir :
En pratique, il faut distinguer la politique des revenus idéale (dotée initialement de toutes les chances de réussite) de celle « réellement existante ». Définition proposée par Sandretto « Nous préférons définir la politique des revenus comme l’ensemble des moyens par lesquels les pouvoirs publics visent à agir sur la formation des revenus, càd sur la formation de tout ou partie des revenus primaires des agents, que cette action revête un caractère indicatif, contractuel ou impératif, en vue d’atteindre des objectifs de politique économique ». Action sur la formation des revenus primaires (donc avant impôts et bénéfices sociaux) Action informative (conseil), contractuelle (consensus, accord de volonté des parties) ou impérative (autorité)
Titre du cours : Pouvoirs publics et Politiques de revenus Pouvoirs publics : L’Etat est le représentant de l’intérêt général Politique des revenus : ou plutôt politique de prix ou de revenus, soit politique économique et sociale L’idée sous-jacente est que l’intervention de la puissance publique peut aboutir à un « mieux » par rapport au laisser-faire Mais qu’est-ce qu’un mieux ? Cela touche au débat plus large de l’intervention versus la non-intervention, cette dernière étant au cœur de la pensée libérale selon laquelle l’économie laissée à elle-même aboutirait à la meilleure solution possible. 1er thème du cours : Examen des critères qui peuvent justifier une intervention
Qu’est ce que l’Etat peut faire ou ne pas faire Sphère d’exercice légitime de la puissance publique 3 philosophies :
On verra le panorama des justifications philosophiques pour ou contre l’intervention par des analyses de textes et par le décryptage des philosophies à l’œuvre derrières les politiques publiques 2ème thème : Aperçu historique sur les politiques de revenu proposées dans le passé L’analyse de théories plus anciennes permet d’identifier les grands objectifs de la politique économique :
Bois Guillebert : l’accent est mis sur les aspects de la demande, et le revenu du travail n’est pas seulement un coût mais aussi un pouvoir d’achat
On examinera le modèle de Ricardo
3ème thème : Objectifs de la politique économique 2 vues : microéconomique (market failures) et macroéconomique On essaiera de répondre aux différentes sources d’instabilité du système macroéconomique :
La vision de la théorie classique est la dérégulation, celle des keynésiens consiste en un arbitrage entre inflation et chômage (courbe de Philips), et celle des monétaristes et des nouveaux-classiques démontre l’inexistence d’un arbitrage entre inflation et chômage. 4ème thème : Les politiques de prix et de revenu : vue générale 5ème thème : examen plus précis de quelques politiques de revenu
6ème thème : Travaux d’étudiants Etudes de cas en Belgique, NL, UK, France, Autriche, Allemagne,…
! On n’y compte que des flux, pas des stocks !!!
Valeur ajoutée = valeur de la production – valeur des achats VA = outputs – inputs V.Aj = valeur de la production
Revenus = revenus des facteurs de production « pour services rendus à la production » L’allocation de chômage est un transfert, pas un revenu Les impôts directs versés par les salariés à l’Etat sont partie du salaire (brut) V.Aj = revenus
Il s’agit des dépenses sur les biens finaux, càd ceux qui ne seront plus transformés dans l’économie, par opposition aux biens intermédiaires. ! Le charbon, par exemple, peut être tantôt un bien final s’il est acheté par un ménage pour se chauffer, et tantôt un bien intermédiaire s’il est utilisé comme input par une centrale électrique. V.Aj = revenus = dépenses sur biens finaux
Pour rappel, le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées brutes de toutes les branches de l’économie. Il s’agit donc de la mesure de la production finale totale de biens et services dans l’économie. Le PNB quant à lui est égal à la somme du PIB et du reste du monde net, soit le solde des paiements versés par le reste du monde aux résidents belges moins les paiements versés par les résidents belges au reste du monde.
PIN et PNB étaient calculés aux prix du marché, soit aux prix tels qu’ils se présentent sur le marché. Dans l’optique des revenus, les revenus sont en gros les revenus des facteurs de production. PM = CF + [ Ti – subsides ] Soit les prix du marché sont = aux coûts des facteurs de production + les impôts indirects lesquels touchent directement les choses vendues et indirectement les personnes – les subventions versées aux entreprises lesquelles permettent aux entreprises de réduire leurs prix Cette expression reflète plus ou moins l’idée selon laquelle l’entreprise-productrice transfère sur les acheteurs les coûts des inputs indirects et peut retirer le montant des subsides.
Brut = remplacement + net Le remplacement est destiné à remplacer les machines usées. Le revenu national est considéré net (càd rémunération des services productifs des facteurs qui ont fait réellement augmenter la production par rapport à son niveau de la période précédente ; càd sans les amortissements des biens de capital fixe qui ne constituent en aucun cas un revenu). |
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