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PV CE 1ER JUILLET 2014 Etaient présents à la réunion, Madame Dudillieu et Messieurs Cousin, Marie, Dupretz. Monsieur Marie, président du CE, était assisté de Madame Dudillieu. Secrétaire de séance : Monsieur Dupretz.
Document joint : horaire de l’équipe Monsieur Marie signale qu’il y a une erreur sur l’ordre du jour ; il s’agit en fait d’une information simple. On procèdera à une équipe test en scagel l’après midi de trois à quatre personnes. C’est une organisation test. Elle est essayée pour répondre conformément aux pistes de réflexion évoquées dernièrement. Madame Dudillieu indique qu’une information consultation aura lieu dès que l’organisation sera définitive. Monsieur Marie indique que des horaires ont été transmis avec l’ordre du jour. Une fois encore, rien n’est arrêté : 13H30-21H00 avec une pause de trente minutes. Il y a un horaire du matin pour le samedi.
Madame Dudillieu a remis un document non nominatif. On a donné des éléments sur du personnel susceptible de dépasser les 130 heures. Monsieur Marie indique que l’on communiquera en début d’année sur les dépassements de l’année précédente. Sur les dépassements éventuels en cours d’année, on informera le CE. Nous sommes aujourd’hui dans ce cas de figure. La mécanique consiste à respecter nos engagements. Le tableau est intéressant car il permet d’identifier certains secteurs et certaines fonctions. On a identifié deux problématiques principales :
Il y a donc un dépassement d’heures supplémentaires qui s’opère et la Direction n’en a pas la maîtrise. Monsieur Cousin demande si il s’agit du mandat DP, CE,… Monsieur Marie indique qu’il n’a pas à divulguer les noms, etc. La Direction indique que nous ne manquerons pas de rentrer en contact avec les personnes concernées (démarche déjà opérée dans le passé) et nous écrirons également à l’inspecteur du travail pour l’en informer et lui indiquer que nous ne pouvons davantage en agir en la matière. De plus, nous tenons à préciser que c’est un phénomène qui se développe fortement sur l’établissement, par rapport aux années précédentes. Monsieur Marie indique que quatre élus titulaires sont concernés. Monsieur Marie ajoute que le propos n’est pas de dire si les heures de délégations prises sont justifiées ou non. Le cadre est de respecter la loi. Ce phénomène s’amplifie fortement sur l’Etablissement. La Direction ajoute que dans la liste fournie, le secteur fruit est largement représenté. Les heures supplémentaires ne sont pas une volonté de l’Etablissement, compte tenu de la dose d’ennuis associés à ce phénomène et au coût. Aujourd’hui, deux variables posent problème :
Cela engendre des heures supplémentaires si l’organisation est défaillante par rapport à l’activité. Vers fin juin, on a pour la partie chauffeur, des compteurs à 60 heures supplémentaires. Il s’agit des compteurs les plus prononcés. La partie réceptionnaire fruit est problématique également. Il faudra peut être décalé leur horaire de travail, sachant que les premières réceptions fruit peuvent être assurées par des salariés d’autres secteurs. Madame Dudillieu demande si il y a des remarques particulières de la part des membres du CE. Monsieur Delalleau prend part à la réunion. Monsieur Marie fait un résumé de ce qui a été dit précédemment. Monsieur Delalleau ne comprend pas les horaires de gel.Il indique que l’horaire de l’après midi est de 13H30-21H00 du lundi au vendredi, tandis que le samedi, on a 5H00-12H21. Comment les salariés de l’après midi vont pouvoir venir travailler le samedi matin alors que l’on doit respecter un repos de onze heure ? Monsieur Marie indique que les personnes qui travaillent l’après midi auront leur repos le samedi. Monsieur Delalleau indique que les horaires transmis avec l’ordre du jour ne sont pas les mêmes que sur le terrain. Non effectivement, indique Monsieur Marie. L’équipe test s’est montée sur la base du volontariat. L’horaire transmis aux membres du CE constitue l’objectif malgré la phase de test actuelle. Monsieur Delalleau revient sur le passage des élus titulaires qui prennent de la délégation. Les élus peuvent procéder ainsi pour ne pas donner une surcharge de travail aux collègues puisque les représentants du personnel ne sont pas remplacés. Monsieur Marie indique que dès lors que nous sommes informés de l’absence d’un collaborateur, on adapte l’organisation. La Direction évoque des élus qui prennent de la délégation après la journée de travail des autres collaborateurs. Monsieur Delalleau indique que le nombre d’heures de délégation de chaque élu est connu. En cas de grosse journée en exploitation, il est difficile de laisser tomber les collègues en partant en délégation. C’est pourquoi, il arrive que les élus prennent leur délégation vers la fin du travail en exploitation. Monsieur Marie indique que le phénomène s’amplifie fortement. On n’a pas de problème avec d’autres élus, ce qui est étonnant. Madame Dudillieu indique que l’on a des gens qui en viennent à 52 heures par semaine, avec des journées de 11 à 14 heures de travail par journée. Des heures de délégation sont prises le dimanche par exemple, ajoute Monsieur Marie et cela de manière régulière. On a des cas sur l’Etablissement d’une population qui risque de dépasser les 130 heures supplémentaires sur l’année et notamment sur deux populations. RECUEIL D’AVIS : 2 défavorables Le CE émet un vote défavorable
Pour rappel, le point de départ est consécutif aux différents échanges récents avec le DS CGT et l’inspecteur du travail. Nous avons pris également en considération les constats opérés sur la population concernée par le dépassement éventuel des 130 heures pour alimenter nos pistes de réflexion. Monsieur Marie sur la notion de projet. Gel :
Monsieur Marie rappelle la notion de projet. Une phase de discussion peut s’opérer. Général :
Monsieur Marie évoque la partie expéditionnaire. Cette population vient à sept heures le samedi au lieu de 9H30 les autres jours de la semaine. Ils ont un besoin d’une activité plus tôt alors que la préparation fruit n’est pas commencée. Il peut être envisagé un changement d’horaire des expéditionnaires. Les horaires seraient revus. Monsieur Marie évoque en frais le rattrapage des manquants. Il faut jusqu’à 4 salariés qui réalisent de la réception le matin. Il peut s’agir de préparateurs qui réceptionnent de manière occasionnelle. Il s’agit d’un décalage d’activité qui s’est opéré suite à l’organisation en flux tendu. La fréquence des fournisseurs est différente, la préparation est différente suite à l’absence de stock et la marchandise arrive un peu plus tard. Le volume s’est déporté au fur et à mesure de la nuit vers le matin. Des fournisseurs et des transporteurs viennent à la fois avec du flux tendu et du stock. La couverture de stock pouvant couvrir une journée en moyenne. On prend la journée à rattraper des manquants que les préparateurs identifient le matin. Cela peut créer un énervement qui a été constaté chez la population cariste du matin en frais : dès le début de poste, il y a beaucoup de palettes à descendre, des préparateurs réclament la marchandise sachant que le picking n’est pas assez approvisionné. On n’a donc pas la nécessité de faire venir l’équipe picking à 5 ou 6 heures du matin. Il peut très bien être envisagé un début de poste vers 9H00. Cela fait parti du projet ajoute Monsieur Marie. Cela permettrait un picking mieux approvisionné dès le début de poste. On pourrait agir sur l’énervement des caristes et des préparateurs. Monsieur Marie rappelle qu’il s’agit d’un projet : il dit être censé maîtriser l’organisation. Monsieur Marie ajoute qu’il est mis en demeure de procéder à des mesures correctives pour favoriser la réduction de la fatigue, du stress et de l’énervement. Monsieur Delalleau intervient sur cette éventuelle nouvelle organisation des caristes de frais. Cela n’a aucun rapport avec les heures supplémentaires. Monsieur Marie ne parle pas des heures supplémentaires, mais de l’énervement et du stress. Il invite Monsieur Delalleau à interroger les salariés de scafrais pour savoir s’il y a eu des conflits pour des problèmes de réapprovisionnement. Monsieur Delalleau indique dans ce cas, pourquoi la Direction agit seulement maintenant, au lieu d’attendre que des courriers soient envoyés. Monsieur Marie indique qu’il y a des défauts d’organisation connus ou non. On a effectivement sciemment laissé des défauts d’organisation car cela avait des impacts sur les horaires de travail. Aujourd’hui, nous devons répondre à une mise en demeure d’apporter des mesures correctives sous un délai. Des salariés sont demandeurs pour faire des heures supplémentaires indique Madame Dudillieu, quelque soit les contrats. Monsieur Cousin demande s’il y a une incidence sur les tournées. Monsieur Marie indique que pour le moment, aucune incidence n’est à déplorer. Monsieur Cousin craint une recrudescence de l’absentéisme avec le projet de changement d’horaire. Monsieur Marie indique que tout changement de situation a son lot de craintes. Monsieur Cousin indique que les membres du CE sont là aussi pour faire part de leur remarques. Monsieur Marie entend bien. Il revient sur la réception gel. Qu’est ce qui nous empêche de réceptionné jusque 22 H ? L’horaire de travail peut ne pas plaire, mais actuellement, il ne répond pas efficacement au besoin. Monsieur Marie indique qu’il est mis en demeure par l’inspecteur du travail. Monsieur Marie fait part de ses pistes de réflexion, mais aujourd’hui, il ne s’engage à rien. Il évoque à nouveau un changement éventuel en scafruit pour les horaires de réception mais aussi en préparation. Monsieur Marie doit répondre à l’inspecteur du travail. Les défauts d’organisation sont de mon ressort. Monsieur Delalleau indique que les salariés se sont organisés avec leur famille. Ils risquent aussi de perdre du pouvoir d’achat. Les problèmes sont connus depuis longtemps et c’est seulement maintenant que la Direction agit. Madame Dudillieu indique qu’il y aura moins de stress sur leur activité. Monsieur Marie reprend Monsieur Delalleau en indiquant que si les problèmes étaient connus, pourquoi rien n’est inscrit en question DP ou CE ? Avant de donner des leçons aux autres, balayez devant votre porte, Monsieur Delalleau. Qu’avez-vous fait de votre côté ? La Direction sait qu’elle a des défauts d’organisation. On essaie la transparence en indiquant nos pistes de réflexion. Cela ne fait pas plaisir à la Direction de changer éventuellement les horaires. Monsieur Dupretz indique qu’en frais, 99% des salariés sont contents de leur horaire. Monsieur Delalleau indique qu’il est possible que le fait de se rendre à Avion peut conditionner de la part de la Direction les changements d’horaires de travail. Madame Dudillieu indique que si l’on repart 10 ans en arrière, la notion d’heures supplémentaires est dérisoire aujourd’hui. On a beaucoup avancé sur le sujet. A une époque, on était en moyenne à 39 heures/semaine. Les heures supplémentaires ont été réduites de manière significative. Monsieur Cousin évoque un sondage qui a été fait dernièrement sur la volonté ou non des salariés de réaliser des heures supplémentaires. Monsieur Marie indique qu’il n’a pas eu de retour malgré des relances. Malgré tout, je ne peux pas fournir un volume d’heures supplémentaires à la hauteur de ce que les salariés souhaitent. Sur l’Etablissement, notre activité n’est pas à la carte, ni les volumes, ni la quantité d’heures supplémentaires. Ces dernières sont générées en fonction du besoin ajoute Monsieur Marie. Elles dépendent de différents facteurs déjà évoqués auparavant. On va s’organiser pour réaliser le moins d’heures supplémentaires. Madame Dudillieu et Monsieur Marie indiquent qu’historiquement, non seulement, nous ne sommes pas dans une situation qui se dégrade, mais de plus, d’année en année, le volume d’heures supplémentaires baisse. Monsieur Marie indique que le propos est que les heures supplémentaires occasionne du stress, de la fatigue,….Ne plus générer d’heures supplémentaires sera la solution. Le but de la démarche de Monsieur Delalleau est de faire en sorte que l’on est le moins possible recours aux heures supplémentaires. Monsieur Delalleau indique que certains salariés indiquent qu’ils veulent faire des heures supplémentaires et changent d’avis ensuite. Monsieur Marie dit qu’il n’est pas naïf et comprend le propos de Monsieur Delalleau. Il ne peut pas donner des heures supplémentaires quand les salariés le veulent. Ne plus générer d’heures supplémentaires permettra de réduire le stress et l’énervement. Nous devrons mettre les ressources où il y a un réel besoin c’est ce qui fait que la planification de ressources sera d’autant plus pertinente, permettra d’absorber les aléas et de mieux agir qu’actuellement. Monsieur Marie indique que le volume en gel à réceptionner n’est pas important. La difficulté est que l’entrepôt est saturé et que la plage horaire est réduite (13H/17H) pour pouvoir stocker la marchandise et faire en sorte que les salariés fassent 7 heures de travail. Tout aléa cause un débordement. Il est nécessaire de lisser cette charge. Monsieur Marie indique que l’enjeu est aussi de faire respecter nos indicateurs économiques. Le fait d’ajouter de la main d’œuvre partout pourrait faire impacter plusieurs critères. Nous devons caler nos ressources là on en a besoin. Monsieur Marie rappelle qu’il s’agit de projet, de piste de réflexion… Il est ouvert pour échanger sur le sujet. Un dossier sera préparé pour le CE et le CHSCT pour le mois de septembre 2014. Pour donner de la visibilité sur les changements d’horaires, ce serait pour début octobre 2014. Monsieur Delalleau demande si l’A/B se verra changer ses horaires de travail. Monsieur Marie répond non pour le moment. Des actions ont été menées sous couvert des adhérents en ce qui concerne la volaille. Des commandes ont été modifiées. Les camions arrivent normalement vers 17H00. A priori les ressources sont en phase avec le besoin. Monsieur Marie indique que le dossier sera présenté à la rentrée. Le secrétaire du CE Le 11 juillet 2014 Vaquette Olivier |
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