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![]() Concours national de plaidoiries contre la peine de mort Règlement Le 9 octobre 2012, à l’occasion de l’ouverture de la journée mondiale contre la peine de mort, Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères, a lancé au Quai d’Orsay une campagne en faveur de l’abolition universelle de la peine de mort, en présence de la Garde des Sceaux, de Robert Badinter et de nombreux avocats et représentants d’ONG de tous les continents engagés dans ce combat. Dans le cadre de cette campagne, est institué un concours intitulé « Concours de plaidoiries contre la peine de mort ». Il est organisé par le ministère des affaires étrangères et le ministère de l’éducation nationale. 1. Objectif du concours : Le présent concours a pour objet de distinguer la meilleure plaidoirie contre la peine de mort réalisée par des élèves français. 2. Public concerné : Le concours est ouvert aux élèves des classes de seconde générale, technologique ou professionnelle des lycées publics et privés sous contrat de la métropole et de l’outremer (cf fiche ci-jointe « lien avec les programmes »). 3. Information des établissements : Les recteurs et vice-recteurs d’académie sont chargés d’informer les équipes pédagogiques de l’existence du concours et des modalités de participation. 4. Rédaction du texte de la plaidoirie : La participation au concours se fait par classe ou par groupe d’élèves (supérieur à 10) si l’équipe pédagogique juge ce choix opportun. Chaque classe ou groupe d’élèves participant est chargé de rédiger le texte d’une plaidoirie ne dépassant pas une feuille au format A4, recto/verso, dactylographié avec une police Arial Narrow 12 (interligne simple). Ce travail sera précédé d’un échange en classe, encadré par un enseignant, portant sur l’histoire de la peine de mort et de son abolition, en France et dans le monde. 5. Sélection académique : Les établissements transmettent au rectorat ou vice-rectorat d’académie la ou les compositions de leurs élèves, selon les modalités préalablement arrêtées par le recteur ou le vice-recteur de l’académie. Le recteur ou le vice-recteur de l’académie réunit un jury académique composé d’enseignants, de chefs d’établissements, de membres des corps d’inspections et de personnalités qualifiées de l’académie (professeurs d’université, avocats, responsables associatifs, etc.). Le jury académique est chargé de sélectionner une et une seule composition. Les services académiques transmettent cette composition, accompagnée du formulaire d’information téléchargeable à la page www.eduscol.education/plaidoyer-contre-la-peine-de-mort, par voie postale à l'adresse suivante : ministère de l'éducation nationale, direction générale de l'enseignement scolaire, DGESCO B3-4, « Concours national de plaidoiries contre la peine de mort », 110, rue de Grenelle, 75357 Paris 07 SP, au plus tard le vendredi 22 mars 2013. 6. Sélection nationale : Le directeur général de l’enseignement scolaire réunit, entre le lundi 8 et le vendredi 12 avril 2013, un jury national composé de représentants des ministères intéressés ainsi que de personnalités qualifiées qui se sont distinguées dans ce domaine. Le jury national est chargé de sélectionner les trois meilleures compositions parmi celles transmises par les services académiques. 7. Finale du concours : Les trois classes ou groupes d’élèves dont la composition a été sélectionnée par le jury national élisent chacun en leur sein un élève porte-parole qui sera appelé à représenter l’ensemble de la classe ou du groupe à la finale du concours. Un suppléant est également désigné afin de remplacer le porte-parole si celui-ci se trouve dans l’impossibilité de participer à la finale. La finale se déroule à Paris, entre le lundi 13 et le vendredi 17 mai 2013. Chaque élève porte-parole s’y rend accompagné d’un membre de l’équipe éducative de l’établissement (de préférence l’enseignant qui a encadré le travail des élèves). Lors de la finale, chaque porte-parole présente sa plaidoirie devant le jury national. Par la suite, les membres du jury pourront échanger quelques minutes avec le candidat. La durée totale de l’entretien avec le jury (plaidoirie et échanges) n’excédera pas une vingtaine de minutes par candidat. A l’issue des interventions des candidats, et après délibération, le jury proclame le nom du vainqueur du concours, en présence du Ministre de l’Education nationale ou de son représentant. 8. Prix du concours : L’élève vainqueur du concours (ou, en cas de défaillance, son suppléant) aura l’honneur d’accompagner le ministre des affaires étrangères qui représentera la France au 5ème Congrès mondial contre la peine de mort à Madrid en juin 2013. Liens possibles avec les programmes d’enseignement de la classe de seconde En classe de seconde générale et technologique, le programme d’éducation civique juridique et sociale traite de la question de l’Etat de droit. Il offre un cadre de réflexion privilégié sur la question de l’abolition de la peine de mort avec le thème 2 le citoyen et la loi. La mise en œuvre de ce thème est organisée autour de deux situations d’études : la première retrace les grandes étapes d’un texte législatif, l’abolition de la peine de mort est un exemple proposé. L’enseignement de français permet également un travail sur ce le sujet, notamment en lien avec l’objet d’étude « Genres et formes de l'argumentation : XVIIème et XVIIIème siècle ». D’une part, la lecture et l’analyse de textes de philosophe des Lumières permettent de mettre en évidence comment ces derniers ont commencé à remettre en cause la peine de mort, avec des positions diverses allant de sa limitation à son abolition, et de donner des repères culturels aux élèves nécessaires à la construction de leur propre pensée et de leur argumentation sur le sujet. D’autre part, l’étude des genres et formes de l’argumentation doit « donner aux élèves des repères concernant l'art oratoire » et les faire « réfléchir à l'exercice de la citoyenneté ». Le programme stipule que sont abordés « en particulier les genres de l'éloquence (épidictique, judiciaire, délibératif) et les règles de l'élaboration du discours (inventio, dispositio, elocutio, memoria, actio). » Le concours donne aux élèves l’occasion d’approfondir le travail sur l’argumentation en déployant leur propre éloquence judiciaire au service d’une cause précise et en fonction de contraintes préalablement définies. L’enseignement d’exploration de littérature et société offre également des possibilités de traiter de ce sujet, notamment au travers du thème « Ecrire pour changer le monde : l’écrivain et les grands débats de société » Textes de référence Programme d'enseignement d'éducation civique, juridique et sociale en classe de seconde générale et technologiqueArrêté du 21-7-2010 Bulletin officiel spécial n°9 du 30 septembre 2010Thème 2 : Le citoyen et la loi
Programme de l’enseignement commun de français en classe de seconde générale et technologique Arrêté du 21 juillet 2010 BO spécial n°9 du 30 septembre 2010 Programme de l’enseignement d’exploration de littérature et société Arrêté du 8 avril 2010 BO spécial n°4 du 29 avril 2010 |
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