Les sept clés de l'orthographe








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date de publication11.08.2018
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Les sept clés de l'orthographe
I - CLEF DE LA MEMOIRE
1) L’ancre d'un bateau commence par A comme amarre, l'encre d'un stylo commence par E comme écrire.

2) Apercevoir prend un P car on n'aperçoit que d'un œil.

3) L'hirondelle a besoin de 2 L pour voler.

4) Le seau se remplit d'eau, le sot est un idiot.

5) Viens mon chou, viens mon bijou, laisse tes joujoux, monte sur mes genoux pour lancer des cailloux aux vilains hiboux pleins de poux.

6) pour retenir les prépositions (qui introduisent infinitifs) : Adam part pour Anvers avec 200 sous sur lui. (à dans par pour en vers avec de sans sous sur (lui)

A 2 pour cent : à de pour sans.

7) Mourir et courir ne prennent qu'un R car on ne meurt qu'une fois et tous, nous courons à la mort.

Mais on se nourrit plusieurs fois.

8) AGRIPPER : un G, 2 P car il est âgé pépé…

9) Château /bateau : le château est assez solide pour supporter le ^ pas le bateau.

10) BOTTE et CHAUSSURE : deux T deux S car j'ai deux pieds.

11) Les noms et adjectifs en -AU, -EAU et -EU ont le pluriel en -X sauf pneu et bleu (Les pneus ne sont pas bleus.)

12) Les noms en –AL ont leur pluriel en –AUX, sauf trois façons de fait la fête : festivALS, bALS, carnavALS.

13) Les deux accents du mot déjà forment des « moustaches ».

 
II - CLEF DE LA POSITION
1) N se transforme souvent en M à la fin d'un préfixe devant un radical commençant par B, M, P (sauf dans bonbon, bonbonne et bonbonnière).

Se rappeler : Les pompiers emmènent les blessés en ambulance.
2) Les lois de l'accentuation.

Le mot réverbère résume toutes les lois :

ré - : quand « e » termine une syllabe écrite, et que la suivante ne comporte pas de « e » muet, accent aigu.

- ver - : pas d'accent quand la voyelle est suivie de 2 consonnes.

- bè - : quand « e » termine syllabe écrite et que la syllabe suivante comporte un « e » muet…

- re : on n'accentue jamais « e » muet.

Compléments :

Pas d'accent avant deux consonnes identiques, ou devant –x- : cesse, mallette, mirabelle, jette, mettre, examen),

Pas d'accent devant trois consonnes : élEctricité, mettre, estragon, sceptre, spectre

Attention ! Accent devant deux consonnes si la deuxième est L ou R : écrire, électricité, mépriser, étranger, mètre, éclairer.

 
III - CLEF DE LA PRONONCIATION
1) Pour retenir qu’il faut une cédille avant le O quand on veut le son [ s] , mais pas devant i et e :

Le maçon qui travaille comme une limace a les doigts pris dans le ciment.
2) –S- ou –SS- ?

Mieux vaut prendre du poisson que du poison.
Si j'entends [z], et qu'il est entouré de voyelles, alors je n'écris qu'un –S- : oiseau, peser, mésange, basique, saison.

Si j'entends [ss], entre deux voyelles, j'écris –SS- : message, passer, bassine, essayer, messe, rassis, asseoir, aussi.

Si j'entends [ss] à la fin d'un mot, j'écris –S : bus, un mas, un sas, je suis las, hélas, une vis, le sens, plus (+). Sauf : un pass (anglicisme)
Attention, certains –S sont à la fin des mots et ne s'entendent pas :

- pour les verbes, c'est la terminaison de TU (fin-is, rang-es, rentr-as, concl-us), de JE (pour les verbes du 2è et 3è groupe sauf : j'ai, je peux, je veux, je vaux), ou de NOUS (–ons).

- pour les noms et adjectifs, le –S du pluriel est muet. Mais au sg, certains mots ont déjà un –S : refus, cas, tas, pis, ras, relais, pas, tapis

- pour les autres mots : la plupart sont muets : dans, sous, ne… plus, ne… pas
3) L'impératif est en -E pour les verbes dont l'impératif se termine par une syllabe muette (c'est-à-dire pour tous les verbes en –ER), et en -S pour les autres verbes. Cas particuliers : lorsque l'impératif est suivi de "y" ou "en", les impératifs qui ne prennent pas de –S en prennent un exceptionnellement, pour faciliter la prononciation : Va, mais Vas-y ; Mange, mais Manges-en ; Prends ceci, mais Prends-en.

IV- CLEF DE LA DÉRIVATION
1) Pour démasquer une consonne muette à la fin d'un mot

  • pour un nom, penser au féminin : la marchande aide le marchand

  • Penser à des mots de la même famille : long  longueur, allonger

(Ce qui peut permettre aussi de différencier deux homophones comme point et poing / pointer, ponctuation et empoigner, poigne).

  • Pour le participe, penser au féminin. Quand le cours est compris, la leçon est apprise.


2) Le mot canard permet de mettre un seul N à CANE, la femelle du canard. ( Mais : canne de parapluie)

3) Flamber avec A comme flamme

4) Immense avec E comme mesure, existence comme exister…

5) Pour les adverbes en –mment, penser à l'adjectif qui correspond : vaillant -> vaillamment, patient -> patiemment. Au passage, les adverbes en –emment ou –amment viennent tous d'adj en –ant ou –ent. Tous les autres adverbes n'ont qu'un M (prétendûment, vraiment, joliment, sûrement…)

 
V- CLEF DE LA SUBSTITUTION
1) Quand on hésite entre é et er, remplacer par un verbe du 3ème groupe :

Si PRENDRE fonctionne, on écrit –ER. Autre test :

Je pose la question "faire quoi ?" avant le verbe en [e]. Si je peux donner la réponse, on écrit –ER :

Ex : Il vient de QUOI FAIRE ? dessiner

Il a QUOI FAIRE ? dessiné : question/réponse impossible, donc je n'écris pas –ER, mais –É / -ÉE / -ÉS / -ÉES.
2) Pour différencier des homophones, on peut remplacer :

  • Mais

par pourtant

  • Ou

par ou bien

  • Et

par et puis

  • Donc

(≠ dont) par c'est pourquoi



par ici

  • Ses

par les siens / les siennes , son, sa

  • Mes

par tes

  • On

par il / l'homme ou par Léon
3) Pour différencier des homophones dont certains sont des verbes, les mettre à l'imparfait :

  • A / avait

  • Est / était

  • Peut / pouvait

  • Sont / étaient


4) Quand on peut remplacer « quand » par lorsque, on écrit quand. (Sinon, c'est quant à lui = en ce qui le concerne…)
5) Qu'elle s'écrit en 2 mots quand on peut le remplacer par qu'il.

 
VI - CLEF DE L'ANALYSE
1) Pour savoir si un verbe est du 2ème groupe, il suffit de penser à son participe présent.

On peut se trahir en rougissant.

2) Quand LEUR est un pronom personnel, il est invariable. On peut le remplacer par LUI.

3) Au pluriel, les noms prennent le plus souvent un S, plus rarement un X.

4) Comment reconnaître un verbe conjugué dans une phrase ? C'est le seul mot qui va changer si on met "demain" ou "hier" au début de la phrase.

5) Comment différencier COD et CC ? Rajouter "et cela se passe" ou "et il le fait" ) Rajout possible avec un CC

Exemple : Le boulanger travaille la nuit / Le boulanger travaille la pâte.

Le boulanger travaille et cela se passe la nuit.

6) Pour trouver l'infinitif d'un verbe quand on le trouve conjugué dans un texte, se demander "et qu'est-ce qui l'empêche de ?" (Normalement, l'infinitif vient spontanément…)
7) Accord du participe passé
Accord du participe passé (PP) en (e) sans auxiliaire : si je peux rajouter "qui est" ou "qui sont" avant le verbe en (e), c'est un PP que j'accorde avec le nom auquel il se rapporte (comme un adjectif qualificatif).

Ex : les coureurs (qui sont) fatigués s'arrêtent.
Accord participe passé avec être : Je me pose la question "Qui est-ce qui (+vb)" pour trouver le sujet, car je vais accorder le PP avec ce sujet.
Accord participe passé avec avoir :

Etape 1 : si je reconnais l'auxiliaire « avoir », je barre au crayon le sujet.

Etape 2 : si, lorsque j'écris le participe passé, je connais le COD (parce qu'il m'a été dit avant dans la phrase), il y a accord entre le participe passé et le COD.

Ex : elle a vendu QUOI ? (je ne le sais pas encore, donc pas d'accord)

Les disques qu'elle a vendu QUOI ? des disques, donc accord : vendus
Accord quand il y a avoir et être :

Ex. « Elle a été enlevée », on prend la règle avec être, car il est plus important d’être que d’avoir ! Donc on accorde le PP avec le sujet.
8) Accord sujet/verbe : au moment où j'écris le verbe, je m'arrête, je cherche le sujet en disant "c'est …….. qui + verbe"

Ex : Les rollers de mon frère< roule ?> (ce sont les rollers qui roulent ) mieux que les miens.

Ex : Votre sœur les soigne ? (c'est ma sœur qui soigne) bien.
9) Quand il y a « tu », il y a « s ».
 

VII - CLEF DE LA PLACE
1) Devant un verbe conjugué, « leur » est invariable. Autre test : on peut le remplacer par lui (c'est donc un pronom personnel, et il signifie "à eux").

2) Lorsque "quelque" est placé devant un nombre, c'est un adverbe, qui signifie environ, il reste invariable. Il en mourut quelques dizaines, mais J'en connais quelque dix millions (quantité exacte).

3) Après une préposition, le verbe est un infinitif présent. Appartement à louer (comme : Voiture à vendre), cartes à jouer.

4) «  Les, des, mes, tes, ses, nos, vos, ces, plusieurs, quelques, tous » sont contagieux : ils donnent leur « s » à ce qui suit.

5) "Ce" est généralement devant un NOM, on peut le remplacer par "mon", "le", alors que "se" est devant un VERBE, et il veut dire que l'action du verbe est réfléchie (elle s'exerce sur celui qui parle, ou à partir de celui qui parle, comme se laver, ou se dire, s'excuser). Exceptions : CE + formes du vb être (c'est, ce sera, ce fut).

 

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