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L’énonciation dans la langue. Ascriptivisme, pragmatique intégrée et sens indiciel des expressions », Ironie et un peu plus. Hommage à Oswald Ducrot pour son 80ème anniversaire, textes réunis par Vahram Atayan et Ursula Wienen, Francfort, Peter Lang, 2010, p. 65-85. 50 Herman Parret, « La mise en discours en tant que déictisation et modalisation », op.cit. p. 89. 51 Ibid., p. 89. Distinguant entre quatre stratégies énonciatives, Herman Parret associe le « brayage » au couple « embrayage/débrayage », la « modification (expressivité) » à l’opposition « subjectivation/objectivation », l’« actionnalisation (contractualité ) » au passage de la « performativisation » à la « déperformativisation » et, enfin, la « tension (authenticité) » à la « symbolisation » qui tranche avec l’ « ana/cataphorisation », Ibid., p. 92. 52 Cf. Pierre Ouellet, Voir et savoir. La Perception des univers du discours, Candiac (Québec), Les Éditions Balzac, 1992, p. 406-407 : « Cette stratégie énonciative – dont l’effacement des sujets anthropologiques de l’énonciation est le résultat – consiste à déporter la responsabilité énonciative du “je” vers le “nous” (qui unit, dans une même instance coénonçante, l’énonciateur et l’énonciataire), puis vers le “on” (qui désindividualise l’énonciateur pour faire de l’énoncé ou du discours lui-même sa propre instance énonciative : la Science parle), et enfin vers le “il” (qui objective et universalise l’instance d’énonciation en l’identifiant à l’univers des objets du discours ou des événements rapportés : les faits parlent) ». Au sujet de l’« effacement énonciatif », cf. également Alain Rabatel, « L’effacement énonciatif dans les discours représentés et ses effets pragmatiques de sous- et de sur-énonciation », Estudios de Lengua y Literatura francesas, no 14, 2003, p. 33-61. 53 Herman Parret, « La mise en discours en tant que déictisation et modalisation », op. cit. p. 91. 54 « Das denkende, vorstellende, Subjekt gibt es nicht », Tractatus logico-philosophicus, op. cit., 5.631, p. 90. Albert Shalom note à ce propos : […] si la notion d’image doit être considérée réellement comme le principe essentiel, fondamental, du langage, alors il n’y a plus de place pour des variations subjectives, et le sujet ne peut être qu’une sorte de miroir reflétant, à partir d’une perspective particulière, la réalité environnante », « De la langue comme image à la langue comme outil », Langages, vol. 1, no 2, 1966, p. 100. 55 Jean-François Bordron ajoute : « Le schème est avant tout une règle de construction ou procédure. Comme telle, une règle procédurale fournit la généricité. En même temps, elle ne produit, à chacun de ses usages, que du particulier », « Schéma, schématisme et iconicité », Protée, vol. 21, no 1, 1993, p. 11-12. 56 Jean-François Bordron, « Schéma, schématisme et iconicité », op. cit. p. 13. 57 Pierre Ouellet, « Le don des formes. Schématisme et actes perceptifs », Protée, vol. 21, no 1, 1993, p. 15-24. 58 Cf. (http://www.palais-découverte.fr/index.php?id=858) : Dans un triangle rectangle, le carré de l'hypoténuse est égal à la somme des carrés des deux autres côtés : a² + b² = c². Idée 1: deux parallélogrammes qui ont la même base et la même hauteur ont aussi la même aire ; Idée 2 : lorsqu'on déplace une figure, son aire ne change pas ; Idée 3 : si une figure est dilatée ou contractée dans un facteur k, son aire est multipliée par k² ; Idée 4… 59 Cf. Jacques Fontanille, « Textes, objets, situations et formes de vie. Les niveaux de pertinence du plan de l’expression dans une sémiotique des cultures », La Transversalité du sens. Parcours sémiotiques, textes réunis par Juan Alonso et alii, PUV Saint-Denis, 2006, et Jacques Fontanille, Pratiques sémiotiques, PUF, 2008. Globalement, Jacques Fontanille étudie le passage des signes aux textes, des textes aux objets, des objets aux pratiques, des pratiques aux stratégies et, enfin, des stratégies aux formes de vie. 60 Jacques Fontanille, « Textes, objets, situations et formes de vie. Les niveaux de pertinence du plan de l’expression dans une sémiotique des cultures », op. cit., p. 218. 61 L’expression appartient à Éric Landowski, que Jacques Fontanille cite dans « Textes, objets, situations et formes de vie. Les niveaux de pertinence du plan de l’expression dans une sémiotique des cultures », Ibid., p. 222. 62 Cf. Jacques Fontanille, Sémiotique des pratiques, PUF, 2008, p. 26-27. 63 Voir notamment Images de soi dans le discours. La Construction de l’ethos, textes réunis par Ruth Amossy, Lausanne, Delachaux & Niestlé, 1999. Voir Ekkehard Eggs au sujet de l’articulation du logos (dont relève la démonstration selon Aristote), avec l’ethos et le pathos : « […] le logos convainc en soi et par soi-même indépendamment de la situation de communication concrète tandis que l’ethos et le pathos sont toujours liés à la problématique spécifique d’une situation et, surtout, aux personnes concrètes impliquées dans cette situation », « Ethos aristotélicien, conviction et pragmatique moderne », op. cit., p. 45. On notera que selon Dominique Maingueneau, « l’ethos se montre, il ne se dit pas », op. cit., p. 77. 64 Jean-Blaise Grize, Logique et langage, Ophrys, 1990, p. 65. 65 Jean-Blaise Grize, « Le point de vue de la logique naturelle : démontrer, prouver, argumenter », L’Argumentation aujourd’hui. Positions théoriques en confrontation, textes réunis par Marianne Doury et Sophie Moirand, Presses Sorbonne Nouvelle, 2004, p. 38. Les « propositions » de la démonstration sont à distinguer des « énoncés » : « […] (on ne voit jamais figurer dans une démonstration des expressions comme “sans doute” ou “je pense” par exemple) », Ibid., p. 38. 66 Ibid., p. 37. 67 Ibid., p. 36. 68 Ibid., p. 37-38. 69 Ibid., p. 39. 70 Pour Chaïm Perelman, l’argumentation se distingue de la démonstration par son caractère non contraignant, Le Traité de l'argumentation. La Nouvelle Rhétorique, écrit en collaboration avec Lucie Olbrecht-Tyteca, 1ère édition, PUF, 1958. 71 Voir Nelson Goodman, Langages de l’art. Une Approche de la théorie des symboles, Nîmes, Éditions Jacqueline Chambon, 1990. 72 Nelson Goodman, Langages de l’art, op. cit., p. 280-281. 73 Poussant la réflexion plus avant, on peut considérer qu’en vertu de l’interprétation telle qu’elle est conçue ici la signification devient un sens déterminé ; au sujet de cette distinction, voir notamment François Recanati, La Transparence et l’énonciation, Paris, Seuil, 1979, p. 164. 74 La question rejoint celle de la « fidélité » de l’exécution musicale à la partition. Selon Nelson Goodman, l’exécution peut être plus ou moins « convenable » : « […] “convenable” ne peut vouloir simplement dire “concordant avec la partition”. La propriété en question est plutôt une concordance avec les instructions supplémentaires qui peuvent être ou non verbales, être imprimées au fil de la partition, ou données tacitement par la tradition, de vive voix, etc. », Langages de l’art, op. cit., p. 280. 75 Au sujet des traits visuels « pertinents », cf. Odile Le Guern, « L’en deçà et l’au-delà de la signification. Entre sens et signification : de la composante esthétique à la lecture des motifs et de leur mise en discours », L’Image entre sens et signification, textes réunis par Anne Beyaert-Geslin, Publications de la Sorbonne, 2006, p. 170. 76 Nelson Goodman, Langages de l’art, op. cit., p. 205-207. 77 Ibid., p. 273. 78 Cf. Nelson Goodman : « Alors qu’il existe une ligne au moins théoriquement nette entre schémas denses et articulés, parmi les schémas denses la différence entre le représentationnel et le diagrammatique est une question de degré ». À la faveur d’une différence syntaxique, on peut alors « faire des diagrammes de montagnes, et des images de battements de cœur », Langages de l’art, op. cit., p. 273. 79 Si l’on suit Nelson Goodman, l’esthétisation passe par l’attribution d’une « densité » à la fois syntaxique (du côté du signifiant) et sémantique, les degrés de la saturation syntaxique étant fonction de la mise à contribution plus ou moins strictement poursuivie des détails au plan de l’expression, Langages de l’art, op. cit. 80 Au sujet du « ressenti esthétique », voir notamment Marie Renoue, Sémiotique et perception esthétique, Limoges, PULIM, 2001. |
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