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[en ligne], NAS, 2011, N° 114. Disponible sur : http://revues.unilim.fr/nas/document.php?id=3748.

2 On trouve l’expression « théorie de la dépiction » notamment dans Jacques Bouveresse, « Wittgenstein et le langage comme image de la réalité », Cahiers philosophiques, 1987, no 32, p.7-16.

3 Aristote, Organon III (Les Premiers Analytiques), trad. nouvelle et notes par J. Tricot, Vrin, 2001 (1992), p. 4-5.

4 Gottfried Wilhelm Leibniz, Nouveaux Essais sur l’entendement humain, GF Flammarion, 1990 (1765 posth.).

5 À leur tour, Frege et Russell conçoivent la logique sur le modèle d’une théorie axiomatique. On verra plus loin que Wittgenstein rejette l’idée qu’il y a des axiomes en logique, ou encore il considère que les axiomes doivent être des « hypothèses » ; à ce sujet, cf. Mathieu Marion, Ludwig Wittgenstein. Introduction au « Tractatus logico-philosophicus », PUF, 2004, p. 98-109.

6 Philippe Hamon, Introduction à l’analyse du descriptif, Hachette, 1981, p. 46.

7 Ibid., p. 76.

8 Ibid., p. 76.

9 Ibid., p. 78.

10 Jacqueline Authier-Revuz, Ces Mots qui ne vont pas de soi. Boucles réflexives et non-coïncidences du dire, Larousse, t. 1 et t. 2, 1995.

11 Antonia Soulez (dir.), Dictées de Wittgenstein à Waismann et pour Schlick I, PUF, 1997, p. 253.  

12 Ludwig Wittgenstein, Philosophische Grammatik, Frankfurt am Main, Suhrkamp, 1984 (erste Auflage) ; Oxford, Basil Blackwell, 1969 ; Philosophische Untersuchungen, Frankfurt am Main, Suhrkamp, 1971 (erste Auflage) ; Oxford, Basil Blackwell, 1958.


13 Cf. Jacques Bouveresse, « “Le tableau me dit soi-même…”. La théorie de l’image dans la philosophie de Wittgenstein », Macula, 5/6, 1978, p. 160 et Essais III. Wittgenstein & les sortilèges du langage », Marseille, Agone, 2003. Jacques Bouveresse cite un passage de la Grammaire philosophique : « Imaginons une histoire en images, faite d’images schématiques, donc davantage semblable au récit dans une langue qu’une suite de peintures réalistes. […] Et une phrase de notre langue verbale se rapproche d’une telle image de ce langage d’images beaucoup plus que l’on ne croit », op. cit., p. 161.

14 Ludwig Wittgenstein, Philosophische Untersuchungen, op. cit., p. 175 ; pour la traduction française, voir Jacques Bouveresse, « “Le tableau me dit soi-même…”. La théorie de l’image dans la philosophie de Wittgenstein », op. cit., p. 163.

15 Ludwig Wittgenstein, Philosophische Grammatik, op. cit., p. 162 ; pour la traduction française, voir Jacques Bouveresse, « “Le tableau me dit soi-même…”. La théorie de l’image dans la philosophie de Wittgenstein », op. cit., p. 163. Désormais, la proposition est une image de la réalité si l’on peut employer une image comme une proposition : l’expression « image » n’est « décidément trompeuse » que si elle est prise littéralement, « si on tente de voir dans la proposition une image au sens originel », Antonia Soulez (dir.), Dictées de Wittgenstein à Waismann et pour Schlick I, op. cit., p. 255.

16 Au sujet de l’isomorphie structurelle, cf. notamment tel passage du Tractatus : « Que les éléments de l’image soient entre eux dans un rapport déterminé présente (stellt vor) ceci : que les choses sont entre elles dans ce rapport », 2.15 ; trad. Gilles Gaston Granger, Gallimard, 1993, p. 38 ; pour les termes allemands, que nous ajoutons, cf. Tractatus logico-philosophicus. Logisch-philosophische Abhandlung, Frankfurt am Main, Suhrkamp, 1980 (15. Auflage).

Quant à la « méthode de projection », elle est « la pensée du sens de la proposition » : « Nous usons du signe sensible (sonore ou écrit, etc.) de la proposition comme projection de la situation possible », Tractatus logico-philosophicus, trad. Gilles Gaston Granger, op. cit., p. 41. Si Wittgenstein abandonne plus ou moins l’idée de la coordination entre le langage et la réalité dès le début des années trente, il écrit dans Philosophische Grammatik : « Je peux assurément comparer la fixation de significations verbales à la fixation d’une méthode de projection, comme celle qui sert à la reproduction de configurations spatiales (“la proposition est une image”) ; c’est une bonne comparaison : mais elle ne nous dispense pas d’examiner le fonctionnement de la désignation par des mots, lequel a ses règles propres », op. cit., p. 93 ; pour la traduction française, voir Jacques Bouveresse, « “Le tableau me dit soi-même…”. La théorie de l’image dans la philosophie de Wittgenstein », op. cit., p. 160.

17 Tractatus logico-philosophicus, 4.04, trad. Gilles Gaston Granger, op. cit., p. 55.

18 Tractatus logico-philosophicus, 3, ibid., p. 41.

19 Tractatus logico-philosophicus, 2.181, ibid., p. 40 ; cf. également 2.18, ibid., p. 39-40 : « Ce que toute image, quelle qu’en soit la forme, doit avoir en commun avec la réalité pour pouvoir proprement la représenter (abbilden) – correctement ou non – c’est la forme logique, c’est-à-dire la forme de la réalité ».

20 Tractatus logico-philosophicus, 4.012, 4.015, ibid., p. 52. Pierre Klossowski traduit le terme allemand Gleichnis par « similitude », Gallimard, 1961, p. 47.

21 Tractatus logico-philosophicus, Logisch-philosophische Abhandlung, 2.182, op. cit., p. 18 ; trad. Gilles Gaston Granger, op. cit., p. 40. Au sujet de l’image qui est « aussi une image logique », voir également Jacques Bouveresse, Le Mythe de l’intériorité. Expérience, signification et langage privé chez Wittgenstein, Éditions de Minuit, 1987, p. 120.  

22 Diego Marconi, La Philosophie du langage au XXe siècle (trad. Michel Valensi), Éditions de l’Éclat, 1997, p. 38.

23 Cf. Notebooks, 1914-1918, Oxford, B. Blackwell, 1961, p. 7 ; cité par Jacques Bouveresse, « “Le tableau me dit soi-même…”. La théorie de l’image dans la philosophie de Wittgenstein », op. cit., p.153.

24 Ibid., p. 154.

25 Voir Denis Perrin au sujet d’un rapprochement avec la définition mécanique de Hertz, dans Prinzipien der Mechanik (1894), « Wittgenstein et le clair-obscur de l’image », L’Image, textes réunis par Alexander Schnell, Paris, Vrin, 2007, p. 100.

26 Tractatus logico-philosophicus, 2.201 et 3.13, trad. Gilles Gaston Granger, op.cit., p. 40 et p. 42. Dans une perspective plus sémiotique (voir infra), nous proposons de traduire eine Möglichkeit des Bestehens und Nicht-bestehens par « une possibilité d’existence et de non-existence » ; cf. également Tractatus logico-philosophicus, trad. Pierre Klossowski, op. cit., p. 33.

27 Tractatus logico-philosophicus, 4.031, trad. Gilles Gaston Granger, op. cit., p. 54.

28 En écrivant dans Grammaire philosophique que dire qu’on voit une table dans une image, c’est caractériser l’image en faisant abstraction de l’existence d’une table « réelle », Wittgenstein en propose une version radicale, op. cit., p. 165.

29 Tractatus logico-philosophicus, 4.03, trad. Gilles Gaston Granger, op. cit., p. 54.

30 Jacques Fontanille, Sémiotique du discours, Limoges PULIM, 2003 (1998).

31 Voir notamment Marion Colas-Blaise, « Quand nier, c’est agir. Vers une définition de la “textualité négative” », Nouveaux Actes Sémiotiques, 2011, http://revues.unilim.fr/nas/document.php?id=3971.

32 En traduisant par « représentation » le mot allemand Darstellung, nous nous écartons de la traduction de G.G. Granger, qui a recours à « figuration », le terme « représentation » traduisant l’allemand Abbildung. Dans « Wittgenstein et le clair-obscur de l’image », op. cit., Denis Perrin traduit Abbildung par « dépiction ».

33 Sans être en mesure d’établir une correspondance parfaite (voir aussi Denis Perrin, « Wittgenstein et le clair-obscur de l’image », op. cit., p. 98, au sujet de possibles divergences internes au texte allemand), on proposera désormais le terme « représenter » pour darstellen ; cf. par exemple 4.04 : « Am Satz muß gerade soviel zu unterscheiden sein, als an der Sachlage die er darstellt », Tractatus logico-philosophicus, Logisch-philosophische Abhandlung, op. cit., p. 37. Alors que Pierre Klossowski traduit par « représenter » (un état de choses), Tractatus logico-philosophicus, op. cit., p. 49, Gilles Gaston Granger opte pour le verbe « présenter », Tractatus logico-philosophicus, op. cit., p. 54.

34 Au sujet de la sémiotique tensive, voir surtout Jacques Fontanille et Claude Zilberberg, Tension et signification, Hayen, Mardaga, 1998 ; voir également Jacques Fontanille, Sémiotique et littérature. Essais de méthode, PUF, 1999.

35 Voir, par exemple, Tractatus logico-philosophicus, 2.11 : « L’image présente (stellt… vor) la situation dans l’espace logique, la subsistance et la non-subsistance des états de choses », trad. Gilles Gaston Granger, op. cit., p. 38.  

36 Voir, par exemple, Tractatus logico-philosophicus, Logisch-philosophische Abhandlung, 2.1514, op. cit., p. 17 : « Die abbildende Beziehung besteht aus den Zuordnungen der Elemente des Bildes und der Sachen ». Gilles Gaston Granger et Pierre Klossowski traduisent respectivement par « relation représentative » et « relation de représentation » (op. cit., p. 39 et op. cit., p. 34).

37 Contre la conception axiomatique de la logique de Frege et Russell, Wittgenstein rejette l’évidence comme critère de la proposition logique ; cf. Tractatus logico-philosophicus, 6.127, trad. Gilles Gaston Granger, op. cit., p. 102. Les axiomes doivent être « supposés » : cf. Antonia Soulez (dir.), Dictées de Wittgenstein à Waismann et pour Schlick Iop. cit., p. 106. Cf. aussi Christiane Chauviré : « […] la démonstration mathématique est moins pour Wittgenstein la vérification d’un énoncé portant sur un fait que la détermination d’un sens qui n’existe pas sans elle. Les mathématiques opèrent à un niveau antérieur à celui de l’attribution d’une valeur de vérité : celui de la constitution du sens », Le grand miroir. Essais sur Peirce et sur Wittgenstein, Besançon, Presses universitaires franc-comtoises, 2003, p. 338.

38 Tractatus logico-philosophicus, 4.121, trad. Gilles Gaston Grangr, op. cit., p. 58. Cf. également la traduction de Pierre Klossowski pour aufweisen : « Elle l’exhibe », op. cit., p. 53.

39 L’idée de l’image qui « me dit quelque chose », à travers « ses formes et couleurs », est développée notamment dans Philosophische Grammatik, op. cit., p. 26-27. Jacques Bouveresse résume la problématique en ces termes : « Ce que Wittgenstein a dû découvrir à ce moment-là n’est pas tellement que la proposition est une image, mais plutôt que l’image est, ou en tout cas pourrait être, une proposition, que toute image contient une potentialité de sens propositionnel. Bien entendu, il n’a pas pu perdre de vue, même à cette époque, qu’un bon nombre de représentations picturales ne “disent” rien, en tout cas rien qui soit susceptible d’être vrai ou faux. Mais ce qui est important est qu’elles pourraient le faire […] », « “Le tableau me dit soi-même…”. La théorie de l’image dans la philosophie de Wittgenstein », op. cit., p. 159.

40 On peut traduire wenn par « si ».

41 Tractatus logico-philosophicus, 4.022, trad. Gilles Gaston Granger, op. cit., p. 53.

42 Voir notamment une des définitions de l’assertion selon Antoine Culioli : « Au sens strict, assertion s’emploiera chaque fois que l’énonciation porte sur une certitude, c’est-à-dire chaque fois que l’on est en mesure de déclarer vraie une proposition, que celle-ci soit de forme affirmative ou négative, à l’exclusion des autres modalités » (Encyclopédie Alpha, 1968, s.v. ASSERTION).

43 Jean-Claude Coquet, Phusis et logos. Une Phénoménologie du langage, PUV, Université Paris 8, Saint-Denis, 2007, notamment p. 36-37.

44 Sans doute le quasi-sujet caractérise-t-il aussi l’image potentialisante qui re-présente ou reproduit.

45 Jean-Claude Coquet, Phusis et logos : Une phénoménologie du langage, op. cit., p. 36-37.

46 Mathieu Marion, Ludwig Wittgenstein. Introduction au « Tractatus logico-philosophicus », op. cit., p. 109.

47 Herman Parret, « La mise en discours en tant que déictisation et modalisation », Langages, no 70, 1983, p. 83-97.

48 Karl Bühler, Sprachtheorie, Die Darstellungsfunktion der Sprache. [Das Organon-Modell], Iéna, Verlag von Gustav Fischer, 1934 ; cité par Herman Parret, « La mise en discours en tant que déictisation et modalisation », op.cit., p. 88.

49 Pour François Recanati, Alain Berrendonner, Oswald Ducrot ou Henning Nølke, le langage ne consiste pas seulement à dire le monde, mais – à travers diverses classes d’expressions comme les interjections, les adverbes de phrase, différents modalisateurs et connecteurs – à montrer symptomatiquement son énonciation. À ce sujet, voir plus particulièrement Laurent Perrin, « Le sens montré n’est pas dit », L’Énonciation dans tous ses états, articles réunis pas Merete Birkelund, Maj-Britt Mosegaard Hansen et Coco Norén, Berne, Peter Lang, 2008, p. 157-187, et « 
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