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3 Votre parcours de formation Présentez l’ensemble de votre parcours de formation, ainsi que le(s) diplôme(s) obtenu(s). Pour cela, indiquez les principales étapes de votre scolarité ainsi que les différentes formations que vous avez suivies par la suite (stages, formations suivies en cours d’emploi, actions de formation continue, formations suivies dans le cadre d’un congé individuel de formation, …).
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intervention
travail significatives en lien avec les fonctions du référentiel professionnel
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bénévole
de votre structure
structure
intervenez ![]() 4.1.1 - Votre emploi ou votre fonction bénévole La structure (association, établissement, collectivité, service, …) dans laquelle vous exercez votre emploi ou votre fonction bénévole Nom : MAX CILIA Statut juridique : association à but non lucratif (droit local 1908) Activité principale : développer la vie sociale, sportive et culturelle des personnes handicapées Adresse : 3, rue de la gare Code postal :67590 Commune : La Claquette Effectif : 12 membres actifs et 7 membres bénéficiaires La nature de votre emploi salarié, non salarié ou de votre fonction bénévole Intitulé de votre emploi ou de votre fonction bénévole : Présidente Date d’entrée dans l’emploi ou la fonction bénévole : septembre 2003 Date de fin d‘emploi ou de fonction bénévole : en cours S’agit-il d’un emploi : A temps plein A temps partiel (précisez la quotité ……. ) S’il s’agit d’une expérience bénévole, indiquez le temps que vous y consacrez : 35h…………… (par exemple, nombre d’heures par semaine) 4.1.2 - L’environnement institutionnel de votre structure Décrivez l’environnement institutionnel dans lequel s’inscrit votre structure. Présentez les partenaires, donneurs d’ordre, financeurs, … avec lesquels votre structure est en relation. Vous ferez notamment clairement apparaître ceux avec lesquels vous êtes personnellement en relation en précisant la nature de ces relations et leur fréquence. Si besoin est, vous pouvez vous aider d’un schéma ou d’un tableau. Evoquez précisément la nature des mesures ou des dispositifs qui déterminent votre intervention. L’association « MAX CILIA » est régit par la loi 1901 et par les articles 21 à 79 du code civil local (loi de 1908) en vigueur dans le Bas-Rhin pour quelques modifications spécifiques à quelques départements de France. Elle se doit aussi de respecter les lois de 1975, 2002 et 2005 pour le rapport aux usagers mais n’est pas soumis aux exigences des institutions car il s’agit pour le moment d’interventions bénévoles sans établissement attitré. Je suis présidente de cette association et donc garante des valeurs, et responsable des actes faits au nom de celle-ci. Cette association a pour but de développer a vie sociale, sportive et culturelle des personnes handicapées. A la rentrée 2005/2006, les activités proposées sont : -des sorties culturelles tous les mois -des activités manuelles tous les mercredis après-midis à Rothau -des activités d’expression corporelle et musicale les samedis matins Et nous sommes en train de mettre en place : -une section de billard pour personnes handicapées -des activités manuelles les vendredis après midis à Obernai -des partenariats divers avec des associations sportives, de personnes en difficulté, ou ayant un but parallèle au nôtre. Dans cette association (annexe 1), nous accueillons des personnes handicapées de tous âges et de tous handicaps. A la rentrée, nous comptons quatre femmes entre 30 et 45 ans : l’une d’entre elles, Marianne, s’est retrouvée en fauteuil à la suite d’un accident de voiture, il y a cinq ans Les trois autres femmes sont déficientes mentales (trisomie, retard mental de naissance), elles comprennent les consignes et développent de nouvelles capacités depuis leur entrée dans l’association il y a deux ans. Nous encadrons également trois hommes. Franck a 61 ans, est retraité après avoir travaillé en Centre d’Aide par le Travail. Frédéric, 55 ans, en maison de retraite suite à des maltraitances, il est atteint de démence. Sid, 32 ans, est handicapé mental de naissance et a un handicap physique suite à une opération du genou. Ce groupe est très diversifié ; les capacités des uns et des autres diffèrent quelques fois beaucoup. Lors de la création de l’association, l’idée de rassembler tous les handicaps sur les mêmes activités me semblait enrichissante. Je suis très contente de voir le résultat aujourd’hui par rapport à l’entraide qui se développe au sein des ateliers et des sorties. Mais il est clair que, pour les projets en cours ou à venir, je dois faire attention à ce que chacun puisse trouver sa place à chaque fois, quelque soit ses difficultés et aménager les sorties pour tous. Je veille ce que nous ayons les accès handicapés où nous allons, que le niveau de compréhension de l’action mise en place soit à la portée de tous, que les tensions au sein du groupe soient gérées, etc… Un autre problème récurrent, c’est au sujet des transports : Marianne ne peut être transportée qu’en ambulance et ne peut effectuer aucun transfert, je dois veiller à ce que chacun en tienne compte dans les projets. En tant que présidente, je me dois de gérer aussi les soucis d’organisation : le nombre d’accompagnateur, la formation des encadrants, le suivi des projets, les demandes de subventions, etc. Nos partenaires, donneurs d’ordre, financeurs, etc… : Les soutiens matériels et humains : Nos partenaires directs sont certaines mairies (Rothau, Schirmeck) qui nous mettent à disposition les locaux que nous utilisons chaque semaine. L’association des portuguais de la Vallée de la Bruche qui nous met à disposition leur terrain de football et leur clubhouse pour nos activités d’été et qui nous détache des bénévoles pour certaines manifestations. La MJC de Barembach qui nous accompagne avec leurs bénévoles sur certaines manifestations également. Les soutiens financiers : Nous ne faisons de demandes de subventions que pour des manifestations ponctuelles : les aides de l’état nous ayant été refusée à diverses reprises, nous préférons utiliser ce temps à trouver des moyens de financer nos actions plus sûres. Nos ressources proviennent principalement des donateurs privés qui nous soutiennent tous les ans, et de l’argent que nous récupérons lors de manifestations que nous mettons nous-mêmes en place. Nous présentons tous les ans des dossiers lors d’appels à projet de la Caisse d’Epargne (où nous avons été primés une fois), à « envie d’agir » de Jeunesse et sports (où nous avons été aidé à hauteur de 500€ pour notre projet handi’billard), à handinov’, le crédit mutuel, etc. Les soutiens en partenariat : Les clubs de billard d’Obernai et de Schiltigheim nous soutiennent dans nos projets et nous aident à trouver du matériel, nous acceptent dans leurs locaux pour nous expliquer les règles de ce jeu, sont prêts à nous accompagner dans la création d’une équipe handi’billard quand nous en auront les capacités. Des associations oeuvrant autour du handicap comme l’APEEIMC sur Illkirch, Lor’run à Châtenois, pour les plus présentes mais aussi Avenir dysphasie, autisme alsace, APEH à Gresswiller, et bien d’autres qui sont des associations qui nous aident ponctuellement pour des questions plus précises de prise en charge, qui parlent de nous comme nous le faisons à l’inverse avec eux pour nous faire connaître, … Ainsi, nous avons intégrer la course à Châtenois auprès de Lor’run pour créer une section handicap, nous participons au forum du 31 mars 2007 à la MDPH du Bas-Rhin auprès de l’APEEIMC et AAD pour parler du handicap au quotidien, etc. Le colibri est une association qui nous permet de suivre des formations en lien avec le monde associatif (gérant d’association, trésorerie, etc.) La maison des associations et nombre de contacts sur internet permettent de gérer au mieux les changements associatifs et de se tenir au courant des évolutions. Les services fiscaux sont des interlocuteurs ponctuels, nous sommes en lien avec eux pour être reconnu afin de délivrer des attestations de remise de dons pour les impôts. En tant que présidente de l’association, je suis en contact avec ces interlocuteurs. Je peux déléguer à d’autres membres de confiance si besoin mais je suis le plus souvent la première interlocutrice pour les échanges. Je supervise l’ensemble des actions et assure, avec une autre personne quand cela est possible, les différents rendez-vous, appels téléphoniques, montage de dossiers, etc. 4.1.3 - Votre structure Décrivez la structure (association, établissement, collectivité, service, …) dans laquelle vous exercez. Faîtes notamment apparaître :
Un organigramme, faisant apparaître votre position, pourra compléter votre description. Les missions : L’association MAX CILIA a comme mission première de développer la vie sociale, sportive et culturelle des personnes handicapées quelque soit la déficience ou l’âge. Elle a des valeurs qui transparaissent dans chaque action et qui sont la ligne de conduite à tenir absolument ; je suis garante du respect de celles-ci:
Son organisation interne : Je vais vous présenter l’organigramme de l’association : Voici le bureau de l’association composé de sept membres : ![]() Rôle de chacun : -un responsable handicap, qui prend en compte la spécificité des handicaps (adaptations nécessaires, parcours de la famille, besoins, conseils administratifs spécifiques, etc…) -une secrétaire, qui saisit les comptes rendus, fait les courriers et les convocations, etc… -une trésorière adjointe, qui accompagne la trésorière dans son travail -une trésorière, chargée de suivre les comptes de l’association, d’aider aux demandes de subventions, etc… -une vice-présidente, qui seconde la présidente -une présidente, qui dirige, communique, collecte, gère, entreprend, autocontrôle l’association; ![]() Les membres du C.A. (Conseil d’Administration) sont entre 7 et 15 d’après les statuts. Actuellement, neuf personnes composent ce groupe. Nous nous réunissons tous les mois afin d’aborder les projets passés afin d’en faire les bilans, et de prévoir les projets à venir. Nous validons les projets ensemble et abordons la trésorerie pour en faire un suivi, les soucis de terrain, les nouvelles arrivées, les conflits à gérer, etc. Les membres actifs sont les personnes bénévoles qui agissent dans l’intérêt de l’association et des personnes handicapées. Elles travaillent en direct avec les personnes handicapées ou de façon secondaire en montant des projets, en faisant des démarches diverses (recherche d’informations, préparation de manifestations pour rentrer d’argent, prise de contact pour des ateliers ou des sorties exceptionnelles, etc.) Les membres bénéficiaires sont les personnes handicapées qui profitent de l’accompagnement aux loisirs et aux sports que nous mettons en place. Leur participation aux projets de l’association et leurs demandes sont prises en compte le plus souvent possible et dans la mesure du réalisable. 4.1.4 - Votre position dans cette structure Précisez votre position dans cette structure. Présentez et commentez vos principales fonctions et/ou responsabilités. Si la nature de vos fonctions a évolué au fil des années, faites état des évolutions marquantes. Identifiez vos principaux interlocuteurs au sein de votre structure et présentez la nature des relations que vous entretenez avec eux. Je suis présidente de cette association, mes fonctions se déclinent donc ainsi :
A cette place, diriger est essentiel pour maintenir la bonne tenue de l’association. En tant que présidente, je suis responsable des actes de l’association « MAX CILIA », et je dois rendre compte de mes actes et des actes commis en mon nom jusqu’au tribunal correctionnel. Mais avant ça, je dois rendre compte à chaque membre des actions menées par l’association. Je suis également responsable du maintien de l’éthique de l’association ; ainsi, je suis l’élément qui va, en priorité, veiller à ce que les notions de respect et de bien-être des membres bénéficiaires soient conservées. Diriger, c’est aussi gérer les ressources humaines. Dans un premier temps, c’est « recruter » des membres actifs motivés, sur lesquels il est possible de s’appuyer, et qui suivent les valeurs de l’association « MAX CILIA » citées précédemment. Je dois ensuite repérer les personnes qui peuvent tenir les places importantes du bureau, puis du Conseil d’Administration. Ces personnes doivent s’investir au sein de « MAX CILIA », je compte sur elles et je leur délègue des tâches, ou des projets. Une fois qu’elles intègrent l’association, ces bénévoles sont systématiquement cadrés pour ne pas « oublier » un projet, ou devenir un « membre fantôme » qui ne serait plus qu’un nom sur une liste… Il est donc nécessaire en ce qui me concerne de toujours veiller à maintenir leurs motivations voire à développer de nouvelles énergies en leur proposant de nouvelles idées, de nouveaux projets, de nouvelles responsabilités, etc. Dans l’association « MAX CILIA », tous les membres sont bénévoles mais sous certaines conditions : si on souhaite accompagner, donner de son temps, participer, alors il faut alors devenir membre actif, afin de faire comprendre aux gens que c’est un investissement plus long qu’une « envie d’un moment » ; le terme « actif » est représentatif de ce que les membres du C.A. attendent des nouveaux arrivants ! Après un an d’exercice dans ces fonctions, je me rends compte de plus en plus que diriger c’est aussi déléguer ; je connais d’avantage les membres de mon association, et je peux prendre du recul par rapport à mon investissement à 200% de la première année. Ainsi, je fais en sorte de ne plus assister à toutes les sorties dans le but d’utiliser ces temps pour la rédaction de documents ou d’autres démarches. Le développement de l’association est relativement important, en tous cas, plus rapide que prévu. Nous avons envisagé en réunion de Conseil d’Administration de la possibilité de créer un emploi à temps partiel ; je me dois donc, en tant que présidente d’assurer le suivi de cette éventualité; ainsi, je viens de me renseigner pour les « chèques emploi associatif » pour faciliter l’éventuelle gestion de ce poste. Les informations recueillies lors de cet entretien avec la banque feront l’objet d’un point à l’ordre du jour de la prochaine réunion du C.A. Diriger, c’est également conduire des réunions. Ainsi, je préside chaque réunion du C.A. Je prépare l’ordre du jour (cf. annexe 2) des réunions avec les apports éventuels de chaque membre qui souhaite que quelque chose de particulier y soit exposé. L’ordre du jour contient toujours un point « divers » permettant à chacun de rajouter ce qu’il n’a pas pu faire parvenir lors de la rédaction de celui-ci. Lors de la réunion, à laquelle nous sommes maintenant une douzaine de membres présents, je fais en sorte d’étudier les points de l’ordre du jour ainsi que ceux soumis par d’autres membres. Nous passons systématiquement en revue les différents projets afin de voir leur état d’avancement. Ainsi, nous évitons les projets oubliés, et cela permet à chacun de faire part de ses difficultés que nous tentons de résoudre ensemble ; c’est également l’occasion de former des équipes de travail sur des projets qui sont trop difficiles à réaliser sur des délais courts ou par des équipes trop petites. C’est l’occasion de faire part des dernières nouvelles, des dernières démarches effectuées par les uns ou les autres, ou des idées de financement ou de projets, etc… Je programme avec l’équipe les sorties à venir sur le trimestre suivant (choix de la sortie, listes des accompagnateurs et remplaçants si besoin, prix à mettre en place, etc…) ainsi que les dates de réunions C.A. et Assemblée Générale Ordinaire ou Extraordinaire si besoin. C’est un moment important pour chacun, car ces réunions permettent de parler « en direct » aux personnes menant d’autres projets et que l’on n’a pas forcément l’occasion de voir autrement. Diriger, c’est enfin, faire circuler l’information. Les réunions sont donc de bons moyens pour transmettre les informations en interne. Un autre outil très important pour la diffusion rapide des informations, c’est internet ! La plupart des membres du bureau et du C.A. sont connectés à internet, ce qui permet de voir des points précis de projets sans être obligé d’attendre la réunion suivante, ou de transférer des documents sur des activités éloignées du siège. Mais, en tant que présidente, je suis la personne ressource de l’information interne de l’association « MAX CILIA ». En effet, je supervise l’ensemble des projets, je suis en contact régulier avec l’ensemble des membres actifs.
Un élément clé du développement de l’association est de la faire connaître, de communiquer. Ainsi, il y a différents moyens pour y arriver : Les médias ( radios, journaux, télévision,…) sont les mieux placés pour la diffusion de l’information. J’ai eu l’occasion d’aller parler en direct à la radio de la vallée de la Bruche « radio COYROYE » pour développer notre activité dans cette région. Je suis allée au siège des Dernières Nouvelles d’Alsace pour rédiger un article avec une de leur journaliste et lui proposer des photos pour parler de notre association. Certains médias sont plus réceptifs que d’autres, et il faut beaucoup de temps pour intervenir régulièrement auprès des médias ; cependant, des partenaires comme radio « COYROYE » diffusent régulièrement des actualités de notre association car ils apprécient notre démarche et nous soutiennent. Un autre moyen de se faire connaître, ce sont les manifestations que nous développons : ainsi, la première fois où j’ai représenté l’association en dehors de son action directe, c’est lors du marché de noël 2004 ; des personnes extérieures à l’association ont mis en place quelques stands lors de cet évènement. J’ai pu représenter « MAX CILIA » au côté d’autres membres, parler de notre action, distribuer des plaquettes explicatives, etc… Une autre manifestation dont je peux également parler, c’est la mise en place d’un concert pop rock en mai 2004: celui-ci nous a fait connaître auprès de nos interlocuteurs (groupes musicaux, débits de boisson, etc….), de nombreuses personnes qui ont pu lire nos publicités etc… Mon rôle dans ces différentes manifestations est d’encadrer la mise en place des actions, d’assurer le tirage des plaquettes ou autres éléments d’information, et de diffuser les prospectus pour se faire connaître un maximum. J’encadre la mise en place de manifestations comme des marchés aux puces, bourses aux vêtements, soirée concert, marché de noël, …) Une autre façon d’informer que j’utilise, c’est la disposition de plaquettes ou d’affiches sur des lieux stratégiques. Par exemple, lors de nos actions pour développer une section handi’billard, j’ai envoyé des courriers dans des établissements spécialisés (centre de rééducation, centre d’accueil pour personnes handicapées, centre de travail pour personnes handicapées, etc…) pour diffusion et affichage. Pour les plaquettes de l’association (cf. annexe 1), je les dispose dans les salles de réunion où je suis présente dans mon rôle de présidente adjointe de l’APEEIMC (Association Parentale d’Entraide aux Enfants atteints d’une Infirmité Motrice Cérébrale) par exemple ; je me rends compte que la diffusion de l’information prend beaucoup de temps, et que ni moi, ni mes co-équipiers ne pouvons faire tout ce que je souhaiterais pour un développement optimal : j’envisage de diffuser l’information chez les médecins, dans leur salle d’attente, chez les spécialistes (rééducateur, prothésiste, ostéopathe, pharmacien, etc…) dès que je trouverai quelqu’un, ou que je pourrai avoir un peu plus de temps… Le moyen le plus visuel, c’est notre site web (http://www.handicassoc.org/). La webmaster de l’association modifie régulièrement la présentation et les informations contenues pour que ce site soit le plus vivant possible. Je lui transmets les informations essentielles que je souhaite voir apparaître, et je suis son évolution pour éviter que quelque chose ne soit en dehors de l’esprit « MAX CILIA », mais en général, il n’y a pas grand-chose à redire.
Je compte cinq sources de revenus dans notre association : La ressource prépondérante de l’association provient des cotisations des membres. On ne devient membre de l’association qu’après avoir payé son inscription (et avoir été accepté par le Conseil d’Administration). Cependant, les cotisations couvrent à peine une partie des frais courant de gestion (frais postaux, fournitures, etc…). Pour bénéficier d’une autre source de revenu, j’inscris l’association ou un de ses projets a des concours tels que « envie d’agir » de jeunesse et sports, « les jeunes qui osent » du crédit mutuel ou encore « fais nous rêver » de l’intégration par le sport. Ce source de rentrée d’argent reste très aléatoire, puisque je ne suis jamais sûre que l’association remportera quelques gains que ce soit ; un autre point à souligner pour cette façon de faire, c’est que je dois justifier auprès de l’organisme payeur de la façon dont l’argent est dépensé (tout doit être dépensé dans l’année). Je fais régulièrement des demandes de subventions (cf. annexe 2) aux collectivités locales, au département, à la région, aux directions départementales pouvant être concernées par l’un ou l’autre des projets (Direction Départementale de l’Action Sanitaire et Sociale, Direction Régionale des Actions Culturelles, etc…) Cependant, pour la première année, je me suis trouvée confrontée à nombres de refus parce que les actions de notre association n’ont pas encore vu le jour ou que MAX CILIA est trop récent. Je me rends compte que je ne pourrai vraiment avoir accès à des subventions que lorsque mon association aura un peu fait ses preuves, puisque des réponses telles que « quand il y aura de l’argent dans vos caisses, nous pourrons vous délivrer des subventions » ; ce genre de réponse m’a surprise au début, parce qu’à l’inverse, je comptais sur les subventions pour m’aider dans mes premiers investissements. Au cours de cette première année, j’ai pu développer ma capacité à faire des budgets prévisionnels, donc les prochaines demandes seront peut être plus fructueuses. La ville de Schirmeck a, après entretien avec le Maire et présentation écrite des actions de l’association et d’un budget prévisionnel, fait une subvention sous forme matérielle : mise à disposition d’un véhicule le week-end avec essence payée, et mise à disposition d’une salle sans comptes les aides ponctuelles comme photocopies gratuites, prêt d’une maisonnette au marché de noël, etc… Je demande à chaque réunion à ce que l’on réfléchisse à des moyens de faire rentrer de l’argent dans nos caisses. Ainsi, des membres organisent régulièrement des manifestations ; je veille avec eux à ce que le budget prévisionnel de ces actions soit toujours positif même s’il arrive qu’après une manifestation comme un concert, nous soyons dépendants de la fréquentation de l’animation. Je supervise l’ensemble des manifestations, du marché aux puces que des personnes souhaitent faire à notre profit, aux tombolas diffusées par nos membres. En mai 2005, des membres de l’association ont mis en place un concert pop rock. J’ai supervisé l’ensemble du projet ainsi que le budget prévisionnel. Malheureusement, le jour venu, le monde n’était pas au rendez-vous ; nous étions donc en déficit. J’avais autorisé les membres à faire des projets et à les mettre en place au cours de cette première année, que j’appelle « année test ». Ma seule exigence était de veiller à la pérennité de l’association. Nous avons donc récolté des fonds par des actions diverses avant ce concert pour couvrir les frais imprévisibles. Le déficit généré par ce concert était donc couvert par les actions menées auparavant. Le bilan financier négatif du concert a été couvert par les actions menées auparavant. C’est une bonne solution pour éviter de gros déboires, même si dans ce cas, nous avons perdu tout l’argent que nous avions rentré avant le concert. Je suis cependant satisfaite de l’organisation de cet évènement, et après évaluation en équipe de tout ce travail, la conclusion est qu’il faudra renouveler l’expérience, en corrigeant cependant les quelques erreurs que nous avons repérées (erreur de publicité, date inappropriée car trop proche des examens des étudiants, mauvais choix des boissons entre autre). Les dons restent notre principale rentrée d’argent. J’ai fait les démarches nécessaires auprès de la Direction Générale des Impôts pour pouvoir savoir si MAX CILIA pouvait être reconnu d’intérêt public, et donc si j’avais la possibilité en cas de dons de remettre un formulaire permettant une réduction d’impôts du donneur (cf. annexe 9). Les dons proviennent des familles de nos membres bénéficiaires, de connaissance de membres actifs voulant soutenir notre action, d’associations autres, etc… L’année passée, les dons composaient prêt de 80% de notre budget. J’ai demandé que les dons pour notre association soient identifiés pour que nous n’acceptions pas d’argent d’un mouvement contraire à nos valeurs. Je veux que les idées d’acceptation de la différence, du respect des autres et d’offrir la meilleure intégration des personnes handicapées, ne soient pas « souillées » par des idées contraires qui souhaiteraient nous manipuler. Je constate que « l’argent est le nerf de la guerre » comme on le dit si bien. Les moyens de financer nos actions, nos projets, nécessitent beaucoup de temps et d’énergie, et souvent un investissement financier pour tenter de rentrer encore plus d’argent. A l’heure actuelle, la question des finances se pose d’autant plus que l’évolution explosive de l’association durant sa première année m’interroge sur la possibilité d’embaucher quelqu’un. Aujourd’hui, je ne gère plus les comptes (je le faisais l’année passée parce que la trésorière ne pouvait pas assumer pleinement sa tâche pour des raisons diverses), ceci devrait me laisser un peu de temps pour rechercher comment créer un poste et comment le financer.
Les comptes se font sur un modèle simple d’entrées-sorties. Tout y est bien entendu répertorié. L’autorisation de la Direction Générale des Impôts nous permet de délivrer des documents de dons aux œuvres permettant aux donneurs de les déclarer aux impôts. Le dossier est simple à remplir, il suffit de noter les précisions spécifiques à notre association, le nombre d’employés, le but lucratif ou non, etc… Le courrier de la DGI nous donne l’autorisation de rescrit fiscal et nous donne les indications permettant de remplir les feuilles à remettre. Je me suis très vite empressée de trouver une banque et de créer un compte pour l’association. Ainsi, j’ai fait face au choix de la banque. Je me suis tournée vers le crédit mutuel, s’agissant de la banque qui gère le plus d’associations et qui semble mettre à disposition des moyens pour les accompagner. J’ai donc présenté les statuts de l’association, la photocopie de l’inscription au tribunal d’instance et les premiers deniers des premières cotisations. Je n’ai demandé que le chéquier pour éviter des frais supplémentaires. J’ai récemment refait l’inscription de l’association à un autre Crédit Mutuel, suite à un déménagement ; pour cette fois et avec un peu plus d’expérience, j’ai demandé à ce que le trésorier ait sa signature d’enregistrée également, et que nos noms apparaissent sur les chéquiers ; il arrive que certains magasins refusent les chèques s’ils ne portent que le nom de l’association.
Le rôle de présidente d’association est un rôle de manager également. Je me dois de gérer l’association en gérant les membres. J’encadre 15 personnes de 20 à 66 ans, pour les membres actifs, et 7 membres bénéficiaires de 19 à 63 ans. Les réunions de Conseils d’Administration m’emmènent à diriger des réunions de près de 12 personnes. Il me faut donc allier la douceur, le sourire, et l’humour pour faire passer les choses tout en sachant ne pas perdre le fil de la réunion, et aborder tous les points de l’ordre du jour. Je gère également les incompatibilités d’humeur de certains membres bénéficiaires entre eux, les conflits des âges entre des membres actifs, les changements de comportements de certains autres membres, etc… Je suis aussi l’élément moteur pour stimuler mes co-équipiers à ne pas baisser les bras, à entreprendre de nouveaux projets, à s’investir dans l’action, à en parler autour d’eux pour agrandir nos rangs. Mais entreprendre c’est aussi gérer des activités lucratives. Pour les sorties ponctuelles proposées par l’association, j’accompagne en réunion la mise en place des lieux et des équipes accompagnantes, et j’évalue le coût de la sortie pour demander ou non une participation exceptionnelle.
Je demande à ce que tout ce qui soit mis en place fasse l’objet d’une évaluation. Il me semble évident que toute action doit être analysée après son déroulement pour connaître les points positifs et négatifs qui en ressortent. Quand un projet est mis en œuvre, je reprends avec l’équipe qui a travaillé dessus, les phases du projet que nous évaluons point par point. Puis, une fois ce travail dégrossit, je mets l’évaluation à l’ordre du jour de la réunion à venir et nous faisons un point tous ensemble. L’intervention du plus grand nombre des membres pour une évaluation finale permet de perfectionner notre bilan. Ceci nous amène alors à pouvoir envisager la reconduction d’un projet en partant sur de meilleures bases et surtout plus concrètes. 4.1.5 - Vos activités Précisez, à l’aide du tableau ci-dessous, les activités que vous mettez en œuvre dans votre structure. S’agissant de la répartition de votre temps de travail entre ces différentes activités, donnez des indications, mêmes approximatives, sur le temps consacré à chacune d’entre elles. Ces indications pourront par exemple s’exprimer en pourcentage.
Commentaires éventuels : Il est difficile d’estimer de façon juste les temps impartis pour chacune de ces fonctions puisqu’ils sont amenés à varier en fonction des périodes de l’année (taille des manifestations, projet en cours, période de repos, etc. 4.1.6 - Le public avec lequel vous travaillez Décrivez le public auprès duquel vous intervenez. Faites état de ses principales caractéristiques. Présentez également les principales problématiques auxquelles vous êtes confronté(e), en donnant des exemples concrets et significatifs. L’association « MAX CILIA » compte au 15 mars 2007, 12 membres actifs et 8 membres bénéficiaires. Les membres bénéficiaires sont des personnes entre 19 et 63 ans, 4 hommes et 4 femmes, handicapés physiques ou mentaux, de naissance, par accident ou par maladie dans un jeune âge. Les membres actifs sont des personnes de 20 à 66 ans, avec une majorité de femmes, de divers horizons professionnels, géographiques, de niveau social, etc… Ils s’investissent de différentes manières au sein de l’association, et occupent des postes différents : certaines personnes sont membres actifs pour les accompagnements, la tenue du site internet, des démarches diverses. D’autres s’investissent un peu plus et font partie du Conseil d’Administration qui se réunit tous les mois ; Ceux-la sont référents en général d’un projet seul ou à plusieurs et assistent à toutes les réunions sauf cas particuliers ; ils sont le moteur de l’association. ![]()
4.2 ![]() 4.2.1 - Première situation de travail Fonction(s) concernée(s) : 1 : Pilotage de l’action (les compétences management d’équipe et évaluation et développement de la qualité sont abordées dans cette fonction) (Reportez-vous au référentiel professionnel du diplôme que vous visez ainsi qu’à la notice d’accompagnement) Outre les indications fournies dans la notice d’accompagnement, vous pourrez vous appuyer, pour structurer votre récit, sur les items suivants : Les objectifs poursuivis Les ressources et méthodes mobilisées Les activités ou tâches réalisées Les contraintes (réglementaires, …) prises en compte Les résultats obtenus Les problèmes éventuellement rencontrés Les écrits professionnels produits Les relations établies, internes ou externes Mettez en avant votre implication personnelle. Pour cela, aidez-vous d’une rédaction à la première personne du singulier. A titre indicatif, 2 ou 3 documents, choisis par exemple parmi les écrits professionnels produits et directement référés à la présente description, pourront être annexés à votre dossier. Vous n’oublierez pas de renseigner le tableau de synthèse des documents annexés, page 43. Concevoir et mettre en œuvre un projet d’unité ou de service Participer à la construction de projets individuels ou collectifs et assurer leur suivi Concevoir et mettre en œuvre le projet de service ou de l’unité : En 2003, pour la création de l’association MAX CILIA, il a fallu que je passe par différentes étapes : Animer le repérage des besoins des usagers, des ressources de l’environnement, des moyens : Au moment où j’ai décidé de créer MAX CILIA, je savais que mon action allait servir aux personnes handicapées. Il fallait cependant que je repère les manques de services pour cette population afin de répondre au plus près à une attente, un besoin réel. Pour cela, j’ai intégré une association de parents d’enfants IMC (infirmes moteurs cérébraux), l’APEEIMC (cf. annexe 3). Par ce biais, j’ai pu aider au développement de cette association tout en prenant connaissance des besoins des parents lors de tables rondes, de colloques, etc. Par la voie de mon travail, en tant qu’aide médico-psychologique, j’ai également recueilli des informations sur les besoins des parents ou amis de personnes handicapées adultes. J’ai également fait des recherches internet, été au CREAI (centre régional pour l’étude et l’action en faveur de personnes inadaptées), au CEP (centre d’exposition permanente), fait le tour des mes collègues travaillant dans d’autres structures, etc. Je voulais créer une structure, mais tout en rédigeant le projet (sommaire en annexe 4), je me suis rendue compte que cela mettrait beaucoup de temps et qu’il fallait une association porteuse du projet avant !! Le créneau du loisir désiré par mes interlocuteurs me semblait à ma portée. Il restait alors encore quelques points à définir : où ? Comment financer les actions ? L’avantage de faire du loisir est que, dans un premier temps, aucun local n’est nécessaire si j’axe les interventions sur des accompagnements en sortie : Strasbourg (où est née l’association) est une source formidable d’activités culturelles et de loisirs ! Le local sera à trouver par la suite pour développer les activités. Pour les moyens humains, une association se composant de 7 personnes minimum à sa création en Alsace, il me fallait trouver au moins 6 personnes motivées pour les accompagnements. Au niveau financier, après la cotisation annuelle qui servirait au financement des fournitures administratives (papier, courriers, …), je mettrai en place un prix de journée en fonction des activités proposées. Elaborer le projet en concertation avec l’équipe et la direction en prenant en compte le projet de la structure et l’expression des usagers : J’ai en fait élaboré un premier projet seule que j’ai soumis aux personnes souhaitant m’accompagner dans l’aventure (il était plus simple au commencement de proposer quelque chose de concret à modifier que de multiplier les rencontres, souvent en conversations interminables, pour difficilement arriver au même projet final). Les personnes ont toutes adhéré après lecture. Bien sûr, ce projet est revu régulièrement afin de l’adapter aux évolutions de l’association ; mais il est surtout variable en fonction des demandes des membres bénéficiaires. Définir les objectifs et les priorités de l’action à mener : Les objectifs sont donc revus, au minimum chaque année pour suivre les évolutions du terrain. Ainsi, pour débuter, nous avions comme objectif, de mettre en place une sortie ponctuelle par mois minimum : ce projet a été atteint dès le premier trimestre de mise en route des activités (en réalité, dès la première inscription de deux membres bénéficiaires). Par la suite, nous avons eu comme objectif d’ouvrir dans l’année une antenne sur la vallée de la Bruche, qui a vu le jour dans les locaux de la mairie de Rothau (c’est là quer les activités manuelles ont débuté tous les mercredis après-midis). Puis nous avons eu des projets comme trouver un local associatif, trouver un jardin associatif, ce qui a été réalisé début 2006. Des évolutions de l’association ont même eu lieu sans que les projets aient vu le jour avant puisque nous avons pu mettre en place des activités sur Schirmeck les samedis matins suite à une conversation avec le maire lors d’un banquet ! (la demande des parents étant que les activités se développent afin que leurs enfants y participent plus souvent encore, ce projet rapide était bien entendu une pièce de notre ambition de développer des activités à la semaine !) Les priorités étant de permettre aux personnes handicapées inscrites de sortir de chez elles, de rencontrer d’autres personnes (avoir une vie sociale comme tout à chacun), de développer ou de conserver des capacités qu’elles ont. Mettre en place les procédures et coordonner les actions en s’assurant de la concordance des objectifs et des moyens et en mobilisant les ressources internes et externes : |
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