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Gerard CLEMENT Page DU 6 AU 13 JUIN 2017 10802.doc30/06/2017


CENTRE RHONE –ALPES D’INGENERIE SOCIALE SOLIDAIRE & TERRITORIALE



REVUE DE PRESSE

DU 6 AU 13 JUIN 2017



  • Législatives 2017 : 6 leçons d'un premier tour hors norme

  • 1ER TOUR LÉGISLATIVES 2017 : SOCIOLOGIE DES ÉLECTORATS ET PROFIL DES ABSTENTIONNISTES

  • Jean-François Bénévise à la tête de la Direccte Auvergne-Rhône-Alpes

  • VAE, changer de braquet

  • Comment vit-on son homosexualité dans le monde professionnel ?

  • Prud’hommes, la CFDT aura le plus grand nombre de conseillers

  • Ironiques ou poétiques, un soir de défaite, les politiques perdent leur filtre sur les réseaux

  • Macron, le Schröder français ?

  • L'assassinat des législatives

  • Comment Macron veut-il moderniser l’administration?

  • Législatives: les élites ne meurent jamais

  • Revenu universel : retour sur un débat

  • See what works !

  • Législatives : les résultats cachés du 11 juin 2017

  • Macron, le dégagiste bienveillant

  • Le clivage gauche-droite est-il dépassé?

  • Du code du travail à la gouvernance des entreprises. Un compromis possible?

  • Législatives : triomphe et champ de ruines

  • Etat d'urgence : Interdiction de séjour et liberté de manifester

Législatives 2017 : 6 leçons d'un premier tour hors norme

Emmanuel Macron a gagné son pari. (Damien MEYER / AFP)

Ce sont des résultats inédits : le parti d'Emmanuel Macron, La République en marche, lancé il y a seulement deux mois et demi, devrait arracher plus de 400 sièges à l'Assemblée nationale. En face, c'est l'hécatombe. Décryptage.

Quoi qu'on en dise au regard de l'abstention, ce sera un raz-de-marée en termes de sièges : Emmanuel Macron s'achemine vers une très large majorité à l'Assemblée nationale, qui lui permettrait de mener ses réformes contestées au pas de charge et sans avoir besoin de constituer d'alliances. La composition de l'Hémicycle sera inédite, aux couleurs de La République en marche(REM), le Parti socialiste enregistrant un recul sans précédent. Décryptage de ce scrutin hors norme en six leçons et deux questions en suspens.

Une République en marche écrasante

Le parti du président Emmanuel Macron se dirige vers une victoire écrasante lors du second tour des élections législatives, dimanche prochain.

Selon les résultats définitifs du premier tour, En Marche ! - MoDem ont recueilli 32,32% des suffrages exprimés, devant devant la droite LR - UDI - DVD à 21,56% et le FN à 13,20%. La France insoumise et le PCF ont rassemblé 13,74% des voix, et la gauche PS-PRG - DVG 9,51%.

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S'ils transforment l'essai dimanche prochain, Emmanuel Macron et le Premier ministre Edouard Philippe pourront, comme ils le souhaitent, mener rapidement des réformes contestées, comme la réforme du Code du travail et le projet de loi sur le terrorisme et la sécurité.

Edouard Philippe a estimé ce dimanche soir que "le message des Français est sans ambiguïté [...] vous avez été des millions à confirmer votre attachement au projet de renouvellement, de rassemblement et de reconquête du président de la République". "Rien n'est joué, il faut rester mobilisé", a cependant tempéré le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner. Se gardant de triomphalisme, l'Elysée ne fera pas, de son côté, "de commentaire sur la soirée électorale".

Des partis traditionnels laminés

C'est une déculottée historique. Le Parti socialiste, qui contrôlait la moitié de l'Assemblée sortante, s'effondrerait autour… de 15 à 40 sièges ! Soit bien moins que les 57 députés socialistes de la débâcle de 1993. C'est un "recul sans précédent de la gauche", a reconnu son patron Jean-Christophe Cambadélis, lui même balayé à Paris, tout comme l'ex-candidat à la présidentielle Benoît Hamon, éliminé dès le premier tour, et le cortège d'anciens ministres battus : Matthias Fekl, Pascale Boistard, Aurélie Filippetti, François Lamy… D'autres ministres, comme Jean-Jacques Urvoas, sont, eux, en ballottage défavorable pour le second tour.

La droite, qui espérait priver le nouveau président Emmanuel Macron de majorité, terminerait quant à elle avec 80 à 132 élus LR et UDI, dont une partie devrait soutenir la majorité présidentielle... Un score "décevant pour notre famille politique", a convenu l'ancien président de l'Assemblée Bernard Accoyer. Chef de la campagne LR-UDI, François Baroin a appelé à la mobilisation pour éviter des "pouvoirs concentrés" dans "un seul et même parti".

Les ténors de la politique éliminés

Benoît Hamon, Jean-Christophe Cambadélis, Cécile Duflot, Patrick Mennucci… C'est un véritable chamboule-tout qui voit des ténors de la politique emportés par la vague En Marche !

Les têtes d'affiche associées au quinquennat précédent font les frais de l'impopularité record de François Hollande. Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a notamment reconnu sa défaite dans la 16e circonscription de Paris, qu'il représentait depuis vingt ans à l'Assemblée nationale. Le patron des socialistes était confronté au secrétaire d'Etat au Numérique, Mounir Mahjoubi, qui a annoncé, lui, sa qualification.

L'ancien candidat du Parti socialiste à la présidentielle et député sortant des Yvelines, Benoît Hamon, a lui aussi été éliminé dès le premier tour. Il arrive en troisième position avec 22,61% des voix, derrière la candidate REM, Nadia Hai (33,01%), et le candidat Les Républicains Jean-Michel Fourgous (22,85%).

Dans l'Essonne, Manuel Valls est lui en ballottage favorable dans une circonscription englobant son fief d'Evry, où ni le PS ni REM n'ont présenté de candidat contre lui. Selon des résultats partiels, il aurait remporté 25,45% des voix, et se retrouvera au second tour face à Farida Amrani, candidate de La France insoumise (17,61%).

Un FN en repli

Le premier tour a également sonné comme un nouveau revers pour le Front national, qui ambitionnait encore il y a quelques semaines d'envoyer une délégation massive à l'Assemblée nationale et pourrait finalement compter ses députés sur les doigts d'une main.

Ecrasé par la vague Macron, sauf dans quelques circonscriptions comme celle de Marine Le Pen, le parti d'extrême droite n'a recueilli "que" 13,9% des voix au niveau national, selon des résultats provisoires. Une quasi-stagnation par rapport au scrutin de 2012, lors duquel le FN avait obtenu 13,6% des suffrages au premier tour et fait élire en tout et pour tout deux députés – Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen.

Cette fois, les instituts projettent un grand maximum de 10 sièges – soit plus qu'en 2012 mais moins que les 15 requis pour former un groupe parlementaire dont rêvaient les dirigeants du parti de Marine Le Pen. Mais ses cadres espèrent toujours que les cartes puissent être rebattues dans l'entre-deux-tours.

"Une forte mobilisation doit pouvoir nous apporter la victoire dans plusieurs circonscriptions et ces victoires sont essentielles", a ainsi déclaré Marine Le Pen, à Hénin-Beaumont, son point de chute électoral.

Dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais, la dirigeante frontiste est en excellente position, avec 46% des voix, face à une candidate de La République en marche, mais elle fait figure d'exception.

Le sort des autres figures emblématiques du parti semble incertain (Florian Philippot en Moselle ou Gilbert Collard dans le Gard), voire d'ores et déjà réglé (Jean-Lin Lacapelle dans les Bouches-du-Rhône, ou Nicolas Bay en Seine-Maritime, tous deux éliminés).

En cause : la démobilisation des électeurs FN et un mode scrutin qui handicape le parti depuis toujours. Mais aussi le débat et le second tour ratés de Marine Le Pen face à Emmanuel Macron.

Une abstention record

C'est une des autres leçons de ce scrutin : l'abstention massive qui dit le peu de conviction des Français face à cette élection. Un électeur sur deux n'est pas allé voter, soit plus de 50% d'abstention selon les estimations des instituts de sondage, la plus élevée depuis 1958, lors des premières législatives de la Ve République. Lors du premier tour de la présidentielle, l'abstention avait atteint 22,23%, ce qui était déjà élevé pour ce type de scrutin.

"C'est un scrutin qui a perdu son autonomie. Les électeurs ont le sentiment que les jeux sont faits après la présidentielle, et se disent 'à quoi bon aller voter'", analyse Frédéric Dabi, directeur adjoint de l'Ifop. La large victoire d'Emmanuel Macron à la présidentielle, élu avec 66,10% des voix face à Marine Le Pen le 7 mai, en grande partie grâce au rejet du Front national mais pas forcément sur un vote d'adhésion, a pu amplifier ce désintérêt.

Pour Jean-Daniel Lévy, de l'institut Harris interactive, "on est sur cette impression générale de la part des Français qu'une majorité va aller au président de la République. Dans ce contexte-là, ils n'ont pas forcément envie de voter, mais pas non plus de créer d'entrave".

Le gouvernement conforté

Le gouvernement sort renforcé de ce premier tour. Le Premier ministre Edouard Philippe avait en effet prévenu le 17 mai que les ministres qui seraient battus aux législativesdevraient démissionner et n'avait pas exclu la nomination, à l'issue du scrutin, de nouveaux secrétaires d'Etat au sein du gouvernement qui compte actuellement 22 membres.

Selon les premiers résultats, cinq membres du gouvernement qui jouaient leur maroquin dans ce scrutin sont en tête dans leurs circonscriptions respectives. Bruno Le Maire (Economie) avec 45%, Christophe Castaner (Relations avec le Parlement) avec 44%, et Richard Ferrand (Cohésion des territoires) avec 33,93%, malgré "l'affaire Ferrand". Marielle de Sarnez, vice-présidente du MoDem, ministre des Affaires européennes, obtient elle plus de 40% des voix dans la 11e circonscription de Paris, malgré l'affaire des soupçons d'emplois fictifs au sein de son parti, dans laquelle elle est visée par une enquête préliminaire avec une vingtaine de députés européens.

Mounir Mahjoubi, secrétaire d'Etat au numérique, plus jeune membre du gouvernement (33 ans), et candidat pour la première fois, obtient lui environ 37% des voix dans la 16e circonscription de Paris. Il arrive largement en tête notamment face au premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, éliminé dès le premier tour.

Annick Girardin, ministre des Outre-Mer, fera elle face à un second tour difficile, à égalité avec Stéphane Lenormand (Archipel Lenormand), à 41,6%.

Une victoire à double tranchant ?

Ce raz-de-marée parlementaire pourrait toutefois se révéler à double tranchant. Avec une opposition réduite à peau de chagrin au sein de l'Hémicycle, le couple exécutif pourrait voir se déplacer le mouvement de contestation dans la rue et être confronté à un troisième tour social.

La justice en embuscade

Le gouvernement n'est enfin pas à l'abri de nouveaux rebondissements dans l'affaire Ferrand et dans les soupçons d'emplois fictifs du MoDem au Parlement européen, qui pèsent sur plusieurs ministres issus du rang de la formation centriste.

L.T. (avec agences)
1ER TOUR LÉGISLATIVES 2017 : SOCIOLOGIE DES ÉLECTORATS ET PROFIL DES ABSTENTIONNISTES

11 Juin 2017

Le sondage Ipsos / Sopra Steria dresse une radiographie politique et sociologique des différents électorats. Il détaille également le profil des abstentionnistes, particulièrement nombreux notamment chez les jeunes et dans les catégories populaires. La structure de l'électorat a bénéficié aux candidats LREM, le parti de la majorité présidentielle arrivant en tête dans presque toutes les catégories socio-démographiques testées dans notre enquête.

PROFIL DES ABSTENTIONNISTES

Plus de la moitié des électeurs (51,2%) ne s'est pas déplacé pour ce premier tour des élections législatives. Le record d'abstention de 2012 (42,8%) est largement battu, de plus de huit points. Les Français ont boudé les urnes, pour des raisons diverses mais qui renvoient souvent à un désaveu, ancien ou récent, de la politique : "les hommes et les femmes politiques vous ont trop déçu, vous ne croyez plus en eux" (item choisi par 30% des abstentionnistes), "quel que soit le résultat de l'élection, vous vous dites que cela ne changera rien" (18%), "aucun programme ne vous paraît vraiment convaincant" (16%), "vous ne vous intéressez pas à la politique" (9%). L'absence d'enjeu ("votre vote ne changera rien, La République En Marche est assurée de gagner", 9%) et l'indisponibilité ("pas disponible le jour du vote", 18%) complètent cette liste.

L'abstention n'est toutefois pas homogène sur l'ensemble de la population. Elle a été deux fois plus importante chez les jeunes électeurs (64% chez les moins de 35 ans) que chez les plus âgés (35% chez les plus de 60 ans), a davantage concerné les employés (61%) et les ouvriers (66%) que les cadres (45%), décroit avec le niveau d'études (54% chez les non-bacheliers, 44% chez les titulaires d'un diplôme Bac+3 et plus), ou le niveau de revenu (59% au sein des foyers dont le niveau de revenu mensuel est inférieur à 1250€, 42% dans les foyers disposant de plus de 3000€).
Le profil sociologique des abstentionnistes induit un différentiel de mobilisation qui a été défavorable aux candidats de la France Insoumise et du Front National : 53% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la Présidentielle, 57% des électeurs de Marine Le Pen ne sont pas allés voter aux législatives, pour 43% de l'électorat de Benoît Hamon, 38% de l'électorat d'Emmanuel Macron et 38% de l'électorat de François Fillon.
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