Présentation des différents exposés et discussions

Introduction des trois recherches par Dr Coulibaly Ousmane
L’économie du Bénin est basée essentiellement sur l’agriculture. Le secteur rural occupe 70% de la population, 39% du PIB et 90% des recettes d’exportations. On note une croissance du revenu annuel par habitant qui a passé de $US 570 en 2005 à $US 780 en 2010 (Banque Mondiale, 2012). Les grandes zones de production de l’ananas sont surtout le Sud-Bénin en particulier les communes de Ouidah, Allada, Zè et Toffo. Il faut investir dans la filière ananas parce que le Bénin dispose de beaucoup de potentialités non encore exploitées. La demande est très importante sur tous les marchés (local, régional et international). Qu’est- ce qu’il faut faire alors pour satisfaire tous ces marchés ?
Nous avons constaté une augmentation de la production d’ananas au Bénin de 50.000 tonnes en 2000 à 250.000 tonnes en 2010. Les investissements dans cette filière permettront d’augmenter la productivité et la qualité de l’ananas.
Les acteurs de la chaîne de valeur sont :
Les acteurs internes : les fournisseurs d’intrants, les producteurs, les transformateurs, les commerçants, les exportateurs, les consommateurs locaux et les consommateurs internationaux.
Les acteurs externes : les services de soutien, les infrastructures, la recherche, la vulgarisation, les politiques et la régulation
Il a fini sa présentation par quelques interrogations à savoir :
Comment faire pour qu’on puisse améliorer le système ?
Quelles sont les contraintes à la production ?
Quelles sont les contraintes à la commercialisation ?
Quelles sont les contraintes à la transformation ?
Et c’est sur cela que portent les travaux de recherche dont les résultats seront partagés. Partie 1: Enjeux de l’amélioration de la qualité dans les systèmes de production de l’ananas
Système de production : c’est l’ensemble des différentes étapes de production depuis l’approvisionnement des rejets jusqu’à la récolte. Ce cycle dure 15 à 18 mois ;
La Commercialisation a lieu sur : le Marché local, le Marché régional (Nigéria, Niger, Burkina Faso, etc.) et le Marché extérieur : seulement 2% de l’ananas béninois est exporté.
La chaine de valeur est telle que :
Les produits sont transportés vers le marché où ils sont vendus aux détaillants et aux consommateurs ; ou
Les produits sont transportés directement dans les usines de transformation ; ou encore
Les produits sont transportés par avion vers l’extérieur.
Problèmes
| Voies d’améliorations | Le coût élevé de l’engrais
L’engrais n’est pas toujours disponible
Hétérogénéité en masse de fruit, long fruit, le rapport longueur/couronne n’est pas respecté
Avoir des plants uniformes avant d’induire la floraison
Peu de formation des producteurs (surtout ceux qui n’appartiennent pas à des organisations paysannes
Le mode de chargement et de stockage réduit la fermeté et affecte la translucidité de l’ananas
Les acteurs ne partagent pas les mêmes opinions
Manque de cartons à l’export
Difficulté d’avoir des fruits conformes aux normes pour l’exportation
| Amélioration des pratiques culturales
Mise en place d’un système de fourniture d’engrais chimiques et de rejets à un coût réduit
Formation des producteurs
Mettre les producteurs en association
Amélioration du mode de transport vers les différents marchés
Installation du dispositif de stockage de l’ananas chez les grossistes
Mise en place d’une structure de fournir de carton aux exportateurs
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Partie 2 : Qualité le long de la filière ananas et dans la transformation de l’ananas
Situation
Evolution de l’industrie du jus d’ananas dans le contexte du marché béninois
L’export s’est arrêté depuis 2008 à cause du problème de brunissement, le jus noircit
Grande variabilité dans la technologie de transformation de l’ananas
Maîtrise du jus de fruit pasteurisé
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