La boîte SMG à sept rapports n’aide cependant pas seulement le conducteur à réaliser des exploits de pilote de course. Elle lui offre aussi de nombreuses fonctions sécuritaires. Ainsi, dans des situations délicates comme un rétrogradage sur chaussée glissante par exemple, elle débraie en deux fois rien pour éviter que la voiture ne dérape suite à un couple résistant excessif aux roues motrices. En montagne, la boîte fait ressortir son intelligence.
L’identification dite de montagne déplace les points de changement de vitesse en montée et en descente. En montée, la boîte évite ainsi les multiples changements de vitesses. En descente, l’identification montagne garde le rapport de boîte inférieur plus longtemps pour mieux profiter de l’effet du frein moteur. En mode D, elle adapte de plus la sélection du rapport à la pente donnée. Ces fonctionnalités ne sont possibles que grâce à la communication étroite entre le boîtier électronique de la boîte SMG et celui de la gestion moteur. Cette communication est assurée par un bus CAN particulièrement performant reliant la gestion moteur MS S65 avec celle de la boîte SMG qui est interconnectée avec douze capteurs SMG redondants. La MS S65 peut ainsi envoyer à la gestion SMG toutes les données relatives à la position de l’accélérateur, à la vitesse de rotation des roues et au régime moteur, aux températures, à l’angle de braquage et à la fonction Key Memory. De la même manière, la boîte SMG est aussi en dialogue avec le contrôle dynamique de la stabilité DSC. 4 . Le train roulant de la BMW M6 : agile, rapide, sûr.
Le train roulant de la M6 est décliné du train tout aluminium de la BMW série 6 dont la cinématique s’est vu adapter à la puissance supérieure de la nouvelle voiture. La carrosserie très rigide et le nombre élevé de composants en aluminium présentent des conditions idéales pour un plaisir de conduire en toute sérénité. D’autres facteurs décisifs : la répartition équilibrée des charges sur essieux et, bien sûr, la propulsion, typique de toute BMW, qui empêche les influences de la transmission de remonter dans la direction. La géométrie de base du train roulant de la série 6 avec une voie de 1567 millimètres à l’avant et de 1584 millimètres à l’arrière pour un empattement de 2 781 millimètres a été conservée. Grâce à un carrossage négatif plus prononcé, le guidage des roues répond aux attentes élevées en matière de comportement dynamique ainsi qu’aux contraintes supérieures. Sur la M6 aussi, la répartition harmonieuse des charges sur essieux de 54 pour cent sur l’essieu avant et de 46 pour cent sur l’essieu arrière correspond au typage BMW. S’y ajoute un poids à vide de 1 785 kilogrammes seulement, si bien que les dimensions et les poids forment sur la M6 une alliance particulièrement réussie. Si la BMW série 6 est déjà synonyme d’agilité et de dynamisme, la BMW M6 rehausse encore le plaisir au volant d’un bon cran. Construction légère intelligente : masse minimale – rigidité maximale.
A l’exception de quelques éléments hautement sollicités, comme les barres d’accouplement, les roulements de roue ou les pivots, l’essieu avant à jambes de suspension et articulation double est entièrement en aluminium. Le berceau d’essieu avant en forme de U supporte le mécanisme de direction, la barre antiroulis, les triangles de suspension et les tirants. Un plan de poussée réalisé en aluminium assure une rigidité maximale du berceau sous effort transversal. Résultat : une réponse particulièrement précise. Ce plan de poussée présente deux prises d’air de type NACA, connues de la course automobile ou de l’aéronautique. Celles-ci permettent d’acheminer l’air de refroidissement entre autres vers la boîte de vitesses, sans perturber l’écoulement de l’air sous la voiture. Une Servotronic à deux cartographies.
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