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Projet pédagogique "Atelier d'avenir" DGB – le monde de l'apprentissage pour l'orientation professionnelle Notre environnement de travail et le monde dans lequel nous vivons subissent de profonds changements. Comment les élèves peuvent-ils être préparés au mieux au difficile passage entre l'école et la vie professionnelle ? Avec le projet "Atelier d'avenir", la confédération syndicale allemande DGB souhaite ouvrir de nouvelles pistes pour choisir une profession en toute connaissance de cause et développer ses aptitudes professionnelles. Ce projet s'adresse aux élèves de la 8e à la 10e et à leurs enseignants. Un environnement d'apprentissage électronique a été mis en place par un portail (www.workshop-zukunft.de). Par un processus que chacun définit dans un environnement de travail numérique, l'élève agit par lui-même. Dans le même temps, le portail véhicule la possibilité, par de nouveaux médias, de trouver sa propre orientation dans le monde du travail et de développer ses propres perspectives. En outre, une cyber-formation favorise l'acquisition de qualifications essentielles pour la vie professionnelle, comme l'esprit d'entreprise et les compétences en communication. Le projet "Atelier d'avenir" est parrainé par le ministère fédéral de l'éducation et de la recherche dans le cadre du programme "école – économie et vie professionnelle"; il bénéficie d'un soutien du Fonds social européen jusqu'à juillet 2004. Sur le plan scientifique, il est accompagné par l'Institut de la recherche en développement scolastique de l'université de Dortmund.
Exemple de bonnes pratiques, la structure d'éducation et de formation dans le secteur de la restauration (des monuments historiques) a été modernisée, avec la participation de la ZDH et des partenaires sociaux sectoriels. Les principes des règles de formation de "l'artisan-restaurateur" – les règles d'examen respectives de chaque métier d'artisan – ont été redéfinis et coordonnés par la ZDH, les fédérations professionnelles et les syndicats du secteur. La modernisation des règles de qualification au titre de "artisan-restaurateur de ..." touche entre autres les domaines suivants : peinture et vernissage (spécialités : organisation et protection des bâtiments, peinture des églises et bâtiments historiques), menuiserie, maçonnerie, charpente, plâtrage et menuiserie métallique, parquetage, orfèvrerie (or et argent), reliure, décoration intérieure, taillage de pierre et marbrerie. Après l'examen de compagnonnage dans les domaines ci-dessus, la formation peut aboutir à un poste d'apprenti-restaurateur. La réussite de la maîtrise ouvre la porte à une formation "d'artisan-restaurateur". Cette possibilité apporte une motivation supplémentaire à poursuivre sur la voie de l'éducation et de la formation tout au long de la vie. La mise en œuvre du concept a été recommandée à toutes les associations artisanales de l'ensemble de l'Allemagne. Actions engagées aux niveaux national et sectoriel
Dans le cadre d'une initiative générale avec le gouvernement et les syndicats, les employeurs ont annoncé qu'ils mettraient tout en œuvre pour mobiliser autant de places d'apprentis que possible. Les associations patronales, surtout au niveau régional, ont appelé les entreprises à investir dans la formation, offert appui et coopération organisée. Citons trois exemples.
Pour que la formation des travailleurs réponde mieux aux besoins, il est essentiel de mettre en place et développer une offre de conseils largement accessibles, d'une qualité garantie et actualisés. Le projet LeA du DGB vise donc à élaborer des concepts applicables et adaptables de conseil en formation dans le sens d'un accompagnement global de la formation des travailleurs. Les principes d'un tel accompagnement ont été fixés en 2003 au travers d'un dialogue avec les employés, les représentants des travailleurs, les responsables du personnel et la direction des entreprises. Les besoins, les souhaits et les possibilités de chacun furent autant pris en compte que les exigences des entreprises, les connaissances fondamentales et autres connaissances évaluées grâce à l'initiative pour la reconnaissance précoce des besoins en qualifications. LeA rencontre plus particulièrement le besoin croissant en conseil professionnel et général des travailleurs d'un niveau de qualification faible à moyen. En ce sens, LeA apporte une contribution active à la modernisation du système de formation professionnelle et au développement de l'éducation et de la formation tout au long de la vie. Le DGB a lancé le projet LeA de conseil et qualification à la fin 2002; le projet court jusqu'à octobre 2005. LeA est soutenu et favorisé dans le cadre de l'initiative pour la reconnaissance précoce des besoins en qualifications, lancée par le ministère fédéral allemand de l'éducation et de la recherche. Le projet est conduit en coopération avec le BFW (établissement pour la formation professionnelle continue) et l'Institut Fraunhofer pour l'organisation industrielle (FhIAO). Pour info : www.dgb-lea.de.
L'initiative porte sur les stratégies d'entreprises pour une politique d'emploi et du personnel adaptée à l'âge et incluant toutes les générations. L'objectif est de sensibiliser les responsables au sein des entreprises, de les consulter sur les conséquences de l'évolution démographique, de définir ou tester des solutions potentielles. Les partenaires sont des petites et moyennes entreprises, des associations essentiellement de l'industrie métallurgique et électrique (Verband deutscher Maschinen- und Anlagebau VDMA, Zentralverband Elektrotechnik- und Elektroindustrie ZVEI, Zentralverband Sanitär Heizung Klima ZVSHK), ainsi que des conseillers scientifiques (Fachhochschule Niederrhein, Institut ISO de Sarrebruck, GfAH mbH Dortmund). Le projet comprend entre autres des aspects liés à l'éducation et à la formation tout au long de la vie.
Cert-IT, le premier guichet de certification du personnel informatique, a été mis en place le 6 décembre 2002 par les partenaires sociaux du secteur informatique (ver.di – Confédération des syndicats de services, IG Metall – syndicat de la métallurgie, Fraunhofer Gesellschaft, Gesellschaft für Informatik, BitKom et Confédération de l'industrie électronique et électrotechnique). Il permet aux partenaires sociaux de gérer la qualité de cette formation et de fournir des certificats à des spécialistes informatiques. Cert-IT assurera pour tout le pays la certification du personnel informatique, pour les 29 profils spécialisés, dans le cadre du nouveau système de formation en informatique. Cette certification répond à des normes mondiales et est administrée par l'autorité d'accréditation TGA. Elle offre donc des qualifications reconnues au niveau international, assurant ainsi leur acceptation par delà les frontières et ouvrant de vastes perspectives aux titulaires de telles qualifications. Ces activités s'accompagnent d'un portail Internet exploité conjointement par IG Metall et BitKom, respectivement syndicat et organisation d'entreprises du secteur informatique. Ce portail sert de plate-forme à la mise en œuvre des nouvelles offres d'éducation et de formation au travers d'informations, de conseils et autres services à l'intention des enseignants, des formateurs et des responsables de formation. Pour info : www.kib-net.de. Dans une perspective d'éducation et de formation tout au long de la vie, le nouveau système de formation informatique favorise de manière ciblée la responsabilité et la gestion individuelles en matière d'acquisition des connaissances et des compétences. La formation en informatique peut être donnée au sein de l'entreprise, ce qui facilite grandement l'accès à cette formation. L'acquisition de compétences pratiques au travers d'exercices réels, comme le prévoit le système de formation informatique, est un modèle d'avenir pour l'éducation et la formation tout au long de la vie. L'obtention de qualifications universitaires (bachelier/maître) et les passerelles possibles entre le système de formation professionnelle et le système d'enseignement universitaire sont les marques d'un potentiel d'avenir, dans l'intérêt des travailleurs, des entreprises et de la société.
La confédération des syndicats de services (ver.di), le syndicat de la métallurgie (IG Metall) et le syndicat de la construction, de la chimie et de l'énergie (IG BCE) sont les trois partenaires du projet KomNetz. Par ce projet, les syndicats conseillent et soutiennent les comités d'entreprise en matière d'organisation de l'éducation et de la formation tout au long de la vie dans l'entreprise – une matière qui en Allemagne relève de la codétermination inscrite dans la loi sur la constitution des entreprises et les relations industrielles. Le projet et les réseaux mis en place devraient permettre en particulier aux comités d'entreprise et du personnel d'éveiller et promouvoir l'intérêt des travailleurs pour leurs possibilités de qualifications, de développement et de carrière. En outre, ils doivent aider les comités d'entreprise et du personnel à gérer leurs connaissances en matière de formation professionnelle, et notamment en ce qui concerne l'approfondissement, l'extension, l'application, les échanges et la naissance de ces connaissances. KomNetz est mis en œuvre dans le cadre du programme de recherche "culture d'apprentissage – développement des connaissances" lancé par le ministère fédéral de l'éducation et de la recherche (BMBF). Le projet est soutenu par le BMBF et par le ministère fédéral du travail et des affaires sociales, et bénéficie du soutien du Fonds social européen. Il est exploité par l'ABWF (Arbeitsgemeinschaft Betriebliche Weiterbildungsforschung e.V – association pour la recherche sur la formation en entreprise). Lancé en janvier 2001, KomNetz court jusqu'en décembre 2004. Pour info : www.unibw-hamburg.de/PWEB/paebap/forsch/komnetz/komnetz.htm.
L'organisation et la promotion de concours professionnels nationaux et internationaux sont une réalisation spécifique des partenaires sociaux en vue d'encourager la nouvelle génération, mais aussi le public, à adopter une éducation et une formation tout au long de la vie. En règle générale, les lauréats non seulement créent leurs propres entreprises, mais ils s'engagent également à diffuser leur savoir-faire et inciter autrui à apprendre. Pour ce qui est de l'éducation et de la formation, ils agissent donc comme des "multiplicateurs".
Les organisateurs du concours veulent inciter les jeunes, les entreprises et les enseignants des métiers de l'industrie, des services et de l'artisanat à mesurer leurs capacités au niveau mondial. Cela devrait permettre de renforcer l'image de la formation professionnelle. Pour l'année 2003, le concours portait sur 44 métiers, avec 37 pays et environ 700 participants tentant, durant les quatre jours du concours, de décrocher le titre mondial. Les lauréats comptent ainsi parmi l'élite mondiale dans chaque domaine. L'événement a été suivi par 180.000 spectateurs, dont nombre d'écoliers et d'élèves, qui se sont fait sur place une image des multiples facettes et exigences de chaque métier. Outre les médailles, des "diplômes d'excellence" ont été décernés.
La finale nationale 2003 du concours allemand des jeunes apprentis a vu s'affronter 873 lauréats régionaux. Des éliminatoires avaient été organisées dans 122 spécialités. Dans l'ensemble, 259 artisans (dont 86 jeunes femmes) ont atteint l'une des places convoitées du podium dans les trois catégories gagnantes. Le concours 2003 a vu la participation globale de plusieurs milliers de jeunes artisans (moins de 23 ans) aux niveaux local, régional et fédéral. Le concours est organisé sous l'égide de la ZDH et de la fondation pour la promotion des talents dans l'artisanat.
Ce concours, dont c'était la 15e édition cette année, vise à promouvoir de façon durable la fantaisie créatrice et l'esthétique dès la formation initiale. Ce concours a pour deuxième objectif de sensibiliser un plus large public à l'importance du dessin et des structures dans l'artisanat. L'édition 2003 a couronné une quarantaine de candidats pour 19 métiers.
En 2003, l'introduction du concept "Européanisation et différenciation de l'éducation et la formation dans l'artisanat" a permis de lancer un processus de modernisation dans la formation professionnelle des artisans, qui vise à assurer dans ce domaine des structures flexibles, efficaces et de qualité. Il s'agit d'abord de renforcer la différenciation et l'interopérabilité de l'éducation et de la formation des artisans, afin d'ouvrir des possibilités multiples venant soutenir l'individualisation et la flexibilité de la formation et de l'emploi des artisans selon une approche par groupes cibles. Cela devrait mieux rencontrer les besoins en qualifications des travailleurs. Chacun devrait pouvoir, face au système de formation et d'emploi des artisans, adapter ses choix professionnels à de nouvelles conditions cadres et trouver différentes possibilités de carrière dans l'artisanat. En outre, les carrières artisanales devraient être mieux articulées avec d'autres qualifications, en dehors de l'artisanat. La ZDH vise ainsi à contribuer à une équivalence entre formation professionnelle et formation générale. Le concept prévoit en outre une dimension européenne accrue de la formation des artisans : grâce à des "modules euro-compatibles", la ZDH tient compte des exigences de transparence, de comparabilité, de transférabilité et de reconnaissance des qualifications en Europe. Actions engagées au niveau sectoriel et au niveau de l'entreprise; exemples de bonnes pratiques 1) Industrie métallurgique et électrique
En vue de mettre en œuvre la convention collective de 2001 sur les qualifications, qui couvre 880.000 employés de l'industrie métallurgique, électrique et informatique du sud-ouest de l'Allemagne, les partenaires sociaux (Verband der Metall- und Elektroindustrie Baden-Würtenberg e.V., IG Metall Baden-Würtenberg) ont créé l'Agence Q en juillet 2002. L'Agence Q a pour tâche de conseiller surtout les petites et moyennes entreprises et les comités d'entreprise sur l'organisation de la formation en entreprise. L'Agence Q est censée contribuer à soutenir les qualifications dans les entreprises, afin que celles-ci demeurent compétitives et puissent préserver des emplois. Les principaux projets suivants ont été lancés :
Pour info : www.agenturq.de.
Le syndicat IG Metall a développé une nouvelle offre de conseils à l'intention des travailleurs qui sont intéressés par une formation continue mais ont besoin d'abord d'une analyse fiable de leur potentiel de compétences et aspirations professionnelles. Depuis 2003, le "navigateur Emploi" peut être utilisé en ce sens : c'est un outil d'informations et de conseils offert par IG Metall pour le développement professionnel individuel. Le "navigateur Emploi" est idéal pour ceux qui souhaitent se maintenir professionnellement aptes, poursuivre leur formation, se réorienter, changer d'emploi ou faire évaluer leurs capacités. Le "navigateur Emploi" s'accompagne d'un manuel de compétences individualisé, qui permet à son utilisateur d'analyser et évaluer ses propres aptitudes professionnelles. Il offre également d'autres possibilités, comme une analyse personnalisée du potentiel réalisée par des experts extérieurs, un service de conseil, une liste de repères de formation continue. Il apporte en outre toute une série d'informations sur le travail et les professions. Pour info : www.igmetall.de/weiterbildung/job_navigator.html.
IG Metall est un partenaire du projet VAH, ou "maison de l'automobile virtuelle". Il s'agit d'un système d'éducation et de formation destiné au secteur automobile, qui devrait à l'avenir connecter la totalité des 28.000 entreprises offrant une formation dans ce secteur en Allemagne à un centre d'acquisition de connaissances à distance qui donnera aux salariés un accès en ligne à diverses connaissances utilisables dans un environnement d'apprentissage réaliste. La maison de l'automobile virtuelle permet une qualification par des exercices pratiques et des simulations, c'est-à-dire en faisant agir la personne en formation. Ces formations sont intégrées dans un mécanisme pédagogique numérisé et simplifié incluant atelier, entreprise et comptabilité de même que des interfaces avec tous les systèmes informatiques pertinents pour le secteur automobile. Le projet couvre la période de juin 2002 à fin mai 2005, sous la responsabilité de la Confédération de l'industrie automobile allemande et du syndicat IG Metall, avec le soutien de l'Institut Fraunhofer pour le traitement des données graphiques (FhIGD) de Darmstadt et du BMBF. Pour info : www.vah-projekt.org/. 2) Industrie chimique
Lors des négociations collectives 2003, les partenaires sociaux de l'industrie chimique ont conclu des accords sur l'éducation et la formation. Le paquet pour cette année comprend un accord sur "l'avenir par l'éducation", un deuxième sur les qualifications et un complément à accord-cadre sectoriel intégrant des modalités de "comptes épargne temps".
Le projet doit soutenir les entreprises de l'industrie chimique, les salariés du secteur et les fournisseurs de services de formation dans leurs efforts pour assurer le succès et la compétitivité du système de formation de l'industrie chimique, et donc de l'Allemagne en tant que lieu d'établissement pour l'industrie chimique. Le projet permettra avant tout d'encourager et favoriser concrètement la mise en œuvre de la nouvelle convention collective. Le projet Ciwes s'articule autour des principaux éléments suivants : l'analyse de la situation sur le plan de la formation, l'identification des besoins actuels et futurs en formation dans le secteur, l'analyse de l'offre existante de formations et l'élaboration de recommandations pour un système de formation propre au secteur. Le projet Ciwes, lancé en 2003 sous la responsabilité du BiBB, est mis en œuvre jusqu'à la fin 2005 en concertation avec le syndicat IG BCE et avec la confédération des employeurs allemands du secteur chimique. Les partenaires du projet sont le centre technologique VDI/VDE Technologiezentrum Informationstechnik GmbH et la société de services Unique-Gesellschaft für Arbeitsgestaltung, Personal- und Organisationsentwicklung mbH. Pour info : www.vdivde-it.de/ciwes/default.htm.
La section régionale du syndicat IG BCE pour la Rhénanie-Palatinat et la Sarre applique depuis le 1er juillet 2001 un projet intitulé "les comités d'entreprises en tant que conseillers en formation". L'objectif de ce projet est de promouvoir la formation en entreprise par le canal des comités d'entreprises, étant donné que la pratique de la formation est largement sous-développée dans la plupart des entreprises (surtout des PME) malgré un besoin d'action considérable. Dans une telle situation, les comités d'entreprises peuvent fournir d'importantes impulsions en préconisant des initiatives de formation auprès de la direction des entreprises. Outre de nombreux ateliers, plusieurs projets majeurs de formation d'une durée de cinq à douze mois ont déjà été réalisés dans sept entreprises. Comité d'entreprise, direction et cadres travaillent ensemble, le plus tôt possible, à la conception du projet. Les salariés sont impliqués également dans la planification, par des entretiens et questionnaires canalisés par le comité d'entreprise. C'est précisément cette approche conjointe de la formation, par les quatre groupes, qui a donné un grand dynamisme aux entreprises participant au projet. Le comité d'entreprise accompagne le projet par l'intermédiaire du conseil de direction. Par des entretiens avec les salariés, il génère la motivation nécessaire à l'égard de la formation et évite à l'entreprise de prendre de médiocres décisions. Il instaure un climat positif parmi les cadres : en assurant la responsabilité centrale de la planification et de la mise en œuvre des formations, il leur apporte un appui et les implique dans l'organisation du projet.
Au travers de la convention collective de l'industrie chimique, le syndicat IG BCE s'est engagé sur le thème de la formation et a créé un cadre pour la capacité d'insertion professionnelle. Ceci répond précisément à l'accent mis par les partenaires sociaux sur le projet européen LLLA, ou "animateurs de l'éducation et de la formation tout au long de la vie", lancé en octobre 2002 avec le soutien de l'UE. L'objectif du projet est d'élaborer un concept de formation qui donne à des collègues la qualification nécessaire pour animer leur environnement et discuter ensemble de questions de formation. Cette offre de formation présente un aspect particulier, à savoir appuyer en particulier les personnes qui, jusque-là, ne se sont pas engagées dans une formation d'elles-mêmes ou n'ont pas pris automatiquement part à une formation. En plus des partenaires allemands (HVHS Springe et IG BCE), le projet réunit des organisations de formation et des syndicats de Finlande, de Suède, de Bulgarie et d'Espagne. 3) Industrie de la construction
Les fédérations professionnelles de la construction et le syndicat Bauen-Agrar-Umwelt (IG BAU) se sont entendus le 3 novembre 2003 sur une déclaration commune sur la formation, dans laquelle ils définissent notamment un programme d'action. Celui-ci prévoit entre autres, dans le cadre du dialogue social sectoriel, la création d'un groupe de travail permanent sur la formation et d'une offensive commune sur la formation. Des modèles de projets seront réalisés dans ce contexte, et un "passeport formation de la construction" sera institué – sur le modèle du CV européen – qui retracera les qualifications formelles et les compétences acquises de manière informelle. Pour info : www.zdb.de/zdb.nsf/. Exemples de bonnes pratiques au niveau de l'entreprise
Le projet "make it" (le développement des compétences en équipe, axé sur le salarié) définit des concepts pour le développement des compétences de tous les employés de B. Braun Melsungen AG à Melsungen. Ces concepts tiennent compte des besoins de l'entreprise et des intérêts de chacun à l'égard de son développement personnel. L'objectif est d'assurer la capacité d'insertion professionnelle des travailleurs. Il s'agit de mettre ces concepts en œuvre dans la pratique de l'entreprise. Le projet est mené en collaboration avec des instituts de formation (Weiterbildungs-Stiftung, Institut für Arbeitswissenschaft der Universität Kassel) et le syndicat IG BCE. Il s'intègre dans le programme d'appui du BMBF "Culture d'apprentissage – développement des compétences" et bénéficie d'un soutien du Fonds social européen. Pour info : www.makeit.wbs-wiesbaden.de.
Les accords suivants des partenaires sociaux assurent une modernisation constante et une mise en œuvre rapide des qualifications requises et des exigences légales de qualification :
Le syndicat IG Metall réalise avec DaimlerChrysler AG un projet intitulé ALF ou "Travailler et apprendre dans des services spécialisés", qui offre des outils et mécanismes d'éducation et de formation tout au long de la vie aux ouvriers dans des domaines importants de la manufacture. Le projet établit une infrastructure d'apprentissage par voie électronique, ainsi qu'un système d'accompagnement de l'apprentissage pour les travailleurs de la production. Au travers d'un mécanisme de formation et d'information basé sur Internet et mis à la disposition de tous les travailleurs, tous les éléments de qualification nécessaires pour toutes les tâches et activités concernées sont présentés de façon didactique et peuvent être téléchargés à tout moment. Par ce système et avec l'aide de leurs accompagnateurs (parrains de formation), les travailleurs peuvent suivre le programme de qualification directement, sur place. Le programme est inscrit dans un passeport-formation et peut être utilisé dans la carrière professionnelle. L'accès est ouvert à tous les travailleurs. La mise en œuvre se fait progressivement depuis 2003 dans les usines de Mannheim, Untertürkheim et Sindelfingen, et concerne environ 20.000 travailleurs. Pour info : www.projekt-alf.de/.
La société TELBA AG entretient, avec un salarié chargé exclusivement des formations, un atelier d'apprentissage propre à l'entreprise où sont données aussi bien des formations et des règles de formation que des qualifications complémentaires. Les apprentis d'autres entreprises se servent également de ces cours en entreprise. Un autre point est intéressant : l'entreprise forme des jeunes aussi bien défavorisés que doués ("apprendre l'un de l'autre"). À l'issue de la formation, les ex-apprentis participent à des formations directes sur les produits, organisées par les fabricants liés à TELBA. Il est possible également de suivre une formation complémentaire de technicien ou maître, pour laquelle l'entreprise assume une partie des frais d'écolage. L'entreprise coopère également avec d'autres partenaires, par exemple un collège professionnel et un lycée, ce qui donne aux élèves un aperçu du quotidien de l'entreprise dans le cadre d'un projet professionnel et les incitent à suivre une formation professionnelle. |
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