La rédaction de ce rapport a été coordonnée par Mme Catherine moisan, inspectrice générale de l’éducation nationale, avec l’appui d’un comité consultatif composé d’experts du ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative








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Il se caractérise par des innovations dans les champs de la pédagogie, de la vie scolaire et des ressources humaines et par des actions en faveur de la sécurité : large recours aux expérimentations, notamment sur la continuité pédagogique entre l’école primaire et le collège, les progressions pédagogiques, en lien avec le socle commun de connaissances et de compétences ou encore la conduite de classe et la mise en place de modalités variées de prise en charge des élèves ; projet pédagogique et éducatif porté par tous les personnels ; désignation d'un préfet des études dans les collèges pour chaque niveau et pour les classes de seconde dans les lycées ; développement des postes à profil en favorisant l'évolution des carrières afin de stabiliser les équipes. 105 établissements concentrant le plus de difficultés en matière de climat scolaire et de violence (77 collèges, 17 lycées professionnels, 11 lycées) sont concernés à la rentrée 2010. Ce programme est étendu aux écoles à la rentrée 2011 et intègre la plupart des RAR .Il se nommé ECLAIR (325 établissements, dont 297 collèges et 28 lycées et plus de 2000 écoles).



30. L'appréciation de l'état du système éducatif français s'appuie d'une part, sur le travail réalisé par la direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) du ministère chargé de l'Éducation nationale, et d'autre part, sur l'activité des corps d'inspection générale de l'Éducation nationale (IGEN) et d’inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche (IGAENR). Une série d’indicateurs élaborés par la DEPP permettent d’évaluer l’échec scolaire et de mesurer les progrès réalisés. Ces indicateurs sont complétés par ceux développés au niveau de l’Union Européenne ainsi que par les enquêtes internationales, notamment les résultats de PISA. Ces instruments d’évaluation sont de deux natures :

- ceux qui mesurent les acquis des élèves en terme de maîtrise de compétences ;

- ceux qui mesurent le niveau de diplôme et de formation atteint par les sortants du système éducatif.
Depuis 2006, l’évaluation s’appuie également sur l’analyse des réalisations par rapport aux objectifs cibles fixés pour trois ans dans chaque loi de finances annuelle (projet annuel de performance).
31. Plusieurs enquêtes permettent de mesurer les acquis des élèves à différents niveaux de la scolarité.
- La maîtrise des compétences de base à la fin de l’école et à la fin du collège :

Pour s’assurer de la maîtrise par les élèves des compétences de base, un dispositif annuel a été mis en place, à partir de 2007, en fin d’école et en fin de collège. Ainsi, en mars 2009, des échantillons représentatifs d’environ 8 000 élèves de CM2 et de 8 000 élèves de troisième scolarisés en France métropolitaine et dans les DOM ont passé des épreuves en français et en mathématiques. En fin de CM2, environ 89 % des élèves maîtrisent les compétences de base en français et 91 % en mathématiques. En fin de troisième, ces proportions s’établissent, respectivement, à 81 et 89 %.
- Les compétences des élèves de CM2 :

En 1987, l’enquête « Lire, écrire, compter » a évalué les performances d’un échantillon de plusieurs milliers d’élèves de CM2 scolarisés en métropole dans le secteur public. La DEPP a reproduit cette enquête en 2007 afin de mesurer l’évolution des acquis des élèves de CM2 à vingt ans d’intervalle, avec des points intermédiaires de comparaison, en 1997 pour la lecture et en 1999 pour le calcul. En lecture, la moyenne des scores obtenus est stable de 1987 à 1997, puis baisse significativement de 1997 à 2007, notamment pour les élèves les plus faibles. Ainsi, deux fois plus d’élèves se situent en 2007 au niveau de compétence des 10 % des élèves les plus faibles en 1987. A l’opposé, les meilleurs élèves sont moins concernés par cette tendance, ce qui conduit à un accroissement de la dispersion des résultats. La situation est différente en calcul. Les performances diminuent entre 1987 et 1999 pour tous les niveaux de compétence et la dispersion des scores s’accentue, puis, de 1999 à 2007, les résultats stagnent.
- Les connaissances et compétences des élèves de 15 ans (PISA) :

En 2009, la France a participé à la quatrième phase de l’opération PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) qui a lieu tous les trois ans. Cette opération mesure et compare les connaissances et les compétences des élèves de 15 ans en compréhension de l’écrit, culture mathématique et culture scientifique. En ce qui concerne les compétences en compréhension de l’écrit, la proportion d’élèves qui obtiennent des scores inférieurs au niveau 2 et donc « lecteurs médiocres » est passée de 15,2% en 2000 à 19,7% en 2009. Les garçons sont beaucoup plus touchés que les filles par cette baisse et le statut économique, social et culturel est, en France, significativement plus corrélé à la performance des élèves que dans l’ensemble des pays de l’OCDE. Des résultats similaires sont observés en culture mathématique. La proportion d’élèves aux plus faibles niveaux s’est également accrue, en France, de 16,5 % en 2003 à plus de 22 % en 2006 alors que cette part est demeurée stable sur l’ensemble des pays de l’OCDE.
- Les compétences en lecture des jeunes de 17 ans (JAPD) :

En 2009, près de 800 000 jeunes hommes et femmes de France métropolitaine et des DOM, âgés de 17 ans ou plus, de nationalité française, ont participé à la journée d’appel de préparation à la défense (JAPD)3. Pendant cette journée, ils ont participé à un test de compréhension de l’écrit qui vise à évaluer trois dimensions spécifiques : l’automaticité de la lecture, les connaissances lexicales et les traitements complexes de supports écrits. 80 % des jeunes peuvent être considérés comme des lecteurs efficaces. A l’opposé, un peu plus de 10 % des jeunes rencontrent des difficultés de compréhension. Les jeunes les plus en difficulté (5 %) voient leurs faiblesses s’expliquer par un déficit important de vocabulaire ; plus de la moitié d’entre eux (3 %) n’ont, en outre, pas installé les mécanismes de base de traitement du langage écrit.

L’ensemble de ces résultats sont convergents : la proportion d’élèves en difficulté du point de vue des compétences acquises est stable et se situe autour de 20 %.
Récemment, une série d’évaluations nationales ont été mises en place : elles concernent tous les élèves en deuxième année et en dernière année de l’école primaire en français et en mathématiques et concernera progressivement tous les élèves en deuxième année de collège. Ces constats sont analysés école par école et permettent un diagnostic et un pilotage au niveau local. Les résultats sont communiqués aux parents et permettent aux enseignants d’apporter une aide personnalisée aux élèves. La comparaison des résultats des évaluations de 2009, de 2010 et de 2011 révèle une amélioration significative, particulièrement en CE1.

32. En ce qui concerne le niveau de diplôme et de formation atteint par les jeunes sortants du système éducatif, trois indicateurs permettent de suivre l’évolution de l’échec scolaire :

  • les « sortants sans qualification » : il s’agit des jeunes sortant du système au niveau du collège ou au cours d’une première année de formation professionnelle. Cette approche met l’accent sur la dernière classe fréquentée et non sur le diplôme obtenu. Ces jeunes sont aujourd’hui au nombre de 40 000 soit 5,7%.

  • les « jeunes sans diplômes » : il s’agit des jeunes de 20 à 24 ans qui n’ont obtenu aucun diplôme du second cycle de l’enseignement secondaire. 140 000 jeunes sortent de formation initiale sans diplôme, ils représentent 17% de la population des 20-24 ans ;

  • les « sortants précoces » : cet indicateur européen mesure la part des 18-24 ans qui n’ont pas de diplôme et qui ne poursuivent ni études ni formation continue au cours des quatre dernières semaines précédant leur interrogation à l’enquête Emploi. Le pourcentage en France est de 12%.

L’ensemble de ces indicateurs a progressé, fortement jusqu’en 1995, plus lentement depuis. Il convient de rappeler qu’en 1975, un quart des jeunes sortaient « sans qualification ».
Concernant l’abandon scolaire, la répartition des jeunes de 20 à 24 ans « sans diplôme » selon la dernière classe fréquentée est riche d’enseignement :

  • 40% d’entre eux sont des « sortants sans qualification », ils ont arrêté leurs études au collège ou en première année de formation professionnelle ;

  • 10% d’entre eux ont arrêté leurs études en seconde ou en première générale ou technologique ;

  • 25% d’entre eux ont accédé au niveau V, ils ont suivi une année terminale de CAP ou BEP sans réussir à l’examen ;

  • 25% d’entre eux ont accédé au niveau IV, ils ont suivi une classe de terminale de baccalauréat sans réussir à l’examen.


33. En matière de lutte contre l’échec scolaire et d’amélioration de l’équité, deux objectifs sont fixés au niveau de l’Union Européenne..

Au titre de la « Stratégie Europe 2020 », le premier concerne la réduction du pourcentage européen moyen de « sortants précoces » qui devrait descendre à moins de 10% en 2020 (14,9% en 2008). La France s’est donné comme objectif de passer de 12,6% % en 2010 à 9,5% en 2020.

Au titre du « Cadre stratégique pour la coopération européenne dans le domaine de l’éducation et la formation », le second concerne les compétences des jeunes de 15 ans mesurées par PISA : l’objectif européen est de réduire à 15% d’ici 2020 le pourcentage de jeunes qui ne maîtrisent pas les compétences de base. La France se fixe un objectif de 17% pour 2012.
Dans le cadre de la nouvelle présentation du budget de l’éducation nationale, une série d’objectifs à échéance 2013 sont déclinés pour lutter contre l’échec scolaire :

  • amener 88% des élèves à maîtriser les compétences de base en français, en mathématiques et en sciences en fin d’école primaire ;

  • amener 88% des élèves à maîtriser les compétences de base en français, en mathématiques et en sciences en fin de collège ;

  • réduire l’écart de ces performances entre les élèves des établissements du programme ECLAIR et les élèves hors éducation prioritaire ;

  • atteindre un taux d’accès au baccalauréat de 68% ;

  • augmenter le taux d’accès au baccalauréat général des enfants des familles appartenant aux PCS les plus défavorisées (de 19% à 22%),

  • réduire de 17% à 13% le nombre de jeunes âgés de 20-24 ans sans diplôme.


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