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Marie-Hélène Vouette. Profession de foi. Municipales 2008. Boulogne-Billancourt Mes chers camarades, Il y a presque un an, quelques camarades de la section m’ont demandé de réfléchir à une candidature comme tête de liste aux municipales. J’ai donc pris le temps de la réflexion, car une campagne d’élections municipales représente un fort investissement personnel et financier. Aujourd'hui, au terme d’un mandat de conseillère municipale, au cours duquel je me suis frottée parfois sèchement au maire et à la municipalité actuelle, et forte de l'expérience passée de deux campagnes électorales menées comme candidate aux cantonales, je me sens prête à mener ce combat avec vous et je vous présente ma vision de la situation boulonnaise, base pour la future campagne des municipales. J’ai un projet pour la ville que j'ai envie de porter, avec vous, avec les boulonnais. Il s’agit de propositions qui ne sauraient remplacer l’indispensable travail de la section sur notre projet. Toutes les suggestions, y compris celles qui pourraient paraître secondaires ou farfelues, devraient être discutées sans tabou. C’est, à mon avis, le moyen de présenter un projet innovant et « sexy ». J'attends vos réactions, vos commentaires, positifs comme négatifs. La règle, dans notre section, est que le démarchage téléphonique des militants n’est pas accepté. Je ne vous contacterai donc pas de cette façon. Par contre, ceux qui le souhaitent peuvent me contacter pour discuter, par mail, par téléphone, lors des réunions. 01 46 21 46 00 06 84 96 25 88 mhvouette@noos.fr Amitiés socialistes Marie-Hélène Quel constat pour notre ville L’objectif principal du PS boulonnais doit être, à mon sens, de renverser la donne et d’obtenir, comme Delanoë l’a fait à Paris, que l’idée même d’alternance pour Boulogne-Billancourt devienne crédible. Il faut enclencher une dynamique. Il ne s’agit pas, dans une ville aisée comme Boulogne-Billancourt, d’expliquer que la majorité actuelle est anti-sociale et techniquement incapable, mais de montrer l’essoufflement d’une équipe qui, aujourd’hui, gère de façon pépère son petit commerce et n’ose pas, n’ose plus. La majorité actuelle, qui gère la ville depuis 33 ans, n'a pas été en capacité de régler des questions essentielles des boulonnais, malgré le carnet d’adresses de Jean-Pierre Fourcade, malgré Pierre-Christophe Baguet député, Dorothée Pineau conseillère régionale, ou encore Pierre-Matthieu Duhamel, ancien directeur du budget et proche de Juppé :
Le dernier mandat est marqué par des actions qui relèvent plus d’une volonté de jouer la montre qu’autre chose : études à rallonge pour le tramway, idem pour le réseau de circulations douces (pourtant étudié par la commission extra municipale du cadre de vie lors du premier mandat Fourcade), étude bien longue sur les points location vélo à l’exemple de Lyon et, en plus, c’est la ville qui finance et non Decaux…, passerelle du pont de Sèvres à l’Ile Seguin abandonnée sans que ce soit clairement annoncé... D’un point de vue budgétaire, le marquage idéologique de l’équipe nous mène à externaliser de façon inconsidérée des études chez des consultants bien payés, avec des résultats parfois tout à fait discutables. Toute aussi inquiétante, cette nette tendance à filer des compétences communales à des instances non élues et non représentatives, financées par la ville, pour des projets qui vont nous engager à long terme (associations de préfiguration pour l’Ile Seguin). Propositions Je pense qu’il faudrait axer notre campagne sur trois points, trois échecs de la majorité actuelle :
En 2001, j’avais choisi comme slogan pour les cantonales « Boulogne-Billancourt, une ville à vivre » (en clin d’œil à une publicité de Renault pour les Twingo). C’est un peu l’idée que je vous propose, avec en plus une volonté politique forte pour inverser la tendance à la banalisation de notre ville, et donner à Boulogne-Billancourt l’image et la réalité d’une ville du vingt et unième siècle, moderne et résolument engagée vers une conception « durable » de l’organisation de la cité : un projet prenant en compte les nouveaux modes de vie des citoyens et leur aspiration à une démocratie de proximité. Une ville qui aide les familles à concilier vie professionnelle et vie familiale, qui s’engage avec dynamisme dans un mode de vie adapté aux contraintes environnementales, climatiques, énergétiques, qui encourage les entreprises à s’installer sur la ville, qui se fixe des objectifs de qualité de vie avec des possibilités d’activités « forme », la prise en compte de l’augmentation de la population et de l'apparition d'un quatrième âge impliquant de porter une attention soutenue à la circulation routière, à l’offre éducative et sportive, aux logements, aux services, en particulier aux personnes âgées , handicapées et /ou à mobilité réduite. Pour réussir, et parce que on travaille toujours mieux en équipe que seul, il est essentiel de redynamiser les relations de Boulogne-Billancourt avec Paris et les autres communes de la région: créer des liens d’amitié et de travail avec les élus parisiens et des communes avoisinantes, la région, le département. Programmer des RV pour engager des réflexions communes avec les représentants du groupe d’élus et de la section. L'intercommunalité avec Sèvres : nous devons avoir une discussion politique sur ce sujet, avec les socialistes de Sèvres. Nous sommes dans un cas de figure particulier, où Sèvres, avec moins de 25000 habitants, a autant de poids au sein du conseil d'agglomération que Boulogne-Billancourt avec plus de 108000 habitants...Sans compter l'absence de mutualisation correcte des moyens entre les deux villes aujourd'hui ce qui entraîne des coûts injustifiés. Je crois que notre rapprochement avec Sèvres pourrait être plus intéressant, et pour eux et pour nous, en optimisant mieux la situation et dans le cadre d'un travail global avec les autres communes avoisinantes. Une ville vitrine sur le plan du cadre de vie, du développement durable : il faudrait imprimer une marque forte sur ces sujets, en lien avec la politique volontariste de Delanoë.
Un service « public » de la petite enfance et de l’enfance en général, et une offre éducative à la hauteur des besoins des Boulonnais En lien avec les associations, les assistantes maternelles, les services de crèches collectives et individuelles ou d’entreprises, les associations d’aide aux devoirs, les mamies et les structures liées à l’emploi, une coordination des offres et demandes de façon à ce que toutes les familles aient une solution viable pour les gardes d’enfants, l’aide au devoirs, post école … Offre scolaire privée et publique, université, classes préparatoires, IUT ...Aménagement des horaires de cantine, de garderie... L’emploi Les acteurs principaux de la politique de l'emploi sont l'Union européenne, l'Etat et la Région. Le département et la commune (ou intercommunalité) ne sauraient avoir qu'un rôle complémentaire. Cependant, selon une logique de subsidiarité et de proximité, on peut concevoir sans difficulté une politique territoriale de l'emploi.
Le logement : L’accès au logement constitue une condition indispensable de développement harmonieux d’une ville de + de 100 000 habitants. Pour ce faire, nous devrons conduire une politique volontariste du logement social et intermédiaire, réhabiliter l’habitat urbain, et offrir des conditions de loyers abordables qui permettent la décohabitation. Réussir demande d’avoir une démarche pédagogique auprès des habitants pour montrer que logement social ne veut pas dire « racaille », mais concerne une forte part de la population, en particulier les jeunes et les personnes travaillant au service de la ville : crèches, police municipale... Le financement : redéploiement, ciblage, mutualisation avec les communes avoisinantes, présence forte d’entreprises et surtout, utiliser les marges de manœuvres budgétaires :
Les partenaires pour notre projet Nous n’avons aucune raison de rester paralysés devant les habiles actions politiques de Sarkozy. La question n’est pas aujourd’hui de savoir qui l’UMP local pourrait tenter de débaucher au sein du PS boulonnais pour se conformer aux instructions de Sarkozy, mais renverser la question : avec quels partenaires nous voulons travailler et qui nous pouvons, nous, éventuellement contacter (PC, Verts, Radicaux, MRC, Modem, ex Ump ?). A ces partenaires politiques, j'ajouterai les associations avec leur précieuse connaissance du terrain et des souhaits de nos concitoyens. Une équipe municipale Pour emporter l’adhésion des boulonnais, il me semble que nous devons répondre à plusieurs conditions : donner un signal de renouvellement d’équipe, expliquer que cette équipe n’est pas là pour témoigner mais pour gagner, axer la campagne sur l’usure et l’essoufflement de l’équipe au pouvoir en place depuis 1974. Bien évidemment, je ne vous dirai pas qu’il faut tout balayer dans une chasse effrénée aux sortants. Par contre, face à une équipe UMP rajeunie, je crois essentiel de marquer le changement, changement de personnes, changement de thèmes de combat politique. Si la section me donne mandat pour conduire la liste, voici ce que je proposerai, sachant que, en fin de compte, l’approbation de la liste revient aux militants qui votent sur une proposition d’une commission constituée du secrétaire de section, du président de groupe et de la commission administrative (statuts du parti).
L’organisation de la campagne: Attention, nous aurons 3 campagnes à conduire en 2008 : les municipales et deux cantonales. Elles devraient s’enrichir mutuellement, en présentant à nos concitoyens des équipes crédibles, mais mordantes et innovantes. Proposition de calendrier : Octobre :
Novembre - Décembre :
Janvier- Février- Mars :
Période post-campagne : bilan, boucler les comptes de campagne. Remboursement entre 6 mois et un an après. La vie du groupe des élus Aujourd’hui, chaque élu du groupe @lternance gauche.verts a ses sujets de prédilection, mais chacun intervient quand bon lui semble, sur n’importe quel sujet. Contrairement à ce que certains pourraient penser, je crois que cette organisation constitue une force (relative) face à la majorité municipale. En effet, le maire ne sait jamais à l’avance qui va porter le fer lors du conseil municipal et les questions posées et remarques faites peuvent ainsi se renouveler. La réunion de groupe avant les commissions du lundi soir me semble indispensable pour étudier le dossier du conseil ensemble. Cependant, je crois qu’il serait nécessaire de prévoir des temps de réflexion sur les sujets de la ville, avec les militants de la section qui le souhaitent, par exemple de temps en temps le samedi matin. Ceci pour adapter le discours des élus et pour que la section participe mieux aux travaux municipaux. Un bilan annuel de mandat devrait être présenté devant la section. Et nouer des relations suivies avec les élus des villes avoisinantes me semble primordial. J'ai maintenant l'habitude de me frotter aux acteurs locaux concernés: élus, préfecture, Saem, ...ce qui est important car la tête de liste ayant vocation à devenir maire ou président de groupe, il est appelé à intervenir et répondre régulièrement. Ce qui ne veut pas dire que j'ai une conception personnelle de la chose. Bien au contraire, Boulogne-Billancourt au sein de la fédération socialiste des Hauts-de-Seine Si j’en touche un mot aujourd’hui, une fois de plus, c’est que je crois que Boulogne-Billancourt, première ville de France de la région parisienne après Paris, ne doit plus être considérée comme terre de mission et servir de variable d’ajustement. A Boulogne-Billancourt aujourd’hui :
La section doit se mettre en position de négocier avec la fédération une place éligible au conseil régional lors du prochain renouvellement. C’est un objectif raisonnable et que nous devrions porter haut et fort. A mon sens, le président de groupe au conseil municipal devra s’engager activement aux côtés du secrétaire de section et d’une délégation de la section pour expliquer notre position et obtenir gain de cause. Cet objectif n’est d’ailleurs pas limitatif. Ceci fait partie intégrante d’une stratégie de reconquête de la ville. Notre section doit s’atteler à préparer toutes les échéances futures. Je crois que le partage des taches et la non monopolisation des postes est une condition essentielle de l'efficacité collective : une personne par mandat à conquérir. Pour ceux qui viennent de nous rejoindre au PS, mes « états de service » 45 ans, mariée, 3 enfants de 17, 14 et 7 ans. Boulonnaise depuis 1968, exceptées quelques années lors de mes études et de mes premières années de vie professionnelle. Ingénieur de formation. Une première expérience dans le secteur privé comme chef de projet recherche au sein du groupe Chargeurs (dépôt d’un brevet d’invention). Une seconde expérience dans le secteur privé, cette fois dans le domaine informatique chez Bull. En 2003, virage vers la conduite des affaires publiques avec une réussite au concours de prepEna ce qui m’a permis de bénéficier d’une très intéressante formation de six mois pour préparer le concours de l’Ena. En 2004, rentrée à l’Ena. Deux stages de six mois, un au cabinet du préfet de Seine-Saint-Denis puis un auprès de la secrétaire générale de la Croix rouge française. Depuis avril 2006, secrétaire générale du Haut conseil de la science et de la technologie, poste basé au sein du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Dans un souci de déontologie, je ne souhaite pas occuper un poste directement lié aux affaires de la ville. Ma position actuelle constitue cependant un bon poste d’observation pour tout ce qui concerne les projets des instituts de recherche et d’enseignement supérieur autour de l’Ile Seguin. Et comme j’ai bien le poste en mains, je peux me permettre de prendre du temps pour mener une campagne. Au niveau de l’engagement politique : Adhésion en 1996, après avoir battu le pavé lors des manifestations anti-Juppé. En 1998, Gisèle Pujo et Pierre Gaborit me demandent si je peux être la candidate féminine sur le canton nord-ouest de Boulogne-Billancourt. Résultat: 23,01%. En 2001, candidate sur le canton sud de Boulogne-Billancourt. Une bonne surprise, nous arrivons en tête au premier tour. Un regret, il n’y a pas de triangulaire au second tour (nous atteignons néanmoins le score de 43%). Elue conseillère municipale la même année. Mandat municipal : Membre de la commission de l’urbanisme, membre de la commission extra municipale du cadre de vie avec politique de la chaise vide depuis que les élus ont interdiction de s’y exprimer, ex membre de la commission d’attribution des places de crèche, de la caisse des écoles, du syndicat mixte de Bachat-Bouloud (ex colonie de la ville à Chamrousse). Membre de jurys d’urbanisme, membre de la commission préfectorale de suivi des terrains Renault . Permanences le deuxième samedi du mois. QUESTIONS ORALES posées lors de ce mandat |
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